Des accords de financement de projets ont été signé, le 17 novembre à l’occasion de la journée de l’énergie au pavillon Maroc de la Zone bleue de la COP22 dans la perspective du développement durable et de la transformation énergétique.

Ces accords portent notamment sur le financement des projets liés à l’assainissement liquide, à l’efficacité énergétique, à la promotion des énergies renouvelable en Afrique et dans les provinces du sud, ainsi qu’à la formation en matière d’énergie solaire. D’une valeur de 594 millions DH, le premier accord a été signé entre l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), l’Agence Française de Développement (AFD) et la Banque allemande de développement (KfW), dans le but de réaliser des investissements et de réhabiliter les réseaux d’assainissement au sein de 30 municipalités.

L’accord vise également la mise en place d’une assistance technique ainsi que la mise en œuvre d’actions de communication et de sensibilisation à l’hygiène, à la sécurité et à la protection de l’environnement.

Par la même occasion, l’ONEE et la BID ont signé un mémorandum d’entente pour appuyer l’électrification rurale en Afrique à travers l’accompagnement de projets d’énergies renouvelables en Afrique sub-saharienne. Dans le cadre de la promotion de l’efficacité énergétique des bâtiments et de l’éclairage public, un mémorandum d’entente a été signé entre l’ONEE, la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE) et la KfW.

Dans la même logique, un accord d’entente a été également signé par le ministère de l’Énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement, la Fédération de l’énergie ainsi que l’Observatoire méditerranéenne de l’énergie. Pour leur part, les sociétés Nova Énergie, Green of Africa, Risen Energy et China Railway Construction company ont signé un protocole d’accord pour la construction d’un projet solaire photovoltaïque intégré, composé d’une unité d’assemblage d’une centrale d’une puissance de 45 mégawatt pouvant

être étendu à 100 mégawatt, et l’établissement d’un institut supérieur de formation des techniciens en technologie de l’énergie solaire.

Concernant l’éolien, un accord de co-développement d’un projet éolien de haute tension dans la province de Laayoune a été signé entre la société Green of Africa et la société Voltalia Maroc. Les mêmes sociétés ont signé un accord pour le développement conjoint d’un projet éolien moyen situé sur la commune rurale de Foum El Ouad dans la Province de Laayoune. S’exprimant en cette occasion, M. Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, a souligné l’engagement du Maroc « dans la voie d’une transition vers un système énergétique sobre en carbone». « La transition énergétique marocaine s’est accélérée en décembre 2015 suite à la nouvelle impulsion donnée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans sa déclaration à la COP21 pour passer de 42 % d’énergie renouvelable en 2020, à 52 % en 2030 », a indiqué M. Elalamy. Il a ajouté que le succès du modèle de transition énergétique marocain est «l’aboutissement d’une volonté politique » et « d’une stratégie énergétique réaliste et mesurable ». Ce Side Event a été marqué par les interventions de la ministre française de l’environnement, Mme Ségolène Royal, le secrétaire d’État allemande au ministère fédéral de l’Économie et de l’Énergie, M. Rainer Baake, le secrétaire d’État portugais chargé de l’Énergie, M. Jorge Seguro Sanches et le président de la Fédération de l’énergie, M. Rachid Idrissi Kaïtouni.

 

Accord MEMEE, FE et OME

Le MEMEE, la FE et l’OME entendent coopérer sur les aspects clés de leur domaine d’intérêt commun, fédérer leurs efforts, exploiter toutes les opportunités et les complémentarités offertes, en vue de réaliser notamment des statistiques et des études communes sur le secteur énergétique au Maroc. Le cas échéant, d’autres activités à intérêt commun pourraient être identifiées et mises en œuvre d’un commun accord.

La coopération entre les Parties portera sur :

– Les statistiques et les indicateurs  de l’énergie, notamment ceux relatifs à l’efficacité énergétique et le développement durable ;

– Les études de prospectives énergétiques ;

– Les études thématiques relatives à l’énergie ;

– L’échange d’informations dans le domaine de l’énergie.