L’étude du Schéma directeur d’aménagement lumière (SDAL) de Casablanca a été officiellement lancée, mardi, lors d’une réunion tenue au siège de la Wilaya de la Région Casablanca-Settat, nous apprend Lydec, maître d’ouvrage délégué du projet.

Première à l’échelle nationale, la réalisation de ce schéma directeur s’inscrit dans le cadre du Plan de développement de Casablanca-Settat (2015-2020), qui vise notamment l’amélioration du cadre de vie des habitants.

Le SDAL de la métropole s’assigne pour objectif de fixer les grandes orientations en matière d’éclairage urbain, indique la Lydec dans un communiqué, soulignant que ce schéma a été établi sur des critères historiques, urbanistiques, socio-économiques et architecturaux.

Il permettra ainsi d’améliorer la qualité de l’éclairage et de définir une identité lumière harmonieuse pour la ville, sachant que le SDAL aboutira à des plans-lumières par thème : valorisation du patrimoine, embellissement et animation des places publiques, identification des voies structurantes, sécurité des déplacements…

Le schéma s’est fixé 4 objectifs: assurer une cohérence globale de l’éclairage public de la ville, définir une identité nocturne propre à la ville, mettre en valeur le patrimoine végétal, architectural et historique de la métropole, animer les manifestations socioculturelles (jeux de lumière) et améliorer l’éclairage à travers la maîtrise énergétique des installations et la réduction des nuisances lumineuses ainsi que les coûts d’exploitation.

Le cahier des charges relatif à la réalisation de l’étude du SDAL a été établi par une commission mixte constituée de représentants de la Wilaya de la Région, du Conseil de la Ville de Casablanca, du Service permanent de contrôle et de Lydec. La commission a été également chargée du suivi des modalités d’attribution du marché.

Le Centre de compétences en changement climatique (4C-Maroc) a tenu, le 6 février à Rabat, la première réunion de son Conseil d’administration qui a nommé Mohamed Nbou, directeur des changements climatiques, de la diversité biologique et de l’économie verte au sein du ministère délégué chargé de l’Environnement, au poste de directeur du 4C Maroc. Cette réunion, tenue sous la présidence de la ministre déléguée chargée de l’Environnement, Hakima El Haite, a été consacrée à l’adoption du règlement intérieur et à la finalisation du schéma organisationnel et institutionnel du 4C Maroc, ainsi qu’à la discussion du programme d’activité 2017 du Centre.
Le Centre 4C Maroc, institué en tant que groupement d’intérêt public (GIP), est une plateforme de développement des compétences nationales en matière d’adaptation au changement climatique et d’atténuation des émissions des Gaz à effet de serre et d’appui à l’amélioration de la recherche et de la gestion des connaissances dans ces domaines sur le plan national et régional.
S’exprimant à cette occasion, Mme. El Haite a indiqué que 4C Maroc est un Centre d’excellence climatique créé par le ministère de l’Environnement avec l’appui de la coopération technique allemande, regroupant tous les acteurs du gouvernement ainsi que quatre collèges relevant de la société civile, du secteur privé et semi-publique, de l’Administration publique et des collectivités territoriales et aussi du monde de recherche et d’expertise.
« L’objectif de ce Centre est de mutualiser l’expertise existante au Maroc pour la déployer vers les pays africains, dans le cadre du rôle de leadership qui échoit au Maroc en matière de lutte contre les effets des changements climatiques en Afrique », a-t-elle relevé. « SM le Roi Mohammed VI a donné une dimension africaine à ce Centre », a-t-elle souligné, citant le discours prononcé par Sa Majesté le Roi à l’ouverture du « Sommet Africain de l’Action », tenu à Marrakech en marge de la COP 22, où le Souverain a déclaré que « le Maroc animera un réseau africain d’expertise climatique, à partir du Centre de Compétences en Changements Climatiques installé au Maroc ».
« Cette dimension sera traduite à travers l’accompagnement des pays les plus vulnérables, en particulier les pays africains pour mettre en place leurs plans d’adaptation et aussi leurs contributions », a-t-elle poursuivi, notant qu’il s’agit d’un centre à vocation de devenir un centre d’excellence sur le plan africain.
Ce Centre est déjà sollicité pour accompagner de nombreux pays dans la préparation des documents, des business plans, et la négociation avec le Fond vert pour le climat. De son côté, M. Nbou a souligné que les missions du 4C s’articulent autour de quatre axes phares, à savoir, le renforcement des capacités des acteurs nationaux en matière de CC, la capitalisation de l’information, la connaissance et le savoir-faire en matière de vulnérabilité, d’adaptation, d’atténuation et de finance liés aux changements climatiques, le développement des outils pour faciliter la prise de décision en la matière, et la contribution à l’effort mondial en assurant le partage d’expérience, la veille et le réseautage par rapport au CC.
« Les actions de ce Centre permettront de soutenir les NDC au Maroc, à travers l’appui à la préparation des contributions déterminées au niveau national, la mobilisation d’une expertise technique nationale et internationale, et la préparation du plan national d’adaptation ». Ce centre se veut une plateforme intégrée des compétences et des acteurs, chargée de concevoir, mettre en œuvre, évaluer et promouvoir les politiques liées au CC et de réalisation notamment des NDCs et aussi un Centre de compétence et d’assistance technique de référence pour les CC en Afrique. Conscient des effets des CC sur son territoire et des enjeux au niveau international, le Maroc est engagé depuis longtemps sur la scène mondiale des négociations climatiques et a publié en mars 2014 sa politique de changement climatique «  qui prévoit la création d’un Centre de Compétence en Changement Climatique pour se donner les moyens nécessaires de répondre au niveau national et international aux exigences de la gestion du CC.

Comme déjà annoncé par Infomédiaire Maroc, le Centre de compétences en changement climatique (4C-Maroc) a tenu, le 6 février à Rabat, la première réunion de son Conseil d’administration. Cette réunion, tenue sous la présidence de la ministre déléguée chargée de l’Environnement, Hakima El Haite, a été consacrée à l’adoption du règlement intérieur et à la finalisation du schéma organisationnel et institutionnel du 4C Maroc, ainsi qu’à la discussion du programme d’activité 2017 du Centre.

A noter que le Conseil d’administration a nommé Mohamed Nbou, directeur des changements climatiques, de la diversité biologique et de l’économie verte au sein du ministère délégué chargé de l’Environnement, au poste de directeur du 4C Maroc.

Sous la présidence du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres, l’Université internationale de Rabat et l’Université Mohammed V de Rabat ont signé avec leurs homologues Français et Américains à savoir Georgia Institute of Technology et Georgia Tech Lorraine une convention de création du 1er laboratoire international associé (LIA) CNRS/France-CNRST/Maroc dans le domaine de l’énergie solaire.

Ce « LIA ATLAS » (Associated Trans-Mediterranean Laboratories for Applications in Solar energy) est le fruit de plusieurs années d’échanges et de discussion entre les différents partenaires et avec le CNRS et le CNRST. Il vient honorer l’engagement à ce sujet pris lors de la visite d’Etat de Francois Hollande, Président de la République Française, au Maroc les 3 et4 avril 2013.

Ce LIA vient également couronner de succès la feuille de route de la coopération Maroco-Française en matière d’Enseignement Supérieur et de recherche élaborée lors de la rencontre de haut niveau entre Lahcen Daoudi, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des Cadres du Royaume du Maroc et de Geneviève Fioraso, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de la République Française à Rabat le 13 décembre 2012.

Le comité de pilotage avait notamment recommandé la mise en place de LIA et d’UMI (unité mixte internationale) comme moyen pour renforcer davantage les collaborations entre les structures de recherche.

 

Platinum Power, opérateur dans le secteur de l’énergie, de l’eau et de l’environnement en Afrique, s’associe à la holding Congo Capital Entreprises pour le développement et la réalisation de projets hydroélectriques pour une capacité globale d’environ 500 MW. Ceux-ci permettront de répondre aux besoins énergétiques accrus de l’économie Congolaise – et notamment de son secteur minier –, de désenclaver et électrifier les régions concernées.

Une cérémonie de signature d’un protocole d’accord a eu lieu ce matin entre le consortium maroco-congolais et le Ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, M. Serge Blaise ZONIABA en présence de son excellence M. Rachid AGASSIM, Ambassadeur du Maroc à la République du Congo. Ledit protocole d’accord porte sur le développement et le financement des études de faisabilité, en vue de la réalisation desdits projets et leurs infrastructures associées, dans la vallée de la Louéssé. Dans ce sens, le consortium a été accompagné par le bureau d’ingénierie suisse, Sarine Engineering, mandaté pour entreprendre les études de faisabilités des futurs aménagements.

Pour rappel, à l’issue du forum Investir au Congo “ICB 2015” qui s’est tenu à Brazzaville du 19 au 21 novembre 2015, Congo Capital Entreprises, co-organisatrice dudit forum et désireuse d’accompagner l’Etat congolais dans le développement des sources de productions hydroélectriques, a signé un partenariat avec Platinum Power pour la construction des aménagements de production d’électricité et des infrastructures associées, conformément au code congolais de l’électricité qui fait mention de l’implication des partenaires privés dans le secteur .

« Nos différents échanges avec les responsables du secteur de l’énergie et de l’électricité nous ont permis de constater le potentiel hydroélectrique important du Congo. Ainsi, nous sommes heureux d’avoir formé un partenariat avec un groupe aussi solide que Congo Capital Entreprises pour le co-développement de projets en cascade, dans une des plus importantes vallées du pays» a souligné M. Omar BELMAMOUN, PDG de Platinum Power.

 

Platinum Power en bref

Platinum Power SA est un opérateur indépendant d’électricité panafricain spécialisé dans le développement, le financement, la construction et l’exploitation de projets de production d’énergie à partir de sources renouvelables. Véritable pionnier dans son secteur, Platinum Power est présent au Maroc, en Côte d’Ivoire, et au Cameroun.

Platinum Power est une société de droit marocain, dont l’actionnaire de référence est le fonds d’investissement américain Brookstone Partners. Dans le tour de table de Platinum Power figure également le fonds institutionnel PMEC qui compte parmi ses investisseurs l’État marocain, à travers la Caisse centrale de garantie, l’État allemand via la banque KfW, la Banque européenne d’investissement, l’Agence française de développement ainsi que d’autres investisseurs institutionnels marocains.

Brookstone Partners, basé à New York, est présent sur le continent depuis sept ans via son entité africaine Brookstone Africa, première entité à avoir reçu le statut Casablanca Finance City au Maroc.

Vous trouverez plus d’informations sur le site http://www.platinumpower.ma/

 

Congo Capital Entreprises en bref

Congo Capital Entreprises, spécialisée dans le financement et la relance des secteurs industriel et agro-industriel, dans des activités de fourniture de services principalement aux entreprises, la recherche de partenariat,  le négoce et l’étude de projets d’investissement, a signé avec le Gouvernement de la République du Congo, la reprise et la relance de 46 entreprises, anciennement détenues par l’Etat, dans 6 secteurs stratégiques. Il s’agit là de la plus ambitieuse opération de redéploiement d’actifs de l’État en direction du secteur privé, qui a fait l’objet de la signature, en septembre 2015, d’un Protocole d’Accord entre l’État Congolais représenté par le Ministre du Développement Industriel et de la Promotion du secteur privé et Congo Capital Entreprises.

 

Sarine Engineering en bref

Basée à Fribourg, Sarine Engineering SA est une société d’ingénierie filiale de l’opérateur énergéticien suisse Groupe E, dont le parc de production, en propre et en participation, comprend des centrales hydroélectriques et thermiques qui produisent près de la moitié des 3 TWh annuels commercialisés. La société dessert un demi-million de personnes dans les cantons de Fribourg, Neuchâtel, Vaud et Berne.

Avec les sociétés du groupe, l’énergéticien propose une gamme complète de produits et de services dans des domaines aussi variés que les énergies renouvelables, le chauffage à distance, la distribution de gaz naturel, les installations électriques, l’efficacité énergétique, la mobilité électrique, l’ingénierie ou encore l’électroménager. Il emploie plus de 1400 collaborateurs et a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires consolidé de CHF 655 mio [EUR 591 mio].

Sarine Engineering dispose de toute l’expertise du Groupe E dans les différents corps de métiers cités.

Groupe E est issu de la fusion des Entreprises Electriques Fribourgeoises et d’Electricité Neuchâteloise, deux entreprises plus que centenaires. La société est à l’origine du 1er barrage en béton d’Europe (Maigrauge, 1872) et du premier barrage voûte d’Europe (Montsalvens, 1920).

La Fédération Nationale de l’Electricité, de l’Electronique et des Energies Renouvelables (FENELEC) organisera, du 04 au 07 Octobre 2017 à la Foire Internationale de Casablanca, son Salon global qui regroupera :

– La 11e édition d’Elec expo : Salon International de l’Electricité, de l’Eclairage, de l’Electrotechnique et de l’Automatisation Industrielle,

– La 6e édition d’EneR Event : Salon International des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique

– La 5e édition de Tronica Expo : Salon International des Composants, Systèmes et Applications Electronique.

Cet événement constitue un rendez-vous international incontournable et un hub régional pour les différents intervenants de ces trois secteurs-clés. Les fournisseurs d’électrotechnique ainsi que les professionnels des énergies renouvelables et des composants électroniques y trouveront une plateforme commerciale idéale. Echanges, rencontres, conférences, partenariats, conventions et signatures de contrats rythmeront les quatre jours de cet événement toujours très attendu par la communauté des professionnels des secteurs concernés.

Une session internationale de formation au profit des formateurs du Réseau africain des centres d’excellence en électricité (RACEE) a été lancée, mardi 24 janvier à Casablanca, à l’initiative de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et de l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA). Cette session de formation porte sur les thèmes de production, de transport, de la distribution et de l’électricité. Marquée par la participation d’environ 60 formateurs, issus de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, de la Zambie, du Kenya, du Togo et de la Côte d’Ivoire, outre du Maroc, cette initiative continentale bénéficie du soutien du Fonds africain de développement du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), de l’Agence française de développement (AFD) et des Sociétés d’électricité d’Afrique (SDE). S’exprimant à cette occasion, le directeur général de l’ASEA, Abel

Didier Tella, a indiqué que cette session de formation intervient après la tenue de deux sessions en Côte d’Ivoire au cours des mois de septembre et d’octobre de l’année précédente, soulignant que cette initiative s’assigne pour objectifs d’accélérer l’animation d’une plateforme de concertation et de réseautage des formateurs des Centres d’excellence en électricité. Cette session de formation ambitionne également d’encourager l’échange des visites de travail entre les formateurs des Centres d’excellence en électricité mais aussi entre les sociétés opérant dans l’électricité, a-t-il ajouté. De son côté, Youssef El Kettani, directeur de la formation et de développement des compétences à l’ONEE, a fait savoir que cette session concerne la production, le transport, la distribution et l’électricité, notant que chaque centre d’excellence traitera un thème de son choix et le présentera en plénière finale devant tous les formateurs et le comité de pilotage afin de favoriser l’échange entre les formateurs des centres d’excellence. Et d’ajouter que ce projet vise à améliorer la performance du secteur de l’électricité en Afrique et d’intensifier les échanges régionaux grâce au renforcement des capacités techniques et managériales dans les différents domaines, particulièrement la gouvernance du secteur. La cérémonie d’ouverture de cette session de formation a été ponctuée par la présence des représentants des bailleurs de fonds, des directeurs des grandes écoles marocaines, des directeurs des centres d’excellence ainsi que du représentant de l’Union africaine.

Depuis 2015, dans le cadre de la convention de partenariat sur la prévention et la sécurité routière, le Comité National de Prévention des Accidents de la Circulation (CNPAC) et Vivo Energy Maroc organisent, en collaboration avec le Syndicat National des Écoles

Privées, une opération de sensibilisation à la sécurité des transports scolaires dans les écoles primaires de Casablanca et d’une dizaine de villes du Maroc.

Intitulée «Transport scolaire en toute sécurité», cette nouvelle édition lancée le 25 janvier, touche cette année plus de seize mille enfants scolarisés au niveau de la ville de Casablanca ainsi que cinq cent chauffeurs de bus scolaires, accompagnatrices et directeurs d’écoles publiques et privées pour ensuite s’étendre à travers les villes du Royaume. Ce programme vise à initier les enfants aux règles du bon usage des transports scolaires par le biais d’ateliers théoriques et ludiques et à promouvoir la culture de la sécurité routière auprès des chauffeurs de transports scolaires dans la ville de Casablanca.

Cette initiative est appuyée par la distribution de supports pédagogiques aux élèves et aux chauffeurs de bus scolaires, rappelant les bonnes pratiques en matière de transports scolaires.

Dans son rapport annuel, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) souligne que la production nationale d’électricité s’est élevée à 29.914,2 GWh à fin 2015, dont plus de 35% réalisée par l’Office et 64% par les producteurs privés. L’énergie électrique totale appelée a atteint, elle, 34.413 GWh, et a été satisfaite à hauteur de 14,9% par les importations.

L’ONEE a assuré plus de 35% de la production nationale d’électricité en 2015. Dans son rapport annuel, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (branche Électricité) souligne que la production nationale s’est élevée à 29.914,2 gigawatts-heures (GWh) à fin 2015, permettant de satisfaire 86,9% de la demande d’énergie. La production totale des centrales de l’ONEE s’est élevée à 10.491,674 GWh, permettant ainsi de satisfaire 30,5% de la demande d’énergie. Cette production de l’Office est constituée essentiellement du thermique (7.626,3 GWh) devant l’hydraulique (2.281,5 GWh) et l’éolien (583,9 GWh). La production solaire de l’ONEE n’a atteint que 5,664 GWh. Ce sont donc les producteurs privés d’électricité qui pèsent près de 65% (64,62%) dans la production nationale, avec 19.361,4 GWh, en augmentation de 10,2% par rapport à l’année 2014.

Selon le rapport, Taqa Morocco (ex-Jorf Lasfar Energy Company) est le premier producteur avec 14.930,8 GWh, dépassant ainsi l’ONEE, loin devant l’Énergie électrique de Tahaddart (filiale de l’ONEE, de l’espagnol Endesa et de l’allemand Siemens) qui a produit 2.490,8 GWh et Tarfaya Energy Company (filiale de Nareva et Engie) avec 1.009,7 GWh. Sur la liste des producteurs privés figurent également la Compagnie éolienne du Détroit (filiale de Theolia : 141,6 GWh et Masen (Centrale Noor 1 : 4,3 GWh).

Globalement, à fin décembre 2015, l’énergie électrique totale appelée (la demande) a atteint 34.413 GWh, en augmentation de 2,6%. La répartition de l’énergie injectée par nature de combustibles montre que la demande a été satisfaite par le charbon (49%), devant le gaz naturel (16,6%), les importations (14,9%), les énergies renouvelables (13,4%) et le Fioul+Gasoil (6%).

Concernant les ventes d’énergie électrique pour l’année 2015, elles ont atteint 29.381 GWh, en hausse de 1,9%. Les ventes à travers le réseau de distribution ONEE représentent 43,9% du total, soit plus de 12.899 GWh. Les ventes aux distributeurs tiers se sont élevées à plus de 12.362 GWh, soit 42,1%. Lydec représente 33,8% des ventes aux distributeurs, Redal 17,6%, Amendis Tanger 11,1% et la Radeema 9,6%. Viennent ensuite les ventes aux clients directs Grands Comptes qui ont atteint 4.119 GWh à fin décembre 2015 (une part de 14%). Les cimentiers ont constitué le segment d’activité le plus important en termes de consommation avec une part de 24%, suivis du secteur minier (19,6%), de la sidérurgie (18,8%) et de la chimie (16,5%). Au 31 décembre 2015, le portefeuille clients ONEE a atteint 5.392.486 clients (dont 923.742 clients à pré-paiement «Nour»), soit une évolution de 4,9% par rapport à 2014.

Les clients de la Basse tension (BT) accaparent 99,59% du portefeuille, avec 88,44% pour les ménages. Pour ce qui est du réseau de transport, à fin 2015, l’ONEE a procédé à la mise en service de divers ouvrages transport lignes et postes totalisant 1.200 MVA (méga-voltampère) en puissance et 1.308 km de lignes Haute et Très haute tensions (HT-THT).