L’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE) a annoncé sa participation à la 9e édition du Powering Africa Summit, qui s’est tenue les 5 et 6 mars à Washington DC, aux États-Unis. Réunissant les plus éminents acteurs, décideurs politiques et leaders de l’industrie nord-américaine et africaine, cet événement a mis en lumière les avancées et opportunités dans le secteur énergétique africain.

Le président de l’ANRE, Abdellatif Bardach, a participé, le 6 mars à une table ronde exclusive regroupant les présidents et représentants des régulateurs de l’énergie des États-Unis, du Kenya, de la République Démocratique du Congo, et du Cap-Vert etc.

Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur des sujets cruciaux tels que l’instauration de tarifs reflétant les coûts réels et la création d’environnements réglementaires favorables aux énergies renouvelables. Dans son allocution, M. Bardach a mis en avant les initiatives récentes de l’ANRE, démontrant l’engagement du Maroc en faveur de la transition énergétique. Il a notamment souligné la publication novatrice de la capacité d’accueil sous forme d’une carte interactive sur le site web de l’ANRE, facilitant l’accès aux informations cruciales pour les investisseurs intéressés par le secteur énergétique marocain.

De plus, il a évoqué la récente publication du tarif d’utilisation du réseau de transport, une mesure stratégique qui a apporté clarté, transparence et équité aux investisseurs, attestant l’engagement de l’ANRE à créer un environnement propice à l’investissement et à la croissance économique.

En outre, grâce à ses fonctions de président de l’Association des Régulateurs de l’Énergie Méditerranéenne (MEDREG) et de président du réseau des régulateurs francophones de l’énergie RegulaE.Fr, M. Bardach a également partagé son expérience de collaboration étroite avec les régulateurs de la Méditerranée et de l’Afrique pour promouvoir le développement d’un marché énergétique régional.

Cette collaboration vise à favoriser l’investissement dans les infrastructures et à encourager un plus grand commerce transfrontalier de l’électricité, conformément aux efforts inlassables du Royaume du Maroc sous la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste.

La participation de l’ANRE au Powering Africa Summit a mis en lumière le leadership du Maroc dans le domaine de l’énergie, tant sur le plan régional que mondial. Cet événement a été l’occasion de présenter les réalisations du Royaume en matière d’énergies renouvelables, d’innovation réglementaire et de vision stratégique pour l’avenir du secteur énergétique.

En marge de cet important évent, le président de l’ANRE a eu des entretiens avec des représentants du Département de l’Énergie américain et des rencontres avec SE l’Ambassadeur du Maroc aux États-Unis, en vue de renforcer les liens de coopération et explorer de nouvelles opportunités de coopération dans le domaine de l’énergie et de la régulation en particulier.

Le projet “Transition Juste” visant à soutenir les efforts du Maroc pour la mise en œuvre de sa politique climatique a été lancé, le 6 mars à Rabat, pour un montant total de plus de 10 millions d’euros (environ 109 millions de dirhams).

Bénéficiant du cofinancement du ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) et de l’Union européenne (UE), ce projet a été inauguré par le ministère de l’Économie et des Finances et le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable.

Intitulé “Transition Juste : Incitations économiques pour une politique climatique et mise en œuvre de la CDN réussies“, ledit projet vient appuyer le Maroc dans l’utilisation d’instruments économiques pour l’actualisation et mise en œuvre socialement responsable de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) au Royaume.

S’exprimant à cette occasion, l’ambassadrice de l’UE au Maroc, Patricia Llombart Cussac, a salué la “détermination constante” du Maroc à avancer vers un développement économique plus vert et plus résilient, intégrant la réalité climatique actuelle.

Mme Llombart a, dans ce sens, souligné l’importance de cet événement dans la coopération entre le Maroc et l’UE sur le plan climatique, mettant l’accent sur l’ambition partagée entre les deux partenaires de “décarboner” leurs économies et de s’engager fermement dans une transition verte face aux menaces d’un réchauffement climatique qui s’accélère davantage.

La contribution prévue de l’UE à ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme plus large intitulé “Énergie Verte“, d’une valeur de 50 millions d’euros, qui inclut un appui au gouvernement marocain sur la mise en œuvre de ses ambitions et politiques climatiques, a-t-elle fait remarquer, précisant que ce programme sera complété par un jumelage entre l’Autorité Nationale de Régulation de l’Énergie (ANRE) et un ou plusieurs de ses homologues européens.

Et de poursuivre que le chemin de transition, malgré sa difficulté, “doit nous permettre de créer de nouvelles opportunités pour la coopération industrielle, la croissance économique et la création d’emplois, comme il peut contribuer à renforcer notre autonomie et notre compétitivité“.
Pour sa part, l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne, Robert Dölger, a mis l’accent sur l’importance de ce projet qui marque une transition socialement et économiquement équitable et qui vise à faire face aux défis climatiques.

“A travers ce projet, nous allons veiller à ce que les politiques climatiques soient équitables, inclusives et offrent des opportunités à tout le monde”, a-t-il relevé, saluant, par la même occasion, le caractère exemplaire du Maroc en matière de lutte contre le changement climatique.
De son côté, le directeur des Changements climatiques, de la diversité biologique et de l’économie verte, au ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, Bouzekri Razi, a mis en exergue la pertinence de ce projet qui vise notamment l’actualisation et mise en œuvre socialement responsable de la CDN au Maroc.

Le projet permettra, en outre, de mettre en place tous les instruments nécessaires pour accompagner les secteurs privés, en vue de faire face au mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’UE (MACF – CBAM), a-t-il relevé, tout en appelant les différentes parties prenantes à s’engager davantage dans l’exécution de ce chantier.

A son tour, le directeur-adjoint à la direction du Budget et président de l’unité Climat au ministère de l’Économie et des Finances, Youssef Farhat, a mis en avant l’importance du programme CDN en tant qu’initiative très ambitieuse nécessitant d’être concrétisée, notamment à travers les politiques publiques et les mesures budgétaires et fiscales.

Il a également mis en exergue la pertinence de mettre en place un cadre concerté pour intégrer la dimension climatique dans tous les programmes budgétisés.

Le projet a été développé avec une approche inclusive impliquant plusieurs départements ministériels et en étroite collaboration avec plusieurs partenaires de développement, particulièrement la Banque Mondiale, l’Agence française de développement et l’UE pour assurer la complémentarité avec les autres initiatives comme le Programme Climat – Appui à la CDN.

Cette cérémonie de lancement a mis en lumière deux thèmes majeurs qui conditionnent l’avenir de la transition écologique. Le premier axe de discussion, centré sur “La Transition Juste” comme pilier crucial dans la lutte contre les changements climatiques a permis aux experts de partager des idées visant à intégrer l’équité sociale dans les initiatives climatiques.

Le deuxième thème, exploré par des experts du Maroc et de l’UE, a abordé les “défis et opportunités de la décarbonation dans le contexte de la crise actuelle“. Les discussions ont mis en avant la nécessité d’ajuster les stratégies de décarbonation face aux défis pressants imposés par la crise climatique actuelle, tout en identifiant les opportunités propices à accélérer la transition vers une économie plus durable, notamment dans le cadre du Partenariat Vert entre le Maroc et l’UE.

L’événement a ainsi souligné l’impératif d’une action concertée, impliquant les pouvoirs publics, le secteur privé et la société civile, avec une collaboration internationale et une diversité de perspectives essentielles pour relever les défis complexes liés au changement climatique.

Vivo Energy Maroc a signé d’une convention stratégique avec la Fondation Marocaine de la Promotion de l’Enseignement Préscolaire (FMPS) qui porte sur le renforcement des contenus pédagogiques notamment à travers un programme de lecture et un plan de formation des éducateurs dans les provinces d’Agadir, de Mohammedia et d’El Jadida. 

Ce partenariat comprend également la mise en place de panneaux photovoltaïques sur ces mêmes sites pour contribuer à leur efficacité énergétique. 

« En unissant nos forces avec Vivo Energy Maroc, nous renforçons notre capacité à offrir une éducation de qualité et à promouvoir le bien-être des enfants marocains. Cette collaboration représente une étape importante pour la FMPS et un pas de plus vers un avenir éducatif plus prometteur. Cette collaboration s’inscrit dans le cadre de notre initiative de la banque de projets, visant à dynamiser l’éducation préscolaire au Maroc. Vivo Energy Maroc, en tant qu’acteur clé, appuiera notre vision dans les provinces ciblées, renforçant ainsi notre capacité à offrir une éducation de qualité. Nous aspirons à mobiliser d’autres partenaires pour étendre ces initiatives et promouvoir la qualité du préscolaire dans tout le pays », a déclaré Nourreddine Boutayeb, Président de la FMPS. 

Le préscolaire joue un rôle primordial dans le parcours éducatif des enfants, offrant une occasion précieuse de développer leurs compétences cognitives, sociales, émotionnelles et physiques. Il ne se limite pas à une simple préparation à l’école primaire, mais constitue une période fondamentale où les enfants établissent des bases solides pour leur apprentissage futur. La FMPS n’a cessé d’œuvrer afin de garantir un accès à une offre préscolaire de qualité aux enfants marocain dans tous les milieux. La contribution de Vivo Energy Maroc à la FMPS vise l’épanouissement individuel des jeunes apprenants, tout en participant au développement social et territorial.

« Notre démarche vise à soutenir la Fondation à établir des bases solides pour une éducation de qualité, à contribuer à l’éveil de l’enfance marocaine, et les préparer ainsi à devenir des citoyens épanouis, prêts à contribuer positivement au développement du Royaume. Nous sommes fiers de collaborer avec la FMPS pour concrétiser cet objectif. Elle s’inscrit dans la mission de notre entreprise de contribuer à la croissance et au développement du pays. », a déclaré Matthias de Larminat, Directeur Général de Vivo Energy Maroc.

« Le partenariat entre Vivo Energy Maroc et la FMPS se traduit d’un point de vue pédagogique par l’amélioration des capacités de lecture des enfants à travers l’enrichissement des bibliothèques des salles du réseau FMPS. Parallèlement, la formation des éducateurs sera intensifiée pour garantir une expérience éducative stimulante et de haute qualité. En termes d’infrastructures, le partenariat s’engage à l’installation de panneaux photovoltaïques visant à fournir une source d’énergie renouvelable dans les établissements de la FMPS. Cette mesure a pour objectif de créer les conditions d’apprentissage optimales pour les enfants et les enseignants, tout en contribuant à la protection de l’environnement. » a souligné Hind Mejjati Alami, Directrice Communication et RSE de Vivo Energy Maroc.  

« Avec pour vision de promouvoir la qualité de l’éducation préscolaire à travers le pays, nous sommes enthousiastes quant à la contribution de Vivo Energy Maroc dans les provinces d’Agadir, Mohammedia et El Jadida. Leur engagement à améliorer les conditions d’accueil, renforcer les contenus pédagogiques et promouvoir l’efficacité énergétique dans nos classes témoigne de leur soutien à notre mission d’excellence éducative. » a souligné Nisrine Ibn Abdeljalil, Directrice Générale de la FMPS.

Vivo Energy Maroc est engagée dans le développement social à travers des actions citoyennes structurées autour de trois axes prioritaires : l’éducation, les énergies renouvelables et la santé. Cette convention s’inscrit dans cette lignée, soulignant l’engagement continu de l’entreprise envers la responsabilité sociétale. 

Le renforcement de la coopération dans les domaines de l’électricité, de l’eau potable et de l’assainissement liquide a été au centre d’une rencontre le 8 mars à Rabat entre le directeur général de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, et l’ambassadeur des États-Unis auprès du Maroc, Puneet Talwar.

Cette rencontre, a laquelle ont pris part la conseillère économique, Carol Volk, la chargée de projets économiques, Stephanie Barnett, et le spécialiste économique, Mustapha El Gamra, a été l’occasion d’échanger autour des perspectives de renforcement de la coopération dans les domaines de l’électricité, de l’eau potable et de l’assainissement liquide entre les deux pays. 

Lors de cette réunion, M. El Hafidi a présenté les indicateurs de réussite des projets menés par l’ONEE dans le domaine de l’électricité, faisant de l’Office un acteur clé pour la concrétisation de la stratégie énergétique nationale en vue de consolider l’indépendance énergétique du Royaume et de valoriser ses ressources naturelles. Le directeur général de l’ONEE a, ainsi, exposé les projets renouvelables, en cours et futurs, visant à augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national, les projets de gaz naturel, source d’énergie indispensable dans le processus de transition énergétique nationale, ainsi que les grands chantiers de développement des infrastructures de transport d’électricité.

S’agissant du développement du Système de Transmission Électrique, de nouvelles opportunités de coopération sont envisagées afin de développer un réseau électrique robuste, résilient et aux performances inégalées. M. El Hafidi a également présenté la stratégie de l’ONEE en matière d’eau potable et d’assainissement liquide ainsi que l’ambitieux programme de l’Office pour assurer la desserte en eau potable du pays dans le contexte de stress hydrique actuel.

À ce sujet, il a souligné que l’ONEE s’est fortement engagé dans le développement des ressources en eau non conventionnelles à travers la promotion des technologies innovantes dans le domaine de l’eau, notamment le dessalement d’eau de mer et la réutilisation des eaux usées épurées, afin de réduire la forte dépendance actuelle vis-à-vis des ressources en eau conventionnelles qui sont vulnérables aux changements climatiques.
Pour sa part, M. Talwara a souligné que le Maroc est un modèle en matière de transition vers les sources d’énergie renouvelables et de lutte contre le changement climatique, ajoutant que les échanges au sujet des programmes de l’ONEE visant à intégrer davantage d’énergies renouvelables dans le réseau électrique marocain constituent une excellente occasion de coopération future.

Ainsi, les deux parties ont convenu d’explorer les opportunités de partage de l’expertise américaine dans le domaine des technologies innovantes et de la R&D, pour accompagner la réalisation des grands projets de l’Office dans le cadre du programme d’investissement ambitieux de l’ONEE dans les secteurs de l’électricité, de l’eau potable et de l’assainissement liquide, affirmant leur volonté de promouvoir les relations de coopération dans ces domaines vitaux. 

Le Conseil suprême de l’énergie de Dubaï a organisé, le 6 mars à Amman, une conférence consacrée à la présentation de la 5è édition du Prix des Emirats pour l’Énergie (Emirates Energy Award), au titre des années 2023-2025.

Cette édition, qui se tient sous le thème “Promouvoir la neutralité carbone”, vise à accroître la sensibilisation à l’économie des énergies et à partager les meilleures pratiques en la matière, à encourager l’innovation au service de l’énergie propre et à attirer les investissements dans le secteur, a indiqué le secrétaire général du Conseil, Ahmed Butti Al Muhairbi.

Ce prix s’assigne pour missions de soutenir les efforts des pays pour développer des solutions innovantes en vue de faire face aux défis urgents liés au changement climatique.

Al-Muhairbi s’est félicité des multiples initiatives lancées en Jordanie pour la préservation de l’environnement, notant que le Royaume, grâce à ses projets pionniers qui reflètent son engagement en faveur de la durabilité et de l’efficacité énergétique, est un modèle en matière d’exploitation des ressources renouvelables et des technologies respectueuses de l’environnement.

Ces efforts sont conformes aux objectifs de l’Emirates Energy Award de promotion des meilleures pratiques pour la protection de l’environnement, de préservation des ressources naturelles et de promotion du développement durable.

Pour sa part, la secrétaire générale du ministère jordanien de l’Énergie et des ressources minérales, Amani Al-Azzam, a exprimé sa gratitude aux organisateurs de ce prix pour avoir choisi son pays comme première étape pour le lancement de l’Emirates Energy Award dans la région.

La Jordanie est à l’avant-garde des pays ayant initié des projets pionniers en matière d’efficacité énergétique et de préservation de l’environnement, à travers l’élaboration d’un cadre réglementaire et législatif adéquat et la mise en place de mécanismes de financement pour attirer les investissements destinés à la transition vers des sources d’énergie durables.

Mme Al-Azzam a fait savoir, en ce sens, que le Royaume produit actuellement 27% de sa consommation d’énergie électrique à partir de sources d’énergie renouvelables, ajoutant que l’objectif est d’atteindre 31% d’ici six ans, conformément à la stratégie nationale du secteur énergétique (2020-20230).

L’Emirates Energy Award, qui se tient sous le patronage de SA Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, vice-président et Premier ministre des Émirats arabes unis et gouverneur de Dubaï, met en valeur les meilleures pratiques et initiatives innovantes dans les domaines de l’énergie et de l’économie circulaire, avec un accent particulier sur les technologies d’énergie renouvelable et solaire, la mobilité verte et les techniques d’amélioration du fonctionnement et de réduction des émissions de carbone.

Le Prix se veut une plateforme internationale d’innovation dans le secteur des énergies propres et renouvelables en favorisant un développement durable global à travers le soutien aux projets, programmes, pratiques et solutions innovants qui soutiennent la durabilité, améliorent l’efficacité énergétique et contribuent à accélérer la transition vers une économie verte et durable.

L’Emirates Energy Award sera décerné dans dix catégories, notamment “Efficacité énergétique”, “Projets énergétiques”, “Production solaire”, “Éducation et renforcement des capacités”, “Recherche appliquée et développement” et “Energies alternatives”.

La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Présidente de la 6ème Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (ANUE-6), Leila Benali, a présidé, le 5 mars à Nairobi, la cérémonie de lancement de l’initiative “Al-Mizan, une alliance pour la Terre”.
Lancée en marge de l’ANUE-6 (26 février – 1er mars), cette initiative présente une vision islamique de l’environnement dans le but de renforcer les actions locales, régionales et internationales visant la lutte contre le changement climatique et les autres menaces qui pèsent sur la planète.

Rédigé par d’éminents érudits islamiques du monde entier, “Al-Mizan” offre des lignes directrices concrètes pour la protection de l’environnement tirées des principes de l’Islam. Qualifié d’historique par le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE), il suggère des politiques spécifiques basées sur la charia et des pratiques de conservation qui s’alignent sur les enseignements islamiques.

Dans son allocution d’ouverture, Mme Leila Benali a indiqué que le soutien du Royaume du Maroc à “Al-Mizan” est enraciné dans son engagement de longue date en faveur de la promotion des valeurs islamiques, de la conservation de l’environnement et du dialogue interreligieux sous la Conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine.

Le paysage religieux diversifié de la nation, englobant l’islam, le christianisme et le judaïsme, souligne son attachement à la coexistence pacifique entre les différentes communautés religieuses, a ajouté la ministre, notant que des initiatives telles que la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains oeuvrent pour la promotion de la modération et du dialogue interreligieux aux niveaux national et international.

Selon elle, “Al-Mizan” aborde de manière critique les questions sociales telles que la justice et l’équité et préconise un modèle économique plus durable qui respecte la santé environnementale et garantit une répartition équitable des ressources, par opposition aux paradigmes économiques dominants qui donnent la priorité à la croissance et le consumérisme.

Le document appelle à une action collective et à une collaboration internationale, exhortant les nations et les communautés à travailler ensemble dans un esprit de citoyenneté mondiale et de responsabilité partagée.

Dans la même lignée, “Al-Mizan” souligne l’importance des pratiques spirituelles et de l’éducation pour favoriser une profonde appréciation de la Terre. Il met en avant l’influence des enseignements islamiques sur les attitudes et les comportements envers l’environnement, plaidant pour l’intégration de l’éducation environnementale dans les programmes d’études islamiques.

La deuxième journée de l’assemblée a été marquée par une réception offerte par la Présidente de l’ANUE-6, durant laquelle l’accent a été mis sur la richesse et la diversité de l’histoire et de la culture marocaines, ainsi que sur l’engagement du Royaume envers la gestion de l’environnement.

Dans un décor riche en couleurs et en saveurs, les personnalités conviées ont pu admirer une multitude de spécialités culinaire marocaines, ainsi que des éléments phares de l’art artisanal marocain.

Plus tôt dans la journée, Mme Benali a procédé à une opération de plantation d’arbre dans une forêt à Nairobi aux côtés de la Première dame du Kenya, Rachel Ruto, qui mène une initiative visant à planter 500 millions d’arbres dans le cadre du Programme kényan de restauration des paysages et des écosystèmes.

Chaque dollar investi dans la restauration génère jusqu’à 30 dollars de bénéfices économiques, a-t-elle fait remarquer, expliquant que la restauration des écosystèmes peut sauver des espèces de l’extinction, contribuer à absorber les gaz à effet de serre et autonomiser les femmes, les populations autochtones et les communautés locales, les plus touchées par la dégradation des écosystèmes.

La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a tenu mercredi à Nairobi une série d’entretiens bilatéraux, en marge des travaux de la 6e Assemblée des Nations unies pour l’Environnement (ANUE-6).

Présidente de cette ANUE-6, Mme Benali a tenu des réunions notamment avec le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Dennis Francis, ainsi qu’avec le Président de l’Autorité environnementale du Sultanat d’Oman, Abdullah Ali Al Amr.

La ministre s’est également réunie avec la ministre belge du Climat, de l’Environnement, du Développement durable et du Green Deal, Zakia Khattabi, le ministre chinois de l’Ecologie et de l’Environnement, Huang Runqiu, qui est également Président de la 15ème Session de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique, ainsi que le ministre zambien de l’Economie verte et de l’Environnement, Collins Nzovu.

Ces réunions, qui se sont tenues en marge de la Journée des accords multilatéraux sur l’environnement, qui a eu lieu pour la première fois dans le cadre de l’Assemblée de l’ONU-Environnement, ont été l’occasion pour Mme Benali et ses homologues d’aborder les intérêts communs en matière de transition énergétique.

Les discussions ont également porté sur des thématiques tels que l’environnement et le développement durable, les moyens de renforcer le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE), l’ANUE, ainsi que la restauration de la confiance dans le multilatéralisme.

Les travaux de la 6e Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (ANUE-6), qui se sont ouverts le 4 mars au siège du PNUE à Nairobi, sous la présidence du Royaume du Maroc.
Présidée par Mme Benali, cette session est consacrée à l’examen et l’adoption de plusieurs résolutions et décisions portant sur le rôle du multilatéralisme et l’importance des actions durables, inclusives et efficaces.

 

Le Maroc reste ferme dans son engagement à travailler en étroite collaboration avec la Conférence Ministérielle Africaine sur l’Environnement (CMAE) pour répondre aux aspirations environnementales de l’Afrique, a affirmé le 1er mars à Nairobi la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Intervenant lors d’une rencontre de haut niveau réunissant des ministres africains chargés de l’Environnement, dans le cadre des travaux de la 6ème Assemblée de l’ONU-Environnement (ANUE-6), Mme Benali a appelé au renforcement de l’engagement des Etats africains en faveur de la collaboration et du soutien mutuel.

“Ensemble, nous pouvons construire un avenir résilient et durable pour l’Afrique, en ne laissant personne de côté,” a dit Mme Benali, qui assure la présidence de cette 6ème Assemblée de l’ONU-Environnement, assurant que le Maroc est prêt à approfondir son engagement et ses partenariats, en tirant parti des forces collectives pour relever les défis environnementaux urgents.

Exprimant sa gratitude pour le soutien indéfectible et la participation active des pays africains pendant le mandat du Maroc à la présidence de l’ANUE, elle a indiqué que la collaboration des pays africains a contribué à favoriser un esprit d’unité et de coopération, reflétant l’engagement commun à relever les défis environnementaux qui transcendent les frontières.

A cet égard, elle s’est félicitée de l’aboutissement des résolutions proposées par les pays africains et soutenues par le Groupe africain, citant notamment celle relatives aux pesticides dangereux, celle relative au renforcement du rôle et la viabilité des forums ministériels régionaux et celle liée au rôle de l’action nationale pour relever les défis environnementaux.

“L’accord unanime et l’adoption ultérieure de ces résolutions par l’UNEA soulignent la force et l’efficacité de notre voix collective,” a relevé la ministre, expliquant que cette réalisation met en évidence non seulement la diversité des perspectives en Afrique mais également la capacité des pays du continent à converger vers des objectifs communs ainsi que leur volonté de renforcer leur forum régional sous l’égide des Nations Unies.

Mme Benali a également remercié ses homologues africains pour le soutien apporté à la présidence concernant la déclaration ministérielle, afin de parvenir à un texte consensuel, notant que la CMAE continue de jouer un rôle central dans la promotion de l’agenda environnemental à travers le continent.

Placée sous le thème “Actions multilatérales efficaces, inclusives et durables pour faire face au changement climatique, à la perte de biodiversité et à la pollution,” la 6ème Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (ANUE-6), se tient du 26 février au 1er mars, sous la présidence du Royaume du Maroc

L’Assemblée se réunit tous les deux ans et élit au cours de chaque session un bureau de 10 membres (1 président, 8 vices président et un rapporteur) en respectant le principe de la distribution régionale équitable.

Le Maroc a été élu Président de cette Assemblée lors de l’ANUE-5.2, tenue en mars 2022 pour un mandat de deux ans.

Le Maroc s’érige en leader émergent dans le développement durable et l’efficacité énergétique, grâce à la concrétisation de son engagement dans ces domaines au cours des deux dernières décennies, a affirmé, le 5 mars à Casablanca, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Actuellement, le Maroc compte plusieurs projets durables en cours, notamment dans les secteurs solaire et éolien, et aspire à devenir un acteur clé dans la promotion des objectifs de développement durable et de la décarbonation de l’économie, a-t-elle dit dans une allocution lue en son nom par le directeur des Énergies renouvelables et de l’Efficacité énergétique au sein du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, Mohammed Ouhmed, lors de la 9e édition des Rencontres Africaines de l’Efficacité Énergétique.

À l’occasion de ces rencontres qui se tiennent sous le thème “Aménagement et bâtiments durables : innovations, labellisation et financement”, elle a fait part de la volonté du ministère d’augmenter la cadence annuelle de production d’énergie afin de permettre aux citoyens éloignés de bénéficier du réseau énergétique, expliquant que pour y parvenir, un travail est mené sur des systèmes de stockage par batterie et des technologies de transfert d’énergie.

“Le secteur de l’énergie évolue rapidement et nous nous efforçons de nous doter d’une énergie à faible empreinte carbone”, a relevé Mme Benali, soulignant que le contexte actuel envoie des signaux forts aux industriels concernant l’importance de l’efficacité énergétique.

Évoquant le dossier de l’hydrogène, la ministre a considéré qu’en plus d’un cadre réglementaire solide, il est essentiel de disposer d’infrastructures et d’un cadre administratif appropriés pour favoriser le développement de cette filière, rappelant que dans le but de donner une nouvelle impulsion à l’hydrogène, le Maroc a lancé une expérience visant à réduire la consommation électrique à travers l’instauration d’un système de bonus.

Cette expérience constitue une étape importante dans notre engagement continu en faveur de la transition énergétique et de la promotion d’énergies propres et durables, a-t-elle estimé, appelant les industriels et les ménages à prendre part à cette dynamique.

Pour sa part, le Directeur général de l’Agence Marocaine de l’Efficacité Énergétique (AMEE), Mohamed Benyahia, a déclaré : “Cette rencontre est dédiée à l’aménagement durable des bâtiments, un domaine où le secteur du bâtiment et l’éclairage jouent un rôle prépondérant dans la consommation énergétique”.

Et de poursuivre que dans un contexte marqué par le réchauffement climatique et l’augmentation des besoins énergétiques liés à la prolifération des équipements ménagers et aux températures records observées à travers le monde, l’efficacité énergétique devient cruciale.

Il a dans ce sens indiqué que l’un des accords ambitieux de la Conférence des Parties (COP) consiste à doubler l’efficacité énergétique d’ici la fin de la décennie, notant que cette décision implique que toutes les parties prenantes doivent intensifier leurs efforts et s’engager pleinement.

“Pour répondre à cet objectif, des plans d’action ont été lancés entre fin 2023 et début 2024 pour promouvoir l’efficacité énergétique et la décarbonation des régions. Ces initiatives seront menées en collaboration avec les différentes régions afin d’élaborer le profil énergétique de chacune d’elles et de mobiliser l’ensemble des parties concernées”, a-t-il signalé.

Selon M. Benyahia, la réussite de ces objectifs dépendra également de la mise en place de partenariats public-privé solides, qui permettront de mobiliser les ressources nécessaires et de coordonner les actions pour atteindre les objectifs fixés en matière d’efficacité énergétique et de lutte contre le changement climatique.

Tenue sous l’égide du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, cet évènement d’envergure africaine est co-organisé par l’AMEE et AOB Group en partenariat avec la Société d’Ingénierie Energétique (SIE), la Banque Africaine de Développement (BAD), la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) et l’organisation internationale Mission Efficiency.

Les rencontres de cette édition se focalisent sur la place fondamentale de l’efficacité énergétique dans la transition vers des pratiques d’aménagement et de construction plus durables au Maroc et en Afrique.

Le programme de cette journée qui réunit des experts de renommée nationale, continentale et internationale, met en avant plusieurs axes essentiels, notamment la stratégie de résilience appliquée à l’aménagement et à la construction, l’innovation et la recherche et développement, le financement, ainsi que le rôle de la coopération interafricaine dans l’accélération de la transition énergétique sur le continent.

Cette édition a été marquée par la signature d’un mémorandum de coopération entre l’AMEE et l’Institut Français pour la Transition Energétique et Ecologique des Villes (EFFICACITY) visant à développer les outils logiciels d’aide à la conception de projets d’aménagement décarbonés à faible impact énergétique et environnemental, à l’échelle de quartiers.

Les Rencontres Africaines de l’Efficacité Energétique s’inscrivent dans le cadre de l’engagement continue du Maroc avec le reste du continent dans la lutte contre le changement climatique à travers la transition énergétique dans les secteurs clés des économies africaines.

Le quatrième plan d’action de coopération 2024-2027 dans les domaines de l’environnement et du développement durable a été signé, le 6 mars à Rabat, entre le Maroc et les États-Unis. Signé par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Maroc, Puneet Talwar, ce plan vise à renforcer les actions menées conjointement avec la partie américaine et à contribuer à la réalisation des objectifs nationaux ancrés dans la Stratégie nationale de développement durable et le Nouveau modèle de développement.

Le plan d’action s’articule autour de quatre domaines prioritaires pour les deux parties, à savoir “les lois et réglementations environnementales”, “le changement climatique, la croissance et l’économie vertes”, “la conservation de la biodiversité et la gestion des zones protégées” et “l’éducation environnementale et la transparence”.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, Mme Benali a affirmé que la signature de ce plan d’action permettra de renforcer les relations de coopération entre Rabat et Washington en matière de biodiversité, de protection de l’environnement, de développement durable et de transition énergétique.

Il s’agit, particulièrement, de “promouvoir la formation et favoriser l’implication de la société civile et de la population dans d’importants projets environnementaux, d’autant plus que le Royaume s’apprête à lancer des projets structurels dans divers domaines”, a précisé la ministre.

Ce partenariat contribuera de manière significative à résoudre plusieurs défis liés à la pénurie d’eau et à l’hydrogène vert. Dans une déclaration similaire, l’ambassadeur des États-Unis au Maroc s’est félicité des relations étroites de partenariat entre son pays et le Maroc, saluant le rôle que joue le Royaume comme “leader dans le domaine stratégique des énergies renouvelables”.

“Il s’agit d’un plan d’action précis et détaillé qui touchera plusieurs domaines allant de l’application des lois environnementales et la protection des espèces menacées à la lutte contre la pollution plastique et l’amélioration de la qualité de l’air”, a expliqué M. Talwar, soulignant l’importance d’impliquer les citoyens dans ces démarches à côté des gouvernements.

Le Maroc et les États-Unis ont signé, en 2004, une Déclaration conjointe de coopération dans le domaine de l’environnement. La mise en œuvre de cette Déclaration se traduit notamment par l’établissement de plans d’action élaborés et validés par le Groupe de Travail Environnement (GTE) créé à cet effet. Dans ce contexte, trois plans d’action ont été signés et mis en œuvre entre 2005 et 2017.

Plusieurs accords sont conclus entre les deux pays, notamment dans les domaines de l’économie, la défense, la sécurité, la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, la diplomatie, l’énergie, le commerce, les investissements, la recherche scientifique et technologique, l’éducation, la culture et le sport.