L’agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), l’Office national de l’électricité et de l’eau potable(ONEE), EDF Renouvelables et Mitsui & Co ont annoncé, le 9 septembre, que les conditions sont ‘’toutes réunies’’ pour le lancement de la construction de la première phase du parc éolien de Taza, situé à environ 15 km au nord-ouest de la ville.

Cette première phase, composée de 27 éoliennes, totalise une capacité de 87 MW, sur les 150 MW que comptera ce parc éolien.

Le démarrage des travaux fait suite à la finalisation des différents accords et contrats avec les entités publiques marocaines, parties prenantes -l’ONEE et MASEN- et à la mise en place des financements apportés par les banques internationales (Japan Bank for International Cooperation –JBIC), (Nippon Export and Investment Insurance -NEXI), (Sumitomo Mitsui Banking Corporation -SMBC), MUFG Bank, ainsi que la banque marocaine Bank of Africa.

Le montant d’investissement relatif à cette première phase s’élève à environ 1,5 milliard de dirhams, relève la même source, précisant que les partenaires EDF Renouvelables et Mitsui & Co représentent respectivement 60% et 40% des intérêts privés dans le projet et détiendront ensemble 65% du capital de la société de projet. La partie publique marocaine, représentée par l’ONEE, MASEN et le Fonds Hassan II, détiendra 35%.

‘’Pendant la période de construction, qui mobilisera environ 500 personnes, et tout au long de son exploitation, le parc éolien de Taza contribuera au développement économique et social de la région’’, se félicite MASEN.

À sa mise en exploitation, début 2022, la production du parc sera équivalente à la consommation électrique annuelle de 350.000 personnes, soit environ 70% de la population d’une province telle que Taza.

Le futur parc éolien de Taza s’inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique du Royaume du Maroc, qui vise à porter de manière progressive et continue la part des énergies renouvelables dans le mix électrique à 52% d’ici 2030.

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) vient d’achever, avec son homologue espagnol Red Eléctrica d’España (REE), le colmatage du câble de réserve n°4 de l’interconnexion Maroc-Espagne suite à la légère fuite d’huile diélectrique biodégradable détectée au niveau de ce câble le 30 juillet dernier.

Dès la survenue de l’incident, l’ONEE et REE ont mobilisé tous les moyens techniques et humains nécessaires pour effectuer la réparation en tenant compte de la profondeur du point de la fuite (environ 200 m) qui a rendu l’opération de colmatage relativement complexe, indique l’Office dans un communiqué.

Les deux liaisons qui constituent l’interconnexion entre le Maroc et l’Espagne ont été remises en service après une courte indisponibilité de quelques heures, nécessaire pour des raisons de sécurité pendant les travaux de colmatage, fait savoir la même source, soulignant que cette indisponibilité n’avait pas d’impact négatif sur la gestion des systèmes électriques marocain et espagnol.

L’interconnexion électrique entre le Maroc et l’Espagne, qui est un ouvrage commun de l’ONEE et REE avec une capacité de transit de 2 x 700 MW, est constituée de deux liaisons 400 kV, mises en service respectivement en 1997 et 2006. Ces liaisons sont elles-mêmes composées de sept câbles (trois pour chaque liaison, plus un de réserve) reliant la station terminale de Fardioua, côté Maroc à la station terminale de Tarifa côté Espagne.

Le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et président de l’Union Arabe de l’Electricité (UAE), Abderrahim El Hafidi, a présidé le 9 septembre, lors d’une réunion par vidéoconférence, la 53e réunion du Conseil d’administration de l’Union, avec la participation des directeurs généraux des compagnies d’électricité arabes, membres de l’UAE.

Cette réunion a eu lieu après la dernière tenue à Tanger le 29 janvier, où il a été décidé de tenir la prochaine réunion du Conseil d’administration en avril dernier, mais les circonstances résultant du COVID-19 ont empêché son organisation.

Après avoir été porté président de l’UAE, l’ONEE a proposé la modernisation des structures et des mécanismes et l’organisation de l’Union afin d’accompagner les profondes mutations que connaît le secteur de l’électricité aux niveaux mondial, régional et national.

Ainsi, un groupe de travail présidé par l’ONEE a été chargé de préparer une étude qui a permis de restructurer l’Union et définir un nouveau modèle pour son développement.

Un plan d’action a été élaboré, lors de la dernière réunion, pour déterminer les futures actions de l’UAE. Le statut de l’Union a été également amendé et approuvé, conformément aux mises à jour approuvées. En outre, il a été procédé à la modification des règlements intérieurs et à la restructuration organisationnelle de l’Union, ainsi qu’à la préparation des descriptions des postes du secrétaire général, des experts et des employés.

En outre, une charte détaillée a été élaborée pour déterminer les missions et les travaux des comités de l’Union, ce qui lui permettra d’adopter le nouveau modèle.

Au cours de la réunion du Conseil d’administration, les résultats du processus de sélection d’un nouveau secrétaire général de l’UAE ont été approuvés, après étude des dossiers des candidats parmi les membres.

Grâce à ces réalisations accomplies sous la présidence du Maroc, l’UAE a réussi à atteindre ses objectifs pour développer un nouveau modèle afin de faire face aux défis imposés par les profondes mutations du secteur électrique au niveau mondial.

Créée en 1987, l’UAE compte parmi ses membres la majorité des entreprises électriques des pays arabes.

Basée à Amman en Jordanie, l’UAE a pour mission principale le renforcement et le développement du secteur électrique dans les domaines de la production, du transport et de la distribution. Elle coordonne également les centres d’intérêt des pays membres et joue un rôle de facilitateur des échanges et actions de coopération entre eux.

L’Union compte 19 pays membres, à savoir l’Algérie, l’Arabie Saoudite, le Bahreïn, l’Egypte, les Emirats Arabes Unis, l’Irak, la Jordanie, le Koweït, le Liban, la Libye, le Maroc, la Mauritanie, la Palestine, le Qatar, le Soudan, le Sultanat d’Oman, la Syrie, la Tunisie et le Yémen.

Les travaux de l’UAE sont menés par 6 commissions chargées de la planification, de la coordination d’exploitation des interconnexions arabes, des énergies renouvelables, de l’ingénierie et production, des ressources humaines et de la distribution.

Le Maroc est déterminé à faire face aux changements climatiques et aux impacts du Covid-19, en repensant l’ensemble du modèle de développement et en redéfinissant les plans et programmes sectoriels, notamment en matière d’énergie propre, y compris l’hydrogène vert, d’industrie, de santé, d’éducation, d’agriculture et de développement des territoires, a souligné le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah.

Lors de sa participation à la réunion internationale ministérielle virtuelle pour la “Relance durable et résiliente dans le contexte du Covid-19”, co-organisée par le gouvernement japonais et le secrétariat exécutif de la convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique, M. Rabbah a réaffirmé que le Maroc est engagé, dans le cadre de la consolidation de l’esprit de solidarité régionale et internationale, à apporter un soutien aux initiatives internationales, régionales et africaines pour le développement durable, la conservation et la valorisation de la biodiversité, l’accès à l’énergie, le développement social et l’agriculture durable.

M. Rabbah a indiqué que “le processus du plan de relance doit être entrepris à trois niveaux : régional, national et international, tout en veillant à leur interconnexion en se basant sur un nouveau système de coopération et de partenariat international”.

Il a, en outre, mis en avant la nécessité de maintenir le dynamisme actuel pour soutenir la gestion de l’impact immédiat de la double crise climatique et sanitaire, et qui aidera à construire un système résilient à même de permettre de lutter contre les chocs futurs.
Cette réunion a connu la participation de MM. António Guterres, secrétaire général des Nations Unies et Abe Shinzo, premier ministre du Japon et de Mme Patricia Espinosa, secrétaire exécutive de la convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique, ainsi que d’une trentaine de ministres et représentants d’acteurs non étatiques internationaux.

L’objectif était de lancer une plate-forme en ligne pour une relance durable et résiliente du Covid-19, qui se veut un hub rassemblant les bonnes pratiques en termes de politiques et actions climatiques et environnementales à la suite du Covid-19.

A l’issue de la réunion ministérielle, l’ensemble des pays participants ont soutenu l’initiative japonaise et ont mis l’accent sur l’impératif d’inscrire l’urgence climatique, l’harmonie dans la relation de l’homme avec la nature, l’investissement dans les infrastructures vertes, la décentralisation et la décarbonisation des économies, dans les futurs plans de relance.

Le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah a appelé à accélérer la digitalisation et la dématérialisation des procédures de l’acceptabilité environnementale des chantiers de grande envergure, et ce lors de la cérémonie d’installation du nouveau directeur du Contrôle, de l’évaluation environnementale et des affaires juridiques, Mohamed Berraoui. Lors de cette cérémonie organisée récemment à Rabat, M. Rabbah a incité le nouveau directeur à poursuivre les efforts pour faire aboutir les chantiers lancés et accélérer en particulier celui de la digitalisation et de la dématérialisation des procédures de l’acceptabilité environnementale des chantiers de grande envergure, et ce au regard de la grande importance des axes de travail de la Direction du Contrôle, de l’évaluation environnementale et des affaires juridiques, indique le ministère dans un communiqué.

Après avoir souhaité la bienvenue au nouveau directeur, M. Rabbah a félicité le nouveau directeur pour la confiance placée en lui par le Chef du gouvernement, et pour son parcours professionnel au sein de différents départements, poursuit la même source. Le ministre a souligné par ailleurs l’importance de la promotion interne pour les cadres du département pour prendre en charge des postes de responsabilité, au vu des expériences acquises et des opportunités offertes, tout en instant, à ce propos, sur la nécessité de respecter les critères de l’efficacité, d’encourager l’équité et d’adopter la transparence dans tout le processus de sélection. Il a en outre rappelé les grands chantiers actuels du département (Lutte contre la pollution, changement climatique, surveillance et contrôle) et a abordé la question du travail à distance comme orientation gouvernementale qui a pour objectif d’améliorer la rentabilité des fonctionnaires résidant loin du siège du département pour faire face à la pandémie de Coronavirus.

Dans le cadre de l’action commune régionale «10 jours pour la Méditerranée », qui s’est déroulé durant le mois de juin  dans 10 pays de la Méditerranée, le Centre des Jeunes Marocains pour l’Énergie Durable (CJMED) vient de lancer son site web officiel www.cjmed.org. Selon Rachid Ennassiri, le secrétaire général du centre, « le site web du centre se veut comme un portail de promotion et renforcement du rôle des jeunes et citoyens marocains dans l’accélération de la transition énergétique du Royaume, il permettra de partager les expériences et bonnes pratiques des jeunes entrepreneurs et les acteurs associatifs qui œuvrent dans le domaine de plaidoyer pour l’énergie renouvelable, il sera également un outil ressource des recommandations des jeunes et acteurs de la société civile pour être davantage impliqués dans le domaine de l’accélération de la transition énergétique au Maroc ».

Parmi les rubriques qui figurent sur le site du CJMED, une base de données des jeunes experts et auto-entrepreneurs « Sun-Cop » en énergies renouvelables et efficacité énergétique qui est constituée afin de répondre aux besoins techniques des différents acteurs. Cette base de données des jeunes experts sera structurée et mise à disposition publiquement sur le site du CJMED. Pour soumettre une candidature et être membre dans ce groupement des auto-entrepreneurs, on demande à consulter le site www.cjmed.org, rubrique « Projets, Sun-Cop » pour remplir le formulaire mis à disposition. A rappeler que le Centre des Jeunes Marocains pour l’Énergie Durable (CJMED) est une plateforme de dialogue et de renforcement des capacités des jeunes en matière des énergies renouvelables et efficacité énergétique ouvert sur son environnement local, national et international.

Lydec a procédé à la réalisation d’une émission obligataire de 500 MDH par placement privé auprès d’investisseurs qualifiés. L’opération est structurée en une tranche unique à taux fixe, remboursable par amortissement linéaire sur 5 ans. L’objectif de cette émission est de permettre à Lydec de faire face aux différents besoins de trésorerie et d’investissement, notamment dans un contexte fortement impacté par la crise sanitaire relative à la pandémie Covid-19.

La plage de Bouznika a hissé mardi le Pavillon Bleu, un écolabel obtenu pour la 14e année consécutive depuis 2007 grâce à l’implication citoyenne de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) en étroite collaboration avec la commune de Bouznika.

Dans une déclaration, Mourad El Khalfani, chef de la division de la communication à l’ONEE a indiqué que la distinction de cette station balnéaire pour la 14e année consécutive vient récompenser les efforts déployés par l’Office et ses partenaires afin de fournir un espace approprié aux estivants en aménageant la plage et en veillant à sa propreté.

“Durant cette année marquée par la propagation de la pandémie du Coronavirus, nous avons installé des pancartes à la plage de Bouznika dans l’objectif de sensibiliser les estivants et les inciter à respecter les mesures de précaution et de prévention préconisées telles que la distanciation sociale et le port de masque”, a-t-il expliqué.

M. El Khalfani a, par ailleurs, souligné que l’ONEE est constamment mobilisé pour garantir l’approvisionnement en eau potable et en électricité dans tous les coins du Royaume.
Pour garantir les critères d’attribution du label “Pavillon Bleu” et contribuer au bien-être des estivants durant la période d’estivage, l’ONEE a réalisé un important programme au niveau de la plage de Bouznika. L’Office assure le nettoyage quotidien de la plage et de son environnement, le criblage du sable, la fourniture des poubelles et des sachets en matériaux recyclés placés tout le long de la plage ainsi que le curage de l’Oued Saikouk dans le cadre de la protection de l’environnement.

En ce qui concerne la signalétique et compte tenu de la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19, il a été procédé à la réalisation de visuels de sensibilisation aux mesures préventives et aux gestes barrières au niveau de la plage conformément aux recommandations de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement relatives à la gestion des risques sanitaires. L’engagement de l’ONEE dans la campagne nationale “Plages propres” s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’Office visant la préservation de l’environnement et la contribution au développement durable du Maroc.

Le Pavillon Bleu a été hissé sur la plage de Bouznika lors d’une cérémonie marquée par la présence des représentants de l’ONEE, du gouverneur de la province de Benslimane, des représentants de la commune et de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement et des représentants de la société civile.

Il s’agit d’une référence internationale dans le domaine de la qualité des sites balnéaires, délivrée par la Fondation européenne pour l’éducation à l’environnement (FEE) pour distinguer les sites balnéaires qui répondent aux critères de qualité et de sécurité.

La reprise se confirme pour Solaire Expo Maroc. La 10e édition de ce rendez-vous de l’énergie solaire et de l’efficacité énergétique au Maroc, en Afrique et à l’international aura lieu du 23 au 25 février 2021.

C’est ce qu’annoncent les organisateurs qui confirment la reprise de leur activité après une suspension momentanée due au Covid-19. En effet, les équipes de Solaire Expo Maroc ont regagné les locaux après 2 mois d’arrêt animées d’optimisme, de vigilance et de mobilisation. La finalité étant d’offrir aux exposants et partenaires la possibilité de relancer leurs activités aussi bien au niveau national qu’international, renouant ainsi les connexions commerciales à travers l’événement Solaire Expo Maroc.