Les chefs d’État et de gouvernement de l’Afrique et des Caraïbes ont hautement loué les efforts des Commissions africaines sur le climat dans la coordination de la mise en œuvre de la réponse de l’Afrique aux changements climatiques, notamment la Commission du bassin du Congo, la Commission pour la région du Sahel et la Commission pour les États insulaires africains, issues des Hautes Initiatives Royales lancées lors du Sommet Africain sur l’Action, tenu en marge de la COP22 à Marrakech.

Cette consécration a été mise en exergue dans le communiqué conjoint du 2e Sommet Afrique-CARICOM dans sa partie afférente à la résilience face aux défis du développement durable.
A cet égard, le Sommet s’est également félicité des réalisations accomplies dans le cadre de l’Initiative africaine pour l’adaptation (AAI), l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (AREI) et l’Initiative pour l’adaptation de l’agriculture africaine (AAA).

Le Maroc participe à ce Sommet par une délégation présidée par l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Maroc auprès de l’Union africaine et la CEA-ONU, Mohammed Arrouchi.



La dimension continentale de la vision marocaine relative aux défis climatiques a été mise en avant, le 8 septembre à Addis-Abeba, lors du 2e Sommet africain sur le climat.

Intervenant lors de ce sommet, l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Maroc auprès de l’Union Africaine (UA) et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi a souligné que la dimension continentale de cette vision marocaine se traduit par une coopération Sud-Sud effective, solidaire et constante, à travers le partage d’expériences et l’accompagnement des pays africains amis dans la gestion des effets des changements climatiques.

Le diplomate a, dans ce sens, rappelé que depuis la COP22 tenue à Marrakech en 2016, le Maroc a lancé trois Commissions africaines pour le climat à savoir: la Commission du bassin du Congo, la Commission de la région du Sahel et la Commission des États insulaires africains, notant que ces structures visent à mobiliser des financements, partager les bonnes pratiques et mettre en œuvre des projets concrets adaptés aux spécificités de chaque région.

Le Maroc demeure résolument engagé à contribuer à l’édification d’une Afrique résiliente, souveraine et prospère, a fait savoir M. Arrouchi qui conduit la délégation marocaine au 2e Sommet africain sur le climat, soulignant que le Royaume, sous le leadership éclairé de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, considère que la lutte contre les changements climatiques est une responsabilité à la fois nationale, continentale et universelle.

Il a aussi relevé que la vision du Royaume s’appuie sur la solidarité, la résilience et le développement durable, dans le cadre d’une action africaine commune, soulignant que le Maroc place l’adaptation au même rang que l’atténuation, conscient que l’Afrique, malgré ses faibles émissions, reste la plus vulnérable.

Dans ce cadre, précise le diplomate, le Maroc soutient les initiatives africaines en matière d’adaptation et d’énergies renouvelables, favorisant la sécurité alimentaire, la gestion durable de l’eau et la transition énergétique, tout en mettant l’accent sur la jeunesse et les femmes comme acteurs clé des politiques climatiques.

La diplomatie climatique marocaine constitue également un pilier essentiel dans la lutte contre les effets du changement climatique, a noté M. Arrouchi, soulignant que le Maroc consacre sa présence au sein de l’Union africaine, des Nations Unies et des forums internationaux à la défense des priorités de l’Afrique, notamment la justice climatique, l’accès équitable aux financements verts, le transfert de technologies adaptées aux réalités africaines, ainsi que l’intégration de la dimension environnementale dans l’Initiative Royale Atlantique, afin de faire de l’Atlantique un espace de coopération et de résilience partagée.

En plus de son caractère national ambitieux, la stratégie marocaine s’ancre fondamentalement dans une concrétisation continentale fidèle à l’identité africaine du Maroc et traduisant la conviction que l’Afrique ne pourra relever les défis climatiques qu’à travers une réponse solidaire, innovante et coordonnée.

Les travaux du 2e Sommet africain sur le climat (ACS2), un rendez-vous destiné à promouvoir l’agenda climatique du continent et à défendre ses priorités en matière de développement durable, ont débuté lundi dans la capitale éthiopienne, avec la participation du Maroc. 





L’accélération de la coopération entre le Maroc et la Mauritanie dans les domaines de l’électricité et des énergies renouvelables a été au centre d’entretiens, le 8 septembre à Nouakchott, entre la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et le ministre mauritanien de l’Énergie et du Pétrole, Mohamed Ould Khaled.

Ces entretiens se sont déroulés en marge de la Conférence et exposition internationales de l’énergie et des minéraux « Mauritanides », en présence de l’ambassadeur du Maroc en Mauritanie, Hamid Chabar, du directeur général du développement de la production énergétique et minérale au ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, Ahmed Bouzid, ainsi que de hauts responsables du ministère mauritanien de l’Énergie et du Pétrole.

Cette rencontre a constitué une occasion de mettre en exergue l’élan que connaît la coopération entre les deux départements ministériels, ainsi qu’entre les acteurs publics et privés des deux pays, en vue de contribuer à la consolidation de leur sécurité énergétique et d’exploiter au mieux leurs atouts dans ce domaine.

Les deux parties ont salué, à cette occasion, les avancées concrètes marquant la coopération bilatérale dans le domaine énergétique, qui reflètent une vision commune guidée par l’objectif de réaliser un développement durable au service des deux peuples frères et des peuples africains en général, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI et du Président de la République islamique de Mauritanie, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Dans une déclaration à l’issue de cette rencontre, Mme Benali a souligné que ces discussions s’inscrivent dans le cadre du renforcement des relations entre le Maroc et la Mauritanie en matière d’interconnexion électrique et de partenariats dans divers domaines liés aux industries minières.

Elle a relevé que les deux pays partagent la même vision en ce qui concerne le développement du secteur de l’énergie, la diversification de ses sources, l’implantation industrielle ainsi que le renforcement de l’interconnexion électrique entre les deux rives.

La ministre prend part, à la tête d’une importante délégation, aux travaux de la 7e édition de la Conférence « Mauritanides » sur les mines et l’énergie.

Cet évènement, dont la séance d’ouverture a été présidée par le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, vise à créer une plateforme régionale et internationale réunissant les acteurs des secteurs minier, gazier, pétrolier, des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert, afin de discuter des moyens de développer ces secteurs et d’accroître leur contribution à l’économie nationale et régionale.

Selon les organisateurs, cette conférence entend également offrir aux investisseurs l’opportunité de découvrir les projets lancés, de nouer des partenariats dans les domaines des minerais et de l’énergie propre et de mieux connaître l’environnement d’investissement offert par la Mauritanie, ses ressources minérales et sa stratégie énergétique.

Le Conseil de gouvernement a approuvé, le 11 septembre, le projet de décret relatif à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de la police de l’environnement, présenté par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.
Ce projet de décret vise à modifier et à compléter le décret N° 2.14.782 relatif à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de la police de l’environnement, afin d’améliorer l’efficacité des interventions de cette police, instituée par l’article 35 de la loi-cadre N° 99.12 qui fait office d’une charte nationale de l’environnement et du développement durable.

De même, il comprend des modifications visant à élargir les missions de la police de l’environnement afin d’inclure, outre les domaines d’intervention prévus à l’article premier du décret, les missions de surveillance, d’inspection, de recherche, d’enquête et de constatation des infractions prévues par les dispositions de la loi N° 81.12 relative au Littoral et à la rédaction des procès-verbaux y afférents.

Le texte prévoit également l’actualisation des conditions de nomination dans la police de l’environnement, en prévoyant l’élaboration d’un plan national découlant des plans régionaux de surveillance environnementale. Il permettra, en outre, aux inspecteurs de la police de l’environnement de bénéficier d’un uniforme réglementaire pour l’exercice de leurs fonctions, dont la forme et les caractéristiques sont déterminées sur décision de l’autorité gouvernementale en charge de l’environnement.



Suite à l’Assemblée Générale Mixte, tenue et présidée par M. Rachid IDRISSI KAITOUNI, Président de la Fédération de l’Energie, le lundi 23 juin 2025, la Fédération de l’Energie a décidé de tenir, le lundi 22 septembre 2025 à 17H au siège de la CGEM, son Assemblée Générale Élective.

Engagée dans une dynamique vertueuse de renforcement des infrastructures hydrauliques, la région Béni Mellal-Khénifra poursuit ses efforts visant à développer un large réseau de barrages structurants afin d’assurer une gestion durable des ressources en eau, soutenir les filières agricoles et appuyer la production de l’énergie hydroélectrique.

Cette dynamique s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation (PNAEPI) 2020-2027 conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, visant à assurer une gestion durable des ressources hydriques, à lutter contre les effets du changement climatique et à renforcer la résilience des territoires.

Au niveau de la région Béni Mellal-Khénifra, cette stratégie comprend des projets structurants tels que la construction de barrages, l’interconnexion entre bassins hydrauliques, ainsi que le développement des ressources en eau non conventionnelles, outre la potabilisation et la déminéralisation des eaux pompées à partir de forages.

Dans ce sillage, deux grands barrages sont actuellement en cours de construction dans la région de Béni Mellal-Khénifra, totalisant une capacité de stockage de 236 millions de m3, à savoir, le barrage sur l’Oued Lakhdar dans la province d’Azilal et celui de Taghzirt dans la province de Béni Mellal.

S’inscrivant dans le cadre du PNAEPI 2020-2027, les travaux du barrage sur l’Oued Lakhdar affichent un taux d’avancement de 50%. D’une capacité de 150 millions de m3, il jouera un rôle clé dans l’irrigation, l’alimentation en eau potable et la production d’énergie hydroélectrique.
De son côté, le barrage de Tagzirt, qui sera construit sur l’Oued Derna et dont la capacité de retenue se chiffre à 86 millions de m3, est destiné à l’irrigation, à l’approvisionnement en eau potable et à la production de l’énergie hydroélectrique.

Par ailleurs, et dans le cadre du PNAEPI 2020-2027, douze petits barrages sont programmés à la construction et 10 autres à la réhabilitation dans la région Béni Mellal-Khénifra avec un budget de 657 millions de dirhams.

Dans la province de Béni Mellal, il s’agit du barrage Kikou, situé dans la commune de Foum Oudi, avec une capacité de 1.75 Mm³, et qui a pour vocation de répondre aux besoins en eau d’irrigation et à la protection contre les inondations. Il est également question du barrage Sidi Saleh situé dans la commune de Semguet, avec une capacité de 0.52 Mm3 et ayant pour objectif l’alimentation en eau potable et l’irrigation.

Au niveau de la province de Khouribga, le programme des petits barrages et des lacs collinaires comprend la construction du Barrage Ait Moussa situé dans la commune de Chougrane (1.3 Mm3) et le barrage Bouhmyer situé dans la commune de Lamaadna, avec une capacité de 1.28 Mm³. Le barrage El Tlita, situé dans la commune de Chougrane, d’une capacité de 4.42 Mm3, a pour objectif l’irrigation, la protection contre les inondations et l’abreuvement du cheptel.

Au niveau de la province d’Azilal, deux barrages sont en cours de réalisation, à savoir, le barrage Tlat Nouareb, situé dans la commune de Tanant et disposant d’une capacité de 3,12 Mm3 et le barrage Sidi Ali Ben Brahim (Bni Ayat) d’une capacité de 0,4 Mm3. Les deux structures serviront à l’irrigation, à la recharge de la nappe, à la protection contre les inondations et à l’abreuvement du cheptel.

Dans la province de Khénifra, nombre de projets hydrauliques sont également en cours, dont le barrage Had Bouhssoussen (1,12 Mm3), Aguelmous (2,18 Mm3), El Hammam à Moulay Bouaaza (1,3 Mm3), Azrou Nait Lahcen à Tighessaline (1,3 Mm3), et Sidi Amar à Sidi Amer, considéré comme un grand barrage avec une capacité de 62 Mm3 pour un coût de 77 millions de dirhams. Ces ouvrages ambitionnent de soutenir l’irrigation, la recharge des nappes, la lutte contre les inondations et l’abreuvement du cheptel.

Le Chef de la Division Evaluation et Planification des ressources en eau à l’Agence du Bassin hydraulique de l’Oum Er-Rbia (ABHOER), Rachid Chahri a souligné que le ministère de l’Équipement et de l’Eau a mis en œuvre une stratégie nationale intégrée visant à faire face, de manière proactive, aux défis liés aux ressources hydriques, relevant que cette stratégie repose sur des projets structurants, notamment la construction de barrages, l’interconnexion entre bassins hydrauliques ainsi que le développement de ressources en eau non conventionnelles, à travers le dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées traitées.

Il a indiqué, à cet égard, que le bassin hydraulique de l’Oum Er-Rbia abrite actuellement 15 grands barrages totalisant une capacité de stockage d’environ 5 milliards de m3, soit près du quart de la capacité nationale, en plus de plus de 40 petits barrages, précisant que ces infrastructures jouent un rôle crucial dans l’approvisionnement en eau potable, l’irrigation des terres agricoles et la production d’énergie hydroélectrique.

Le responsable a également rappelé que, dans le cadre du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027, deux barrages sont actuellement en cours de réalisation dans les provinces de Béni Mellal et d’Azilal, à savoir le barrage sur l’Oued Lakhdar et celui de Tagzirt sur l’Oued Darna.

Pour sa part, le chef d’aménagement du barrage sur l’Oued Lakhdar à Azilal, Ali Kerdad a fait savoir que la construction de ce Barrage qui s’inscrit dans le cadre du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027 a pour objectifs de renforcer l’alimentation de la province d’Azilal en eau potable et d’irrigation en plus de contribuer à la protection de celle-ci contre les inondations et à une meilleure production d’électricité.
Et d’ajouter que les travaux de construction de cette infrastructure hydraulique battent leur plein, relevant que ce barrage est composé d’une digue en béton compacté à rouleau de 110 mètres de hauteur et d’une digue de col d’une longueur de plus de 1 km et d’une hauteur de 30 mètres maximale favorisant une meilleure sauvegarde des eaux du barrage.





L’Agence du Bassin Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia (ABHBC) poursuit ses actions de sensibilisation à la nécessité de changer les comportements et de rationaliser l’usage de l’eau, à travers l’organisation du « Village Smart Water » au centre national de vacances de « Bouznika plage ».

Selon un communiqué, l’Agence précise que ce village, organisé en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication – département de la Jeunesse de la région Casablanca-Settat, du 16 au 18 août courant, accueille près de 1.200 enfants âgés de 7 à 14 ans séjournant au centre.

Cette initiative, inscrite dans le cadre de la stratégie du ministère de l’Équipement et de l’Eau, propose un ensemble d’ateliers numériques autour de la thématique de l’eau, notamment la robotique, la réalité virtuelle, des capsules pédagogiques, des jeux collectifs, des concours, ainsi que des ateliers de dessin et de création de contenus numériques.

Le « Village Smart Water » comprend également un espace dédié à la sensibilisation aux risques de noyade dans les retenues de barrages, à travers la diffusion d’une capsule conçue par l’Agence, en plus de démonstrations de premiers secours en cas de sauvetage d’une personne en détresse, animées par des éléments de la Protection civile.

Par ailleurs, le communiqué indique que si le transfert des excédents hydriques du bassin du Sebou vers celui du Bouregreg a permis d’améliorer de manière notable le niveau de remplissage du barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah, qui a atteint 67% au 11 août 2025 contre 33% à la même période de l’année précédente, les apports naturels de ce barrage ne représentent que 34% du total des ressources, accusant ainsi un déficit par rapport à la moyenne quinquennale estimée à 60%.

Et de souligner que l’adoption de comportements responsables et la rationalisation de l’utilisation des ressources hydriques, tout en mettant un terme au gaspillage sous toutes ses formes, demeurent indispensables, conformément aux Hautes Orientations Royales.

Celles-ci s’inscrivent dans le cadre du suivi constant et de la Haute sollicitude que Sa Majesté le Roi Mohammed VI ne cesse d’accorder au Programme National pour l’Approvisionnement en Eau Potable et l’Irrigation 2020-2027 (PNAEPI), afin de relever les défis liés au stress hydrique que connaît le Royaume à la suite de la succession des années de sécheresse.

 




Un important projet d’alimentation en eau potable de plusieurs douars, relevant de la commune de Tamchachate dans la province d’El Hajeb a été lancé, le 19 août, en célébration de la Fête de la jeunesse.

Mobilisant une enveloppe globale de 6,5 millions de dirhams (MDH), ce projet, lancé par le gouverneur de la province, Omar Lamrini, s’inscrit dans le cadre du programme de réduction des disparités territoriales et sociales en milieu rural, et vise à améliorer les conditions de vie de plus de 1.152 habitants, répartis sur 192 ménages.

Le projet prévoit la construction et l’équipement d’un réservoir d’eau d’une capacité de 50 m³, ainsi que la mise en place d’une station de pompage moderne, connectée au réseau électrique, garantissant la continuité et la fiabilité de l’approvisionnement en eau potable.

Les travaux d’infrastructure concernent également la pose de plus de 31 km de canalisations de différents diamètres, dont 7.600 mètres en diamètre 110 mm, 20.500 mètres en diamètre 75 mm et 3.316 mètres en diamètre 90 mm.

S’y ajoutent la construction et l’équipement de 84 points de contrôle pour assurer le suivi technique du réseau, ainsi que l’installation de 25 bornes-fontaines publiques destinées à faciliter l’accès direct des habitants à l’eau potable.

Les douars bénéficiaires sont Saada 1, Aït Ibrahim Mjifla, Aït Abdessalam, Bougrar, Aït Ibrahim Azrar, Aït Saïd Moussa Azrar, Aït ikko, Aït Merghad, et Douar Budi, ainsi que le centre de Tamchachate.

Dans une déclaration, le chargé de communication au sein de la province d’El Hajeb, Marwane Mouloudi a souligné que ce projet contribuera à la réduction des disparités territoriales, en garantissant un accès régulier à cette denrée vitale au profit des populations rurales, particulièrement en ces temps marqués par la rareté des ressources hydriques.
Le projet est financé par l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), dans le cadre d’un partenariat avec l’Office National de l’Electricité et de l’Eau potable (ONEE), qui a assuré l’étude technique et le suivi, ainsi que la commune de Tamchachate et d’autres acteurs institutionnels.



Le Cluster Green H2 a lancé son premier appel à projets collaboratifs baptisé INNOV Green H2, afin de stimuler l’innovation marocaine dans la filière de l’hydrogène vert.

Ouvert jusqu’au 1er novembre 2025, cet appel cible les porteurs de solutions technologiques locales, avec à la clé un appui financier pouvant atteindre 200.000 dirhams par projet.

L’initiative cible des applications allant de la production d’hydrogène à la mobilité, en passant par la décarbonation industrielle. Les résultats seront dévoilés le 15 décembre.

 



Dans le cadre de son engagement pour la sécurisation de l’alimentation en eau potable de la région de Souss-Massa, l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) a donné le 20 août, le coup d’envoi des travaux de dédoublement d’un tronçon important de l’adduction régionale émanant du Barrage Moulay Abdellah, situé au nord d’Agadir.

Lancé par le Directeur général de l’ONEE, Tarik Hamane et le wali de la région Souss Massa, gouverneur de la préfecture d’Agadir Ida Outanane, Saaïd Amzazi, ce projet stratégique, qui s’inscrit dans le cadre du programme de gestion du stress hydrique, vise à transférer les eaux de la station de traitement de Tamri (d’une capacité de 1100 litres/s), suite à son extension par l’ONEE, vers les réservoirs de la ville d’Agadir et de transférer l’eau potable qui sera produite par les deux stations monoblocs de dessalement (d’une capacité totale de 200 litres/s) qui sont actuellement en cours de réalisation.

Le projet permettra également de renforcer la sécurisation de l’alimentation en eau potable de la région lors des travaux de maintenance systématique de la station de dessalement d’eau de mer de Chtouka Ait Baha et de renforcer la flexibilité de la gestion des ressources superficielles des deux barrages de Abdelmoumen et Moulay Abdellah.

Dans une déclaration à la presse, M. Hamane a indiqué que ce projet stratégique d’un coût global de 132 millions de dirhams, et dont la mise en service est prévue en décembre 2025, consiste en la fourniture, le transport et la pose de 13 Km de conduites d’adduction en Acier revêtu d’un diamètre de 1000 mm.

Lancé à l’occasion de la célébration du 72ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple et de la Fête de la Jeunesse, cet projet d’envergure vient répondre aux besoins croissants en eau potable du Grand Agadir et réaffirme le rôle central de l’ONEE dans la mise en œuvre des projets structurants au service du développement économique et durable de la région, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.