Le nouveau bureau de la Fédération de l’Énergie (FE), conduit par son président Mr Rachid IDRISSI KAITOUNI a été reçu, le vendredi 20 mai 2016, par le Ministre de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement (MEMEE), Dr Abdelkader AMARA, au siège de son département. Ont aussi assisté à cette rencontre, MM Abderrahim EL HAFIDI secrétaire général du MEMEE, Abdelali Gour, Chef de cabinet de Monsieur le Ministre et Mohamed EL AMRANI secrétaire général de la Fédération de l’Énergie.

Le président de la Fédération de l’Énergie a présenté, au Ministre, les membres du nouveau bureau élus lors de l’Assemblé Générale Élective du 03 mars 2016 et de l’Assemblé Générale Extraordinaire du 19 avril 2016, les principales modifications statutaires ainsi que la feuille de route de la Fédération pour le mandat 2016/2019.

Après avoir félicité le nouveau bureau pour sa récente nomination, le Ministre a mis l’accent sur la relation de partenariat qui lie son département à la Fédération de l’Energie, qualifiée   d’interlocuteur privilégié du Ministère dans la mise en œuvre de la stratégie Nationale de l’énergie.

Le MEMEE et la FE ont convenu de mener en étroite collaboration des actions de promotion et de développement du secteur de l’énergie, en général, et de la Transition Energétique, en particulier : communication, organisation de conférences, études sectorielles, COP22, ouverture à l’international, etc.

Le MEMEE et la FE ont convenu également d’organiser avant la fin de l’année une grande Conférence au cours de laquelle Monsieur le Ministre dévoilera les grandes lignes de la nouvelle stratégie nationale d’Efficacité Energétique.

Pour ce faire, une réunion de coordination entre les services du MEMEE et la FE sera mise en place, sur une base trimestrielle.

Le groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) vient d’adopter à Abidjan, la stratégie 2016- 2025 sur le New Deal pour l’énergie en Afrique, franchissant ainsi un grand pas vers la transformation économique du continent.
Dans une note publiée sur son site officiel, la BAD laisse savoir que cette stratégie définit les priorités en matière d’interventions de la Banque dans le secteur de l’énergie de 2016 jusqu’en 2025,
Cette feuille de route se fixe pour objectifs de stimuler la transformation du secteur africain de l’énergie à travers la promotion d’une croissance inclusive et la transition vers une économie verte par l’augmentation de la production d’énergie et l’accès à celle-ci, la réduction de son coût à un niveau abordable, l’amélioration de sa fiabilité et de son efficacité, ainsi que la viabilité des systèmes énergétiques.

L’opérateur panafricain privé d’électricité, Platinum Power (PP), s’allie à l’énergéticien suisse, Groupe E, à travers la création d’une joint-venture, « Sarine Engineering ». La nouvelle société, détenue à 65% par PP et à 35% par Groupe E, aura pour mission l’accompagnement et l’assistance technique amont et aval des projets de Platinum Power, et à terme, des projets tiers dans le secteur de l’énergie. La nouvelle structure vise également à développer un savoir-faire africain dans les différents pays couverts par les projets de PP au travers de transferts de compétences. Pour rappel, PP est une société de droit marocain, dont l’actionnaire de référence est le fonds d’investissement américain Brookstone Partners.

Spécialisé dans le développement, le financement, la construction et l’exploitation de projets de production d’énergie à partir de sources renouvelables, PP est présent au Maroc, en Côte d’Ivoire et au Cameroun.

Des acteurs de la société civile marocaine multiplient à Bonn les rencontres avec les représentants de réseaux d’ONG internationales actifs dans la lutte contre le changement climatique, en perspective de la COP22.
La participation de la société civile marocaine à la Conférence de Bonn sur le changement climatique, représentée notamment par la Coalition pour la Justice Climatique (CMJC), vise à apporter sa contribution aux différents débats sur la mise en œuvre de l’accord de Paris et mieux articuler ses actions en concertations avec les « influentes » ONG internationales.
L’objectif est aussi de faire valoir les efforts déployés par les associations marocaines aussi bien sur le terrain qu’en matière de plaidoyer, a-t-il ajouté, notant que la mobilisation collective en perspective de la COP 22 est au centre des discussions.
Les représentants de la société civile marocaine à Bonn enchainent également les rencontres en vue de la 2e Med Cop 22, la 2e Conférence des parties des pays riverains de la Méditerranée sur les changements climatiques, qui aura lieu en juillet prochain à Tanger.

La Charte de l’environnement des collectivités territoriales de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima a été signée, le 22 mai à Tanger, dans le cadre des préparatifs pour l’organisation de la deuxième conférence des Parties des pays méditerranéens (MedCOP22), qui se tiendra les 18 et 19 juillet à Tanger.

Cette charte s’inscrit également dans le cadre des préparatifs pour la COP22 et de l’engagement de la communauté internationale pour la lutte contre les effets des changements climatiques et l’instauration d’un nouveau système climatique mondial solidaire et ambitieux, en vertu de l’Accord de Paris.
Elle ambitionne de renforcer la conscience locale quant à l’importance de la fédération des efforts autour de la cause internationale relative à la lutte contre les changements climatiques, et de l’adoption de politiques publiques qui intègrent la dimension écologique, à même de renforcer l’atténuation et l’adaptation aux effets du dérèglement climatique.
Le document souligne que les responsabilités attribuées aux collectivités territoriales, conformément à la constitution de 2011, aux lois en vigueur et aux engagements internationaux du Maroc, font d’elles un acteur principal dans la protection de l’environnement et de la diversité écologique.
La Charte prévoit aussi que les établissements publics, les instances élues, la société civile et le secteur privé sont appelés à jouer un rôle central dans l’atténuation et l’adaptation aux effets des changements climatiques, afin de réussir les événements grandioses qu’abritera le Maroc.

La Fédération de l’Énergie organisé, le mardi 14 juin 2016 au siège de la CGEM de 10h à 12h, une rencontre  pour la présentation du « Mediterranean Energy Perspectives », étude concernant le secteur de l’énergie dans les pays du pourtour Méditerranéen, réalisée par l’Observatoire Méditerranéen de l’Énergie (OME), et qui sera présentée par Mme Houda Ben Jannet Allal, Directeur Général de l’OME.

La visite Royale en Chine a permis la signature de nombreux accords dans le cadre du nouveau partenariat stratégique dont notamment le Solaire et l’hydrique, fer de lance des investissements chinois au Maroc. En effet, la construction des centrales Noor, qui positionne le Maroc comme le premier producteur d’énergie solaire au monde, a attiré l’attention des producteurs chinois de cellules et de panneaux solaires.

1- Le groupe Hareon Solar Energy a décidé d’investir 1,17 MMDH dans la construction d’une usine qui produira 160 MW de modules photovoltaïques et 160 MW de cellules photovoltaïques en 4 phases.

L’entreprise chinoise opérera au Maroc et en Afrique, avec le concours marocain de la société d’investissement énergétique (SIE) et Jet Contractors, spécialisé dans le bâtiment, la construction et les énergies renouvelables.

2- Le groupe chinois Linuo Paradigma, qui est le leader mondial dans la fabrication des chauffe-eau solaires, investira 96 millions de DH pour édifier une unité industrielle d’une capacité de production de 50 millions de chauffe-eau solaires par an, destinés au marché marocain et africain.

Pour son financement, Linuo Paradigma s’est associée à la SIE et au marocain Cap Holding, pour la distribution. Les clients marocains et africains de ces chauffe-eau solaires auront accès à des financements d’“Attijariwafa bank, qui mettra son réseau marocain et africain à contribution”.

3- Le Maroc et l’entreprise China Harbour Engineering  se sont associés pour finaliser le projet marocain de création d’un réseau de 500 km, qui doit transférer une partie des eaux du nord vers le sud du pays.

4- L’Office national de l’électricité et de l’eau potable et la société Sepco III Electric Power Construction réaliseront des études communes, pour étendre et maintenir la centrale thermique de Jerada.

Le Comité Exécutif de l’organisation des Cités et Gouvernement Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) a lancé un appel à tous les maires et autorités territoriales d’Afrique et du monde pour organiser une rencontre des maires dans le cadre de la COP22 à Marrakech, à l’image de ce qui s’est fait lors de la COP21 à Paris. Cet appel formulé au terme des travaux de la 14ème session du Comité, tenue cette semaine à Rabat, est également lancé à la présidence de la COP et au gouvernement du Maroc, pays hôte de la COP22, afin que les conclusions des délibérations des autorités territoriales fassent l’objet d’audition dans le cadre des travaux officiels de la COP22. A noter par ailleurs que le comité a également confirmé les dates des prochaines réunions statutaires de CGLU-A. Celles-ci se tiendront en novembre 2016 à Marrakech aux dates suivantes :

3 novembre

– comité exécutif,

4 novembre

– conseil panafricain

5 novembre

– assemblée générale extraordinaire.

Dans le cadre de l’organisation de la 2e édition du Salon International sur le Photovoltaïque « Photovoltaïca 2016», initialement prévu les 18, 19 et 20 du mois courant, plusieurs entreprises nationales et internationales actives dans la filière du photovoltaïque ont exprimé leur vif souhait de reporter cet événement. Et ce, afin de leur permettre de disposer du temps nécessaire pour préparer convenablement leur contribution à ce Salon International et aux conférences organisées en marge de cet événement.
A cet effet, et compte tenu du franc succès enregistré par la première édition de ce Salon, qui avait bénéficié du Haut Patronage Royal, le Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement ainsi que ses partenaires institutionnels, à savoir, la Société d’investissements énergétiques (SIE) et l’Institut de recherche en énergie solaire et en énergies nouvelles (IRESEN) répondent favorablement à cette demande en annonçant officiellement le report de la seconde édition de « Photovoltaïca » aux 7, 8 et 9 septembre 2016.

Le comité de pilotage de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP21) a plaidé pour l’adoption d’une décision portant sur la gouvernance des coalitions des acteurs non étatiques, lors de la conférence de Marrakech, prévue en novembre prochain. Le comité, présidé par Ségolène Royal, présidente de la COP21, a également jugé souhaitable de pouvoir faire état à Marrakech de réalisations concrètes de quelques initiatives sectorielles prioritaires de l’Agenda de l’Action (Initiative africaine pour les énergies renouvelables, Alliance solaire internationale, Protection des océans, Alliance globale sur les bâtiments et la construction, réseau d’alerte…), en présentant des listes de projets.