Grâce à l’impulsion donnée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc place l’action climatique au cœur de sa politique nationale, a souligné, le 20 août à Songdo en Corée du Sud, la Secrétaire d’État chargée du développement durable, Mme Nezha El Ouafi.
« Conscient que le changement climatique constitue le défi le plus important de notre époque, le Royaume du Maroc, grâce à l’impulsion donnée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, place l’action climatique au cœur de sa politique au niveau national », a souligné Mme El Ouafi dans une allocution prononcée lors de la deuxième journée de de la Conférence de Programmation Mondiale du Fonds vert pour le climat (FVC), tenue du 19 au 23 août.

Ainsi, la politique climatique nationale trouve son ancrage institutionnel dans la Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD) adoptée par le Maroc en juin 2017 et qui constitue la convergence des différentes stratégies de développement sectorielles du pays en matière de développement durable et de lutte contre le changement climatique, a expliqué la Secrétaire d’Etat. Et d’ajouter qu’une stratégie de développement sobre en carbone à l’horizon 2030 et 2050 est en cours d’élaboration et coordonnera les objectifs d’atténuation de toutes les stratégies et tous les plans d’action sectoriels.

Rappelant que le Maroc a soumis en septembre 2016 une CDN (contribution déterminée au niveau national) ambitieuse en vue du potentiel d’atténuation en matière d’énergies renouvelables dont dispose le Royaume ainsi que son cadre de gouvernance favorable, Mme El Ouafi a relevé que cette CDN, jugée compatible avec l’objectif des 1,5°C ciblé par l’Accord de Paris et s’inscrivant dans une perspective intégrée allant au-delà du changement climatique, affiche une ambition de réduction totale de 42% des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030 par rapport à un scénario normal des affaires. 

En matière d’adaptation, le Maroc a mis en avant dans sa CDN, plusieurs objectifs chiffrés couvrant la majorité des secteurs vulnérables, a-t-elle indiqué, faisant savoir que les mesures d’atténuation entreprises par le Maroc couvrent plusieurs domaines notamment l’énergie, l’agriculture, le transport, l’habitat, l’industrie, les forêts, les déchets, l’eau, les infrastructures, etc.
La Secrétaire d’Etat a relevé que l’ambition du Maroc en matière d’atténuation des GES repose, dans une large mesure, sur une importante transformation du secteur de l’énergie (capacité, production, consommation, innovation…), ajoutant que cette transformation est menée avec la plus grande détermination politique et vise à réduire la grande dépendance énergétique du pays aux importations, à accroître l’utilisation de sources d’énergie renouvelable et à répondre à la demande croissante en énergie pour soutenir le développement socio-économique et le bien-être de sa population.

S’agissant de la relation du Maroc avec le Fonds Vert pour le Climat, Mme El Ouafi a noté que le Royaume est en cours de finalisation de son programme pays avec le Fonds qui constitue un document évolutif présentant les priorités d’investissement du pays en matière de changement climatique. 
Le Maroc a également lancé, il y a quelques mois, un processus inclusif et exhaustif pour mettre à jour sa CDN et identifier les possibilités de rehausser l’ambition dans les secteurs clés, a-t-elle rappelé, affirmant que ce processus permettrait de renforcer le portefeuille de projets d’investissement avec le Fonds Vert pour le Climat.
La Conférence de programmation mondiale du Fonds Vert pour le Climat constitue une plateforme pour un dialogue de haut-niveau sur les plans de programmation des pays et des entités avec le FVC en rassemblant toutes les autorités désignées ou points focaux, les entités accréditées et les autres parties prenantes du FVC.

Les moyens de renforcer la coopération entre le Maroc et la Jordanie dans les secteurs de l’énergie et des mines ont été au centre des entretiens, tenus le 26 août à Amman, entre le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah et le président de la commission de régulation des secteurs de l’énergie et des mines en Jordanie, Farouq Hiyari.
Les deux parties ont examiné, ainsi, les moyens d’échanger les expériences et expertises en matière de régulation, de contrôle et de normes à respecter lors de l’attribution des autorisations d’exercice des différentes activités se rapportant aux secteurs de l’énergie et des mines, de nature à garantir la sécurité d’approvisionnement en énergie, fournir des prestations de qualité et améliorer la plus-value des deux secteurs.
A cette occasion, les deux responsables ont convenu d’échanger les visites entre les spécialistes des deux pays et de fixer le cadre de la coopération commune. Lors de cette réunion, M. Rabbah a passé en revue la structuration des secteurs de l’énergie et des mines, les cadres de régulation, de contrôle et de prospection de l’avenir des secteurs dans le Royaume, mettant l’accent sur l’importance de ce genre de rencontres dans le renforcement de la coopération et de l’échange des expertises et expériences entre les deux pays.
De son côté, le responsable jordanien a présenté l’état des lieux et les perspectives des secteurs de l’énergie et des mines dans son pays et les législations réglementant le secteur, ainsi que le rôle de la commission de régulation dans le contrôle de la sécurité et de la qualité des prestations fournies.

Le Maroc importe moins d’énergie électrique dans un contexte marqué par une bonne amélioration de la production nationale. Au premier semestre, les importations ont même reculé de 92% selon la DEPF. Cette situation s’explique en partie par la forte hausse de la production nationale qui a bondi de 25,1% sur la même période, après +6% un an auparavant. L’amélioration de la production nationale s’explique par la hausse de la production privée de 49,1%, après +3% un an auparavant et de celle de la production des projets développés dans le cadre de la loi 13-09 (+64,3%), explique la DEPF dans sa note de conjoncture du mois d’août. Dans ce contexte, l’énergie nette appelée a augmenté de 5,3% à fin juin, après +0,1% un an plus tôt.

Le 04 août 2019 au siège du Ministère de l’Energie, des Mines et du Développement Durable (MEMDD), s’est tenue une réunion en présence de M. Mohammed GHAZALI, Secrétaire Général du Département de l’Energie et des Mines et de hauts responsables du Ministère de l’Energie, des Mines et du Développement Durable, avec une délégation composée de membres de la commission de l’Energie et du Commerce du Congrès américain, présidée par M. Frank PALLONE et ce, dans le cadre de leur visite au Maroc du 03 au 05 août 2019. 

Au début de cette réunion, M. Mohammed GHAZALI et M. Frank PALLONE se sont félicités de l’excellence des relations historiques qui unissent le Royaume du Maroc et les États-Unis d’Amérique, et ont appelé au renforcement des axes de coopération entre les deux pays, notamment dans les domaines de l’énergie et du développement durable et l’échange des bonnes pratiques en matière de la législation.

Par la suite, M. Mohammed GHAZALI a présenté les principaux axes de la stratégie énergétique du Maroc, lancée en 2009 par Sa Majesté Le Roi Mohamed VI et les différentes étapes de la mise en œuvre de cette stratégie, en mettant l’accent sur les projets développés dans les domaines des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, leurs modes de financement, le rôle du partenariat public privé dans la concrétisation de ces projets et l’ouverture opérée par les contributions du secteur privé dans les projets des énergies renouvelables, ainsi que vers les projets en cours de développement pour le renforcement de l’intégration régionale. 

Au cours de cette rencontre, elles ont été également rappelées les mesures d’accompagnent de la mise en œuvre de la stratégie énergétique, en particulier les cadres législatifs, réglementaires et institutionnels instaurés et les nouvelles réformes engagées, ainsi que les efforts déployés pour le renforcement de la Recherche et Développement (R&D).

Par ailleurs, des échanges fructueux entre les membres de la délégation américaine et la partie marocaine ont été effectués, et qui ont porté essentiellement sur les sources d’énergies renouvelables au Maroc, le développement du réseau national d’électricité pour accompagner la montée en puissance de ces énergies, les réalisations en matière d’efficacité énergétique, l’avenir des énergies fossiles, l’impact de développement des projets des énergies renouvelables sur les prix d’électricité payés par le citoyen, le problème des intermittences de ces énergies et la nécessité de développer des projets de production flexibles. 

Au terme de cette réunion, la délégation américaine a exprimé sa satisfaction vis-à-vis de l’exposé donné et de la qualité des échanges. Elle a également salué les efforts déployés par le Maroc en matière des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ainsi que les objectifs atteints en la matière, tout en précisant que le Maroc est considéré comme un modèle au niveau régional dans ces domaines et en exprimant le souhait de s’inspirer du cadre législatif et réglementaire mis en place par le Maroc en la matière.

De son côté M. Mohammed GHAZALI a invité la partie américaine à mutualiser les efforts pour le développement et la consolidation du partenariat entre les deux pays dans les secteurs de l’énergie et du développement durable, en suscitant les sociétés américaines à investir au Maroc, notamment pour appuyer la mise en place d’un écosystème national dans le domaine des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

Un nouveau contrat-programme entre l’État et l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), couvrant la période 2019-2023, est en cours de préparation.

Les principes directeurs pour la préparation de ce nouveau contrat-programme, imprégné par les profondes mutations que connaissent les secteurs de l’électricité et de l’eau au Maroc, ont été présentés par le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi, lors d’une réunion en fin de semaine dernière avec les responsables de l’Association marocaine des entreprises de canalisation (AMEC), indique l’ONEE dans un communiqué.

Pour la période 2019-2023, l’ONEE a mis en place un plan d’équipement ambitieux en phase avec les orientations stratégiques d’un portefeuille d’investissements de l’ordre de 51,6 MMDH, poursuit la même source, faisant savoir que pour le volet eau potable, l’enveloppe prévue est de 20,9 milliards de dirhams, alors que 4,6 milliards de dirhams seront consacrés à l’activité assainissement liquide.

D’autres mesures seront déployées à moyen terme dans le cadre des négociations en cours entre l’État et l’ONEE pour finaliser le contrat-programme 2019-2023, dont le plan d’équipement a été approuvé lors du Conseil d’Administration de l’Office qui s’est tenu en juillet 2019.
Lors de cette réunion, M. El Hafidi a également présenté la nouvelle vision de l’Office en tant qu’entreprise stratégique accompagnant le développement du pays, se caractérisant principalement par la mise en place d’une feuille de route d’optimisation et de réforme qui constitue une projection des axes prioritaires de l’ONEE s’étendant à 2030.

En terme de bilan au titre des 20 dernières années, l’ONNE a réalisé dans les domaines de l’au potable et de l’assainissement liquide une enveloppe globale s’élèvant à 53,5 milliard de dirhams, a-t-il souligné. Cette importante rencontre avec les responsables de l’AMEC a également été l’occasion d’échanger autour de la question relative aux instances de paiement fournisseurs. A ce propos, des explications ont été fournies aux entreprises aussi bien sur les faits générateurs ayant abouti à cette situation que sur le plan d’action élaboré par l’ONEE pour résorber une part importante des arriérés de paiement à court terme.

A l’issue de la rencontre, M. El Hafidi a souligné l’engagement de l’ONEE à renforcer les relations avec les entreprises marocaines opérant dans le secteur de l’eau et de l’assainissement et ce, dans l’objectif de contribuer au développement socio-économique que connaît le pays sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Une délégation conduite par le directeur général de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Mme Amina Benkhadra, a pris part, le 7 août à Abuja, à une réunion avec la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), organisée par la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), pour présenter l’état d’avancement du projet de Gazoduc Nigeria-Maroc qui desservira également plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest.

L’objectif de cette réunion d’information à laquelle ont participé les représentants de la NNPC, le Directeur chargé de l’énergie et des mines de la Commission de la CEDEAO, le Chef de cabinet du Président de la Commission de la CEDEAO, des experts de la cette organisation régionale ainsi que l’ambassadeur du Maroc au Nigeria, est de présenter officiellement le projet de Gazoduc Nigeria-Maroc et d’examiner les modalités de coopération entre la CEDEAO et les deux parties pour la réalisation de ce projet.

Le Directeur de l’énergie et des mines de la CEDEAO a indiqué dans son intervention que l’énergie constitue une priorité pour l’organisation et que celle-ci a développé une stratégie visant l’instauration d’un marché intérieur intégré de l’énergie, affirmant à la même occasion que la CEDEAO se réjouit de l’initiative du Maroc et du Nigeria en ce qui concerne le gazoduc reliant les deux pays et desservant plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest.

Il a souligné à cet égard les excellentes relations qui lient le Maroc à la CEDEAO et à ses États membres et a déclaré que la CEDEAO est disposée à travailler de concert avec le Nigeria et le Maroc pour la réalisation de ce projet structurant.

Le Directeur de l’énergie et des mines de la CEDEAO, qui souhaite que le Gazoduc Nigeria-Maroc prenne en compte les projets en étude dans la sous-région pour développer des synergies, a souligné que le Gazoduc Nigeria-Maroc en tant que projet trans-régional fédérateur, contribuera à atteindre les objectifs d’intégration et d’accélération du développement économique poursuivis par la CEDEAO, mais aussi à assurer des débouchés pour le gaz produit en Afrique de l’Ouest vers les marchés européens.

La réunion, au cours de laquelle un exposé sur les principales conclusions de l’étude sur le projet de Gazoduc conduite par un cabinet de consulting international, a été présenté aux participants, a aussi porté sur les modalités de collaboration de la CEDEAO à la réalisation de ce projet.
Par ailleurs, un Mémorandum d’entente entre la NNPC/ONHYM et la CEDEAO portant sur les modalités de cette coopération sera proposé à la signature entre les deux parties.

Une délégation marocaine conduite par le directeur général de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Mme Amina Benkhadra, a pris part à Abuja à une réunion du comité de pilotage du gazoduc Nigeria-Maroc avec les grandes compagnies internationales Oil and Gas opérant au Nigeria.
Cette rencontre qui s’est déroulée en présence du nouveau PDG de la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), Mele Kyari, avait pour objectif de présenter l’état d’avancement du Projet de Gazoduc Nigeria-Maroc et de discuter, avec les sociétés gazières, des conditions préliminaires d’approvisionnement de ce gazoduc stratégique.
A cette occasion, les deux parties ont souligné que ce projet d’envergure, né de la vision de SM le Roi Mohammed VI et du président du Nigéria Muhammadu Buhari, a pour objectifs de développer l’intégration régionale de l’Afrique de l’Ouest, de livrer du gaz aux populations et aux industries tout en permettant au Nigeria d’assurer une nouvelle route pour exporter ses abondantes ressources gazières. 
Le projet permettra également l’accélération du développement économique et social des populations et assurera une source alternative de gaz pour l’Europe.
Par ailleurs, M. Kyari a mis en avant l’importance stratégique de ce gazoduc aussi bien pour le Nigéria et le Maroc que pour l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest, en relevant que ce projet constitue « non seulement un débouché pour le gaz nigérian, mais il favorisera également le développement économique des pays de la sous-région ».
A l’issue de cette réunion, qui s’est déroulée en présence de l’ambassadeur du Maroc au Nigéria, Moha Ou Ali Tagma, les sociétés participantes ont exprimé leur intérêt pour ce projet stratégique ainsi que leur volonté de poursuivre les négociations avec l’équipe chargée du projet.
Depuis la signature de l’Accord de Coopération entre le Nigéria et le Maroc, les études menées par les cabinets internationaux sélectionnés ont démontré la viabilité technique et économique du projet de gazoduc, ce qui permet désormais d’associer les grandes sociétés internationales de pétrole et de gaz.

Nador : Ouverture de la 3ème «Semaine Verte»

La 3e édition de la «Semaine Verte», une initiative de l’association «Smile» de la culture, s’est ouverte le 26 juillet à Nador avec un programme riche en activités visant la promotion de la culture environnementale et la sensibilisation à l’importance de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables.

 Cet évènement, qui prend fin le 1er août sous le thème «l’efficacité énergétique : l’exemple du Maroc», a été inauguré par la secrétaire d’État chargée du Développement durable, Nezha El Ouafi, en présence du gouverneur de la province de Nador, Ali Khalil, d’élus, de représentants des autorités locales et d’acteurs de la société civile.

Le lancement de cette manifestation a été marquée par l’inauguration d’un salon régional de l’efficacité énergétique et de l’environnement, organisé sur la corniche de Nador et auquel participent plusieurs coopératives et entreprises de la région, qui exposent des équipements et des solutions innovantes en matière d’énergies renouvelables, d’efficacité énergétique et d’économie circulaire. 

La Semaine Verte, organisée à l’occasion de la célébration du 20e anniversaire de la Fête du Trône, a pour objectif de sensibiliser aux enjeux environnementaux, au droit à un environnement sain et à l’importance du développement durable.  Dans une allocution à l’ouverture de cette édition, Mme El Ouafi a mis exergue les progrès réalisés par le Maroc dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, notant que 35 % de l’énergie produite au Maroc proviennent de sources renouvelables, ajoutant que le Maroc figure parmi les pays pionnier en matière de transition énergétique, grâce aux Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI. 

Elle a aussi mis l’accent sur l’importance de la Stratégie nationale de développement durable en tant que vision intégrée pour la transition énergétique et levier du développement durable au niveau local et national, avec un intérêt particulier porté à l’efficacité énergétique. 
Mme El Ouafi a, en outre, appelé à la conjugaison des efforts de l’ensemble des intervenants institutionnels, du secteur privé et de la société civile ainsi que des citoyens pour réaliser les objectifs du développement durable, notant que la réussite de ce grand chantier nécessite la contribution de tous.

L’Office national de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE) et l’Agence française de Développement (AFD) ont signé, le 17 juillet, deux Conventions de financement d’un montant total de 51 millions d’Euros, dans le cadre du programme d’extension et d’amélioration des performances et de la résilience du service d’eau potable dans les provinces du Nord du Maroc.
Paraphées par le Directeur Général de l’ONEE et le Directeur de l’AFD au Maroc, les deux conventions concernent un crédit d’un montant de 50 millions d’Euros portant sur la 2ème tranche dudit Programme, dont la convention afférente à la 1ère tranche a été signée le 21 décembre 2018 entre l’AFD et l’ONEE, et une convention de subvention d’un montant d’1 million d’Euros portant sur le financement de certaines activités en accompagnement du Programme (renforcement de capacités, études spécifiques, prise en charge de contrats de sous-traitance avec des entreprises privées etc.). Ce concours financier contribue, d’une part, à généraliser l’accès à l’eau potable dans les zones rurales des provinces d’Al Hoceima, Driouch, Nador et Taounate, et, d’autre part, à renforcer la production dans les zones urbaines, augmenter l’autonomie de stockage dans les quatre provinces et aussi à améliorer les performances des installations d’alimentation en eau potable. Ce programme qui bénéficiera, au titre de ses deux tranches, à une population d’environ 300.000 habitants, dont près de la moitié en milieu rural et l’autre en milieu urbain, favorisera la résilience au changement climatique des quatre provinces concernées et permettra de mobiliser des ressources superficielles. 

Par ce concours financier, dont l’enveloppe globale mobilisée auprès de l’AFD pour le secteur de l’accès à l’eau potable et de l’assainissement a déjà atteint environ 3 milliards de Dirhams, l’ONEE et l’AFD ont confirmé leur volonté commune de renforcer les liens de coopération qui les lient. 

Le Directeur général de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, a été élu président de l’Association Marocaine de l’Eau Potable et de l’Assainissement (AMEPA) pour un mandat de quatre ans, lors d’une Assemblée Générale Mixte (Extraordinaire et Élective), de l’AMEPA tenue le 23 juillet à Rabat.

Cette AGM a été également marquée par l’élection du nouveau bureau et par la validation du programme d’action qui concrétise la nouvelle vision stratégique de l’Association à moyen et long terme.
L’Assemblée Générale Extraordinaire a porté sur la présentation et l’adoption de la feuille de route relative au rétablissement de la situation juridique de l’AMEPA, ainsi que la déclaration de cessation d’activités des anciens membres du bureau. 

Quant à l’Assemblée Générale Ordinaire Élective, elle a été axée sur la présentation et délibérations du rapport moral et du rapport financier ainsi que la présentation et délibérations de la note de cadrage relative au programme d’actions futur de l’AMEPA.

Créée en 1997, l’AMEPA regroupe plus de 130 membres représentant des opérateurs des secteurs publics et privés (ONEE, Régies, concessionnaires) et des entreprises d’ingénierie et de travaux du secteur de l’eau potable et de l’assainissement, notamment des producteurs, des distributeurs, des industriels et des bureaux d’études.
Plateforme de réflexion, d’échange et de capitalisation d’expériences, l’AMEPA propose un centre d’information ainsi que des mesures d’accompagnement et d’appui à ses membres. 

En outre, l’AMEPA participe aux principaux événements et congrès internationaux liés au secteur de l’eau et de l’assainissement, organise des missions de prospection à l’étranger et développe des partenariats avec plusieurs organismes internationaux.