Un important projet d’alimentation en eau potable de plusieurs douars, relevant de la commune de Tamchachate dans la province d’El Hajeb a été lancé, le 19 août, en célébration de la Fête de la jeunesse.

Mobilisant une enveloppe globale de 6,5 millions de dirhams (MDH), ce projet, lancé par le gouverneur de la province, Omar Lamrini, s’inscrit dans le cadre du programme de réduction des disparités territoriales et sociales en milieu rural, et vise à améliorer les conditions de vie de plus de 1.152 habitants, répartis sur 192 ménages.

Le projet prévoit la construction et l’équipement d’un réservoir d’eau d’une capacité de 50 m³, ainsi que la mise en place d’une station de pompage moderne, connectée au réseau électrique, garantissant la continuité et la fiabilité de l’approvisionnement en eau potable.

Les travaux d’infrastructure concernent également la pose de plus de 31 km de canalisations de différents diamètres, dont 7.600 mètres en diamètre 110 mm, 20.500 mètres en diamètre 75 mm et 3.316 mètres en diamètre 90 mm.

S’y ajoutent la construction et l’équipement de 84 points de contrôle pour assurer le suivi technique du réseau, ainsi que l’installation de 25 bornes-fontaines publiques destinées à faciliter l’accès direct des habitants à l’eau potable.

Les douars bénéficiaires sont Saada 1, Aït Ibrahim Mjifla, Aït Abdessalam, Bougrar, Aït Ibrahim Azrar, Aït Saïd Moussa Azrar, Aït ikko, Aït Merghad, et Douar Budi, ainsi que le centre de Tamchachate.

Dans une déclaration, le chargé de communication au sein de la province d’El Hajeb, Marwane Mouloudi a souligné que ce projet contribuera à la réduction des disparités territoriales, en garantissant un accès régulier à cette denrée vitale au profit des populations rurales, particulièrement en ces temps marqués par la rareté des ressources hydriques.
Le projet est financé par l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), dans le cadre d’un partenariat avec l’Office National de l’Electricité et de l’Eau potable (ONEE), qui a assuré l’étude technique et le suivi, ainsi que la commune de Tamchachate et d’autres acteurs institutionnels.



Le Cluster Green H2 a lancé son premier appel à projets collaboratifs baptisé INNOV Green H2, afin de stimuler l’innovation marocaine dans la filière de l’hydrogène vert.

Ouvert jusqu’au 1er novembre 2025, cet appel cible les porteurs de solutions technologiques locales, avec à la clé un appui financier pouvant atteindre 200.000 dirhams par projet.

L’initiative cible des applications allant de la production d’hydrogène à la mobilité, en passant par la décarbonation industrielle. Les résultats seront dévoilés le 15 décembre.

 



Dans le cadre de son engagement pour la sécurisation de l’alimentation en eau potable de la région de Souss-Massa, l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) a donné le 20 août, le coup d’envoi des travaux de dédoublement d’un tronçon important de l’adduction régionale émanant du Barrage Moulay Abdellah, situé au nord d’Agadir.

Lancé par le Directeur général de l’ONEE, Tarik Hamane et le wali de la région Souss Massa, gouverneur de la préfecture d’Agadir Ida Outanane, Saaïd Amzazi, ce projet stratégique, qui s’inscrit dans le cadre du programme de gestion du stress hydrique, vise à transférer les eaux de la station de traitement de Tamri (d’une capacité de 1100 litres/s), suite à son extension par l’ONEE, vers les réservoirs de la ville d’Agadir et de transférer l’eau potable qui sera produite par les deux stations monoblocs de dessalement (d’une capacité totale de 200 litres/s) qui sont actuellement en cours de réalisation.

Le projet permettra également de renforcer la sécurisation de l’alimentation en eau potable de la région lors des travaux de maintenance systématique de la station de dessalement d’eau de mer de Chtouka Ait Baha et de renforcer la flexibilité de la gestion des ressources superficielles des deux barrages de Abdelmoumen et Moulay Abdellah.

Dans une déclaration à la presse, M. Hamane a indiqué que ce projet stratégique d’un coût global de 132 millions de dirhams, et dont la mise en service est prévue en décembre 2025, consiste en la fourniture, le transport et la pose de 13 Km de conduites d’adduction en Acier revêtu d’un diamètre de 1000 mm.

Lancé à l’occasion de la célébration du 72ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple et de la Fête de la Jeunesse, cet projet d’envergure vient répondre aux besoins croissants en eau potable du Grand Agadir et réaffirme le rôle central de l’ONEE dans la mise en œuvre des projets structurants au service du développement économique et durable de la région, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.



La Société allemande de coopération internationale (GIZ) mettra en place dès ce mois de septembre 2025 un Helpdesk stratégique de transition énergétique au Maroc. Ce dispositif mobilisera un pool d’experts seniors pour appuyer les institutions nationales (ministères, ANRE, ONEE, Masen, Iresen, régions) dans :

  • la réforme du secteur électrique et la libéralisation du marché,
  • le développement des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert,
  • la mise en place de cadres juridiques, économiques et techniques,
  • la formation de jeunes talents et le transfert de compétences,
  • la promotion de l’investissement privé et du dialogue public-privé.

Un accent particulier sera mis sur la région de Guelmim-Oued Noun, considérée comme un site stratégique pour l’hydrogène vert. 

Ce programme, baptisé « Relance verte », vise à transformer le potentiel marocain en levier d’attractivité industrielle, d’exportation et de création d’emplois qualifiés.

Le helpdesk doit ainsi accélérer la cadence et renforcer la compétitivité énergétique du Maroc sur les marchés africains et européens.



L’expérience pionnière du Maroc en matière de transition énergétique, impulsée par la Vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a été mise en avant, le 27 août à New Delhi lors de la 20e édition du Conclave d’affaires Inde-Afrique, un rendez-vous majeur du partenariat Sud-Sud.

Intervenant lors d’une plénière intitulée “L’avenir de l’énergie: vers des solutions énergétiques durables et propres”, le secrétaire général du département de la Transition énergétique, Mohamed Ouhmed, a relevé qu’à l’heure où les effets du changement climatique se manifestent avec une acuité croissante, le Maroc a fait le choix d’anticiper et d’agir avec détermination en lançant dès 2009 une stratégie énergétique nationale ambitieuse, articulée autour de programmes clairs et d’objectifs précis.

Cette stratégie repose sur trois piliers fondamentaux, à savoir le développement des énergies renouvelables, dont la part dans le mix électrique doit dépasser 52% à l’horizon 2030, et la promotion de l’efficacité énergétique, avec un objectif de réduction de la consommation nationale d’au moins 20% à la même échéance.

Il s’agit également du renforcement de la coopération et de l’intégration régionale à travers le développement des interconnexions électriques avec l’Europe et les pays de l’Afrique subsaharienne, en vue de bâtir une transition juste et solidaire.

Grâce à cette vision, le mix électrique national est devenu plus diversifié et intègre désormais plusieurs technologies propres à faible empreinte carbone, en particulier le solaire et l’éolien, a souligné le responsable, notant que la capacité installée issue des énergies renouvelables atteint actuellement 5,5 gigawatts, soit 45,5% de la puissance totale, dont 928 MW solaires et 2.451 MW éoliens, contribuant à hauteur de 27% à la production nationale d’électricité à fin 2024.

Ouhmed a, en outre, souligné que le Maroc a “entamé une nouvelle étape de sa trajectoire énergétique, guidée par les Orientations Royales visant à accélérer le développement des énergies renouvelables et de leurs applications afin d’atteindre la souveraineté énergétique”.

Il a, dans ce cadre, fait savoir qu’un programme d’investissement de 12 milliards de dollars pour la période 2025-2030 est en cours de mise en œuvre, et prévoit la réalisation de 15.672 MW de nouvelles capacités de production d’électricité, dont 12.445 MW issus des sources renouvelables, représentant environ 80% du total, pour un investissement de 10 milliards de dollars.

Une enveloppe supplémentaire de 3 milliards de dollars sera consacrée au renforcement du réseau de transport électrique, tandis que des capacités de stockage par batteries (1.500 MW) et de nouvelles centrales au gaz naturel (3.200 MW) viendront accroître la flexibilité du système électrique.

Ouhmed a également présenté l’Offre Maroc pour le développement de l’hydrogène vert, qui ambitionne d’offrir aux investisseurs une visibilité optimale en matière de foncier mobilisable, d’infrastructures portuaires, de stockage et de réseaux énergétiques, faisant observer que cette approche a suscité l’intérêt d’une quarantaine de groupements d’entreprises nationales et internationales, dont sept projets ont déjà été présélectionnés pour la production d’hydrogène vert et de ses dérivés.

Dans le même esprit, le Royaume a engagé des réformes structurelles pour renforcer l’attractivité du secteur énergétique auprès des investisseurs privés, à travers l’amélioration du cadre législatif et réglementaire, notamment du marché libre de l’électricité de sources renouvelables, et l’élargissement des missions de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité à d’autres filières énergétiques.

Il a réaffirmé que le Maroc “demeure attaché à une transition juste et solidaire et appelle à une mobilisation accrue de l’ensemble des acteurs afin de construire, ensemble, un avenir énergétique responsable, durable et créateur de richesses au service des générations futures”.

Outre la session plénière, M. Ouhmed est également intervenu lors d’une table ronde dédiée à l'”Énergie et aux Mines”, au cours de laquelle il a mis en avant l’expérience marocaine en matière de synergies énergie-mines. Il a rappelé les actions et réformes entreprises par le Royaume pour faire du secteur minier un vecteur de souveraineté énergétique, industrielle mais aussi digitale, à travers la refonte du cadre législatif, la mise en place d’un cadastre minier digitalisé, ainsi que l’encouragement de la recherche et la valorisation des minéraux stratégiques et critiques.

Organisé par la Confédération indienne de l’industrie (CII), en partenariat avec le ministère indien du Commerce et de l’Industrie et le ministère des Affaires extérieures, le Conclave d’affaires Inde-Afrique constitue une plateforme de dialogue de haut niveau visant à renforcer les liens économiques et stratégiques entre le pays d’Asie du Sud et le continent africain.
Le Maroc a été également représenté à cette 20ème édition par le chef du Département des Industries émergentes à l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), Yassine Elahyani, ainsi que par l’ambassade du Royaume à New Delhi.





Suite à l’Assemblée Générale Mixte, tenue et présidée par M. Rachid IDRISSI KAITOUNI, Président de la Fédération de l’Energie, le lundi 23 juin 2025, la Fédération de l’Energie a décidé de tenir, le lundi 22 septembre 2025 à 17H au siège de la CGEM, son Assemblée Générale Élective.



Le Maroc, fort de sa position géographique et de son engagement constant, a fait de la coopération avec les pays sans littoral, en particulier en Afrique, une priorité stratégique de sa politique de coopération, a affirmé, le 5 août à Awaza, au Turkménistan, le ministre du Transport et de la logistique, Abdessamad Kayouh.

”Dans un esprit de solidarité et de développement partagé, le Maroc continue, sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, d’apporter un soutien concret aux pays africains sans littoral, à travers le renforcement des projets de développement Sud-Sud et triangulaires, contribuant efficacement à l’amélioration des conditions de vie des bénéficiaires et au renforcement de leurs capacités de développement’’, a souligné M. Kayouh, lors de la session plénière des délégations participant à la troisième Conférence des Nations Unies sur les pays en développement sans littoral.

Cet engagement s’est matérialisé par plusieurs initiatives, notamment l’Initiative Royale visant à permettre aux pays du Sahel d’accéder à l’océan Atlantique, a-t-il relevé, rappelant que cette initiative a pour but de jeter les bases d’un nouveau cadre de coopération et de développement commun, en partageant l’expérience marocaine et en mettant à disposition de ces pays les infrastructures routières, ferroviaires et portuaires.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la vision Royale d’une Afrique solidaire, stable et prospère et constitue un levier stratégique pour la transformation économique des pays du Sahel en renforçant leur indépendance stratégique et en valorisant leur grand potentiel, a-t-il dit, ajoutant qu’elle représente également une grande opportunité pour intégrer ces pays dans les chaînes de valeur mondiales, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de croissance et de développement humain, social et économique pour l’Afrique.

Cette approche marocaine de la coopération se concrétise aussi à travers plusieurs initiatives pionnières telles que la dynamisation des trois Commissions du climat lancées en 2016 à l’occasion du Sommet de l’action africaine, le Centre de compétences en matière de changements climatiques, l’initiative “Adaptation de l’agriculture africaine aux changements climatiques” (AAA), l’initiative pour “la soutenabilité, la stabilité et la sécurité en Afrique” (SSS), ainsi que la Plateforme africaine de la jeunesse pour le climat (African youth climate hub).

Par ailleurs, M. Kayouh a souligné que le Maroc accueille favorablement l’adoption du nouveau Plan d’action d’Awaza pour la décennie 2024-2034, qui reflète un engagement collectif ancré en faveur de la consolidation de la coopération internationale au profit des pays en développement sans littoral, visant à répondre à leurs besoins spécifiques de manière efficace et durable.

Selon lui, ce plan témoigne d’une volonté commune de faire face aux défis auxquels ces pays sont confrontés, notamment en matière de connectivité, de transition énergétique et de flexibilité économique.

Sa mise en œuvre nécessite la conjugaison des efforts entre les pays concernés et leurs partenaires au développement, avec un soutien international efficace garantissant une trajectoire claire vers un développement inclusif.

Les partenaires au développement, en particulier le système des Nations Unies, doivent œuvrer à concrétiser les objectifs et engagements convenus, tout en augmentant les investissements pour favoriser un développement global tant pour les pays sans littoral que pour les pays de transit.

Il a, dans ce cadre, appelé à faire de cette conférence une étape décisive pour renforcer la coopération internationale et ouvrir de nouvelles perspectives de développement durable pour ces pays.

Le Maroc restera, sous la conduite clairvoyante de Sa Majesté le Roi, fidèle à sa politique de coopération solidaire, continuant à mettre son expertise et ses capacités au service du renforcement de la coopération Sud-Sud et triangulaire, tout en consolidant ses relations bilatérales et sa participation active aux processus internationaux et régionaux en faveur des pays sans littoral.

D’autre part, le ministre a relevé que ces pays font face à des défis structurels majeurs, tels que l’enclavement par rapport aux marchés internationaux, le coût élevé du transit et une exposition croissante aux fluctuations mondiales, ce qui accentue leur fragilité et leur vulnérabilité face aux chocs externes.

Il a ainsi appelé la communauté internationale à insuffler une nouvelle dynamique de coopération en faveur de ces pays, à travers un soutien adapté et des partenariats innovants capables de provoquer des transformations structurelles profondes.

Ces partenariats doivent se concentrer sur la satisfaction des besoins essentiels de ces pays, notamment leur intégration effective dans les marchés mondiaux, le développement des infrastructures de transport et de connectivité, ainsi que sur la promotion des secteurs à forte valeur ajoutée.

Cette conférence constitue une étape cruciale dans le processus de développement des pays sans littoral, dix ans après l’adoption du Programme d’action de Vienne, d’après le ministre.
Elle représente une occasion d’évaluer les progrès réalisés, de s’engager à poser les bases de partenariats solides pour renouveler le soutien international aux besoins spécifiques de ces pays, d’autant plus crucial dans le contexte mondial actuel marqué par des crises multiples et des tensions croissantes.

Le Royaume est représenté à cet événement par une délégation conduite par le ministre du Transport et de la logistique, et comprenant notamment l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, l’ambassadeur du Royaume auprès des républiques du Kazakhstan, du Tadjikistan, du Turkménistan et du Kirghizstan, Mohamed Rachid Maaninou, ainsi que plusieurs diplomates et responsables au ministère du Transport et de la logistique.




 

Dans le cadre de notre engagement pour l’innovation et le développement des talents, MASEN, acteur stratégique de la transition énergétique du Royaume du Maroc, a lancé cette année la MASEN Internship Competition : un challenge visant à valoriser les meilleurs projets de fin d’études réalisés par les stagiaires.

Après plusieurs mois d’implication, de rigueur et de créativité, Masen a annoncé les gagnants de cette première édition. Il s’agit de :

 1- Mohamed Hamzaoui/ Mohamed Bourzik – Accompagnement multi-projets pour la structuration et la digitalisation des processus de suivi et de facturation.

 2- Basma Delahi & Boucham Mohamed Amine – Masen Business System (MBS) :Vers une culture de performance intégrée, Adhésion des collaborateurs et optimisation des processus.

 3- Mohammed Aymane OUADDI – Masen-OptiWind (MOW) Logiciel d’aide à la décision pour la conception de parcs éoliens.

Cette compétition illustre notre volonté d’impliquer les jeunes talents dans les projets stratégiques du secteur des énergies renouvelables et de leur offrir un cadre d’apprentissage concret et stimulant.



Le Cluster Green H2 a lancé son premier appel à projets collaboratifs baptisé INNOV Green H2, afin de stimuler l’innovation marocaine dans la filière de l’hydrogène vert.

Ouvert jusqu’au 1er novembre 2025, cet appel cible les porteurs de solutions technologiques locales, avec à la clé un appui financier pouvant atteindre 200.000 dirhams par projet.

L’initiative cible des applications allant de la production d’hydrogène à la mobilité, en passant par la décarbonation industrielle. Les résultats seront dévoilés le 15 décembre.



La Société Régionale Multiservices (SRM) Casablanca-Settat accélère la réalisation des stations monoblocs pour faire face aux défis que représente le stress hydrique, à travers notamment un programme ambitieux qui comprend la réalisation de 28 stations monoblocs de dessalement de l’eau de mer et de déminéralisation des eaux saumâtres.

“La période actuelle est fortement marquée par un stress hydrique significatif, exacerbé par les effets du changement climatique et la pression démographique. 

Durant la saison estivale, le besoin en eau potable augmente significativement, particulièrement dans la région de Casablanca-Settat. Ces défis exigent des solutions urgentes et innovantes pour sécuriser l’approvisionnement en eau de la population”.

Conscient de la nature critique de ces défis, le ministère de l’Intérieur, à travers ses partenaires, et en premier lieu le Conseil de la Région de Casablanca-Settat, a décidé de lancer un programme urgent qui vise à répondre aux besoins immédiats tout en renforçant la résilience des territoires face à la pénurie d’eau.

Ce programme ambitieux comprend la réalisation de 28 stations monoblocs de dessalement de l’eau de mer et de déminéralisation des eaux saumâtres, avec une capacité de production totale atteignant 8 millions de m3 par an, a précisé le document, notant que leur réalisation s’appuie sur la technologie de l’osmose inverse, qui permet d’obtenir une eau traitée de haute qualité, tout en étant une solution écologique.

Avancement du projet et investissement

Le budget alloué à ce projet s’élève à 400 millions de DH avec une contribution de 128 millions de DH de la Région Casablanca-Settat. Sa mise en œuvre est supervisée par la Société Régionale Multiservices Casablanca-Settat.

Le taux d’achèvement des travaux atteint actuellement plus de 60%, avec 17 stations déjà mises en service : huit dans la province de Settat, cinq dans la province d’El Jadida, deux dans la province de Berrechid et deux dans la province de Sidi Bennour.

Pour Mouhcine Moursli, chef du service d’exploitation d’eau potable à la Société Régionale Multiservices Casablanca-Settat, cité dans le communiqué, “ce projet est la preuve de l’engagement de la SRM Casablanca-Settat à garantir l’approvisionnement en eau potable pour les habitants de la Région”.

Et d’ajouter : “Nous continuons à avancer sur ce projet avec détermination, et nous œuvrons pour achever la réalisation de l’ensemble des 28 stations au cours de cette année”.
Les stations monoblocs présentent plusieurs atouts, à commencer par leur déploiement rapide, rendu possible grâce à une conception modulaire qui permet une installation bien plus rapide que celle des usines conventionnelles.

Elles offrent ainsi une réponse efficace et immédiate aux situations d’urgence en matière d’approvisionnement en eau potable. Leur rentabilité constitue un autre avantage. En effet, leur architecture simplifiée et leur mode de fonctionnement permettent une utilisation optimisée des ressources, tant humaines que financières.