Le Maroc, grâce à son nouveau modèle énergétique, a su transformer ses défis et ses contraintes en opportunités d’investissements, a affirmé, le 7 septembre à Casablanca, le ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Abdelkader Amara. « Le Royaume a entamé la mise en place de réformes importantes et s’est engagé dans de grands chantiers de développement énergétiques, qui présentent de réelles opportunités d’investissements, particulièrement pour les entreprises privées nationales et internationales, évaluées pour les 15 années à venir à plus de 40 milliards de dollars, dont les 3/4 pour les énergies renouvelables », a indiqué Amara lors de l’ouverture du Salon International « Photovoltaïca 2016 ». A travers ses programmes ambitieux d’énergies renouvelables, le Maroc vise la maîtrise des technologies de valorisation des ressources énergétiques renouvelables et d’être à l’avant-garde de la lutte contre le changement climatique, a fait savoir le ministre.

Le Conseil de gouvernement, réuni le 1er septembre sous la présidence du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a adopté un accord de coopération dans les secteurs des hydrocarbures et de l’énergie entre le Royaume du Maroc et la République populaire de Chine.

Cet accord, présenté par le ministre des Affaires étrangères et de coopération, Salaheddine Mezouar, a été signé le 11 mai dernier afin de développer les secteurs des hydrocarbures et de l’énergie dans les deux pays. Il prévoit la coopération en matière d’hydrocarbures à travers l’exploration pétrolière, gazière et des hydrocarbures non conventionnels. Les deux parties ont également conclu un accord dans le secteur de l’énergie relatif particulièrement à la production, le transport, la distribution et la connexion électrique internationale, outre les énergies renouvelables.

A noter que les deux pays se sont mis d’accord sur la mise en place d’un Comité de pilotage et d’exécution de cet accord de coopération, chargé d’assurer la planification, le suivi et la coordination des activités et projets programmés dans ce cadre.

Pollutec Maroc a reçu la labélisation de la 22e Conférence annuelle de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22 ) pour sa 8e édition qui se déroulera du 5 au 8 octobre 2016 à l’Office des foires et expositions de Casablanca (OFEC). Le Salon international des équipements, des technologies et des services de l’environnement est considéré comme une véritable vitrine pour les offres marocaines et internationales en la matière dans les secteurs de l’eau, des déchets, de l’air et de l’énergie.
Cet événement pré-COP réunira, durant quatre jours, 260 éco-acteurs marocains et internationaux du secteur et accueillera près de 6.000 visiteurs professionnels dont des délégations africaines à la recherche de solutions répondant aux défis énergétiques et au développement des industries propres dans leur pays. Avec une programmation axée en grande partie sur les changements climatiques, l’édition de cette année, orientée business, conjuguera exposition, rendez-vous d’affaires, ateliers exposants et remise des trophées Pollutec Maroc pour récompenser les projets innovants.

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a consacré une enveloppe de 36,16 MDH au renforcement et à l’élargissement du réseau de distribution d’électricité dans certains quartiers sous-équipés relevant de quelques collectivités territoriales de la province de Taroudant.
Selon l’ONEE, une somme de 7,12 MDH sera consacrée au renforcement et l’élargissement du réseau dans 16 quartiers relevant de la commune urbaine de Taroudant. Quelque 1.458 foyers profiteront de cette opération.
18 autres quartiers seront concernés par cette action. Les quartiers relèvent tous de la commune urbaine d’Oulad Taïma, et ce sont quelque 2.216 foyers qui en profiteront. Un budget de 10,25 MDH leur sera consacré.
De même, une enveloppe de 11,87 MDH sera consacrée à 15 quartiers au niveau du pachalik d’Oulad Berhil, profitant à quelque 2.905 foyers.
Par ailleurs, au niveau de la commune d’Oulouz, 1.540 foyers répartis sur 9 quartiers vont en bénéficier, pour un budget de 6,63 MDH, révèle la même source. Une durée de 12 mois sera consacrée aux travaux de ce projet.

Platinum Power vient d’obtenir la concession pour la réalisation et l’exploitation de la centrale hydro-électrique de TAMAJOUT pour une capacité de production électrique de 30 MW. Cette dernière vient compléter les 3 centrales hydro-électriques que la société développe, dans le cadre de la loi 13-09,en cascade sur le Oued Ahançal, dans la région de Beni Mellal-Khénifra.

La concession a été signée le 29 juillet, par M. Lahoucine Akrajai, Directeur de l’Agence du Bassin Hydraulique d’Oum Er-Rbii (ABHOER) et M. Omar Belmamoun, Président Directeur Général de Platinum Power, lors du Conseil d’Administration de l’ABHOER présidé par Mme. Charafate Afilal, Ministre Chargée de l’Eau, et en la présence de M. Mohamed Dardouri, Wali de la Région et M. Rached Chafik, Vice-Président de la région de Béni Mellal-Khénifra.

Le Ministère des Habous et des Affaires Islamiques et la Société d’Investissements Energétiques (SIE) ont lancé un Programme d’Efficacité Énergétique dans les Mosquées avec un objectif d’optimisation de la consommation énergétique dans les mosquées à travers le pays.

Dans cette Phase Modèle, le programme vise la réhabilitation d’un groupe de 64 mosquées reparties sur six villes du Royaume.

Une convention de partenariat relative à l’amélioration de la performance énergétique de plusieurs mosquées a été signée le 8 juin 2016 entre les deux parties afin d’amorcer le processus.

En marge des préparatifs de la COP22 à Marrakech, la SIE et le MHAI lancent le présent appel d’offres ouvert afin de réaliser le projet de réhabilitation énergétique de ces mosquées.

« Changements globaux et ressources en eau: Etat des lieux, adaptations et perspectives » est le thème du 5è colloque international du réseau « Eaux et Climats » qui se tiendra les 12 et 13 octobre à Fès.
Cette manifestation est organisée par le réseau « 
Eau et Climat au Maghreb » qui regroupe 12 universités et 15 laboratoires situés au Maroc, en Algérie, en Tunisie et en France.

Cette association, qui compte un nombre important de chercheurs travaillant sur des thématiques variées, œuvre depuis 2010 pour une meilleure connaissance de la variabilité climatique (tendance et évolution) et des conséquences des changements climatiques sur l’environnement naturel.
Initiée en collaboration avec le Laboratoire Géo ressources et Environnement relevant de la faculté des sciences et techniques de Fès, cette rencontre s’intègre dans le cadre de la mobilisation scientifique qui va précéder la tenue de la COP 22 climat, prévue en novembre à Marrakech.
Ce colloque international vise à rassembler la communauté scientifique autour du thème des changements globaux et leurs effets notamment sur les ressources en eau dans l’objectif de dresser un état des lieux des mesures d’atténuations et d’adaptabilités de l’échelle globale à celle locale sur l’ensemble de cette région.
Afin de répondre aux attentes des scientifiques travaillant sur les changements globaux, ce colloque sera l’occasion de donner la parole aux spécialistes dont le thème de recherche est axé sur la connaissance des processus de ces changements et de leurs impacts sur les ressources en eau.
Au programme figurent des interventions exhaustives et diversifiées sur des problématiques qui touchent, entre autres, tout le bassin méditerranéen et qui s’avèrent aujourd’hui comme un enjeu majeur pour le XXIe siècle.
« 
Variabilité climatique et tendance », « Fluctuations climatiques », « Etat des ressources renouvelables et perspectives », « Qualité de l’eau et vulnérabilité des hydro–systèmes », « Vulnérabilité des milieux et impact atrophique », « Changement global : Sécheresse et étiages, Crues et inondations, Mutation des écosystèmes et des milieux naturels » et « adaptabilité et résilience » sont parmi les thématiques au menu de cette manifestation.

Qatar Petroleum et Chevron Morocco Exploration Ltd viennent d’acter la reprise par la compagnie pétrolière nationale du Qatar de 30% des 75% de parts détenues par Chevron dans des concessions marocaines.
Le deal, annoncé en février dernier, porte sur trois concessions en eaux profondes au Maroc, selon l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM).

Le Maroc fait partie des pays sur lesquels la compagnie qatarie compte pour se développer à l’étranger. En effet, le paysage gazier marocain attire de nombreux acteurs internationaux qui ont jusqu’ici investi plusieurs dizaines de millions de dollars en explorations.

L’accord qui vient d’être finalisé porte sur les zones off-shore de Cap Rhir Deep, Cap Cantin Deep et Cap Walidia Deep au large d’Agadir. Ces zones sont situées entre 100 et 200 kilomètres à l’Ouest et au nord-ouest d’Agadir.

Elles couvrent une superficie d’environ 29.200 km², avec des profondeurs allant de 100 à 4.500 mètres.

Aux termes de cet accord, Chevron conservera donc une participation de 45% de ces permis et en restera l’opérateur. L’ONHYM, quant à lui, continuera de détenir une participation de 25%.

Rappelons que Chevron, basé en Californie, produit et transporte du pétrole brut et du gaz naturel, raffine, commercialise et distribue des carburants et des lubrifiants. De même, la compagnie fabrique et vend des produits pétrochimiques et des additifs, génère de l’énergie et produit de l’énergie géothermique. Pour sa part, Qatar Petroleum opère principalement dans l’exploration et/ou la production et la vente de pétrole brut, de gaz naturel et de gaz liquide, de gaz naturel liquéfié, de produits raffinés et carburants de synthèse. 

M. Salaheddine Mezouar, président du Comité de pilotage de la COP22 a rencontré le 18 août, le ministre des Changements climatiques et de l’Environnement des Emirats Arabes Unis, Thani Ahmed Al Zeyoudi, qui était en visite officielle à Rabat.

Lors de leur entretien, les deux hommes ont notamment discuté de la coopération entre les deux pays à la veille de la 22e session de la Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Ainsi, Salaheddine Mezouar arappelé la relation étroite qu’entretiennent Rabat et Abu Dhabi ainsi que les multiplesquestions environnementales sur lesquelles les deux pays ont une vision partagée. « Je remercieles Emirats Arabes Unis pour le soutien qu’ils témoignent aux actions qu’entreprend le Maroc afin de garantir la réussite de la COP22 », a-t-il déclaré.

Cette visite officielle du ministre émirati entre dans le cadre de la signature d’un Memorandum of Understanding, le 22 avril dernier, au siège des Nations Unies à New York, en marge de la signature de l’Accord de Paris.

Ce Memorandum prévoit l’organisation d’événements conjoints avant la COP (un événement de l’Agenda Action Climat sera d’ailleurs organisé lors de l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre), le renforcement de la coopération entre les pays arabes pendant les négociations et le partage de bonnes pratiques dans la lutte contre les changements climatiques.

« Les Emirats Arabes Unis travailleront main dans la main avec le Maroc pour s’assurer que la COP22 de Marrakech poursuive sur la même lancée qu’à la COP21, celle qui a vu naître l’Accord de Paris », a déclaré pour sa part Thani Ahmed Al Zeyoudi. « Les Emirats Arabes Unis sont convaincus que le travail avec la société civile et les entreprises est indispensable pour trouver des solutions durables et concrètes aux changements climatiques. Nous sommes impatients de partager nos expériences en la matière lors de la COP22 », a poursuivi le ministre émirati.

Jean-Louis Bonenfant deviendra directeur général de Total Maroc le 1er septembre 2016. Il succèdera à Arnaud Le Foll, qui a été à la tête de la filiale Marketing & Services du groupe Total dans le Royaume pendant trois ans, selon un communiqué de presse publié sur le site web de Total Maroc.

Jean-Louis Bonenfant, 59 ans, travaille pour le groupe Total depuis 35 ans, où il a exercé différentes fonctions commerciales, logistiques, financières et stratégiques au sein de la branche aval du Groupe.

Il a exercé ces différentes fonctions en France, en Grande-Bretagne, en Europe de l’Est, ainsi que dans les Caraïbes et l’Océan Indien.

Avant d’être nommé à la tête de Total Maroc, Jean-Louis Bonenfant était Vice Président de Total Marketing & Services pour l’Europe de l’Est.