La production de l’énergie électrique s’est renforcée de 15,5% au deuxième trimestre de 2021 après une baisse de 11,7% durant la même période une année auparavant, pour clôturer le premier semestre 2021 sur une hausse de 7,9%, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).

Cette évolution est attribuable à la hausse de la production privée de 7,2%, de celle de l’ONEE de 11,3% et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 de 6,6%, précise la DEPF dans sa dernière note de conjoncture.

Dans un contexte de hausse de l’énergie nette appelée de 6,9% à fin juin 2021, après un recul de 4% un an plus tôt, le volume des importations de l’énergie électrique s’est replié de 26,9% à fin juin 2021 (après +76,8% l’année précédente), alors que le volume exporté s’est accru de 51,3% (après -68,4% un an auparavant).

S’agissant de la consommation de l’énergie électrique, elle s’est favorablement comportée au deuxième trimestre 2021, enregistrant une hausse de 16,6% après une dégradation de 1% au T1-2021 et (-11,3%) au T2-2020, pour se solder sur une augmentation de 7,4% au terme du premier semestre 2021 après un retrait de 4,9% un an auparavant. Cette évolution a été impulsée, particulièrement, par la bonne tenue des ventes de l’énergie de “très haute, haute et moyenne tension” (+9,2%) et de celles de basse tension (+2,5%).

Le Maroc figure parmi les pays pionniers en matière de lutte contre les changements climatiques et de création des conditions du développement durable, à la faveur de son engagement institutionnel au profit des questions climatiques, a indiqué, vendredi, l’expert des questions environnementales et spatiales, Jalal El Maâti.

Aux dires de M. El Maâti, qui était l’invité de l’émission matinale de la Radio d’information marocaine “RIM RADIO”, ce constat émane de l’évolution positive qu’affichent les secteurs de l’environnement et du développement durable au Maroc, “chose qui a accordé aux questions climatiques l’importance qui leur échoit”. La place pionnière du Maroc dans ce domaine tient aussi à son engagement, lors des différents Sommet de l’ONU sur le climat, à réduire ses émissions de CO² de 45% à l’horizon 2030 à l’effet d’enrayer l’impact du changement climatique, a-t-il soutenu. L’engagement du Maroc en la matière s’est également traduit dans la Constitution de 2011 qui a introduit une nouvelle génération de droits, dont celui de vivre dans un environnement sain, a ajouté M. El Maâti, relevant que cet acquis constitutionnel a constitué une avancée majeure dans ce domaine.

Le Maroc a, en outre, adopté en 2014 la loi-cadre portant “Charte nationale de l’environnement et du développement durable” qui a édicté, dans son article 14, l’incorporation du développement durable dans les politiques publiques sectorielles ainsi que de l’adoption d’une stratégie nationale du développement durable, a poursuivi l’expert marocain. Cette stratégie a établi un diagnostic global de la situation de l’environnement et du développement durable au Maroc et défini, de ce fait, un ensemble d’enjeux liés à la gouvernance climatique, aux moyens de transformer les contraintes climatiques en opportunités à saisir, à la transition vers le secteur vert et aux voies susceptibles de préserver la diversité biologique. Aujourd’hui, le monde connaît des phénomènes climatiques à la fois extrêmes et inédits (inondations, vagues de chaleur, ouragans…), consécutifs aux changements climatiques et qui sont la résultante indirecte des activités humaines, a-t-il fait observer, insistant sur l’impératif d’une mobilisation mondiale et d’un engagement multipartite afin de réduire les émissions de CO² et de ferrailler contre les dérèglements climatiques.

Les questions climatiques sont aussi politiques, économiques et sociales, a souligné M. El Maâti, affirmant qu’à défaut d’actions tangibles et d’engagements clairs de tous les pays du globe, notamment les pays riches, le monde se dirigerait vers une catastrophe environnementale qui mettrait en péril même l’existence humaine. A ce propos, il a mis en avant l’importance du rôle qui incombe aux médias et à la société civile pour élever le niveau de conscience environnementale et prévenir contre le danger imminent qui menace l’humanité.

La stratégie de développement de l’hydrogène vert ambitionne de satisfaire la demande locale et d’optimiser l’exploitation du potentiel national, notamment à travers des exportations, indique le 23 août le ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement.

Cette stratégie a été mise en place suite aux recommandations de l’étude ayant confirmé la disposition du Maroc d’un potentiel important pour le développement de cette filière, qui  peut capter jusqu’à 4% de la demande mondiale en molécules vertes.

La mise en œuvre de cette stratégie s’articule autour de trois axes stratégiques, à savoir les technologies englobant les développements technologiques et les économies de coûts, les investissements et l’approvisionnement à travers la mise en place d’un cluster industriel et l’élaboration d’un plan directeur des infrastructures correspondantes.

Le troisième axe, celui des marchés et de la demande, se réfère à la réalisation des opportunités de la demande, donnant lieu à de nouveaux marchés.

Ces axes stratégiques sont traduits en un plan d’actions à l’horizon 2050 à mettre en œuvre progressivement et portant sur la réduction des coûts tout au long de la chaîne de valeur de la filière d’hydrogène vert et de ses dérivés.

Ils concernent aussi la mise en place de mesures nécessaires pour l’intégration industrielle locale de la filière hydrogène, à travers la formation des ressources humaines et le transfert d’expertise auprès des compétences marocaines.

On prévoit aussi la création d’un Cluster industriel national dédié au développement des technologies hydrogène et l’élaboration d’un schéma directeur des infrastructures correspondantes.

Il sera procédé, dans le même cadre, à l’élaboration d’un plan national de stockage ayant pour objectif de valoriser l’utilisation de l’hydrogène et de ses dérivés en tant que source d’énergie.

Il s’agit en outre d’assurer le financement nécessaire au développement de l’hydrogène et aux activités de production associées, en renforçant la coopération internationale avec nos partenaires internationaux, ainsi que la création de nouveaux partenariats en vue de saisir les opportunités offertes par la filière hydrogène.

Dans le cadre de ce plan d’action, il sera procédé au développement d’un marché national de l’hydrogène, en invitant les opérateurs et les investisseurs à utiliser une énergie propre basée sur l’hydrogène vert.

Le ministère met également l’accent sur la création d’un pôle de recherche et développement (R&D) marocain et régional, dont l’objectif est de renforcer l’engagement dans les activités de R&D et de proposer un ensemble de projets pilotes afin de consolider la position du Royaume en tant que centre d’expertise en nouvelles technologies.

A cet effet, il est nécessaire de favoriser la création des conditions favorables à l’exportation de l’hydrogène et de ses dérivés, avec une priorité donnée à son exportation vers l’Europe, où la demande est prévue d’être forte dans les années à venir. “Les premières initiatives de développement de l’hydrogène vert sont déjà lancées sur le territoire national”.

En somme, le Maroc se positionne peu à peu comme un véritable pionnier en matière d’énergies renouvelables et ce, dans le cadre d’une vision royale clairvoyante. Ainsi, le Royaume s’active dans le déploiement d’une nouvelle source d’énergie propre qui est l’hydrogène vert, clé de voûte de la transition verte des secteurs énergétique et industriel.

Le rideau est tombé sur la première édition du Forum International des Énergies de l’Industrie (FIEI), événement majeur de la décarbonisation de l’industrie marocaine qui s’est déroulé en juillet dernier à Casablanca. Organisée en format hybride par Industrie du Maroc Magazine (IDM) en partenariat avec le Cluster solaire (CS), cette première édition a été placée sous le thème “Décarbonation, quelles opportunités pour l’industrie marocaine?”. “Le constat est sans appel. Réussite à tous les niveaux, organisationnel, stratégique et humain, car en effet, l’humain a été sublimé par des têtes de proue, les dignes représentants de l’écosystème de la décarbonation au Maroc, qu’ils soient fournisseurs en énergies renouvelables ou industriels”.

Cette première édition du Forum a vu se croiser les regards de différents professionnels de la décarbonation, des panélistes aux énergies plurielles qui ont participé à ce rendez-vous important, des panélistes qui tendent vers les mêmes objectifs avec de forts potentiels aux synergies pour permettre de faire de cet enjeu de la décarbonation, un atout majeur de productivité, de compétitivité et de croissance.

Un programme scientifique qui a donné le tempo aux rythmes des quatre panels ayant animé cette journée, avec la participation d’un public averti qui a certainement apprécié le respect du programme et du timing, la plateforme digitale fonctionnelle, l’environnement technique maîtrisé, le strict respect du protocole sanitaire, etc. Autant d’ingrédients qui ont permis de faire de cet événement, un événement singulier et à forte capacité d’engagement et d’attractivité.

Pour ce qui est du fond, plusieurs temps forts ont marqué cet évènement notamment, le mot de bienvenue de Hicham Rahioui, président du FIEI et Fatim Zahra Khalifa, directrice générale du Cluster Solaire, les deux Keynotes de ce Forum, Mehdi Tazi, Vice-Président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Said Mouline, directeur Général de l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE) et enfin, les 4 panels qui se sont succédé.

Le partenariat avec l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE), HUAWEI, AFRIQUIA GAZ, SONASID, ENGIE, JOHN COCKERILL ainsi que STRATFIELD, donne à cet événement, une ampleur telle, qu’elle promet des prochaines éditions encore plus fédératrices et plus engagées.

  1. Rahioui, qui a planté le décor, a indiqué à cette occasion que le FIEI est avant tout une “plateforme de débat et de networking”, qui s’enquiert des préoccupations des industriels, en termes d’énergie, en favorisant les solutions que proposent les professionnels de l’énergie.

“Nous avons une offre aujourd’hui qui est compétitive, qui répond aux besoins, et qui est innovante”, a confirmé, de son côté, Mme Khalifa.

Pour sa part, M. Mouline a relevé que “la décarbonation se fera au Maroc, pas seulement pour la taxe carbone, mais aussi, pour le bien de l’économie et de l’environnement, ainsi que pour rendre l’Industrie et les entreprises plus compétitives. C’est une révolution dans le domaine de la mobilité durable, parce que nous pouvons gagner à plusieurs niveaux, que ce soit logistique ou industriel”. Un optimisme partagé par M. Tazi qui l’avait précédé au pupitre.

Quant aux 4 panels qui se sont enchaînés au fil de l’eau, il se sont tous achevés sur des notes d’optimisme et d’encouragement à poursuivre l’effort.

Au terme des différentes entrevues, l’unanimité s’est faite sur l’impératif d’une production industrielle décarbonée. Plusieurs leviers, en ce qui concerne l’offre, le financement et l’innovation, disponibles à ce titre ont été passés en revue.

Cette première édition du Forum International des Énergies de l’Industrie, Industrie du Maroc, qui est à son 11ème événement, et ses partenaires ont su mettre les petits plats dans les grands mettant en lumière une industrie marocaine compétitive et durable. La décarbonation en étant la seule issue possible.

Le Maroc est pour le maintien du Gazoduc Maghreb Europe (GME), dont le contrat arrive à son terme le 31 octobre 2021, a affirmé la Directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra.

La volonté du Maroc de maintenir cette voie d’exportation a été clairement affirmée de manière constante, à tous les niveaux, depuis plus de trois ans, a précisé Mme Benkhadra dans un entretien accordé à “Maroc Le Jour”, le quotidien francophone de la MAP.

C’est notre volonté, telle que nous l’avons exprimée verbalement et par écrit, publiquement et dans les discussions privées, toujours avec la même clarté et la même constance“, a-t-elle dit en réaction à certaines informations relayées par des sites électroniques et sur les réseaux sociaux prétendant que le Maroc aurait décidé d’empêcher l’approvisionnement de l’Espagne à la fin du contrat.

Le GME, en service pendant les 25 dernières années, “est un formidable outil de coopération gagnant-gagnant et un exemple de projet régional structurant et mutuellement bénéfique”, a tenu à souligner Mme Benkhadra.

Ce gazoduc a été construit par l’Espagne afin de permettre au gaz algérien de rejoindre l’Europe à travers le Maroc, dans des conditions de sécurité optimales“, a-t-elle précisé, ajoutant que ce service est assuré par les personnels et le management marocains de la société Metragaz, ce qui est salué par tous les intervenants européens.

Mme Benkhadra a ainsi fait savoir que l’accès y sera libre et les tarifs seront transparents et non discriminatoires, notant que cette installation étant aujourd’hui amortie, les tarifs seront plus compétitifs que tout autre moyen de transport concurrent.

S’agissant, par ailleurs, de l’annonce d’une découverte importante d’un gisement de pétrole au large d’Agadir, la DG de l’ONHYM a confirmé que “les travaux géologiques et les interprétations des données sismiques 2D et 3D, mais aussi les anciens puits réalisés dans la zone, ont permis d’identifier plusieurs prospects, précisant que les ressources potentielles sont évaluées par Europa Oil&Gas à 2 milliards de barils.

“Cette évaluation est confirmée par les propres données de l’ONHYM, mais il s’agit-là de ressources potentielles et non de réserves prouvées”, a indiqué Mme Benkhadra, qui a rappelé dans ce cadre le dernier communiqué publié en ce sens par l’Office.

Pour prouver ces réserves, il faut réaliser des travaux spécifiques complémentaires, dont des forages supplémentaires, a-t-elle souligné.

“Nous aurions souhaité réaliser ces forages avant toute communication, mais nos partenaires, souvent des sociétés pétrolières étrangères cotées en bourse, sont obligées de faire des annonces publiques à différentes étapes de leurs découvertes et nous ne pouvons pas les en empêcher”.

Pour Mme Benkhadra, la réduction de la dépendance énergétique peut être assurée par le développement des ressources fossiles, lorsqu’elles existent, mais aussi, comme s’y attelle le Maroc, par le développement des énergies renouvelables avec l’exploitation accrue de ses ressources hydro-électriques, solaires et éoliennes, suivant en cela les Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

A cette occasion, elle n’a pas manqué d’expliquer que l’exploration pétrolière est un processus long, fortement capitalistique et très risqué, car même en cas de découverte, des opérations d’appréciation et de nombreux autres forages sont nécessaires pour estimer et prouver les réserves en place avant de commencer la phase de développement.

Ces différentes étapes, a estimé la DG de l’ONHYM, peuvent durer plusieurs années selon la nature et le type des gisements avant de rentrer dans la phase de production, notant que “plus de 97% des investissements sont menés par des partenaires étrangers sur leurs permis d’exploration et plusieurs zones ont un potentiel en onshore et en offshore, surtout que les bassins offshores couvrent près de 300.000 km2 et ne comportent que 42 puits forés“.

Dans ce sens, elle a indiqué que plusieurs zones au large de Rabat-Salé, Essaouira, Agadir, Tarfaya et Boujdour sont potentielles et ont montré des systèmes pétroliers actifs, appelant à poursuivre les efforts et surtout forer des puits.

Nous sommes confiants quant au potentiel pétrolier et gazier de notre pays. L’histoire est pleine d’exemples de pays qui ont mis énormément de temps et d’efforts avant d’aboutir à une découverte majeure“, a dit Mme Benkhadra, relevant que le cas de la Mauritanie et du Sénégal, qui ont des systèmes géologiques similaires au Maroc, montre que la persévérance finit toujours par payer.

Le Maroc continuera toutefois à être considéré comme un pays à risques économiques pour l’exploration pétrolière et gazière tant qu’une première découverte importante n’est pas réalisée, ce qui a un impact sur l’engagement des compagnies internationales, a tenu à préciser la DG de l’ONHYM.

Par ailleurs, Mme Benkhadra a indiqué que le futur Code gazier, qui reprend les principes appliqués en Europe, prévoit la séparation des activités de production, de distribution et de transport, annonçant dans ce cadre la création future au Maroc d’un Gestionnaire du Réseau de Transport national.

«Notre tutelle nous a demandé de mettre en place une filiale qui sera en charge du développement du réseau de transport et du stockage stratégique du gaz naturel».

Une fois créée, la nouvelle structure s’attellera au développement du réseau gazier national et à la sécurisation des approvisionnements du pays. Les dispositions pour la création du gestionnaire du réseau de transport sont en cours de mise en place.

La feuille de route nationale pour le développement du gaz naturel 2021-2050 a été mise en place dans le cadre de la stratégie énergétique nationale, a annoncé, le 19 août, le ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement.

Cette feuille de route, d’après jette les jalons du développement du gaz naturel pour les besoins industriels dans un premier temps, suivi des besoins domestiques, tout en poursuivant son développement pour intégrer les besoins de production d’électricité.

La première étape de cette feuille de route serait de mettre en place un cadre réglementaire du secteur du gaz naturel à travers notamment la promulgation du projet de loi 94.17 relatif au secteur aval du gaz naturel, l’élargissement des attributions de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité afin de réguler le secteur du gaz naturel, la mise en place d’un gestionnaire du Réseau de transport du gaz naturel marocain, ou encore la réglementation des activités d’importation libre du gaz naturel de transport, de stockage et de distribution.

La deuxième étape concerne l’évaluation de la demande à travers l’évolution de la consommation actuelle et celle des dernières années, ainsi que le potentiel de la demande future, notant qu’un développement rapide de la demande pourrait avoir lieu suite au basculement des industriels vers ce nouveau combustible, propre et compétitif.

La demande Gas To Industry sera le levier du développement du marché du gaz naturel au Maroc, à côté du Gas To Power pour la production d’énergie en remplaçant progressivement le charbon, considère le département.

Enfin, pour la troisième étape, il s’agirait d’évaluer les différentes options d’approvisionnement en gaz naturel et en gaz naturel liquéfié (GNL) notamment par gazoducs, unités flottantes de stockage et de regazéification, terminaux on shore ou encore flux multidirectionnels, tout en déployant un nouveau réseau de transport afin de relier l’ensemble des composantes du plan gazier et de développer des capacités propres de réception et de stockage du gaz naturel et du GNL pour des raisons de sécurité d’approvisionnement.

Ainsi, les objectifs de cette feuille de route s’articulent autour d’orientations stratégiques, telles que la création d’un marché régulé de gaz naturel, le développement d’un projet d’infrastructure gazière structurant, l’accès des industriels et consommateurs à une énergie compétitive ou encore l’amélioration de la compétitivité des industriels marocains exportateurs.

En effet, le gaz naturel, étant une énergie fossile propre, est bien adapté pour être utilisé comme un levier pour la transition énergétique au Maroc, l’amélioration de la compétitivité de ses industries, la décarbonisation de l’économie ou l’accompagnement des énergies renouvelables.

Par ailleurs, les études réalisées et l’analyse de la situation actuelle de l’offre et de la demande en gaz naturel aux niveaux national et international montrent que le marché serait d’abord tiré par la demande du secteur de la production de l’électricité et par celui de l’industrie.

La demande totale en gaz naturel au Maroc devrait atteindre plus de 3 milliards de mètres cubes en 2040, donnant ainsi lieu à une maturité du marché national.

 

La plage de Bouznika a hissé, le 5 août, le Pavillon bleu pour la 15è année consécutive dans le cadre du programme “Plages propres” au titre de l’année 2021, piloté par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement.

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a organisé, à cette occasion, une cérémonie officielle de hissage de cet éco-label à la plage de Bouznika décerné à 27 plages et à un port de plaisance du littoral marocain, en présence du gouverneur de la province de Benslimane, des représentants de la municipalité de Bouznika, de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement et de la société civile.

Dans une déclaration, le chef de la Division sensibilisation par intérim au sein de l’ONEE, Zakaria Guertit Zakaria, a souligné que le Pavillon bleu a été hissé sur la plage de Bouznika pour la 15ème année consécutive depuis 2007 grâce à l’implication citoyenne de l’ONEE dans le programme “Plages propres” piloté par la Fondation Mohammed VI pour l’environnement dont la thématique de l’édition 2021 est axée sur la lutte contre les déchets plastiques dans les mers et océans.

Il a relevé que l’obtention de ce pavillon n’est pas une chose aisée dans la mesure où elle intervient suite au respect de plusieurs critères édictés par la Fondation européenne pour l’éducation à l’environnement (FEE) se rapportant notamment aux domaines de l’hygiène, la propreté et la sécurité ainsi que la sensibilisation au développement durable et l’animation sportive, culturelle et artistique.

M. Guertit a noté, à cet égard, que l’ONEE a prévu un programme riche et diversifié et doté la plage de Bouznika de tous les équipements nécessaires y compris pour les personnes à besoins spécifiques.

Le programme comprend des ateliers au niveau du village pédagogique mis en place au niveau de la plage, outre des activités sportives, culturelles, artistiques et de divertissement organisées au profit des estivants pour sensibiliser sur l’importance de la protection de l’environnement notamment des déchets plastiques.

Pour sa part, la responsable du Service communication de proximité, Wafaa Hafid, a relevé que des compétitions de sports nautiques, des ateliers de peinture, de sculpture, de surveillance de la qualité de l’eau de baignade et la sensibilisation à l’environnement ont été organisés au niveau du village pédagogique à la plage de Bouznika.

Et de rappeler que dans le cadre de la campagne de lutte contre les déchets plastiques dans les mers et océans, lancée par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, l’ONEE a procédé au nettoyage quotidien de la plage et de son environnement et organisé des ateliers et des activités artistiques au profit des estivants pour sensibiliser sur les dangers de la pollution provoquée par les déchets plastiques et promouvoir les valeurs du développement durable et de l’éducation au respect de l’environnement.

Vu la situation sanitaire liée à la propagation de la Covid-19, il a été procédé à la réalisation de visuels de sensibilisation aux mesures préventives et aux gestes barrières au niveau de la plage conformément aux recommandations de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement relatives à la gestion des risques sanitaires.

De son côté, le responsable d’agence de service Benslimane, El Mustapha Charnoubi , a indiqué que cet événement a offert l’occasion idoine pour présenter le contenu du programme de communication et de sensibilisation par la direction centrale de l’ONEE dans le cadre du programme “Plages propres” afin de permettre aux estivants de profiter de l’été 2021 à l’instar des années précédentes.

Il a souligné que l’office a mis à disposition au niveau local tous les moyens nécessaires notamment des blocs sanitaires, des locaux d’animation, des centres de premiers soins, des douches à ciel-ouvert et des bornes fontaines.

L’engagement de l’ONEE dans la campagne nationale “Plages propres” s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’office visant la préservation de l’environnement et la contribution au développement durable du Maroc. Cet engagement a été couronné par l’attribution à l’ONEE de plusieurs trophées pour la plage de Bouznika notamment “Trophée de l’Innovation en 2003 et 2008”, “Trophée de l’initiative en 2007, 2009 et 2011” et “Trophée Lalla Hasna Littoral Durable en 2016 et 2018”.

 

L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) a procédé, le 19 juillet dernier, à la mise en service du projet de renforcement de la production d’eau potable de la ville de Boufekrane, relevant de la préfecture de Meknès, à partir du champ captant de Haj Kaddour et Saiss, pour un débit de 35 l/s.

Ce projet, dont le coût global s’élève à 10,2 millions DH, est financé par la Banque Européenne d’Investissement (BEI), indique un communiqué de l’ONEE, précisant que le projet consiste en la pose d’un linéaire de conduite de 13,5 km de diamètre de 250 mm, la construction d’une bâche de 200 m3 et l’équipement d’une station de pompage.

Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement et la sécurisation de l’alimentation en eau potable de la ville de Boufekrane, contribuera, selon l’ONEE, à l’amélioration des conditions de vie de la population et au développement socio-économique de la région.

De même, l’ONEE a procédé à la mise en service du projet de renforcement de la production d’eau potable de la ville d’Azrou, relevant de la province d’Ifrane, à partir du forage N°1548/22 pour un débit de 40 l/s.

Ce projet, dont le coût global s’élève à 10,9 millions de dirhams et financé par la Banque Européenne d’Investissement (BEI), consiste en la pose d’un linéaire de conduites de 10 km, avec des diamètres variant de 250 à 315 mm, la construction, l’équipement et l’alimentation en énergie électrique d’une station de pompage, ainsi que la réalisation de 3 brises charges.

Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement et la sécurisation de l’alimentation en eau potable de la ville d’Azrou, ‘’contribuera à l’amélioration des conditions de vie de la population et au développement socio-économique de la région’’.

L’ONEE a également procédé à la mise en service d’un nouveau forage d’un débit de 20 l/s destiné à l’alimentation en eau potable du centre Ouled Berhil, relevant de la province de Taroudant.

Cette nouvelle infrastructure a permis d’augmenter la capacité de production à 45 l/s, suffisante pour répondre aux besoins en eau potable du centre qui atteignent 34 l/s actuellement.

Parallèlement au renforcement de la production d’eau potable, l’Office réalisera un réservoir semi-enterré d’une capacité de 2000 m3 avec une station de pompage pour renforcer la capacité de stockage, pour un coût de 8 millions de DH et dont la mise en service est prévue début 2022

La société anglaise Europa Oil & Gas détient le permis de recherche Inezgane, en offshore d’Agadir, en partenariat avec l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM).

Les travaux géologiques et d’interprétation des données disponibles (géologie, sismique 2D et 3D et anciens puits) ont permis d’identifier plusieurs prospects dont les ressources potentielles sont estimées par la compagnie à 2 milliards de barils, indique un communiqué de l’ONHYM, précisant qu'”il s’agit là de ressources potentielles et non de réserves prouvées”.

Le processus d’exploration doit se poursuivre avec des travaux spécifiques complémentaires pour mieux comprendre le système pétrolier et mieux cibler les structures à forer.

Europa Oil & Gas a lancé le processus de recherche de partenaire qui partagerait les frais liés aux investissements des prochaines périodes d’exploration, souligne l’Office, notant que cette procédure utilisée par les compagnies de toute taille, est très commune dans le domaine de l’exploration pétrolière.

L’Office précise également que les compagnies pétrolières cotées en bourse sont obligées de faire des annonces pour informer les investisseurs et les régulateurs boursiers de leurs activités.

 

Le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, s’est enquis le 9 août de l’état d’avancement du projet de renforcement de la production d’eau potable de la ville de Laâyoune à travers la réalisation d’une nouvelle station de dessalement d’eau de mer.

Au cours de cette visite de terrain, M. El Hafidi s’est informé de l’état d’avancement des préparatifs relatifs aux essais de mise en service de la première tranche, qui consiste en la réalisation d’une nouvelle station de dessalement d’une capacité de production de 26.000 m3/j à partir des forages côtiers.

La mise en service de la station, dont le coût est de 370 millions de dirhams (MDH), est prévue avant fin 2021, a déclaré le directeur général de l’ONEE, ajoutant qu’il s’agit d’un “projet structurant et stratégique” pour les provinces du Sud du Royaume et qui aura des impacts “très positifs” sur la dynamique économique et de développement que connaît actuellement la région.

M. El Hafidi a précisé que ce chantier phare permettra de rehausser la capacité de production de l’eau potable à 60.000m3/j et de satisfaire ainsi les besoins en eau potable des habitants de Laâyoune et El Marsa ainsi que les centres Foum El Oued et Tarouma au-delà de l’horizon 2035.

L’ONEE a programmé également la réalisation de la deuxième tranche dudit projet qui consiste en une prise directe d’eau de mer sur un linéaire de 2 Km et une adaptation du système de prétraitement pour renforcer l’alimentation en eau brute de la station de dessalement.

D’un coût global de 300 MDH, la réalisation des travaux relatifs à cette tranche est prévue avant fin 2023.