Le Maroc engagé à ne pas autoriser l’importation de déchets toxiques ou non conformes aux normes nationales, a affirmé le ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement. «Le Royaume est engagé aujourd’hui et comme toujours à ne pas accepter d’importer des déchets toxiques, dangereux pour l’environnement et qui sont non conformes aux normes nationales encadrées par l’article 42 de la loi N° 28.00 publiée le 7 décembre 2006 relative à la gestion des déchets et leur élimination», a indiqué le ministère dans un communiqué. Le ministère rappelle que le Maroc importe depuis plusieurs années des déchets non toxiques et non dangereux pour l’environnement utilisables dans une série d’industries manufacturières, a précisé le département de tutelle en interaction avec la polémique suscitée suite à la publication des deux décisions ministérielles relatives à l’application de certaines dispositions du décret N° 2.17.587 fixant les conditions et les modalités d’importation, d’exportation et de transit des déchets.
Selon la même source, le Royaume a importé, entre 2016 et 2019 (avant la publication des deux décisions) près de 1,6 million de tonnes de ces déchets qui constituent des matières premières pour l’énergie et l’industrie tels que le tissu, le plastique, le papier et les minéraux, notant qu’il ne dispose que d’une petite quantité de ces déchets qui sont soumis à une forte concurrence et à une compétitivité entre les entreprises internationales, en particulier avec le développement du domaine du recyclage et de la réutilisation des déchets dans le cadre de l’économie verte et circulaire.
Après avoir salué l’interaction de la société civile avec les décisions ministérielles et son souci à l’égard des questions liées à l’environnement, le ministère a souligné le besoin d’une adhésion forte et efficiente des acteurs associatifs œuvrant dans le domaine, relevant que ces deux décisions sont venues encadrer le processus d’importation des déchets non dangereux et non de l’autoriser et d’assurer un cadre juridique intégré des opérations d’importation, d’exportation et de transit des déchets. Il a par ailleurs expliqué que l’importation des déchets est soumise à une série de normes et de conditions pour qu’ils ne nuisent pas à l’environnement et que seuls sont autorisés à l’importation les déchets qui seront valorisés et recyclés et non enfouis, précisant que ces déchets autorisés à l’importation sont fixés conformément au décret N° 02.07.253 du 18 juillet 2008

A l’heure du Covid-19, où toute notre économie est fragilisée, le secteur agroalimentaire marocain n’est malheureusement pas épargné ! Dans ce contexte, l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique “AMEE” avec le soutien technique de la GIZ ont mis en place une démarche pratique et concrète d’appui aux entreprises et institutions marocaines souhaitant devenir plus performantes et compétitives en saisissant toutes les opportunités qu’offrent ce nouveau marché de l’économie verte et responsable.

L’AMEE et la GIZ ont organisé un “Atelier de partage sur les bonnes pratiques EE dans le secteur agro-alimentaire”,  Lundi 27 Juillet à 15h,  pour sensibiliser et vulgariser auprès des industriels toutes les notions et bonnes pratiques en matière d’efficacité énergétique dans le secteur l’industrie.

En effet, comme l’annonce le titre de l’atelier : “Atelier de partage de bonnes pratiques sur l’efficacité énergétique : Quelles opportunités pour le secteur de l’industrie Agro-Alimentaire à l’heure du Covid-19 ?”, cet atelier a pour principal objectif de convaincre les entreprises marocaines de l’industrie agroalimentaire de la nécessité d’investir dans une démarche d’efficacité énergétique pour la mise à niveau et l’optimisation de leur système de production et de management. Cet atelier se veut avant tout un moment de partage de retour d’expériences et de conseils et recommandations pratiques pour les convaincre que l’efficacité énergétique est une opportunité et non une contrainte pour leurs business.

OLA Energy, Leader Africain de la distribution des produits Hydrocarbure et le Raja Athletic Club (RCA), l’un des meilleurs clubs de football Africain, ont consolidé leur partenariat par un accord de sponsoring. En vertu de cet accord, OLA Energy deviendra l’un des sponsors principaux du club dès la reprise de la phase retour de la BOTOLA PRO saison 2019/2020 et pour toute la saison 2020/2021.

Le logo OLA Energy apparaîtra sur le devant des kits d’entraînement et des maillots de l’équipe du RCA pour tous les matches du club, y compris la BOTOLA PRO et la Coupe du trône jusqu’à la fin de saison 2021. En plus d’être sponsor de maillot, l’accord prévoit une grande visibilité sur le terrain pour les matchs à domicile ainsi que d’autres droits marketing.

Le Raja Athletic Club possède l’un des meilleurs records de football parmi les clubs Africains.La constance, l’esprit sportif et la fidélité des fans de l’équipe ont joué un rôle déterminant dans la décision d’OLA Energy de s’associer au RCA. OLA Energy et le Raja Club Athletic travailleront ensemble pour atteindre les fans du monde entier et tirer parti de l’incroyable succès de l’équipe. Outre les partenariats avec certains des plus grands clubs de football, OLA Energy est également un partenaire de premier plan d’événements sportifs dans les domaines du sport automobile, volley-ball et le tennis.

La Régie Autonome de Distribution d’Eau et d’Electricité de Marrakech (RADEEMA) a annoncé avoir obtenu, en juillet dernier, le Label « TAHCEINE », attribué par l’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR), devenant ainsi le premier établissement à décrocher ce Label au niveau national.
Ce certificat a été remis, jeudi au siège de la Régie, au directeur général par intérim de la RADEEMA, Salaheddine Mountassir, relève l’établissement dans un communiqué.
Préparé sur la base notamment du protocole établi par le gouvernement pour la gestion du risque de contamination à la Covid-19 dans les lieux de travail, le référentiel « TAHCEINE » fixe les exigences devant être satisfaites par un organisme pour assurer la continuité des activités dans des conditions sanitaires maîtrisées, et présente des lignes directrices et des recommandations permettant de satisfaire ces exigences.
Il s’adresse aux organismes opérant dans tous les secteurs de l’industrie et des services et souhaitant établir et mettre en œuvre des mesures préventives sanitaires pour la continuité d’activité, et démontrer leur aptitude à rassurer leurs personnel, clients et partenaires sur leur capacité à fonctionner dans des conditions sanitaires satisfaisantes.
La pandémie de la Covid-19 a déstabilisé le cours des activités dans les entreprises et contraint tous les organismes (petits, moyens et grands) dans les différents secteurs à travailler différemment pour la mise en œuvre d’une batterie de mesures préventives et de dispositifs de précaution appropriés, tout en érigeant en priorité essentielle la sécurité sanitaire des collaborateurs, des partenaires, des clients, des sous-traitants et des fournisseurs, note la même source.
C’est dans cette optique que la RADEEMA a adapté sa politique en matière de santé et de sécurité au travail afin de maîtriser les risques sanitaires liés au nouveau coronavirus, ce qui a permis à la Régie d’assurer la continuité de ses activités dans des conditions sanitaires soumises au contrôle et ce, à travers la mise en place des mesures préventives préconisées, dans le cadre d’une approche structurée et susceptible d’évoluer, explique le communiqué. Et d’ajouter que cela a permis à la RADEEMA de renforcer sa capacité de garantir la continuité du travail dans des conditions sanitaires satisfaisantes et rassurantes pour les employés et toutes les parties concernées.
Tous ces efforts, qui ont été jugés et évalués avec succès conformément aux conditions fixées, ont permis à la Régie de jouir du droit d’utilisation du Label « TAHCEINE » de l’IMANOR.
A noter que durant la même période, la RADEEMA a également obtenu, grâce aux efforts de l’ensemble de ses composantes (cadres, usagers, et partenaires sociaux), la triple certification de son Système de Management Intégré (ISO 9001 version 2015 pour la qualité, ISO 14001/2015 pour l’environnement et ISO 45001/2018 pour la santé et la sécurité au travail), consolidant ainsi sa position parmi les rares établissements publics marocains à avoir un Système de Management Intégré par la Qualité, la Sécurité et l’Environnement.
Dans ce cadre, la RADEEMA a intensifié les efforts pour tester son Système de Management Intégré dans une dynamique proactive, visant à poursuivre le développement durable conformément aux fondamentaux de la bonne gouvernance, de la cohésion sociale et de l’amélioration continue de la performance, conclut le communiqué.
Dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI se rapportant au secteur énergétique national et en ligne avec la stratégie énergétique nationale, l’Autorité nationale de régulation de l’électricité a été instituée en vertu de la loi n°48-15 relative à la régulation du secteur de l’électricité et à la création de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité, promulguée par le Dahir n °1-16-60 du 17 chaabane 1437 (24 mai 2016).
Afin d’acter la loi n°48-15 précitée, les membres du conseil de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE) ont été désignés et le premier conseil de l’autorité se tiendra en septembre 2020 pour valider un ensemble de documents et de décisions dont notamment sa feuille de route stratégique 2021-2025.
Pour son fonctionnement, l’ANRE est composée de trois organes en l’occurrence le Conseil, le Président et le Comité de règlement des différends. Ainsi et à l’occasion du Conseil des ministres, présidé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI,  M. Abdellatif BARDACH a été nommé Président de l’ANRE en date du 20 août 2018.
S’agissant du conseil de l’ANRE, il se compose, outre son président, de:
– Trois membres sont nommés par décret, le premier en raison de ses compétences en matière juridique, le second en raison de ses compétences en matière financière, le troisième en raison de ses compétences dans le domaine de l’énergie;
– Trois membres sont désignés par le président de la Chambre des représentants et choisis en raison de leur compétence en matière juridique, économique ou dans le domaine de l’énergie;
– Trois membres sont désignés par le président de la Chambre des conseillers et choisis en raison de leur compétence en matière juridique, économique ou dans le domaine de l’énergie.
Dans ce cadre, il a été publié dans le Bulletin officiel n°6907 du 10 août 2020, le décret n°2- 20-564 du 23 rejeb 1441 (18 mars 2020) portant nomination des membres de conseil de l’ANRE, les décisions du président de la Chambre des représentants n°19/0453, n°19/0454 et n°19/0455 du 28 rabii II 1441 (25 décembre 2019) portant nomination des membres de conseil de l’ANRE et la décision du président de la Chambre des conseillers n°19/200 du 22 rabii II 1441 (25 décembre 2019) portant nomination des membres de conseil de l’ANRE.
Ainsi, le conseil de l’ANRE se compose, outre son président Monsieur Abdellatif BARDACH, des membres ci-après:
1. Membres nommés par décret:
– M. Driss CHATER;
– M. Mohamed MAHROUG;
– M. Mohamed BERNANNOU.
2. Membres nommés par décisions du président de la Chambre des représentants:
– M. Mustapha AJJAB;
– M. Ahmed El Mehdi MEZOUARI;
– M. Srhir BAALI.
3. Membres nommés par décision du président de la Chambre des conseillers:
– M. Ahmed TOUHAMI;
– M. Mohammed BADDIR;
– M. Khalid HENNIOUI.
Concernant le Comité de règlement des différends, M. Essaid SAADAOUI, président de chambre à la cour de cassation, a désigné par le Conseil supérieur du pouvoir judicaire en date du 5 décembre 2018, président de ce comité et ce, conformément aux dispositions de la loi 48-15 précitée.
A la fin, il conviendrait de souligner que les travaux de l’ANRE reposeront principalement sur l’application des dispositions de la loi n°48-15 relative à la régulation du secteur de l’électricité et à la création de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité pour accompagner les transformations qu’a connues le secteur des énergies renouvelables, afin d’accroître son attractivité, de conforter la confiance des bailleurs de fonds, des investisseurs et des acteurs industriels, d’assurer la concurrence et la transparence du secteur de l’électricité et de faciliter l’intégration du Maroc dans le marché méditerranéen de l’électricité.
L’ANRE travaillera également à la fixation du tarif d’utilisation du réseau électrique national de transport et des tarifs d’utilisation des réseaux de distribution électrique de moyenne tension.
Par ailleurs, l’ANRE approuve le programme pluriannuel des investissements du gestionnaire du réseau électrique national de transport. Elle approuve également le code du réseau électrique national de transport fixant de manière non-discriminatoire les prescriptions techniques concernant les conditions de raccordement et d’accès au réseau électrique national de transport, y compris les interconnexions ainsi que les règles relatives à l’utilisation dudit réseau.
En outre, l’ANRE dispose d’un pouvoir de sanction et de règlement des différends. Les sanctions sont prononcées par décision du Président de l’ANRE, selon l’avis conforme du Comité de règlement des différends.
Le Centre de compétences changement climatique (4C Maroc) prépare le lancement, dans les prochaines semaines, de l’étude de préfiguration du Fonds Climat du Sahel pour le financement du « Plan d’investissement Climat du Sahel », a-t-on indiqué auprès du centre.
La préparation de cette étude intervient après que le centre eut appuyé les 17 pays membres de la Commission Climat du Sahel dans la finalisation du « Plan d’investissement climat du Sahel », a-t-il précisé dans un communiqué publié à l’issue de la tenue, mercredi, de son 9ème conseil d’administration et de son assemblée générale ordinaire par vidéoconférence.
Au niveau africain, le Centre 4C Maroc vient de finaliser l’étude de préfiguration du Fonds Bleu de Bassin du Congo qui a permis de préparer un pipeline de plus de 200 projets d’atténuation et d’adaptation dans les 16 pays membres de cette commission, a-t-il rappelé.
Au cours de la réunion du conseil, le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, a souligné la nécessité de se mobiliser pour contrecarrer les conséquences de la crise économique et sociale engendrée par la pandémie de Covid-19, et dont les répercussions se feront sentir pendant longtemps.
« Si l’attention du monde est portée actuellement sur les implications économiques, sociales et politiques de la pandémie, il ne faut pas oublier l’autre crise qui pointe à l’horizon depuis plusieurs années, à savoir la crise climatique », a fait remarquer M.Rabbah.
Le ministre a souligné à cet égard que le centre 4C, de par les missions qui lui sont dévolues, devra jouer un rôle important dans le futur, notamment en termes de renforcement des capacités, d’échange d’expériences et d’aide à la prise de décision politique en matière de changement climatique au Maroc et en Afrique.
Pour sa part, la directrice du Centre 4C Maroc, Rajae Chafil, a précisé que cette année a vu le développement des activités de renforcement des capacités à grande échelle, avec une attention particulière envers les acteurs des territoires, notamment les élus, les administrations régionales et les ONG.
« L’objectif est de renforcer la prise en compte des changements climatiques dans les politiques de développement et de promouvoir une budgétisation « climato-sensible », a-t-elle ajouté.
Cette année a été également l’occasion de démarrer un programme de renforcement de capacités au profit de jeunes experts issus des secteurs publics et privés, répartis en deux « Master Class » afin de former une pépinière de jeunes experts dans ce domaine et de promouvoir la création d’emplois dans le domaine des « services climatiques ».
Depuis la COP22 de Marrakech, le Centre 4C Maroc est devenu un acteur incontournable au niveau africain en s’affirmant comme premier centre à apporter son appui à près de 35 pays africains, rassemblés au sein de la Commission Climat du Bassin du Congo et la Commission Climat du Sahel, créées à l’initiative de SM le Roi lors du Sommet Africain de l’Action organisé en marge de la COP22.
Ce conseil d’administration a été l’occasion de passer en revue les réalisations accomplies par ce centre d’excellence au cours de l’année écoulée ainsi que la planification prévisionnelle pour la période 2020-2021.
Le Conseil ministériel arabe de l’électricité a décidé de créer le premier marché commun arabe de l’électricité, lors de sa session extraordinaire tenue dernièrement par visioconférence avec la participation du ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah.
Cette session, à laquelle ont pris part des ministres arabes de l’énergie et le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit, s’est focalisée essentiellement sur la gouvernance du marché commun arabe de l’électricité, a indiqué le Ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement dans un communiqué.
Le conseil a à cette occasion approuvé la version finale amendée des deux conventions : la convention générale et la convention du marché commun arabe de l’électricité. Il a également appelé les États membres à une coordination interne entre les autorités compétentes nationales afin de ratifier les documents relatifs à la gouvernance au niveau de chaque pays avant la fin de 2020, dans la perspective de les présenter par le secrétariat général aux autres conseils ministériels spécialisés au début de 2021, en vue d’entamer les procédures d’activation du marché commun arabe de l’électricité.
La mise en œuvre de la convention du marché arabe commun a pour objectif de réaliser une intégration énergétique au niveau des pays arabes et à mettre en place les bases de l’échange et du commerce de l’énergie électrique, ce qui aura l’impact significatif au niveau économique, social et environnemental. Il s’agit notamment du développement du secteur de l’électricité d’origine renouvelable et la création de nouveaux emplois dans les pays arabes.

En dépit du contexte marqué par la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus, qui n’a pas épargné les économies du monde entier, le partenariat germano-marocain a connu un saut qualitatif avec la signature de deux accords importants visant à améliorer le climat des affaires et des investissements et à consacrer le leadership des deux pays dans le domaine des énergies vertes. C’est ainsi qu’un mémorandum d’entente a été signé, début juillet, entre l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) et la Chambre de Commerce et d’Industrie arabo-germanique (Ghorfa) visant à consolider davantage les opportunités d’affaires et d’investissement entre le Maroc et l’Allemagne.
Cet accord ambitionne également de définir un cadre de coopération permettant de faire connaître les entreprises marocaines sur le marché allemand et de promouvoir les opportunités d’affaires offertes par le Maroc aux investisseurs allemands.

Ce mémorandum vient renforcer la cadence à la hausse des échanges commerciaux entre le Maroc et l’Allemagne ayant atteint plus de 3,6 milliards d’euros en 2019, en hausse de 10,2% sur un an, selon les dernières statistiques. Cette évolution à deux chiffres est attribuée à l’augmentation des exportations marocaines vers l’Allemagne (14%) à un rythme plus accéléré que celui des importations (+7,9%). Les exportations du Royaume vers le pays germanique se sont élevées à 1,409 milliard d’euros en 2019, alors que les importations marocaines de l’Allemagne se sont accrues de 7,9% pour atteindre 2,193 milliards d’euros en 2019. Dans le cadre de ce mémorandum AMDIE/Ghorfa, les deux institutions organiseront des missions d’affaires, des rencontres sectorielles pour identifier les voies et moyens pour promouvoir les relations d’affaires entre les entreprises des deux pays. Des publications spécialisées sur l’économie des deux pays seront dédiées à cet effet.
Un guide sur les investissements et le climat des affaires au Maroc sera ainsi publié en Allemand et bénéficiera d’une large diffusion auprès des opérateurs économiques allemands.
Selon le secrétaire général de la Ghorfa, Abdelaziz Al Mikhlafi, la coopération avec autorités marocaines permet de « fournir des services aux hommes d’affaires et œuvrer à encourager davantage les investissements allemands dans le Royaume du Maroc tout en gérant des projets communs ».

« En tant que chambre de commerce, nous sommes proches du secteur privé, nous travaillons directement avec les entreprises et nous pouvons contribuer de manière positive à développer davantage les excellentes relations politiques entre les deux pays, sur la base du rôle pionnier du Royaume et de son potentiel économique ».
La Ghorfa représente toutes les chambres de commerce et d’industrie arabes en République Fédérale d’Allemagne. Depuis plus de 40 ans, la Chambre est engagée à promouvoir les relations commerciales entre les pays arabes et l’Allemagne et sert de principal centre d’expertise au sein du monde des affaires arabo-allemand.

La Ghorfa est l’interlocuteur privilégié des entrepreneurs allemands intéressés par l’investissement dans les pays arabes et les hommes d’affaires arabes désirant investir en Allemagne.
Soucieuse de consolider son leadership dans le domaine des énergies renouvelables au niveau européen, l’Allemagne compte sur sa coopération avec le Maroc, pionnier dans ce domaine au niveau africain, à travers des projets dans le domaine des énergies renouvelables et du développement durable lancés sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. A cet effet, les deux pays ont signé, en juin dernier, un accord relatif au développement du secteur de la production de l’hydrogène vert.

Liant le ministère marocain de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement et le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement, l’accord vise à développer le secteur de la production d’hydrogène vert et à mettre en place des projets de recherche et d’investissement dans l’utilisation de cette matière, source d’énergie écologique.

A cette occasion, le ministre allemand de la Coopération économique et du Développement, Gerd Müller, a indiqué que cet accord profitera de la dynamique de développement économique du Maroc, mettant en exergue le Plan Maroc Vert qui a placé le Royaume au premier rang dans ce domaine au niveau africain.

Le cadre de la coopération entre les deux pays comprend un intérêt particulier pour les domaines de l’hydrogène et le méthanol.

Deux premiers projets, qui ont déjà été annoncés dans la déclaration d’intention, seront mis en œuvre dans le cadre de la coopération économique entre le Maroc et l’Allemagne.
Il s’agit du projet « Power-to-X » pour la production de l’hydrogène vert proposé par l’Agence marocaine de l’énergie solaire (MASEN) et la mise en place d’une plateforme de recherches sur « Power-to-X », le transfert des connaissances et le renforcement des compétences en partenariat avec l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN). Le Maroc et l’Allemagne sont liés, depuis 2012, par un partenariat énergétique qui accorde un intérêt particulier au secteur des énergies renouvelables comme étant un vecteur de la coopération économique bilatérale. Cette plateforme de dialogue institutionnel sur l’énergie a permis un échange fructueux de bonnes pratiques et d’expériences entre les deux pays.

La société d’Investissements énergétiques a dévoilé lors de son Conseil d’administration (CA), son identité de « Super Esco » en adoptant la nouvelle dénomination de Société d’Ingénierie Énergétique (SIE). Ce conseil s’est tenu sous la présidence du ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, pour mettre en œuvre de la décision prise lors du CA de 2018 de repositionner la SIE en Super Esco, validant les outils et prérequis nécessaires à son opérationnalisation.

Les différents administrateurs ont unanimement validé les prérequis des missions de la « Super Esco » qui se traduisent essentiellement par l’exécution de projets d’efficacité énergétique (EE), notamment à travers la mise en place de contrats de performance énergétique (CPE), fait savoir la même source. Après avoir validé la nouvelle identité visuelle de la SIE, le CA a consolidé sa position stratégique en tant qu’opérateur d’efficacité énergétique et approuvé et adopté les instruments juridiques et fiduciaires de la nouvelle « Super Esco » à savoir, le projet des Statuts détaillant ses nouvelles missions, son nouvel organigramme, son règlement des marchés, ses procédures mises à jour, ses outils et supports contractuels, ainsi que le projet du décret modificatif de création de la SIE. Par la suite, le Conseil a acté le business plan détaillant le premier pipeline de projets qui sera réalisé par la société, avant que ses membres ne procèdent à l’arrêté des comptes de 2019 et approuvent le budget de l’année 2020. La nouvelle structure est ainsi habilitée à accompagner ses partenaires pour lever et structurer les financements nécessaires au déploiement de projets d’efficacité énergétique. Son rôle est de soutenir les établissements et entreprises publiques, dans le cadre de la démarche d’exemplarité de l’Etat en matière d’EE, en leur offrant un ensemble de services visant à réduire leur facture et leur consommation d’énergie. L’écosystème national d’EE, des petites et moyennes entreprises (PME)/ petites et moyennes industries (PMI), ainsi que les Escos privées pourront bénéficier de l’appui de la SIE. En effet, la Super Esco agira en assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) ou en maîtrise d’ouvrage déléguée (MOD) pour le compte de ses clients, tout en contribuant à la structuration du marché d’EE et en faisant exécuter les projets par les entreprises privées.

“La transformation de la SIE en société de services énergétiques a vu le jour grâce à l’élaboration d’une étude de repositionnement réalisée par un consortium de consultants internationaux et grâce à la coordination d’un groupe de travail émanant directement du Conseil d’administration. La Société d’Ingénierie Énergétique est désormais mandatée pour une mission ambitieuse qui porte les objectifs de la stratégie d’EE, pilier de la transition énergétique nationale”.

Le Groupe Al Omrane et l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) ont signé à Rabat, une convention spécifique portant sur le développement de logement social, durable et à haute efficacité énergétique. Signée par le président du directoire du groupe Al Omrane, Badre Kanouni et le directeur général de l’IRESEN, Badr Ikken, cette convention s’inscrit dans le cadre du partenariat institutionnel conclu entre les deux institutions dans le domaine de l’amélioration des procédés et la promotion de l’innovation en matière de matériaux de construction et d’aménagement.

A travers cette convention, le groupe Al Omrane concrétise son engagement en faveur du développement durable et réaffirme l’intérêt qu’il accorde à l’innovation et à la recherche et développement.
C’est dans ce sens que M. Ikken a souligné que cette convention vise à développer quatre projets pilotes au niveau des différentes régions du Maroc avec des conditions climatique diverses, notamment les régions de Souss-Massa, Fès-Meknès, Tanger-Tétouan-Al Hoceima et la région de l’Oriental afin de développer des bâtiments sociaux, durables et qui sont hautement performants sur le plan de l’efficacité énergétique.
“L’ambition est d’améliorer les conditions de vie, baisser la facture énergétique tout en baissant également le coût des constructions ». « Il s’agit de technologies et techniques développées au niveau de nos laboratoires qui vont pouvoir être implémentées à court et à moyen terme pour pouvoir être transposées au niveau des projets sur le plan national et pourquoi pas continental ».

Il a, dans ce sens, mis en avant la force et les potentialités des ressources humaines et de l’expertise du Royaume pour faire face à la pandémie de la Covid-19, souhaitant à cet égard que celles-ci puissent être mise à disposition à un secteur qui est fortement énergivore, notamment celui du bâtiment avec une consommation énergétique de plus 35%.

M. Kanouni a, de son côté, indiqué dans une déclaration similaire, que parmi les objectifs d’Al Omrane est de chercher les moyens de développer la qualité des produits de logement du groupe et de ses aménagements urbains de manière à aller de plus en plus vers le développement durable, l’amélioration de l’efficacité énergétique, ainsi que le confort des concitoyens.

Il s’agit également de réduire le coût de ces produits qui doivent répondre à la nouvelle réglementation ou au moins de le maintenir, de réduire la facture énergétique du Maroc pour un secteur de bâtiment qui consomme plus de 35% de l’énergie mais également des concitoyens qui pourront voir ainsi leurs factures baisser. Le président du directoire du groupe d’Al Omrane s’est, en outre, félicité de cette collaboration avec l’IRESEN qui a démarré il y a quelques mois et dont les délais fixés ont été respectés en dépit des conditions exceptionnelles marquées par la propagation de la pandémie du coronavirus.

“Nous allons travailler sur quatre régions du Royaume qui représentent à peu près 70% des conditions climatiques du Maroc et nous allons commencer par un concept qui sera développé par l’IRESEN pour passer juste après à la phase de réalisation et d’opération avec ces nouveaux concepts qui se basent sur des matériaux qui existent au niveau du Maroc pour développer au maximum la consommation des ressources et des produits qui sont fabriqués par le Maroc”, a-t-il dit, espérant que ces nouvelles méthodes de travail puissent être généralisées au niveau de l’ensemble des opérations réalisées par le groupe.