Bank of Africa lance une série de rencontres sur la décarbonation
Le Groupe Bank of Africa (BOA), engagé fortement dans la décarbonation industrielle, a tenu, le 31 octobre à Casablanca, l’événement de lancement d’une série de rencontres avec les industriels et leur écosystème sous le thème “Décarbonation, levier de compétitivité pour l’entreprise marocaine“.
Cet événement sera décliné en rencontres régionales sur Agadir, Tanger, Fès et plusieurs autres villes du Royaume et ce, avec pour objectif d’apporter des réponses concrètes aux besoins des entreprises en matière de décarbonation à travers l’apport d’experts nationaux et internationaux éclairant sur l’enjeu de la décarbonation et son impact sur la compétitivité des entreprises marocaines (industrielles et exportatrices, en priorité).
A cette occasion, le Président Directeur Général du Groupe BOA, Othman Benjelloun, a souligné que “le principal défi de ce siècle est, en effet, de réussir la transition progressive et équitable vers une économie de bas-carbone voire décarbonée ainsi qu’à son verdissement, en priorisant le secteur énergétique“.
“De nouvelles opportunités d’emplois décents seront ainsi créées, conformément à la Vision Royale instillée dans le Nouveau Modèle de Développement”.
En outre, M. Benjelloun a rappelé que le Groupe, dès 2008, s’est engagé dans la finance durable en mettant en place un Système de Gestion Environnementale et Sociale (SEMS) et en assumant un leadership dans le domaine de la Responsabilité Sociale d’Entreprise.
Le Groupe a notamment pris des engagements internationaux comme l’adhésion aux Principes de l’Équateur ou au Global Compact des Nations Unies et fut pionnier dans le lancement réussi des lignes d’efficacité énergétique, de valorisation des matières résiduelles ou de gestion de l’eau. Il a aussi obtenu, depuis quelques années déjà, les certifications environnementales, d’efficacité énergétique et calcule son empreinte carbone, a fait valoir le PDG de BOA.
Pour sa part, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour a souligné qu’aujourd’hui, une opportunité se présente pour le Maroc afin de se positionner encore mieux que ses concurrents dans le domaine de la décarbonation.
“On a une chance exceptionnelle. Non seulement on est l’un des pays les plus compétitifs au monde pour produire les énergies renouvelables, mais on a une certaine proximité avec l’un des plus grands marchés du monde qui font qu’on peut produire moins cher qu’aujourd’hui avec de l’énergie décarbonée et la livrer à 14 kilomètres dans l’un des plus grands marchés dans le monde“.
Dans ce sillage, il a fait savoir que le Maroc a déjà mis en place un ensemble de mécanismes, notamment de financement, de subvention et même de partenariat privé-privé pour le développement de l’énergie et des capacités renouvelables pour les entreprises.
Et de soutenir que le Maroc s’oriente vers la décarbonation totale de son outil de production avec l’ambition d’être la base industrielle décarbonée la plus compétitive au monde.
De son côté, le directeur général de l’Agence Marocaine pour l’Efficacité énergétique (AMEE), Saïd Mouline a noté que le contexte actuel aussi bien climatique que géopolitique, montre que ce qui est en train de se faire au Maroc a un rôle dans le développement du pays et du continent.
“Nous ne pourrons plus nous développer sans le volet du développement durable“, a-t-il relevé, ajoutant que les investissements doivent se faire de la façon la plus propre possible.
Le DG de l’AMEE a aussi mis en avant le rôle important du secteur financier, puisque toute action menée doit faire appel au secteur financier.
Pour sa part, le président de l’Association marocaine des exportateurs (ASMEX), Hassan Sentissi, s’est arrêté sur l’urgence à travers la planète de diminuer les émissions de gaz à effet de serre pour protéger le climat et les vivants surtout avec les problème liés à la chaleur et à la pollution qui sont de plus en plus fréquents dans le monde entier.
Consciente des défis et engagements sur le plan national et international pour accompagner les entreprises marocaines face à de nombreuses exigences, l’ASMEX a multiplié ses actions pour la décarbonation et proposer des solutions vers un avenir propre qui offre d’excellentes possibilités de développement.
De son côté, la Cheffe de section compétitivité économique-Infrastructures et environnement de la délégation de l’Union européenne au Maroc, Matilde Ceravolo, a affirmé, dans une intervention pré-enregistrée, que la transition offrira des perspectives en matière de croissance économique, de nouveaux modèles économiques, de nouveaux marchés ainsi que de nouvelles possibilités en terme d’emploi et de développement technologique.
Face aux enjeux qui restent “relatifs”, une opportunité se présente puisque le bien être des citoyen(ne)s est d’assurer une croissance durable et une utilisation efficiente des ressources et produits du quotidien, a noté Mme Ceravolo.
A travers son engagement dans la création de conditions favorables à une croissance durable et sa contribution à l’accélération de la transition énergétique de ses clients, BOA confirme encore une fois sa position en tant qu’acteur majeur dans l’émergence d’une industrie Verte au Maroc et se positionne au service de l’économie verte dans le but de générer un impact positif sur le tissu productif national.