Le Conseil de gouvernement a adopté, le 26 juin, le projet de loi n° 56.24 portant transformation de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) en société anonyme (SA), présenté par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions intégrées de la loi-cadre n° 50.21 relative à la réforme des établissements et entreprises publics (EEP), ainsi que de la loi n° 82.20 portant création de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État et de suivi des performances des établissements et entreprises publics (ANGSPE).

Cette loi définit les EEP relevant du champ d’intervention de ladite Agence, lequel inclut l’ONHYM, conformément à l’annexe de la loi n° 82.20.

La transformation de l’ONHYM en Société anonyme permettra un meilleur repositionnement de l’Office dans l’économie nationale, l’amélioration de sa performance et de sa gouvernance, la diversification de ses sources de financement, le développement de ses ressources, la valorisation de ses actifs, la création de la richesse, ainsi qu’un meilleur rendement des capitaux investis, dans l’objectif de faire de ce secteur un moteur du développement économique.



Le Maroc est résolument engagé pour faire de la Coupe du Monde 2030 un modèle de durabilité environnementale et d’inclusion sociale, et pour inscrire l’organisation de ce Mondial dans une dynamique globale de transition écologique, a affirmé le 18 juin le ministre délégué chargé du Budget, président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), Fouzi Lekjaa.

L’organisation de cet événement sportif d’envergure s’inscrit dans le prolongement de la Vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui place la durabilité au cœur des politiques publiques nationales, a souligné M. Lekjaa, également président du Comité “Coupe du Monde 2030”, lors d’une rencontre organisée à l’Université Mohammed VI polytechnique (UM6P), sous le thème “2030 World Cup, World Climate”.

“Le Royaume s’apprête à coorganiser le Mondial 2030 avec l’Espagne et le Portugal. Conscients que cette fête planétaire s’accompagne de responsabilités écologiques de premier ordre, nous y voyons une opportunité historique d’accélérer notre développement durable et solidaire”, a-t-il précisé dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général de la FRMF, Tarik Najim, rappelant que le Maroc entend faire de cette compétition un levier de transformation urbaine, économique et sociale, conformément aux orientations stratégiques du Nouveau modèle de développement.

Dans ce sens, le président de la FRMF a présenté les engagements concrets du Royaume en matière de durabilité, fondés sur trois piliers essentiels que sont l’investissement massif dans les énergies renouvelables pour alimenter les infrastructures sportives, la gestion innovante des ressources en eau, ainsi qu’un système de traitement des déchets performant, intégrant le compostage et la valorisation des matières, tout en mettant l’accent sur la gouvernance inclusive, combinant mécanismes financiers innovants (finance carbone), implication des territoires non-hôtes et valorisation des savoir-faire locaux.

“Notre ambition est claire : faire du Maroc un acteur majeur du football mondial et un modèle africain de développement sportif durable, conciliant excellence et respect de la planète”, a-t-il fait observer.

De son côté, Mark Bowman, vice-président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), a salué l’approche marocaine qui l’a qualifiée d'”exemplaire” dans sa capacité à concilier exigences sportives, transition climatique et inclusion.
“Le Maroc a su bâtir une vision cohérente, alignée avec nos priorités stratégiques. Avec plus de cinq milliards d’euros investis dans le Royaume, nous nous positionnons comme partenaire financier et stratégique de long terme”, a-t-il dit, citant le programme Villes Vertes, ainsi que la première obligation municipale verte émise par la ville d’Agadir comme exemple de projet porteur et reproductible. 

Il a aussi mis en avant l’obligation verte émise par l’Office national des chemins de fer (ONCF), soulignant l’importance de la gouvernance des entreprises publiques pour attirer des capitaux privés durables. De même, la représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Maroc, Ilaria Carnevali, s’est félicitée de l’initiative de promotion de la durabilité par le sport en ce sens qu’elle tend à allier ambitions climatiques et projet sportif global.

“Le sport constitue un puissant levier de développement durable, et le Maroc démontre une vision exemplaire en alignant ses engagements climatiques avec cet événement planétaire”, a-t-elle indiqué dans une déclaration à la presse, notant que la Coupe du Monde 2030 peut s’ériger en modèle mondial d’intégration des objectifs environnementaux, tout en générant des retombées durables pour les territoires et en inspirant les générations montantes. “Le PNUD continuera d’accompagner le Royaume dans cette démarche pionnière”.
Au cours de cette rencontre, l’accent a été mis sur l’opportunité historique qu’offre le Mondial 2030 pour accélérer les transformations structurelles du Royaume, au service de ses engagements climatiques, de son développement territorial et de son rayonnement international.
Trois sessions thématiques portant sur les infrastructures durables, les mécanismes de financement vert et la mobilité à faible empreinte carbone ont été organisées à l’occasion de cet évènement auquel ont pris part des acteurs gouvernementaux, des experts internationaux, des institutions financières, des acteurs territoriaux et des intervenants dans le domaine du développement durable.





L’Institut marocain d’intelligence stratégique (IMIS) a dévoilé le 23 juin à Rabat un rapport sur les nouveaux défis hydriques du Royaume, intitulé “Eau et climat : Le Maroc à la croisée des chemins ?”.

“Le document s’inscrit dans une double ambition stratégique: offrir une lecture critique et prospective des défis à l’horizon 2030-2050 et formuler des recommandations concrètes à destination de l’ensemble des parties prenantes”.

Cet “important” travail de recherche, présenté lors d’une rencontre en présence de plusieurs personnalités de premier plan, a été au cœur de discussions entre le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, et le président de l’IMIS, Abdelmalek Alaoui, visant à favoriser une réflexion approfondie sur cette question entre chercheurs et décideurs.

Alors que la question hydrique s’impose comme un enjeu structurant de l’action publique nationale, l’IMIS a ainsi mobilisé pendant plus de quatre mois une équipe pluridisciplinaire dirigée par l’avocate Ghalia Mokhtari, spécialiste des sujets d’infrastructure au Maroc, pour produire ce document inscrit dans cette double ambition stratégique.

Structuré en trois volets, ce rapport stratégique est rédigé et coordonné par Me Mokhtari, sous la direction de M. Alaoui et avec la participation de Ahmed Azirar, Yasmine El Khamlichi, Meryem Benhida, ainsi qu’un collège d’experts indépendants.

Le premier volet s’attache à comprendre l’origine multidimensionnelle de la crise : baisse continue des ressources renouvelables, surexploitation chronique des nappes, effets aggravants du changement climatique, et analyse en profondeur le modèle agro-exportateur, tandis que le deuxième revient sur la Vision de SM le Roi Mohammed VI, qui a érigé la question de l’eau au rang de priorité nationale. Il s’agit d’une action structurée autour de trois piliers, en l’occurrence l’élargissement équitable de l’accès à l’eau potable, notamment en milieu rural, le soutien à la productivité agricole par la maîtrise de l’eau et l’investissement massif dans les infrastructures hydrauliques.

Le troisième volet explore, quant à lui, les innovations et les limites du modèle historique de mobilisation : envasement des barrages, retards accumulés dans les transferts interbassins, développement encore limité de la réutilisation des eaux usées, mais aussi montée en puissance du dessalement, avec l’objectif affiché de couvrir 50% des besoins en eau potable d’ici 2030.

Ce rapport vient nourrir la réflexion stratégique en offrant un benchmark de pays ayant des points de convergence ou de contraste avec le modèle marocain, à savoir la Jordanie, l’Espagne, et le Chili.

Pour répondre à l’ampleur des défis identifiés, l’IMIS propose, dans ce rapport, dix leviers d’action concrets. D’abord, établir une base commune de connaissance en créant un système national unifié de la donnée hydrique, et mieux encadrer les usages agricoles, tout en instaurant une tarification de l’eau plus équitable.

Dans cette logique, le rapport appelle à repenser les incitations agricoles en faveur de cultures adaptées au stress hydrique, à muscler les moyens de contrôle sur le terrain à travers la télésurveillance des forages, et à contractualiser la gestion des nappes entre usagers, agences de bassin et collectivités.

Parallèlement, les experts de l’IMIS plaident pour une accélération du recours au dessalement et à la réutilisation des eaux usées, financée par des partenariats public-privé et des instruments de dette verte.

Le Rapport stratégique propose aussi d’imposer l’empreinte eau comme critère préalable à tout projet d’investissement, insiste sur l’urgence de faire évoluer les mentalités, notamment à travers une future “Académie de l’eau”, et recommande de créer un observatoire interdisciplinaire sur le nexus eau-énergie-agriculture-écosystèmes.

Think-Tank dédié à l’analyse des enjeux stratégiques du Maroc, l’IMIS publie des études approfondies sur les transformations économiques et géopolitiques du Royaume, et contribue à l’élaboration de recommandations pour une croissance durable et résiliente.





La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, ont tenu, le 18 juin à Rabat, une réunion de coordination consacrée à l’examen des perspectives de la coopération entre les deux départements dans les secteurs de la liaison continentale, du transport durable, du développement des industries relatives aux énergies renouvelables et du transport maritime.

Lors de cette rencontre, les deux ministres ont discuté des moyens d’intégrer les énergies propres aux différents types de transport, y compris le transport routier, maritime et aérien, à travers le renforcement de l’usage des molécules vertes et ses dérivés, dans le cadre d’une vision nationale globale visant la transition vers un système de transport bas-carbone, indique un communiqué du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable.

La réunion a été aussi l’occasion de partager les points de vue autour des potentialités industrielles prometteuses offertes par les chaines de valeur des secteurs du transport et de l’énergie, en encourageant l’investissement dans les industries stratégiques, telles que les câbles, les batteries et l’énergie solaire et éolienne, pour renforcer la souveraineté industrielle du Royaume et créer des systèmes de production et de distribution intégrés.

A cet égard, les deux parties ont souligné la nécessité d’adopter une approche pragmatique et novatrice pour garantir l’efficacité et la durabilité dans la mise en œuvre de projets communs, tout en renforçant les mécanismes de la coordination sectorielle, en vue de relever les défis de la transition énergétique et de la modernisation du système du transport.
Cette rencontre s’inscrit dans le sillage d’une dynamique stratégique visant la convergence des visions entre les secteurs du transport et de l’énergie, à même de renforcer la souveraineté nationale et de soutenir le positionnement du Maroc en tant que leader régional en matière d’économie verte et de développement durable.



L'”offre Maroc” en matière d’hydrogène vert donnera une forte impulsion aux investissements dans les domaine des énergies renouvelables, de dessalement de l’eau et de production d’hydrogène vert et de ses dérivés et permettra de développer les infrastructures nécessaires à ce chantier, a affirmé, le 23 juin à Rabat, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

En réponse à question posée lors de la séance des questions orales sur les “mesures visant à soutenir les efforts du Maroc pour la consolidation de sa souveraineté énergétique à travers la production d’hydrogène vert” à la Chambre des représentants, la ministre a indiqué que ce chantier a été mis en œuvre en application des Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI , précisant qu’il porte sur l’ensemble de la chaîne de valeur, le cadre réglementaire et institutionnel, ainsi que sur le programme des infrastructures indispensables.

L’”offre Maroc” repose sur une approche globale, pratique et transparente, offrant une vision claire aux investisseurs, a-t-elle poursuivi, notant qu’une assiette foncière de près d’un million d’hectares a été identifiée pour mettre en œuvre l'”Offre Maroc” et 300.000 hectares ont été mobilisés au profit des investisseurs durant la première phase.

L’”Offre Maroc” en matière d’hydrogène vert prévoit également un cadre incitatif en termes d’investissement, de fiscalité et de douanes afin de soutenir les porteurs de projets pour une meilleure concrétisation.

Et de faire état de l’accélération du rythme de mise en œuvre de l’”offre Maroc”, notant que six groupements d’investissement nationaux et internationaux ont été retenus pour développer sept projets d’hydrogène vert, couvrant les trois régions des provinces du sud du Royaume à savoir Guelmin-Oued Noun, Laayoune Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab, ce qui “reflète l’engagement du Maroc à accélérer la transition vers une économie bas-carbone et à atteindre ses objectifs énergétiques durables”.

Les sept projets retenus visent à générer environ 20 gigawatts d’énergie renouvelable dont environ 10 gigawatts d’électrolyseurs et à produire environ 8 millions de tonnes de dérivés d’hydrogène vert, dont l’ammoniac vert, le carburant synthétique et l’acier vert.

Et de souligner que ces projets encouragent l’intensification, la localisation et le partage des infrastructures y compris les stations de dessalement utilisant des énergies renouvelables, ce qui va permettre “de réduire le coût du mètre cube d’eau dessalée, tout en assurant la rationalisation de l’utilisation de l’eau et contribuant simultanément à la consolidation de la souveraineté énergétique et hydrique”.

Les besoins de ces sept projets sélectionnés sont estimés à une moyenne de 63 millions de mètres cubes d’eau dessalée par an, a indiqué Mme Benali, soulignant que l’hydrogène vert peut jouer un rôle clé dans la réduction de la dépendance aux sources d’énergie conventionnelles importées et le renforcement de la souveraineté énergétique, grâce à ses multiples applications, notamment dans l’industrie chimique et précisément dans la production d’ammoniac.



Le Royaume a réalisé, au cours des trois dernières années, un bond qualitatif dans le développement des énergies renouvelables, faisant passer leur part dans le mix électrique national de 37% en 2021 à plus de 45% en 2025, avec l’objectif d’atteindre 52%, dès 2026, soit quatre ans avant l’échéance fixée par la stratégie énergétique nationale, a indiqué, le 24 juin, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Répondant à une question orale à la Chambre des conseillers sur le “renforcement de la durabilité des projets solaires et éoliens au Maroc”, la ministre a souligné que cette dynamique découle de la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales et de l’intérêt croissant des investisseurs étrangers pour l’offre marocaine en matière d’énergies renouvelables.
Elle a indiqué que des projets phares, tels que “Noor Atlas” et “Noor Midelt”, parviennent désormais à des coûts de production particulièrement bas, compris entre 34 et 42 centimes le kWh, ce qui les place parmi les sources d’électricité les plus compétitives du marché.

Elle a, en outre, passé en revue le programme d’investissement inédit lancé par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), doté de 120 milliards DH.

Ce plan vise à produire plus de 12 gigawatts de capacités renouvelables et à consacrer près de 27 MMDH du budget financier du programme au renforcement et à l’extension du réseau électrique national, afin d’accompagner les grands chantiers et de soutenir la généralisation de l’accès à l’électricité en milieu rural.

Mme Benali a, en outre, indiqué que le Programme de généralisation de l’électricité en milieu rural connaît une accélération notable grâce à des projets de petite taille s’appuyant sur l’énergie solaire et le stockage.

Et d’ajouter que ces solutions, mises en œuvre notamment dans les zones sinistrées par le séisme d’Al-Haouz, ont permis d’alimenter près de 1.000 ménages, avec une puissance installée avoisinant 500 kW et une capacité de stockage de 2.000 kWh, pour un investissement global d’environ 26 millions DH.

Mme Benali a souligné que cette démarche intégrée, qui allie grands chantiers et solutions décentralisées, consacre l’orientation nationale visant à renforcer la souveraineté énergétique, à garantir l’équité territoriale et à accélérer la transition énergétique durable dans l’ensemble des régions du Royaume.



Le développement du secteur du gaz naturel constitue un levier fondamental pour attirer les investissements nationaux et étrangers, en particulier dans le secteur industriel, a affirmé, le 23 juin, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

La ministre, qui s’exprimait lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, a souligné que ce secteur représente un pilier essentiel pour la structuration d’un tissu économique national hautement compétitif, en contribuant à la réduction des coûts de production, notamment la facture énergétique, et à la création d’emplois significatifs en phase avec la dynamique de relance industrielle du pays.

Evoquant l’importance de renforcer la souveraineté énergétique nationale et d’accélérer la transition énergétique, Mme Benali a indiqué que son département, en coordination avec l’ensemble des ministères et établissements publics concernés, a élaboré une vision globale pour le développement du gaz naturel liquéfié (GNL). Cette stratégie, a-t-elle expliqué, comprend une feuille de route détaillant les grandes étapes du programme de mise en place des infrastructures intégrées nécessaires à l’émergence d’un marché national du GNL.

À cet égard, la ministre a rappelé la signature, en mars 2024, d’un mémorandum d’entente entre les ministères de la Transition énergétique, de l’Économie et des Finances, de l’Intérieur, ainsi que de l’Équipement et de l’Eau, portant sur la coordination et la convergence des actions de 11 ministères et de 5 établissements et entreprises publics pour la mise en oeuvre du programme de développement des infrastructures de stockage, de regazéification, d’importation et de transport du gaz naturel liquéfié.

Dans le but d’accélérer la mise en œuvre de ce chantier stratégique, le ministère a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour le développement des infrastructures gazières, incluant la construction d’une première station de GNL au port de Nador West Med et d’un réseau de gazoducs destiné à connecter cette station au Gazoduc Maghreb-Europe et à approvisionner les centrales électriques existantes et futures de l’ONEE, ainsi que les zones industrielles de Nador, Kénitra et Mohammedia.

Et de relever que ces tronçons seront ultérieurement reliés aux futures stations de GNL sur l’Atlantique et au projet de gazoduc atlantique Afrique-Maroc, actuellement en cours de développement via le port de Dakhla.

Sur le volet financier, la ministre a estimé que le coût d’investissement pour le gazoduc reliant la station de GNL de Nador au GME s’élève à environ 273 millions de dollars, contre environ 638,7 millions de dollars pour le tronçon entre le GME et Mohammedia. 

Par ailleurs, une enveloppe de 42,5 millions de dollars est prévue pour le développement d’un réseau secondaire destiné à l’approvisionnement des régions de Kénitra et Mohammedia en gaz naturel.

En vue de mettre en place un cadre législatif adapté au développement du secteur du gaz naturel liquéfié, a-t-elle fait savoir, le ministère a élaboré un projet de loi encadrant l’importation, l’exportation, le stockage, le transport, la distribution et la fourniture du gaz naturel.
Cette législation vise à structurer le secteur, renforcer sa performance, et envoyer un signal fort aux investisseurs nationaux et étrangers pour les inciter à contribuer au développement des infrastructures, équipements et réseaux de transport et de distribution du gaz, a conclu Mme Benali.

L’Assemblée Générale Mixte, tenue et présidée par M. Rachid IDRISSI KAITOUNI, Président de la Fédération de l’Energie, le lundi 23 juin 2025 au siège de la CGEM a adopté à l’unanimité les résolutions suivantes inscrites à l’ordre du jour :

  •  Approbation des statuts modifiés

Conformément à l’article 21.1 des Statuts de la Fédération, actuellement en vigueur, l’assemblée Générale Extraordinaire, après avoir pris connaissance des changements des Statuts, proposés par le bureau de la  Fédération, et après discussion, échanges et explications, a adopté les Statuts mis à jour en approuvant les différents changements, dans leur ensemble. 

  • Approbation du Rapport Moral de l’exercice 2024

L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir entendu la lecture du Rapport Moral de l’exercice 2024, et après discussion, échanges et explications, a approuvé expressément, ledit rapport dans son ensemble.

  • Approbation du Rapport Financier 

 L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir entendu la lecture du Rapport Financier et celui du Commissaire aux Comptes, et après discussion, échange et explications, a approuvé expressément dans toutes leurs parties lesdits rapports ainsi que les comptes et le bilan de l’exercice clos le 31 décembre 2024 tels qu’ils ont été présentés. 

Elle approuve en outre toutes les opérations et mesures traduites par ledit compte et résumées dans ledit rapport. 

  • Quitus aux membres du bureau et au commissaire aux comptes 

L’Assemblée Générale Ordinaire donne, aux membres du bureau en fonction pendant l’exercice 2024, quitus entier et sans réserve de l’accomplissement de leur mandat pendant ledit exercice.

L’assemblée donne également quitus au cabinet CARDEX de son mandat de Commissaire aux Comptes pour l’exercice 2024.

  • Plan d’Action 2025 et Budget 2025

 L’Assemblée Générale a également approuvé le Plan d’Action dans son ensemble.

  • Assemblée Générale Élective

L’assemble générale constatant l’arrivée à terme du bureau de la Fédération a décidé de tenir une Assemblée Générale Élective, le lundi 22 septembre 2025 à 17:00.



Innovative Energy & Efficiency (INEE), filiale du Groupe CDG, est devenue la première entreprise à obtenir l’agrément officiel d’entreprise de services énergétiques (ESCO), délivré par le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable et ce, dans le cadre du décret n°2-24-153 pris pour application de la loi n°47-09 relative à l’efficacité énergétique.
“Grâce à cette reconnaissance, INEE se positionne comme l’acteur de référence pour contractualiser des projets d’efficacité énergétique, à travers les Contrats de Performance Énergétique, qui reposent sur un modèle de partenariat structurant. Ainsi, INEE déploie des solutions techniques à haute valeur ajoutée, avec un engagement sur les performances énergétiques réalisées ; ce qui permet aux parties prenantes de sécuriser leurs objectifs d’efficacité, tout en bénéficiant d’un accompagnement intégré et mesurable dans la durée”, indique un communiqué de la société.

À travers son approche intégrée, INEE contribue à la structuration d’un écosystème national de l’efficacité énergétique, en accompagnant la montée en puissance des projets durables. De la sorte, elle s’inscrit pleinement dans l’ambition du Royaume de renforcer sa souveraineté énergétique, d’accélérer sa décarbonation et de consolider la résilience de son économie face aux défis climatiques.

Première ESCO agréée selon le nouveau cadre juridique national, INEE affirme son rôle d’acteur de confiance pour accompagner les acteurs publics et privés dans leur trajectoire de décarbonation et confirme l’engagement structurant et de long terme du groupe CDG en faveur de la transition énergétique et du développement des territoires.

Filiale à 100% de CDG Développement, INEE est spécialisée dans les solutions d’efficacité énergétique, de production d’énergies renouvelables et de décarbonation. Elle intervient sur l’ensemble de la chaîne de valeur (de l’audit énergétique à l’exploitation et au monitoring en temps réel), en intégrant le financement, l’ingénierie et le montage de projets.

La société accompagne également ses partenaires dans la conduite du changement et dans l’obtention des certifications et labels d’efficacité énergétique. Elle opère dans des secteurs stratégiques tels que la Smart City, l’industrie, le tertiaire, la logistique, l’agriculture et dans la mise en œuvre du Pacte d’Exemplarité de l’Administration.



La transition vers une économie décarbonée est devenue un impératif stratégique et une opportunité sans précédent pour le Maroc, a souligné, le 12 juin à Marrakech, le président de la Confédération Marocaine des Exportateurs (ASMEX), Hassan Sentissi El Idrissi.

Cette transition représente bien plus qu’une obligation, mais une “chance historique”, a ajouté M. El Idrissi qui intervenait à l’ouverture des Régionales de la décarbonation et de la durabilité.
“La typologie verte européenne structure désormais les financements internationaux, tandis que la nouvelle directive sur la durabilité des entreprises impose des exigences accrues sur toute la chaîne de valeur”, a-t-il dit, précisant que les grands groupes internationaux intègrent désormais “un reporting carbone rigoureux” dans leurs critères d’achat.
“Sous l’impulsion visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a choisi d’anticiper ces mutations. Notre ambition n’est pas de suivre les normes, mais de devenir un acteur de référence dans l’économie bas carbone”, a fait noter le président de l’ASMEX.

Ce processus signifie moins de dépendance énergétique, plus de souveraineté industrielle, une valeur ajoutée plus forte et une attractivité renforcée pour les investisseurs et les talents tout en préservant l’environnement, a-t-il enchaîné, relevant que la décarbonation n’est pas l’affaire des seuls grands groupes, elle concerne les coopératives agricoles, les artisans, les industries locales et les acteurs du tourisme.

“Notre Caravane des Régionales de la décarbonation n’est pas un simple outil de communication, mais un dispositif opérationnel ancré dans les territoires. Nous mobilisons financements, formations, partenariats technologiques et certifications adaptées pour accompagner chaque entreprise marocaine dans sa transition”, a soutenu M. El Idrissi.

Dans le même sillage, Badia Bitar, qui s’exprimait au nom du président de la Chambre du commerce, de l’industrie et des services de Marrakech-Safi, a indiqué que cette initiative stratégique s’inscrit pleinement dans les priorités du Maroc et de la région Marrakech-Safi en matière de transition énergétique et de développement durable.

La décarbonation et la durabilité ne sont plus des choix, mais des impératifs, a fait remarquer Mme Bitar, soulignant que la décarbonation s’inscrit dans les engagements du Maroc en matière de lutte contre le changement climatique, notamment à travers sa stratégie nationale du développement durable et sa contribution déterminée au niveau national visant une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.

Ces efforts, loin d’être une contrainte, constituent un véritable levier de compétitivité, notamment face à des partenaires internationaux de plus en plus exigeants en matière de traçabilité, d’empreinte carbone et de conformité aux normes environnementales, a-t-elle expliqué avant de conclure que “miser sur la durabilité d’aujourd’hui, c’est anticiper les défis de demain”.

La caravane des Régionales de la décarbonation et de la durabilité, organisée par l’ASMEX et ENGIE, en partenariat avec des acteurs clés, réunit pendant une journée des experts, des institutions publiques et des parties prenantes pour échanger sur les enjeux environnementaux actuels.

L’objectif est de présenter les énergies appropriées pour réussir la décarbonation, d’identifier des opportunités d’innovation et de collaboration en matière de transition énergétique et de réduction de l’empreinte carbone, de renforcer la compétitivité des exportations marocaines en intégrant des pratiques durables et en adoptant des solutions respectueuses de l’environnement, et de promouvoir la durabilité dans le secteur de l’export, en encourageant les acteurs économiques à s’engager dans une démarche responsable et innovante.