Le Maroc s’est engagé tôt et pleinement dans les efforts internationaux en matière d’environnement et de développement durable, en plaçant la protection de l’environnement parmi les priorités nationales et en adhérant à la plupart des accords multilatéraux sur l’environnement et leur mise en œuvre à l’échelle nationale, a souligné la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali.
Dans un message à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement (5 juin), Mme Benali a dit que “le Maroc, très impliqué dans le domaine de l’environnement et du développement durable, s’est engagé pleinement et tôt, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, dans les efforts internationaux dans ce domaine“, mettant l’accent sur le renforcement de la gouvernance du développement durable et les progrès tangibles qui ont été réalisés en termes d’intégration de la durabilité dans les politiques sectorielles, grâce à la Stratégie nationale de développement durable, visant à réaliser une transition vers une économie verte inclusive d’ici 2030.

En outre, des programmes ont été élaborés dans le domaine de la transition énergétique, de la protection des forêts, de l’agriculture, de l’économie verte et de la production propre, et qui ont été mis en œuvre conformément aux orientations du nouveau modèle de développement, a indiqué la ministre, notant que ces efforts se sont récemment consolidés par l’élection du Maroc à la présidence de l ‘ Assemblée des Nations Unies pour l’environnement à Nairobi.

Par ailleurs, Mme Benali a annoncé qu’à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement, le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable organise une série d’activités aux niveaux central et territorial afin de sensibiliser tous les acteurs à l’importance de préserver l’environnement et de promouvoir la durabilité, ajoutant qu’une campagne de sensibilisation sera également lancée sur les économies d’énergie et les comportements respectueux de l’environnement pour réduire la facture énergétique du Royaume et contribuer à la protection de son environnement.

Le monde célèbre cette Journée internationale, le 5 juin, de chaque année dans le but de promouvoir la prise de conscience quant à l’importance de préserver l’environnement et de renouveler l’engagement à faire face aux défis environnementaux par tous les acteurs concernés à savoir les départements ministériels concernés, le secteur privé ainsi que les citoyens, a poursuivi Mme Benali, notant que le slogan de cette année “Nous n’avons qu’une seule terre” est très significatif, et a été choisi par la communauté internationale pour célébrer cette Journée.

Des rapports scientifiques récents ont montré que les systèmes environnementaux se détériorent au niveau mondial depuis des années en raison des activités humaines non durables, ce qui a contribué au déclin de la biodiversité, à l’exacerbation de la pollution et des effets du changement climatique, menaçant ainsi les fondements environnementaux de nos sociétés, et donc notre bien-être économique et social, a soulevé la ministre.

Et de soutenir qu’eu égard à la conjoncture spéciale que nous vivons aujourd’hui et ses répercussions sociales, sanitaires et économiques, notamment des perturbations au niveau des chaînes de production et de commercialisation des ressources naturelles, “des mesures immédiates doivent être prises pour se réconcilier avec l’environnement, réformer les écosystèmes, reconsidérer les modes de consommation pour une transition juste vers un développement durable”.

Cette journée est donc l’occasion de reconsidérer, en tant que citoyens, nos comportements et nos pratiques envers les écosystèmes en arrêtant de gaspiller les ressources à la lumière des défis évoqués, et en rendant nos modes de consommation et de production plus durables”, a conclu Mme Benali, relevant qu’il s’agit aussi d’une invitation à assumer sa part de responsabilité, afin de contribuer tous à ce chantier vital pour parvenir à un développement durable au profit des générations présentes et futures.

Le Conseil exécutif fédéral du Nigeria a donné son accord pour que la Compagnie pétrolière nationale nigériane conclue un accord avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour la construction du gazoduc Nigeria-Maroc.

Le ministre d’État nigérian aux Ressources pétrolières, Timipre Sylva, a révélé la conclusion de cet accord dans une déclaration à la presse à l’issue de la réunion du FEC présidée par le vice-président Yemi Osinbajo, le 1er juin au palais présidentiel d’Abuja, rapporte l’Agence nigériane de presse (NAN).

M.Sylva a déclaré que le projet était encore au stade de la conception technique préliminaire.
« Le ministère des Ressources pétrolières a présenté trois notes au Conseil. Dans la première note, le Conseil a approuvé l’exécution par la NNPC du protocole d’accord avec la CEDEAO pour la construction du gazoduc Nigeria-Maroc», selon la même source.
« Ce gazoduc doit acheminer le gaz vers plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, vers le Maroc et, à travers le Maroc, vers l’Espagne et l’Europe », précise M. Sylva.

Le gazoduc relierait le gaz nigérian à chaque pays côtier d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire, Liberia, Sierra Leone, Guinée, Guinée-Bissau, Gambie, Sénégal et Mauritanie), pour se terminer à Tanger, au Maroc, et à Cadix, en Espagne.
Le mégaprojet de gazoduc Nigeria-Maroc, dont l’étude de faisabilité a été entamée en mai 2017 avec un coût de plusieurs milliards de dollars, avait été lancé au cours de la visite officielle de SM le Roi Mohammed VI, en décembre 2016 à Abuja, et un accord y afférent avait été signé, le 10 juin 2018, lors d’un déplacement à Rabat du président nigérian, Muhammadu Buhari.