Vivo Energy Maroc et de Gaz de Pétrole Liquéfié de marque Butagaz et Myher Holding ont scellé leur partenariat dans la société Sopétrole afin d’accélérer le déploiement de leurs activités de distribution dans les Provinces du Sud du Maroc. 

La co-entreprise sera détenue à 49% par Vivo Energy Maroc et à 51% par MYHER Holding. Elle interviendra dans le stockage, la commercialisation et la distribution de carburants et de lubrifiants de marque Shell dans les provinces sahariennes.  De nombreuses stations-services vont rejoindre le réseau Shell dès 2020. Un dépôt de stockage de carburants à Laâyoune soutiendra le développement de la société dans la région. 

Bernard Le Goff, Directeur Général de Vivo Energy Maroc a déclaré au sujet de ce partenariat : « Nous sommes ravis de nous associer au sein de Sopetrole à MYHER avec qui nous partageons la même vision de développement dans les provinces du Sud. A travers cette co-entreprise, nous pourrons ainsi apporter plus de proximité et de qualité de service à nos clients par un maillage territorial renforcé dans toutes les régions du Maroc du Nord au Sud. »

Sidi Hamdi Ould Rachid, Président Directeur Général de MYHER a quant à lui indiqué : « Nous sommes fiers de la présence à nos côtés d’une entreprise multinationale comme Vivo Energy qui représente les marques de renom Shell et Butagaz. Leur expertise nous permettra de développer de manière pérenne nos activités et contribuer ainsi à renforcer l’attractivité des provinces sahariennes. Notre ambition est de nous inscrire dans le nouveau modèle de développement des Provinces du Sud porté par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. »

Fortement attaché au Maroc, Vivo Energy Maroc poursuit sa politique d’investissement dans le royaume.  Son ambition est de devenir l’entreprise d’énergie la plus respectée du Maroc tout en répondant aux standards internationaux de qualité les plus exigeants. 

Le mémorandum d’entente signé, le 5 novembre à Abou Dhabi, entre l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), constitue un nouveau jalon dans les démarches entreprises par le Maroc pour le succès de la coopération Sud-Sud- au niveau africain, a assuré le PDG de MASEN, Mustapha Bakkoury.

Ce mémorandum d’entente se veut également l’incarnation de la vision de développement prônée par SM le Roi Mohammed VI au profit de l’Afrique et des pays qui entretiennent des relations distinguées avec le Royaume sur les plans économique et social.

Cet accord est de nature à élargir les perspectives de partenariat aux niveaux national et continental, d’autant plus qu’il permettra à plusieurs pays africains de bénéficier de projets conjoints avec l’ONUDI, afin de permettre le transfert des expertises et appuyer certains pays dans l’élaboration de leurs propres stratégies, ainsi que de favoriser les innovations pour le développement de nouveaux projets relatifs à l’énergie solaire ou éolienne.

M. Bakkoury a, dans ce contexte, souligné que ce mémorandum d’entente est de nature à consolider la coopération avec l’ONUDI, qui a débuté à l’occasion de la COP22, dans le cadre des objectifs de l’organisation et conformément à la stratégie marocaine de développement des énergies renouvelables, notant qu’un premier projet de stockage de l’énergie solaire a été mis en œuvre grâce à ce partenariat.

Selon lui, ce projet a permis à l’ONUDI d’accompagner, de près, la stratégie marocaine en matière d’énergie solaire et l’ambition royale de faire de ce secteur un levier du développement économique et social intégré du Royaume.

De son côté, le directeur général de l’ONUDI, Li Yong, s’est réjoui, dans une allocution de circonstance, de la signature de ce mémorandum d’entente qui élargira les perspectives de coopération et d’action conjointe entre l’ONUDI et le Maroc.

Il s’est également félicité de la vision stratégique que le Maroc a fait sienne en matière de développement industriel, d’énergie renouvelable et de grands investissements dans le secteur industriel, ce qui fait du Maroc, a-t-il noté, un modèle à suivre au niveau africain.

En octobre 2017, l’ONUDI, le ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable et MASEN avaient lancé un projet de batterie vanadium adossé à la centrale solaire CPV de 1 MW installée sur la plateforme MASEN R&D, à Ouarzazate.

L’expérience du Maroc en matière de développement durable a été présentée au Caire, dans le cadre de la troisième semaine arabe du développement durable.

Lors d’une séance-débat autour du thème « les pays arabes et la mise en œuvre des objectifs du développement durable », M. El Hou Bouaouane, cadre à la division des Études et de la planification au ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, a mis en exergue les efforts consentis par le Royaume dans le sillage de la stratégie nationale de développement durable.

Dans ce sens, il s’est appesanti sur les étapes d’élaboration et de mise en œuvre de cette stratégie, ses objectifs et axes, outre ses défis, notant que ce plan aspire à une transition vers une économie verte et globale.

Selon M. El Hou Bouaouane, des axes et objectifs ont été fixés à cette stratégie, notamment la consolidation de la bonne gouvernance, la réussite de la transition vers l’économie verte, l’amélioration de la valorisation des ressources naturelles, la préservation de la biodiversité et la réduction des disparités sociales, passant en revue les réalisations accomplies en matière des énergies renouvelables à travers la construction de parcs éoliens, dont celui de Tarfaya, le plus grand du genre en Afrique, le lancement du programme marocain d’énergie solaire « Nour » comprenant la construction de cinq centrales solaires outre la hausse de la part des énergies renouvelables à 52 % à l’horizon 2030.

Il a ajouté dans ce sens que plusieurs plans ont été mis en œuvre, dont le programme national de gestion des déchets ménagers et assimilés, le programme national de valorisation des déchets, le programme national de prévention et de lutte contre la pollution industrielle, le programme national pour l’amélioration de la qualité de l’air (2017-2030) et le programme de protection et de valorisation de la biodiversité.

L’Espagne œuvrera à garantir le « succès » de la 25è Conférence des parties de la Convention-Cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP 25), qui se tiendra, du 2 au 13 décembre prochain à Madrid, a affirmé, le 1er novembre, le président du gouvernement espagnol en fonction, Pedro Sanchez.

« Une excellente nouvelle : Madrid accueillera, du 2 au 13 décembre, le Sommet sur le Climat. L’Espagne œuvre déjà pour garantir son succès », a écrit le chef de l’exécutif sur son compte Twitter.

M. Sanchez a, en outre, réitéré le ferme engagement de son exécutif en faveur d’un développement « durable » et d’une transition écologique « juste ».

« Nous sommes heureux d’annoncer que le bureau de la COP a accepté que la COP25 se tiennent du 2 au 13 décembre à Madrid, en Espagne », a annoncé sur Twitter, la Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Patricia Espinosa.

Le gouvernement espagnol avait proposé jeudi d’accueillir la COP25 à Madrid, à la place du Chili qui a dû y renoncer, en raison de la crise sociale qui secoue le pays.

L’Espagne considère que l’action multilatérale pour le climat est une priorité à l’ordre du jour de l’ONU et de l’Union européenne, ce qui exige un plus grand engagement de tous, a indiqué un communiqué de la Moncloa (présidence du gouvernement), notant que M. Sanchez a fait cette proposition “vu le court délai disponible” et « l’importance de garantir que la COP25 se tienne normalement », après dix mois de préparation.

Le Chili, qui s’était porté volontaire à accueillir la COP 25 après le désistement du Brésil, a renoncé à organiser ce grand événement international, qui devait se tenir du 2 au 13 décembre à Santiago.

L’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) compte sur le Maroc pour mettre en œuvre ses initiatives et projets régionaux relatifs aux énergies renouvelables, a indiqué le 5 novembre à Abu Dhabi son DG Francesco La Camera.

S’exprimant lors d’une entrevue avec Mustapha Bakkoury, président du directoire de l’Agence marocaine de l’énergie solaire (MASEN), M. La Camera a mis l’accent sur le rôle pionnier du Maroc dans le domaine des énergies renouvelables, faisant part de l’appui de IRENA à l’alliance pour l’accès à l’énergie durable qui est une initiative lancée par le Royaume et l’Éthiopie pour l’utilisation massive des énergies renouvelables.

Lors de ces entretiens en présence de Mohamed Ait Ouali, ambassadeur du Maroc à Abu Dhabi, les deux parties ont examiné les moyens de renforcer la coopération entre l’IRENA et MASEN.

Crée en 2010, l’agence MASEN est l’acteur central de l’évaluation de la stratégie du Maroc en matière d’énergie renouvelable Elle est le sponsor officiel et responsable de la mise en œuvre de la Vision nationale pour l’énergie renouvelable, qui a pour objectif de couvrir les besoins nationaux en électricité d’ici 2030 grâce à un mix énergétique composé à 52% de sources d’énergie renouvelables.

L’IRENA, fondée en 2009, est une organisation intergouvernementale basée à Abou Dhabi et qui assiste les pays dans la transition vers l’énergie durable.

 

La 3è édition de la Semaine arabe du développement durable, plus grande plateforme régionale arabe pour débattre des moyens de réaliser les objectifs de développement durable 2030 dans la région, s’est tenue au Caire, en présence de 1500 hauts responsables, experts et décideurs concernés par le développement au niveau de la région arabe.

Le Maroc est représenté à cet événement, organisé sous le thème « Partenariat intégré pour un avenir durable » par la Ligue des États arabes en coopération avec la Banque mondiale, l’Union européenne et les Nations Unies, par MM. Abdellatif Bensfia, directeur de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC) et Lhou Baouane, cadre au ministère de l’énergie, des mines et de l’environnement.

Les participants ont focalisé dans le cadre de 40 rencontres-débats sur trois axes principaux, à savoir la complémentarité entre les partenaires de développement, la transition vers une vie meilleure et les nouvelles perspectives dans un monde en mutation.

La 3è édition de la semaine arabe de développement durable s’est penché aussi sur le rôle des médias dans le développement, la culture de durabilité dans le monde arabe, les défis et les opportunités, les relations entre la jeunesse arabe, l’éducation et le développement durable.
Sur les plans économique et environnemental, les congressistes ont mis l’action notamment sur l’importance d’impliquer le secteur privé dans la réalisation du développement durable et les opportunités et les contraintes des villes durables dans le monde arabe.

Cette 3è édition a été marquée par la signature d’un mémorandum d’entente entre le secrétariat général de la Ligue arabe et l’instance arabe d’investissement et de développement agricole, ainsi que par le lancement de l’alliance internationale pour la paix et le développement et de l’initiative visant à éradiquer la faim dans la région arabe.

 

 

 

Le département de l’Énergie et des mines vient de lancer son nouveau portail web dont le but est de promouvoir l’image et les réalisations du ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement et d’asseoir sa notoriété tout en partageant sa vision, ses missions, ainsi que ses grands chantiers à court, moyen et long termes.

Dynamique et riche en information aussi bien au niveau qualitatif qu’au niveau de l’abondance des données, le contenu de ce portail web se focalise en particulier sur les projets et réformes entreprises par le ministère de tutelle, la modernisation de la réglementation et la simplification des procédures administratives.

Il vise aussi à mettre l’accent sur les stratégies sectorielles d’envergure, voire la stratégie énergétique nationale, la stratégie minière hors phosphates, la feuille de route nationale pour le développement de l’infrastructure géologique, la stratégie de l’efficacité énergétique, entre autres.

Un ensemble de services en ligne ont été intégrés dans le portail afin de favoriser le développement de l’administration électronique en positionnant le site du département comme un guichet web permettant l’accès à des services relatifs au secteur notamment, l’application géo-spatiale des cartes géo-scientifiques nationales, l’application de gestion des autorisations d’exploitation des Haldes et Terrils, la carte des gites minéraux du Maroc, ainsi que d’autres e-services dans un format ergonomique, simple et adapté aux aspirations des citoyens.

Nourri par la volonté de répondre aux besoins actuels, de plus en plus croissants, de l’ensemble des acteurs du secteur et des citoyens en termes de communication et d’information, le département de l’Énergie et des mines s’est engagé dans une démarche de transparence et de facilité d’accès à l’information offrant une porte d’entrée commune à un large éventail de ressources et de services accessibles sur Internet et centrés sur les domaines de l’énergie, des mines et de la géologie.

Les énergies renouvelables constituent un facteur essentiel dans la compétitivité économique du Maroc, a souligné, le 9 novembre à Tanger, le ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rebbah.

La demande des énergies renouvelables ne cesse de s’accroitre et leur exploitation est devenue incontournable pour de nombreux secteurs, a relevé, M. Rebbah lors d’une visite organisée à l’usine de Siemens Gamesa dans le cadre du programme de partenariat énergétique maroco-allemand.

La visite de cette usine spécialisée dans les éoliennes et l’énergie solaire est une illustration des promesses de la stratégie nationale énergétique, qui porte sur la production de l’électricité pour l’industrialisation.
Ce genre d’usines témoignent de l’essor de l’économie nationale et du climat des affaires du Royaume, ainsi que de la forte coopération entre le Maroc et l’Allemagne.

De son côté, le directeur général de Siemens Gamesa Maroc, Jan Pieter Cool s’est félicité de l’intérêt accordé par les médias au secteur de la transition énergétique, important dans l’essor économique du Maroc et dans la création d’opportunités d’emploi.

Cette usine, qui constitue l’une des structures les plus modernes du groupe dans le monde et est ainsi prête à fournir les premières pales d’éoliennes en Afrique et au Moyen-Orient « 100% made in Morocco », tout en étant l’un des fournisseurs leaders de solutions d’énergie éolienne, qui figure dans le top 3 du marché de l’énergie éolienne.

Étalée sur 37.500 m2 et située à environ 35 kilomètres du port de Tanger Med, l’usine Siemens Gamesa a ouvert ses portes en 2017.
Cette structure industrielle est chargée de la production des turbines SWT-DD-130 (jusqu’à 4.2 MW de puissance nominale), et des pales B63-10 de 63 mètres de long, destinées à l’exportation vers l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient, ainsi qu’à des projets locaux.

La stratégie énergétique, adoptée par le Maroc, ambitionne de renforcer le leadership du Royaume à l’échelle mondiale dans le domaine des énergies renouvelables, a affirmé, le 11 novembre à Abou Dhabi, le ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rebbah.

Intervenant lors d’un colloque sur les régimes énergétiques aux niveaux mondial, régional, et local, organisé dans le cadre du Salon et de la conférence internationale d’Abou Dhabi sur le pétrole « ADIPEC-2019 », M. Rebbah a souligné que cette stratégie proactive vise à concrétiser l’engagement du Maroc à porter à 42 % en 2020 et 52 % en 2030 la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national.

Cette stratégie s’assigne aussi pour objectif de réduire la facture énergétique et la dépendance à l’étranger, garantir la sécurité d’approvisionnement avec des prix abordables et lutter contre le changement climatique, a-t-il ajouté, notant que la transition énergétique au Maroc s’appuie sur un fort soutien politique, des sources d’énergies renouvelables abondantes et le développement des infrastructures, des sciences et des recherches, outre la politique de l’interconnexion électrique avec les pays voisins et les partenariats internationaux.

A cet égard, le ministre a appelé à promouvoir les industries liées à l’énergie pour créer davantage d’opportunités d’emploi, soulignant l’ouverture du Maroc sur les nouvelles techniques de stockage intelligent des énergies renouvelables pour faire profiter les marchés nationaux et internationaux.

Et de rappeler que le Maroc œuvre pour le développement de l’utilisation à grande échelle du gaz à travers l’encouragement des explorations et le recours à ce produit dans la production de l’énergie et l’industrie, notant que le volume des investissements dans le secteur de l’énergie au Maroc s’élève à près de 13 milliards de dollars, ce qui a permis d’attirer nombre de compagnies de différents pays tels les Émirats et l’Arabie saoudite et d’autres d’Asie et d’Amérique.

ADIPEC 2019 a accueillé pour cette édition plus de 80 ministres, présidents exécutifs et une panoplie d’hommes d’affaires des secteurs du pétrole et du gaz ainsi que des participants des quatre coins de la planète.

Le Salon et la conférence internationale d’Abou Dhabi du pétrole est une plate-forme d’échange et de promotion des nouvelles stratégies qui sont à même de définir l’avenir du secteur pour les années à venir, dans le sillage de la transition numérique qui s’opère dans le secteur du pétrole et du gaz et la hausse des investissements dans la technologie soutenant l’accélération des processus d’exploration et de production.