Des organisations représentant des centaines de fonds d’investissement ont incité les constructeurs automobiles à définir des stratégies pour répondre aux défis posés par le changement climatique, comme le développement de véhicules à faibles émissions. Cet appel intervient à l’approche de la COP22 sur le climat. Ainsi, les entreprises automobiles doivent développer des modèles commerciaux plus résistants qui s’adaptent aux problématiques du changement climatique et à des règles environnementales plus strictes. Les organisations appellent les fabricants d’automobiles à la «transparence» sur les questions climatiques en publiant annuellement un bilan de leur stratégie en la matière.
La « Moroccan Agency for Sustainable Energy » (MASEN) a assuré, mardi 18 octobre, qu’elle est devenue l’acteur central et intégré des énergies renouvelables au Maroc, et ce suite à l’adoption de la loi n°37-16, « La loi redéfinissant les prérogatives de MASEN, qui a été adoptée par le parlement le 2 août 2016, annonce une reconfiguration profonde du secteur, considéré comme stratégique par le Maroc, qui se prépare à accueillir la prochaine conférence internationale sur le climat (COP 22) du 7 au 18 novembre 2016 », précise l’agence dans un communiqué.
En vue d’exprimer ses nouvelles ambitions, l’Agence annonce avoir adopté « une nouvelle identité puissante et qui porte en elle les symboles forts de sa mission ».
En tant que structure unique pour de meilleures synergies, MASEN est en charge désormais des énergies solaire, éolienne et hydraulique, et de toute autre énergie renouvelable susceptible d’être développée dans le Maroc. A cet effet, la société a conservé son acronyme, MASEN et a été rebaptisée « Moroccan Agency for Sustainable Energy ».
Ce regroupement de compétences, explique l’agence, permet au secteur national des énergies renouvelables de se renforcer en s’appuyant sur les synergies potentielles et sur la consolidation de la relation MASEN-ONEE tant sur le plan institutionnel qu’opérationnel, ajoutant que cette nouvelle configuration clarifie les périmètres d’action de chacun des acteurs et offre une meilleure visibilité et une coordination facilitée sur l’ensemble des projets.
Le président du Directoire de MASEN, Mustapha Bakkoury a mis en avant le nouveau rôle dont jouit l’Agence, en tant que partenaire de développement, de financement et de gestion de tous les projets d’énergie renouvelable du Royaume, faisant savoir que la société sera présente sur l’ensemble de la chaîne de valeur, allant de l’évaluation des ressources au développement de projets, en passant par les activités de renforcement de compétences, de R&D et de conseil.
« Tout en gardant le nom de MASEN, nos nouvelles responsabilités centralisées permettront au Maroc d’atteindre ses nouveaux objectifs d’ici à 2030 et de développer ses relations énergétiques vers et à l’international », a-t-il précisé, soulignant que l’Agence travaillera de concert avec l’ONEE, qui s’avère un « partenaire privilégié ».
Cette nouvelle loi met en œuvre la décision de SM le Roi Mohammed VI de renforcer la cohérence des politiques publiques liées aux énergies renouvelables et permet de confirmer le leadership continental et mondial du Royaume en matière de transition énergétique, relève la même source, soulignant que MASEN mettra en œuvre l’ensemble des ressources et des moyens pour concrétiser les ambitions nationales en matière d’énergies renouvelables.
Et de rappeler que le Maroc s’est fixé comme objectif de porter leur contribution à 42 pc du mix énergétique national en 2020 et à 52 pc en 2030. Au niveau national, MASEN met toutes ses forces au service des objectifs ambitieux de transition énergétique du Royaume, en s’appuyant sur plus d’une centaine d’ingénieurs et d’experts aux compétences transversales. Ses activités concernent la production énergétique, mais aussi le soutien de la R&D, et l’appui au développement des compétences humaines et industrielles liées aux énergies renouvelables.
Au niveau international, MASEN souhaite devenir le partenaire privilégié de tous les pays qui font des énergies renouvelables une priorité de leur développement économique. Il a lié des partenariats de développement avec des pays africains, et s’engage dans les négociations avec l’Union européenne (UE) pour exporter des énergies renouvelables. Grâce à de nouveaux moyens et des prérogatives étendues, MASEN a pour objectif de faire des énergies renouvelables une priorité de la COP22.
La CGEM a organisé, dans le cadre de son programme d’activités pour la COP22, un Business Dialogue sur le thème de l’Agriculture et de l’Adaptation en Afrique (Triple A), le 12 octobre 2016 à Nairobi, au Kenya, au Centre régional de Ressources de l’Afrique de l’Est de la Banque Africaine de développement (BAD).
Cette rencontre est organisée en partenariat avec le Ministère Marocain de l’Agriculture, la Banque Africaine de Développement, l’Office Chérifien des Phosphates, le Crédit Agricole du Maroc ainsi que la KEPSA – l’alliance patronale Kenyane.
Cette troisième édition du Business Dialogue, portant sur la thématique « AAA », concerne principalement les secteurs suivants : Agriculture, agroalimentaire, élevage, eau, fertilisants, finance climat.
Vivo Energy Maroc, entreprise en charge de la distribution et de la commercialisation de carburants et de lubrifiants de marque Shell au Maroc reconduit pour la 14e année consécutive son opération de distribution de vélos et de cartables en faveur des écoles du Royaume qui en ont le plus besoin.
Cette initiative déployée annuellement en partenariat avec les associations l’Heure Joyeuse et le Rotary Club de Casablanca Mers Sultan a pour objectif de lutter contre l’abandon scolaire causé essentiellement par la distance séparant l’école du domicile parental de l’enfant.
Pour cette nouvelle rentrée scolaire, l’opération prend une dimension nouvelle avec un lancement simultané à Mohammedia et El Jadida. Le coup d’envoi a été donné en présence des autorités locales à l’école Zerktouni et au collège Marwa de la commune rurale de Chellalate (préfecture Mohammedia) et dans la commune rurale de Tnine Chtouka à l’école Sabir Fatimi (province El Jadida), avec une distribution aux écoliers de vélos et de cartables, ainsi que de kits de sécurité. Des ateliers pratiques de sensibilisation à la sécurité routière offerts par le CNPAC (Comité National de Prévention des Accidents de la Circulation) ont été réalisés en marge de cette distribution.
- Asaf Sasaoglu, Directeur Général de Vivo Energy Maroc a souligné l’importance de cette action pour Vivo Energy Maroc en déclarant « qu’en distribuant des vélos et des cartables aux enfants défavorisés issus de toutes les régions du Royaume, nous nous mobilisons pour la cause de l’éducation qui est une priorité absolue dans notre politique de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise et en ligne avec la priorité nationale. Notre objectif principal est d’améliorer les conditions d’apprentissage de nos jeunes concitoyens, et de les encourager à compléter leur cycle d’éducation, afin qu’ils puissent découvrir leur potentiel et se préparer à construire le Maroc de demain.»
Les études statistiques relatives aux retombées de cette opération illustrent d’ailleurs son succès avec un taux de réussite scolaire supérieur à la moyenne. Ainsi pour la précédente édition, 98% des élèves bénéficiaires de l’opération ont réussi et aucun abandon n’a été enregistré durant cette période.
« Ce chiffre démontre que cette opération de distribution de cartables et de vélos avec Vivo Energy Maroc est un succès. Cette action citoyenne basée sur le principe d’égalité des chances et dont les objectifs sont l’amélioration de la qualité de l’enseignement débouche sur des résultats probants » a pour sa part commenté Mme Leila Cherif, Présidente de l’association l’Heure Joyeuse.
Au-delà de la distribution de cartables et de vélos Vivo Energy Maroc s’est depuis toujours engagé en faveur de l’éducation. Au cours de ces dernières années, l’entreprise a délivré un programme de lutte contre l’exclusion sociale en facilitant l’intégration des jeunes dans le monde professionnel à travers des formations et un accès aux métiers présents en station-service, et a également contribué à l’initiation de collégiens et lycéens à l’entreprenariat.
Un programme technique de rationalisation de l’eau potable a été entamé, le 3 octobre, à Tétouan et dans la région côtière, dans le cadre d’un plan commun entre l’Agence du bassin hydraulique du Loukkos, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et la Société Amendis (chargée de la gestion du secteur de l’eau).
Ce programme s’assigne pour objectif de contribuer à « la rationalisation de l’usage de l’eau potable après la dégradation des ressources en eau à cause du retard des précipitations et leur irrégularité lors des 3 dernières années », indique un communiqué conjoint, notant que ce manque pourrait être évité dans le futur avec l’entrée en service du barrage de Martil.
Et pour la gestion de cette étape transitoire, les intervenants dans le secteur ont élaboré un programme visant la rationalisation de l’eau potable à Tétouan et ses environs durant une période déterminée, d’une manière équitable entre les différentes zones, tout en veillant à la sensibilisation contre les formes de gaspillage et la surexploitation de cette ressource vitale, et ce, avec un taux s’élevant à hauteur de 30% des ressources en eau.
Taqa Morocco, a réalisé au terme du premier semestre 2016 un résultat net part du Groupe (RNPG) en accroissement de 5% à 467 millions de dirhams (MDH), contre 445 MDH durant la même période de 2015, annonce la société cotée en bourse dans une communication financière.
Cette progression est attribuable à l’amélioration du résultat financier, consécutive à la bonne maîtrise des charges d’intérêts sur emprunts, ce qui en découle un taux de marge nette consolidée en amélioration à 15,2% au 30 juin 2016, contre 14,1% une année auparavant.
Pour sa part, le résultat net consolidé se maintient stable à 615 MDH, tandis que le chiffre d’affaires consolidé en repli de 7%, est passé de 4,35 milliards de dirhams (MMDH) sur la première moitié de 2015 à 4,05 MMDH à fin juin 2016.
Le Comité de pilotage de la 22e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22) lance la seconde phase de sa campagne de communication institutionnelle.
Cette prise de parole forte, à quelques semaines de la tenue de la COP22 à Marrakech, ambitionne de contribuer à la mobilisation afin de passer rapidement à l’action, face au changement climatique, précise le Comité de pilotage dans un communiqué.
« En effet, après l’obtention d’un Accord historique à Paris, en décembre 2015, et la course contre la montre qui s’est engagée pour son entrée en vigueur avant la COP22, il est urgent d’agir pour que les engagements pris deviennent une réalité », souligne le Comité de pilotage, notant que cette urgence est mise en avant par cette campagne institutionnelle à travers une démarche éditoriale visant à sensibiliser le plus grand nombre de personnes.
Le Forum Africa Climate Talk « ACT16 » se tiendra, les 14 et 15 octobre à Casablanca, à l’initiative de la Fondation Al Akhawayn et en partenariat avec Konrad-Adenauer Stiftung.
Initié sous le thème « Toward African Resilient Territories » (vers des territoires africains résilients), cet événement vise à mettre en valeur l’intérêt porté par le Maroc envers la question des changements climatiques et environnementaux dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Labellisé COP22, l’ACT16 représentera une plateforme d’échange d’expériences et de pratiques entre les experts qui viendront de plusieurs pays d’Afrique et du monde.
Le Forum réunira des experts, des opérateurs, des décideurs et acteurs politiques africains et européens, dont les points de vue, présentés à travers des ateliers et une plénière, aboutiront à des conclusions et recommandations majeures sur les questions du climat et du développement durable en Afrique.
Cette importante rencontre s’articulera autour de 6 principales thématiques, à savoir « les énergies éoliennes en Afrique et leur développement », « l’énergie solaire en Afrique », « l’efficacité énergétique et les moyens déployés en Afrique », « l’agriculture et la gestion des déchets en Afrique », « la connexion réseau électrique et ses défis » et enfin « la justice climatique et le rôle de la femme africaine dans le développement durable ».
La ville de Marrakech abrite du 02 au 04 novembre prochain, le premier Forum annuel international sur les énergies renouvelables en Afrique (AREF-Africa Renewable Energy Forum) avec la participation de ministres africains de l’énergie, et plus de sept directeurs généraux d’institutions dédiées à la promotion de l’énergie en Afrique ainsi que des représentants d’associations internationales et de la société civile.
Organisé par la société EnergyNet, en partenariat avec Global Nexus et l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), l’AREF se veut une occasion particulière pour créer un cadre de discussion et d’échanges hautement fertile entre les différents acteurs concernés dans l’optique de réfléchir, d’analyser, d’orienter et de partager les idées et les expériences afin de développer davantage le secteur des énergies renouvelables en Afrique.
Selon les organisateurs, cet évènement incontournable dédié aux énergies renouvelables en Afrique, intervient dans un contexte inédit marqué, d’une part, par un débat politique international fécond sur la problématique du réchauffement climatique et, d’autre part, par l’engagement du Maroc à faire du développement durable une pierre angulaire autour de laquelle gravite sa politique de développement.
Par ailleurs, la participation de l’agence MASEN, sponsor officiel de l’AREF, sera l’opportunité pour présenter aux investisseurs de nouvelles stratégies énergétiques et le rôle du Maroc dans le développement de l’accès aux énergies renouvelables, non seulement au Maroc, mais également dans l’ensemble de la région.
Notons que MASEN, l’outil de la mise en œuvre de l’audace marocain dans le secteur des énergies renouvelables, vise à établir des partenariats avec les voisins de l’Afrique de l’ouest.
Les énergies renouvelables sont une mine d’or inexploitée en Afrique. Elles sont, aujourd’hui, plus que jamais, une réelle opportunité pour l’Afrique de réduire le gap du chômage pour ce continent qui traine une carence prononcée en termes d’accès à l’énergie et à l’emploi.
Tenu sous l’égide de la Conférence sur le changement climatique COP22 des Nations Unies, l’AREF vise à utiliser les résultats de la COP21 et la COP22 comme un tremplin pour la poursuite des investissements et de la croissance de l’Afrique.
Les participants à cette rencontre débattront de « l’avenir des énergies renouvelables », « la mise en place et le financement des projets durables », « le développement technologique », « la formation et la recherche ».
Centré sur des projets durables de développement technologique et de renforcement des capacités, le forum discutera des stratégies climatiques dans un contexte où l’accès à l’énergie et la sécurisation des investissements privés sont incontournables pour faire avancer le développement de l’énergie renouvelable en Afrique.
Au menu des échanges, des plénières, tables rondes et des conférences sur des thématiques centrales étroitement liées à la question.
Une exposition et un espace B2B sont également prévus afin de rendre plus fructueux les échanges et de découvrir les best-practices en matière d’investissement sur de réelles opportunités d’affaires en Afrique.
Le programme est structuré de façon à être la plate-forme pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris, avec un accent particulier sur la mise en œuvre de solutions d’énergie renouvelable à travers l’Afrique pour lutter contre le changement climatique.
La participation marocaine à la 60e conférence de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), du 26 au 30 septembre dernier à Vienne, a été marquée par un vibrant plaidoyer du Maroc pour le renforcement en Afrique des capacités nucléaires à des fins civiles ainsi que des contributions dans les forums scientifiques, outre la signature d’un accord de coopération.
Dans son intervention lors de la séance plénière, Mohamed Slaoui, chargé d’affaires à l’ambassade du Maroc en Autriche, a réaffirmé l’engagement du Maroc sur ce registre qui sera d’ailleurs au centre de son agenda lors la conférence internationale sur les changements climatiques COP 22 de Marrakech prévue en novembre prochain, et ce au vu du rôle important de l’énergie et des applications nucléaires dans l’atténuation des changements climatiques, notamment dans les domaines de l’alimentation, de l’agriculture et de l’eau.
Il a aussi noté que le Maroc a toujours encouragé toutes les actions en faveur du désarmement total ainsi que la mise en place d’un système de vérification crédible sous les auspices de l’AIEA, insistant sur l’urgence d’accélérer l’entrée en vigueur du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICEN).
Dans cette déclaration du Maroc, M. Slaoui n’a pas manqué de mettre en avant l’expertise nationale dans le domaine des applications nucléaires à des fins civiles, notamment dans le domaine de l’utilisation des techniques nucléaires et isotopiques à l’étude du cycle de l’eau «Hydrologie isotopique», ce qui a permis au Centre national de l’énergie, des sciences et techniques nucléaires (Cnesten) d’être désigné cette année en tant que centre collaboratif de l’AIEA.
Une plaque commémorative du centre collaboratif a été remise, à l’occasion de cette session, au directeur général du Cnesten, Khalid El Mediouri, par le directeur général-adjoint de l’AIEA chargé des Applications nucléaires, Aldo Molavazi.
Une reconnaissance de la position privilégiée du Maroc à l’échelle internationale dans ce domaine, a souligné M. El Mediouri dans une déclaration à la MAP, ajoutant que cette haute distinction confirme le progrès considérable du Cnesten dans le domaine de l’hydrologie isotopique et conforte son rôle de leader et d’expert à l’échelle internationale. Il a indiqué que le Cnesten devient ainsi le premier et le seul centre de collaboration de l’AIEA dans le domaine de la gestion des ressources en eau en Afrique, soulignant que ce centre d’excellence continuera à soutenir la mise en œuvre des projets de coopération technique de l’AIEA à l’échelle mondiale en couvrant plusieurs aspects, notamment l’expertise, la formation, l’interprétation de données ainsi que les analyses de laboratoire.
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