L’aventure du groupe UPC Renewables au Maroc prend fin. Ces deux projets de parcs éoliens à Dakhla et à Laâyoune tombent l’eau.

Arrivé au Maroc en 2008, cet énergéticien indépendant spécialisé dans le développement et l’exploitation de projets en énergies renouvelables, vient de plier bagages…mais après avoir réalisé entre temps une très belle plus-value en cédant ses parts dans le parc éolien de Khalladi, dont il fut à l’origine le développeur principal.

En dehors de ce projet de 120 MW, considéré par les spécialistes du secteur des énergies renouvelables comme étant une des plus belles réussites des projets de production d’électricité dans le cadre de la Loi 13-09, le groupe d’origine américaine basé actuellement à Hong Kong nourrissait l’ambition de développer deux autres parcs éoliens, l’un à Dakhla et l’autre à Laâyoune. Mais six ans après les premiers et le lancement des études préalables, l’ex-actionnaire majoritaire d’Acwa Power Khalladi a finalement décidé de mettre fin à ces deux projets et liquider la filiale UPC Renewables du Sud.

Il faut dire que, contrairement au parc de Khalladi, dont la réussite avait été consacrée en début 2016 par un Closing financier mobilisant une dette à long terme de 1,4 milliard de DH apportée par BMCE Bank et la BERD, les projets de Laâyoune et de Dakhla ne présentaient point la même visibilité à cause de certaines difficultés techniques, ainsi que de la problématique de financement. Ce qui a poussé UPC Renewables à jeter l’éponge.

Vivo Energy Maroc s’est vu décerner le Prix de la Prévention Routière Internationale. Cette récompense a été remise en marge de la conférence internationale sur la Santé et Sécurité Routière organisée par La Prévention Routière Internationale (PRI) et l’Association Marocaine des Médecins Agréés à certifier l’Aptitude Médicale au Permis de conduire (ASMAMAP), à l’Université Mohammed VI des sciences de la santé.

Cette récompense traduit l’engagement constant de Vivo Energy Maroc pour la sensibilisation à la sécurité routière L’entreprise a mis en place un programme intégral de sécurité routière, qui vise à promouvoir le développement d’une culture de prévention en matière de sécurité et de santé associant toutes les parties prenantes de l’entreprise, collaborateurs, sous-traitants, partenaires et grand public. Vivo Energy Maroc travaille à cet effet en étroite collaboration depuis plus de dix ans avec l’Agence Nationale de la Sécurité Routière pour l’amélioration de la sécurité sur les routes marocaines.

Vivo Energy Maroc a mis en place un système de gestion du transport et de formation de ses conducteurs et sous-traitants pour lutter contre leur exposition aux dangers de la route. L’entreprise organise chaque année des journées de sensibilisation des automobilistes pendant la période estivale et des campagnes d’information à la sécurité routière dans les écoles. En 2019, Vivo Energy Maroc a initié le mouvement #CODEWAHED. Il incite les usagers de la route à respecter un seul et unique code de la route pour la sécurité de tous.  Plus de 14 millions de Marocains ont été sensibilisés à travers un vaste dispositif sur le web, les médias et en stations-service. 

La Prévention Routière Internationale (PRI) est une organisation internationale à but non lucratif de sécurité routière. Elle a été fondée en 1959 pour promouvoir la coopération entre les institutions nationales chargées de la sécurité routière. Elle compte plus de 55 membres répartis dans plus de 45 pays. 

L’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) a tenu, le 23 décembre à Rabat, la 4ème réunion de son Conseil d’administration, présidée par le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah. Intervenant en ouverture de cette réunion, M. Rabbah a souligné que « le Maroc s’est engagé dans une dynamique de promotion de l’efficacité énergétique, qui constitue un pilier essentiel de la stratégie énergétique nationale”, notant que “les actions y afférentes ciblent les principaux secteurs consommateurs d’énergie que sont le transport, l’industrie, le bâtiment et l’agriculture, ainsi que les différentes niches animant l’économie marocaine ».

Le ministre a également rappelé l’importance de la dynamique d’accélération et de concertation engagée par le ministère et l’importance des partenariats au niveau national et international réalisés dans ce domaine vital pour l’économie marocaine. 

De son côté, le directeur général de l’AMEE, Saïd Mouline, a présenté le rapport de gestion de l’Agence au titre du deuxième semestre 2019, ainsi que le plan d’action pour l’approbation du budget de 2020, démontrant, les avancées du Royaume en matière d’efficacité énergétique dans les différents secteurs, notamment le transport, le bâtiment, l’industrie, l’agriculture et l’éclairage public, ajoute le communiqué.

Au cours de cette présentation, M. Mouline a rappelé que la question de l’efficacité énergétique fait partie des grandes orientations de la stratégie énergétique nationale et constitue la pierre angulaire du modèle de la transition énergétique que le Maroc souhaite mettre en place.
Cette réunion a aussi été l’occasion de présenter les projets phares entamés par l’AMEE, à savoir la mise en œuvre du Décret relatif à l’audit énergétique obligatoire, la mise en œuvre du Code de l’efficacité énergétique dans le bâtiment, la promotion de la mobilité durable, l’audit énergétique des flottes de transport, la sensibilisation et le renforcement des capacités des acteurs marocains et africains, la mobilisation des financements, ainsi que la promotion des systèmes de pompage photovoltaïques pour l’irrigation agricole et le programme d’Efficacité énergétique dans les mosquées.

Au terme de cette réunion, il a été procédé à l’adoption du procès-verbal de la réunion du 3è Conseil d’administration de l’Agence ainsi que du budget de l’année 2020.

La production nationale de l’énergie électrique préserve sa bonne dynamique, enregistrant une performance de +19,5% à fin octobre 2019, après +7,5% un an plus tôt, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration.

Ce résultat provient, notamment, de la bonne tenue de la production privée de +37% après +8,2% et de celle des projets développés dans le cadre de la loi 13-09 de +48,1% après +73,3%, atténuée par la baisse de celle de l’ONEE de 18,4% (après +2,2%), explique la DEPF dans sa note de conjoncture de décembre.

Parallèlement à cette évolution, le solde des échanges de l’énergie électrique avec l’Algérie et l’Espagne (importations-exportations), s’est réduit de 123,1% à fin octobre 2019, résultant du recul du volume de l’énergie importée de 86,8%, contre une progression de celle exportée de 557,7%, dans un contexte d’augmentation de l’énergie nette appelée de 4,1%, après +0,5% à fin octobre 2018.

Au terme des 10 premiers mois de l’année, la consommation de l’énergie électrique au niveau national s’est appréciée de 0,8%, après un retrait de 1,8% il y a une année, portée par le renforcement de celle de l’énergie de moyenne tension de 9,9%, de basse tension de 7,2% et de celle adressée aux distributeurs de 1,8%, ajoute le DEPF.

Le Conseil de gouvernement, réuni le 12 décembre à Rabat sous la présidence du chef de gouvernement Saad Dine El Otmani, a approuvé des propositions de nomination à des fonctions supérieures. 

Il s’agit de deux nominations au ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement-Département de l’Énergie et des mines.

Ainsi, il a été procédé à la nomination de Fouad Ziyadi en tant qu’inspecteur général, alors que Jamal Ramdane a été désigné directeur du suivi, de la coopération et de la communication au sein de ce département.

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Moroccan agency for sustainable energy (MASEN) et la société de projet “PARC EOLIEN TAZA SA” viennent de signer des contrats de projet relatifs à la réalisation de la première phase (87 MW) de ce parc, dont la mise en service est prévue pour fin 2021, permettant ainsi de boucler le financement de cette phase du projet.

Les parties avaient, le 18 décembre courant à Rabat, signé des contrats de projets relatifs à la réalisation de cette phase, indique un communiqué conjoint de l’ONEE et de MASEN. Ces contrats ont été signés par le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi, le président directeur général de MASEN, Mustapha Bakkoury, et le vice-président du groupement EDF Renouvelables pour le Moyen-Orient et Afrique, Nguyen Huy Cuong Dao, représentant la société du projet, qui comprend également Mitsui & Co. Ltd (Japon).

Cette signature s’est déroulée en présence du ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, du directeur international d’EDF Renouvelables, Frédéric Belloy, du PDG EDF EN Renouvelables Maroc, Marc Chiron et du directeur général adjoint de Mitsui & Co. Ltd Casablanca, Shuji Akiyoshi, précise le communiqué. Il ajoute que le financement de la première phase de ce projet a été bouclé suite à la signature, le 20 décembre, de contrats de financement entre les parties et le groupement de banques japonaises (JBIC, NEXI, MUFG et SMBC) ainsi que la banque Marocaine BMCE.

Situé à environ 12 km au Nord-Ouest de la ville de Taza, la première phase du parc éolien de Taza est composée de 27 turbines éoliennes de puissance unitaire de 3,23 MW fabriquées par General Electric. L’électricité produite correspondra à la consommation électrique d’une ville d’environ 350 000 habitants. Sur le volet environnemental, ce projet permettra d’économiser environ 200 000 tonnes de CO2 par an dans sa première phase et prévoit, dans le cadre de la promotion du tissu industriel national, une compensation industrielle, en vertu de laquelle le développeur privé s’engage à investir et à acquérir des biens et des services auprès d’entreprises marocaines.

Le parc éolien de Taza, d’une puissance totale de 150 MW, s’inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique nationale dont l’objectif est d’atteindre 52% de la puissance électrique installée à base d’énergie renouvelable à l’horizon 2030.

Le ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, et le ministre de l’Énergie chargé des Ressources naturelles de la République de Djibouti, Yonis Ali Guedi, ont signé, un accord cadre visant à renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de l’énergie, des mines et de la géologie.

Le Maroc et le Djibouti ont signé, le 16 décembre à Rabat, un accord cadre visant à renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de l’énergie, des mines et de la géologie.

Signé par le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah et le ministre de l’Énergie chargé des Ressources naturelles de la République de Djibouti, Yonis Ali Guedi, cet accord permet d’échanger et de discuter des moyens susceptibles de développer la coopération bilatérale, notamment entre les acteurs et les investisseurs des deux pays dans les secteurs de l’énergie et des mines, ainsi que les opportunités offertes au Maroc et à Djibouti dans ces domaines.

L’accord cadre s’inscrit également dans le cadre de l’intérêt particulier que le Maroc porte à la coopération avec les pays du continent africain conformément à la vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI visant à accompagner le développement durable des pays africains, notamment à travers le partage d’expertises et le renforcement des partenariats gagnants-gagnants, selon le ministère l’Énergie, des mines et de l’environnement.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, M. Ali Guedi, en visite dans le Royaume du 15 au 18 décembre, a souligné que son pays ambitionne de renforcer cette coopération tout en tirant profit de l’expertise marocaine en matière énergie et des mines pouvant contribuer au développement des énergies renouvelables à Djibouti.

M. Ali Guedi a exprimé sa volonté d’emprunter la même direction que “son grand frère le Maroc, qui est avancé en matière d’énergie et des mines” et de développer les mêmes projets.

De son côté, M. Rabbah a annoncé que les deux pays partagent de larges perspectives de coopération dans les domaines des énergies renouvelables, de l’électricité, de la géologie, des mines, de la coopération technique et de la formation des ressources humaines, saluant les « solides » relations historiques entre le Maroc et Djibouti au niveau politique, qui inclut aujourd’hui le côté économique.

Par ailleurs, il a affirmé que les institutions concernées par l’énergie et les mines des deux pays travaillent étroitement pour bénéficier des expériences et des positions stratégiques respectives, soulignant les aspects de coopération entre les ministères et les institutions publiques qui aspirent à renforcer les relations au niveau du secteur privé dans les domaines de l’énergie et des minéraux et à profiter des opportunités disponibles pour que les entreprises des deux pays puissent en bénéficier.

L’institution allemande Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW) a octroyé à l’Office national de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) un don de trois millions d’Euros, destiné au financement de l’assistance relative aux « Mesures d’accompagnement ».
La convention relative à ce don a été signée, le 10 décembre 2019 au siège de l’ONEE à Rabat, notamment par M. Abderrahim El Hafidi, Directeur général de l’ONEE, et M. Markus Faschina, Directeur du Bureau KfW au Maroc, indique le 11 décembre un communiqué de l’Office. 

Cette convention s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre la « German Financial Development Coopération » et l’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable, précise la même source.
En vertu de ce financement, l’ONEE fera appel à des services d’experts pour soutenir la mise en œuvre de son nouveau modèle de développement et améliorer la gestion des aspects environnementaux et sociaux liés aux grands projets d’infrastructure lancés par l’Office, conclut le communiqué.

 

Lydec a reçu le trophée « Top Performer RSE » décerné aux entreprises, cotées et/ou émettrices de titres obligataires, les plus performantes en matière de responsabilité sociale et de gestion des risques de durabilité.

Lydec qui remporte pour la sixième fois depuis 2012 ce trophée attribué par l’agence de notation extra-financière, Vigeo Eiris, a été consacrée pour sa performance globale et plus particulièrement pour 8 critères, indique dans un communiqué le délégataire de services d’eau et d’électricité dans le Grand Casablanca.

Ces critères portent sur la prise en compte des risques de pollution, la maîtrise des impacts liés à l’utilisation et à l’élimination du produit ou du service, la gestion responsable des restructurations et la contribution au développement socio-économique du territoire.

Il s’agit également de l’orientation responsable des contrats et respect des droits des clients, l’intégration de critères de conformité sociale dans l’homologation et la sélection des fournisseurs, la prévention de la corruption et du blanchiment, et l’équilibre des pouvoirs, respect des compétences et efficacité du Conseil d’Administration.

La 25è Conférence des parties de la Convention-Cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques(COP25) constitue une occasion pour présenter l’expérience marocaine dans différents domaines liés au changement climatique, à l’environnement, aux énergies renouvelables et à l’économie verte, a souligné, le 2 décembre à Madrid, le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement Durable, Aziz Rabbah.
« La COP25 constitue également pour le Maroc une opportunité pour faire un benchmark et évaluer les avancées qu’il a réalisées par rapport à la dynamique internationale et aux centaines d’expériences réussies dans les différents domaines », a déclaré le ministre, en marge des travaux de cette Conférence, réitérant l’engagement du Maroc en faveur du climat.
Ce Sommet permettra aussi au Royaume de nouer et de renouer des partenariats avec des institutions internationales actives dans ce domaine, estimant que le Maroc est devenu aujourd’hui un champ de coopération mis à la disposition des pays amis et frères, notamment les pays africains.
« Depuis la Déclaration de Paris, en passant par la COP22 à Marrakech jusqu’à cette COP25, on constate que les changements climatiques sont plus rapides que la réalisation des engagements pris. Aujourd’hui, tout le monde appelle à une action plus forte et à une vitesse supérieure en termes d’engagement et plus particulièrement au sein des pays avancés », a relevé M. Rabbah. 

« Le Maroc s’est engagé depuis longtemps dans la lutte contre le changement climatique, à travers le lancement d’une politique hydraulique depuis des décennies que nous sommes en train de revoir », a fait savoir le ministre, notant que le Royaume ambitionne de dépasser les objectifs 2020-2030 de la stratégie nationale en matière des énergies renouvelables, lancée depuis 2009.
Il a, par ailleurs, rappelé les différentes initiatives lancées par SM le Roi Mohammed VI dans les domaines liés à l’environnement qui ont commencé à avoir des retombées positives, soulignant l’engagement du Royaume à s’intégrer dans cette dynamique internationale en faveur du climat, et plus particulièrement à l’échelle continentale.

Sur un autre registre, le ministre a fait état des rencontres tenues avec plusieurs délégations, dont celles polonaise, portugaise et d’autres pays africains, qui ont, selon lui, manifesté leur intérêt à développer la coopération avec le Maroc et à promouvoir des joint-venture avec des établissements publics et des entreprises marocains.
La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP25) s’est tenue du 2 au 13 décembre avec la participation de représentants de 196 pays, dont le Maroc, afin de prendre des mesures qui seront cruciales pour la suite du processus de l’ONU Changements climatiques.