Présentée lors d’une réunion qui s’est déroulée le 10 juillet 2019 au siège de la CGEM, l’étude sur la mobilité durable menée par Nevolys et le Groupe Sunergia en partenariat avec la Fédération de l’énergie fait ressortir une analyse exhaustive du potentiel du marché marocain dans le domaine et émet des recommandations pour implémenter cet écosystème au Maroc. 

En effet, le basculement vers l’électrique est en marche un peu partout dans le monde, ce qui pousse les acteurs nationaux de l’énergie à s’interroger sur l’état des lieux de ce marché en termes d’offre, de parc, des ventes, de chaîne de valeur, d’infrastructures et de cadre législatif et réglementaire. 

L’écosystème marocain est au stade préliminaire de montage et de structuration, à en croire les résultats de cette étude qui pointe du doigt le prix de vente des voitures électriques qui reste plus cher par rapport aux véhicules thermiques, les incitations limitées ne permettant pas de réduire significativement des prix de vente des VE, l’Insuffisance des bornes de recharge rapide sur le réseau routier national et l’inexistence des prises domestiques sécurisées/pilotées. Sans parler du manque de main-d’œuvre qualifiée pour l’entretien et la maintenance des VE et l’absence d’un cadre réglementaire sur la mobilité durable et vente d’énergie par les opérateurs de bornes de recharge. Elle met en garde contre le traitement de la mobilité durable en dehors de la transition énergétique et appréhende l’impact éventuel sur le marché des pièces de rechange et service après- vente.

Selon cette étude, il faudrait, 10 années de transition afin d’effectuer des incitations pour l’utilisation des voitures électriques. L’étude préconise de mettre en place une prime à l’achat pour les voitures électriques (estimée à 50.000 DH) et un remboursement de la TVA à l’achat de voitures électriques pour les entreprises. Elle recommande également de mettre en œuvre des taux préférentiels pour le financement des véhicules électriques par les organismes de financement ainsi que l’application d’offres préférentielles pour l’assurance auto des VE. 

L’étude suggère également de procéder à une prime à la casse pour le transport en commun et d’offrir des avantages à l’utilisation de véhicules électriques (gratuité péage, stationnement, exonération vignette, réduction des frais d’immatriculation, tarif d’homologation des cyclomoteurs). 

Au niveau du développement de l’infrastructure de recharge pour véhicules électriques, elle recommande le déploiement progressif d’un réseau de bornes de recharge rapide des véhicules électriques couvrant le réseau routier national, principalement au niveau des stations-service.

De même, le renforcement de l’écosystème de la mobilité électrique exige la mise en œuvre d’un cadre sur l’exemplarité de l’État et les collectivités territoriales (30% des nouvelles acquisitions à l’horizon 2030).

Dans le cadre de la promotion du partenariat international dans le domaine de l’énergie, le Maroc a accueilli, le 28 juin, le comité exécutif du forum international de l’Energie (IEF). Cet organisme multilatéral est la principale plateforme neutre dont les membres représentent 90% de la demande et de l’offre sur le marché mondial de l’énergie.

Lors de son discours d’ouverture, Aziz Rabbah, ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, a souligné l’importance capitale de cette réunion et a remercié Sun Xiaoshan, Secrétaire Général du Forum International de l’Energie, d’avoir organisé cette réunion pour la première fois au Maroc et en Afrique.

Le Ministre a également souligné que cette réunion constitue une opportunité majeure pour les pays producteurs et consommateurs afin de débattre des questions énergétiques clés et d’intérêt commun.

En effet, l’énergie jouant un rôle de plus en plus important dans le monde d’aujourd’hui tant au niveau économique qu’au niveau géopolitique, il est important d’inventer de nouveaux modèles économiques et de nouvelles politiques énergétiques à même de relever les principaux défis : mettre à disposition une énergie sûre avec un coût raisonnable et, en même temps,  préserver un développement durable.

Le comité de cette année connaîtra la participation d’environ 40 représentants des Pays membres du comité exécutif. Il est à rappeler que l’IEF compte plus de 72 membres actifs dont les acteurs du secteur de l’énergie : USA, Europe, Chine, Arabie Saoudite. Son siège est à Riyad en Arabie saoudite.

Il est à noter qu’en marge de cet événement international, plusieurs rencontres bilatérales seront organisées entre les responsables marocains et les représentants des pays membres. Ce comité examinera également la proposition du Secrétaire Général de l’IEF d’abriter la prochaine réunion ministérielle des pays membres, prévue en 2022, au Maroc.

ENGIE a organisé la 5ème édition du programme « Innovation Week », le Jeudi 20 Juin à Casablanca . Un évènement qui se veut révélateur de talents porteurs de projets innovants, une occasion pour plusieurs étudiants et start-ups de proposer leurs idées innovantes autour de l’énergie.
Les porteurs de projets au Maroc seront sélectionnés parmi des étudiants et lauréats issus des grandes écoles d’ingénieurs et de commerce, ainsi que des start-ups dans le domaine de l’énergie.
La conférence de la matinée a réuni ENGIE et plusieurs experts du secteur autour d’un Panel dédié à l’Innovation.

Face à l’urgence du changement climatique, accélérer l’adoption de meilleures pratiques en matière d’efficacité énergétique est désormais un impératif pour la communauté internationale. Tel est le leitmotiv des dirigeants et opérateurs publics et privés réunis cette semaine à Washington lors du Forum mondial sur l’efficacité énergétique au cours duquel l’expérience du Maroc a été mise en valeur. « Nous sommes un pays qui est cité comme exemple. Cette année, ce sont le Maroc et le Mexique qui étaient à l’honneur », a déclaré le directeur général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), Said Mouline. 

Le prestigieux Prix du Visionnaire en efficacité énergétique (Energy Efficency Visionary Award) attribué en 2017 à Sa Majesté le Roi Mohammed VI par ce même Forum consacre la pertinence et la proactivité du Royaume à travers la stratégie mise en place dans plusieurs secteurs comme l’industrie, les transports, l’agriculture et le bâtiment. Au cours des 12 dernières années, le forum “EE Global” s’est imposé comme lieu de convergence de l’élite de l’efficacité énergétique, des responsables gouvernementaux, des chefs d’entreprise et des représentants de différents secteurs pour un dialogue concret sur l’amélioration de l’utilisation des sources de l’énergie pour accompagner la transition verte.

Selon les experts, à moins que les communautés politiques, financières et philanthropiques internationales n’accordent une plus grande priorité à la mise en œuvre rapide des politiques et des investissements en faveur de l’efficacité énergétique, le taux de réduction des émissions de gaz à effet de serre restera trop lent pour modifier la trajectoire climatique. D’où l’importance des efforts internationaux et nationaux visant à garantir que l’efficacité énergétique soit plus inclusive, plus accessible et plus abordable que jamais et pour que personne ne soit en reste.

De l’avis du directeur général de l’AMEE, l’efficacité énergétique est « un peu le parent pauvre de la transition énergétique, au niveau mondial ». Les énergies renouvelables s’accaparent le gros des investissements, et l’efficacité énergétique nécessite beaucoup plus d’investissements, sachant qu’elle est très rentable, a-t-il indiqué, expliquant que chaque dollar investi dans l’efficacité énergétique rapporte quatre dollars au pays « parce qu’on réduit la facture énergétique, on réduit les émissions de GES, on influe sur la balance des paiements des pays, et sur la facture énergétique des citoyens, qui, au lieu de gaspiller de l’énergie, et payer plus, cet argent est réajusté dans l’économie avec un autre impact important ».

A Washington, les spécialistes du domaine ont focalisé les discussions sur les moyens de garantir l’efficacité énergétique pour les catégories sociales les plus basses et la manière dont les financements et les subventions peuvent toucher ceux qui n’ont pas les moyens pour investir dans des appareils et des lampes qui consomment moins pour pouvoir réduire la facture énergétique. Dans ce sens, les cas du Maroc et du Mexique ont montré, selon lui, l’importance de mobiliser des financements qui ont permis aux banques locales de financer l’efficacité énergétique. 
Un programme comme le MORSEF, Moroccan Sustainable Energy Financial Facility, a permis de mobiliser plus de 1 milliard de dirhams d’investissements pour les industriels, avec 10% de subventions, a indiqué M. Mouline en insistant sur l’importance de généraliser cette approche à tous les acteurs. L’expérience du Maroc dans le domaine de l’agriculture a été en outre évoquée, citant les outils financiers en place pour aider les agriculteurs à investir dans des pompes solaires au lieu des pompes diesel. 

« Il faudrait généraliser ce modèle au reste des citoyens, aux villes, dans les secteurs du transport, parce que c’est important d’accompagner l’investissement dans ce domaine », a-t-il poursuivi car « tout le monde est gagnant avec l’efficacité énergétique, parce que le pays baisse sa facture énergétique, l’industriel réduit sa facture énergétique et devient plus compétitif, la ville peut baisser sa facture énergétique avec son éclairage public et autre, ainsi que le citoyen qui a besoin d’être aidé pour faire ces investissements ». Outre le financement, le forum a aussi braqué les projecteurs sur l’aspect réglementaire. 

Au Maroc, « on a mis en place des normes, des standards, pour les appareils électroménagers, la climatisation, les voitures pour que nous ayons un citoyen averti lorsqu’il va acheter un produit, qu’il sache ce qu’il va lui coûter en terme de facture d’énergie », a souligné M. Mouline, relevant l’importance d’accompagner les citoyens qui ont des appareils électroménagers très anciens (Réfrigérateurs, climatiseurs..) qui consomment énormément d’énergie mais n’arrivent pas à investir dans de nouveaux, à travers des modes de financements, à l’instar de la prime à la casse pour les taxis. « Mais il faut aussi mettre en place des standards et des normes pour les importations. On ne peut pas importer ce qui, parfois, ne coûte pas très cher mais qui consomme beaucoup », a-t-il dit en notant qu’au vu des effets du réchauffement climatique et des pics de chaleurs, les appareils de climatisation sont partout présents, de plus en plus bon marché mais pas très efficace, ce qui alourdit la facture d’électricité. 

Au Maroc, le texte portant sur les standards relatifs à ce domaine, est aujourd’hui au niveau du secrétariat général du gouvernement, et suit sa voie pour qu’ils puisse entrer en vigueur, a précisé M. Mouline, insistant que l’efficacité énergétique passe par les volets de la réglementation, de l’accompagnement technique et financier ainsi que la sensibilisation. Dans ce sens, il a cité le centre de formation sur l’efficacité énergétique de Marrakech, aussi bien pour le Maroc que pour l’Afrique au vu du nombre important de délégations de plusieurs pays du continent qui viennent en formation dans ce domaine.

Dans ce sens, le Forum de Washington a mis l’accent sur l’importance du continent africain avec ses 600 millions d’habitants sans électricité aujourd’hui, ce qui pose l’impératif de veiller à les doter d’électricité selon un modèle complet qui intègre les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Ainsi, l’industrie marocaine présente aujourd’hui, selon M. Mouline, un savoir-faire et des produits développés – du panneau solaire jusqu’aux batteries, qui sont fiables et qui s’exportent au niveau international.

Depuis le 29 mai et jusqu’au 8 juillet 2019, EDF invite les entrepreneurs africains à participer à l’appel à projets dans le cadre de la 3e édition de son concours d’innovation EDF Pulse Africa. 

L’objectif : révéler et accompagner les entreprises engagées pour le développement énergétique du continent. Des dotations allant de 5 000 à 15 000 euros ainsi qu’un programme d’accompagnement complet sont en jeu. Pour cette 3e édition, EDF introduit deux évolutions majeures : outre les start-ups, le concours est désormais ouvert aux PME africaines ; le criblage de projets innovants se fera au plus près du terrain grâce à un « EDF Pulse Africa Tour » couvrant 7 pays où le Groupe EDF est présent. 

A travers les prix EDF Pulse Africa, EDF souhaite encourager la dynamique entrepreneuriale en Afrique avec deux objectifs :
identifier des partenaires potentiels d’EDF en Afrique en dénichant les pépites technologiques du continent 

soutenir l’innovation en offrant aux entrepreneurs locaux l’accès à l’écosystème d’innovation d’EDF 

Pour la première fois, le concours s’adresse également aux PME africaines de moins de 50 salariés. Souvent porteuses de projets innovants, nombre d’entre elles font face aux mêmes difficultés que les start-ups, dont notamment l’accès au financement et à l’appui opérationnel pour passer du stade de projet à celui de déploiement commercial. 

A travers cette initiative, EDF souhaite s’imposer comme un acteur incontournable de l’innovation entrepreneuriale en Afrique et élargir le vivier de futurs partenaires. 

Autre nouveauté́ de taille : EDF diversifie les modalités de criblage de projets pour s’assurer le plus en amont possible de l’adéquation entre la nature des projets, les besoins du tissu économique local et les activités d’EDF dans la région. 

A l’issue d’une présélection via la plateforme d’inscription, les candidats issus de 7 pays dans lesquels EDF est présente (Afrique du Sud, Cameroun, Côte-d’Ivoire, Ghana, Maroc, Sénégal et Togo) seront invités à défendre leurs projets devant un jury d’experts locaux, organisé en partenariat avec les incubateurs africains et des partenaires institutionnels. Les projets retenus dans ce cadre accèderont directement à la finale du concours qui se déroulera à Paris. La présélection des candidats issus des 47 autres pays africains se déroulera selon les mêmes modalités que les années précédentes, via la plateforme en ligne : www.africa-pulse.edf.com 

Un accompagnement sur mesure 

Outre les dotations pour le développement de projet allant de 5000 euros à 15 000 euros, les lauréats bénéficieront d’un accompagnement complet, comprenant : 

 Conseil opérationnel ou financier 

 partenariats de développement de projets avec des acteurs locaux tel que « Energy Generation », (incubateur et centre de formation dédiés aux start-up du secteur de l’énergie basé au Togo) et avec les experts d’EDF, notamment via sa filiale EDF Pulse Croissance www.edf.fr/pulse/croissance 

Accès à l’écosystème d’innovation d’EDF : la R&D et les labos de créativité́ internes d’EDF 

  • Jusqu’ au 8 juillet, dépôt de candidatures via la plateforme www.africa-pulse.edf.com
  • De septembre à octobre : présélections de candidats via la plateforme et les jurys locaux pour les 

pays suivants : 

 MAROC : mercredi 4 septembre à Casablanca 

 SENEGAL : jeudi 12 septembre à Dakar 

 GHANA : mardi 17 septembre à Accra 

 AFRIQUE DU SUD : jeudi 19 septembre à Johannesburg 

 COTE D’IVOIRE : mardi 24 septembre en Abidjan 

 TOGO : mardi 1 octobre à Lomé 

 CAMEROUN : jeudi 3 octobre à Yaoundé 

 21 novembre : finale et remise des prix à Paris 

L’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN) participe, en tant que partenaire, à la première réunion du Partenariat international sur le stockage de l’énergie « ESP : Energy Storage Partnership », tenue à Bruxelles.
La première réunion de ce partenariat organisé par le Groupe de la Banque Mondiale, est focalisée sur la définition du contexte, des objectifs et des champs d’application dudit partenariat. Elle vise, à travers les discussions des partenaires, à mettre en place une nouvelle approche de l’intégration et de la fiabilité des systèmes, axée sur les besoins des pays en développement. 
Selon l’IRESEN, une telle approche accordera un rôle plus important au stockage d’énergie, en tant que solution, pour soutenir l’intégration de parts d’énergie renouvelable plus élevées, sans relever les défis opérationnels, selon les organisateurs.
Il a été proposé d’organiser l’ESP en quatre volets principaux, à savoir « Recherche et Développement », « Démonstration technologiques et applications », « Outils d’intégration et de planification du système », « Politiques, réglementation et approvisionnement » et « Systèmes de gestion et durabilité ».
Afin d’encourager l’utilisation du stockage de l’énergie dans les pays en développement, le Groupe de la Banque mondiale avait lancé un programme d’investissement d’un milliard de dollars pour le stockage de batteries et convoqué le Partenariat international sur le stockage de l’énergie (ESP) avec 30 partenaires en mai 2019, lors de la 4e réunion ministérielle des pays membres de l’initiative « Mission Innovation ». 
L’IRESEN avait intégré, lors de cette réunion ce partenariat important, en tant que membre.

Journée de sensibilisation sur les mécanismes de financement projets Energies renouvelables (EnR) et Efficacité énergétique (EE)

Une journée de sensibilisation sur les mécanismes de financement des projets Énergies renouvelables (EnR) et Efficacité énergétique (EE) a été organisée, le 20 juin à Casablanca, à l’initiative de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), le Cluster Solaire et l’Association marocaine de l’industrie du solaire (AMISOLE). 
Cette journée, dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah, a réuni plus de 200 participants d’horizons variés notamment des ingénieurs, décideurs et chef d’entreprises, professionnels, fournisseurs de services financiers et institutionnels, chercheurs et des experts de haut niveau venant du monde de l’énergie et du secteur financier. 
A cette occasion, le directeur général de l’AMEE, Said Mouline, a souligné que « le secteur de l’EE a énormément besoin de l’accompagnement financier ». 
« Nous pouvons accompagner, sensibiliser, réglementer, mais il faut absolument que l’investissement dans l’EE soit financé », a-t-il poursuivi, notant qu’il y a eu des modèles et des success-stories dans plusieurs secteurs, tels que l’industrie et l’hôtellerie. 
M. Mouline s’est également félicité de l’accompagnement qu’assurent les banques marocaines en faveur du secteur de l’EE, à travers notamment la mise en plus de divers dispositifs de financement dédiés. 
Il s’agit aussi des nouvelles lignes de financement lancées par les banques de développement, a-t-il ajouté, relevant que le financement de l’EE profite à l’ensemble des parties prenantes (investisseur, entreprise et le pays) parce qu’il permet de diminuer la facture énergétique et la pollution liée à la consommation énergétique.
De son côté, la directrice générale du Cluster Solaire, Fatima Zahra El Khalifa, a fait savoir que l’ensemble des acteurs du financement et du soutien de l’économie verte se sont réunis aujourd’hui pour présenter au secteur, que ce soient des installateurs, des fournisseurs ou des entreprises industrielles énergivores, l’ensemble des mécanismes et outils existants sur le marché marocain pour pouvoir financer des projets EnR/EE. 
Première du genre qui s’intéresse aux projets à taille humaine, cette journée a constitué une occasion propice pour mettre en exergue des projets de photovoltaïque décentralisés et les applicatifs à énorme potentiel de développement comme le pompage et l’éclairage solaire, a-t-elle noté. 
A cette occasion, les organismes financiers ont présenté les offres, les critères d’éligibilité et les modalités d’octroi des financements, a indiqué Mme El Khalifa, ajoutant qu’à cet effet, des stands de B2B ont été mis en place pour les prises de contact pour le financement et le développement de tels projets.
Pour sa part, le président de la commission « Nouvelle économie Climat » à la CGEM), Said El Hadi, a fait savoir que la confédération appuie l’ensemble de ces initiatives et démarches. 
« Notre objectif est de faire en sorte que les entreprises marocaines soient plus protégées et préparées à la transition énergétique et aux questions relatives au climat et à l’environnement, mais aussi d’être à l’appui des nouvelles opportunités pour le business au Maroc, ainsi que les nouveaux métiers et modèles », a-t-il souligné, précisant que la commission s’intéresse à cinq grands axes thématiques à savoir, les EnR, l’EE, l’eau, l’économie circulaire et la mobilité durable. 
Pour les EnR, a poursuivi M. El Hadi, elles représentent « un domaine où le Maroc a marqué plus de points à la faveur d’une stratégie visionnaire qui était fixée avec courage et audace dans les années 2000 à un moment il y avait beaucoup de scepticisme aux EnR ».
« Nous devons s’appuyer sur les EnR. C’est une question non seulement climatique et environnementale mais stratégique pour notre pays », a-t-il estimé, notant que les objectifs pour l’horizon 2030 sont très ambitieux. 
Cette rencontre interactive a un objectif de vulgariser le sujet des EnR et EE pour les banquiers mais aussi de faciliter l’accès au financement pour les entreprises marocaines. 

Vingt-huit entreprises ont obtenu, le 20 juin à Casablanca, le label « Taqa pro » dans les domaines du pompage solaire et photovoltaïque à l’occasion d’une journée sur « les mécanismes de financement des projets énergies renouvelables et efficacité énergétique ».
Il s’agit d’AES, Azolis, Bougmaz Connect, DLM EnR, l’entrepreneur Driss El Massoudi, Keem Sol Energy, Magray Travaux, Menara Technology, Myfak, NPSOL, renpower, Sami Solar, Solarsys, Suratem et d’Ultrasol qui ont reçu les certificats “Taqa pro” pompage solaire.
De leur côté, les entreprises Awas, Azolis, Cleanergy, Econosol, Elexpert, Energy Transfo, Green Yellow Morocco, Jet Energy, MCT Solaire Energies, NRJ International, Quadran Maroc, SEWT et Termasol ont obtenu les certificats « Taqa pro » PV+.

A cette occasion, M. Rabbah, ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, a souligné que le développement de la filière PV passe par le respect des exigences de qualité dans l’installation des différents composants dédiés aux applications photovoltaïques, rappelant qu’en décembre dernier, son Département avait signé une convention de partenariat avec l’AMEE, l’AMISOLE et le Cluster solaire pour la labélisation des installateurs PV au Maroc.
« Aujourd’hui, le solaire photovoltaïque dispose d’un nouveau label qualité. Intitulé « Taqa- Pro », ce label, constitue une marque de reconnaissance pour les entreprises et les installateurs de systèmes solaires photovoltaïques », a-t-il dit, se félicitant de ce partenariat qui a permis la formation de ces 28 entreprises. 

Des rencontres BtoB visant à maximiser la contribution des entreprises marocaines dans la réalisation du projet Nour Midelt I ont été organisées, le 24 juin à Casablanca, à l’initiative d’EDF Renouvelables qui mène le consortium adjudicataire. 
Ces ateliers sectoriels, qui ont connu la participation notamment du groupe TSK, chargé de la construction de la centrale, ont réuni des opérateurs de l’électrique et l’électronique, l’Ingénierie et conception de projet, la Métallurgie et montage industriel et de la BTP, leur permettant d’échanger avec les représentants d’EDF Renouvelables et le Groupe TSK et de s’informer sur le projet Noor Midelt I et explorer les différentes pistes de coopération.
« Cette rencontre permet de présenter le projet aux entreprises marocaines opérant dans le secteur des énergies renouvelables, notamment, celles qui travaillent dans le BTP, le montage mécanique et électrique et les services d’ingénierie pour nouer des relations et devenir des sous-traitants dans l’objectif de maximiser la contribution des entreprises marocaines dans la réalisation du projet », a souligné Tarik Hamane, responsable du pôle développement à l’Agence marocaine pour l’énergie solaire (Moroccan Agency For Solar Energy/Masen).
Plus de 160 entreprises sont présentes et ont manifesté leur intérêt à l’égard de ce projet majeur, a-t-il ajouté, notant l’importance de capter le maximum de valeur ajoutée à l’échelle nationale et de permettre aux entreprises marocaines d’avoir la plus grande part dans la réalisation de ce projet.
Outre neuf ateliers organisés en parallèle pour les entreprises marocaines désirant un One to One avec les représentants d’EDF Renouvelables et le Groupe TSK, cette rencontre a vu la présentation des membres du consortium structuré autour des acteurs majeurs dans le secteur des énergies renouvelables.
L’appel d’offres international relatif à la conception, au financement, à la construction, à l’exploitation et à la maintenance du projet Noor Midelt I, d’une puissance installée de 800 MW, a été attribué au consortium mené par EDF Renouvelables (France) et composé de Masdar (Émirats Arabes Unis) et Green of Africa (Maroc).
Noor Midelt I aura une capacité de stockage de 5 heures, où les deux technologies photovoltaïque et CSP se combineront pour produire de l’électricité durable. Cette hybridation innovante permettra non seulement d’améliorer le rendement de la centrale mais aussi d’optimiser le prix du kilowattheure, avec un tarif encore plus compétitif de 0,68 dirhams le kwH en heure de pointe.
Le lancement des travaux de la centrale était prévu courant l’automne 2019 et les travaux relatifs aux infrastructures communes du complexe Noor Midelt sont quasiment finalisés. 

L’éclairage représente jusqu’à 45% de la consommation énergétique annuelle du bâtiment, a indiqué, lundi à Rabat, le ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah.Intervenant à l’ouverture d’un atelier de recherche sur le projet de conception d’une plateforme de « Recherche & Développement & Innovation & Industrialisation (R&D&I&I) sur les systèmes d’éclairage naturel actifs », M. Rabbah a affirmé que ce programme s’inscrit ainsi dans le cadre de la dynamique marocaine pour la promotion de l’efficacité énergétique au niveau des secteurs clés de l’économie.
Le projet vise à favoriser l’émergence et le développement d’une industrie marocaine avant-gardiste en matière de systèmes d’éclairage naturel et hybrides. La consommation énergétique annuelle du bâtiment atteint 45% au Royaume (30% à 40% au niveau mondial, selon l’Agence internationale de l’énergie), soit un volume très coûteux qui fait l’objet d’un défi majeur à relever.

Dans ce sens, le ministère a fait appel au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB, France), afin d’accompagner le Maroc dans la conception d’une plateforme dédiée aux technologies innovantes de l’éclairage, un projet qui ambitionne de promouvoir l’efficacité énergétique dans le bâtiment, à travers le remplacement des lampes et luminaires existants par des produits neufs plus économes en énergie.
M. Rabbah a, par ailleurs, fait observer que cette initiative vient s’ajouter aux différentes plateformes existantes développées par l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), « Green Energie Park » et « Green & Smart Building Park », et aux efforts de promotion des nouvelles technologies, en particulier le « Power to X », pour la production de l’hydrogène, le stockage de l’énergie, et la mobilité électrique, qui permettent au Maroc de renforcer son leadership dans le domaine de la transition énergétique au niveau régional et continental.