A l’occasion du 18 février, journée nationale de la sécurité routière, Vivo Energy Maroc, poursuit le déploiement d’un large dispositif de sensibilisation à la sécurité routière dans le cadre de son initiative citoyenne #CodeWahed.

En partenariat avec l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (NARSA), ce roadshow cible tous les usagers de la route, particuliers ou professionnels, conducteurs de voitures, de camions ou de motos dans 100 stations-service Shell à travers le Royaume.

Au programme : des actions de sensibilisation à travers des jeux interactifs autour du thème, la distribution d’accessoires de sécurité offerts et la vérification des dispositifs de sécurité des véhicules.

La campagne s’étend aux réseaux sociaux à travers la diffusion de plusieurs messages et contenus interactifs autour de la thématique de la sécurité routière.

« La journée nationale de la sécurité routière coïncide cette année avec un événement historique pour Vivo Energy Maroc qui est la célébration du 100e anniversaire de la marque Shell au Maroc. Cette double-occasion confirme la volonté de promouvoir une meilleure culture pour la sécurité routière comme une composante fondamentale de notre engagement citoyen à Vivo Energy Maroc. Notre initiative #CodeWahed est un effort qui s’inscrit dans le long terme pour une sensibilisation continue pour une plus grande responsabilité individuelle et collective sur la route », explique Hind Mejjati Alami, Directrice Communication et RSE de Vivo Energy Maroc.

« La sécurité routière est un enjeu qui concerne l’ensemble de la société marocaine. Entreprise citoyenne responsable, Vivo Energy Maroc déploie chaque année auprès de ses clients lors de leur passage dans ses stations-service Shell des actions pour sensibiliser, éduquer et conseiller aux meilleures pratiques à même de renforcer l’émergence d’une forte culture sécurité dans notre pays, à l’instar de ce qu’elle réalise en interne. Cette année représente un nouveau jalon pour #CodeWahed puisqu’elle couvre 100 stations-service, permettant ainsi de toucher le plus grand nombre » a déclaré Salwa Benslimane, Directrice Marketing à Vivo Energy Maroc.

« #CODEWAHED est une approche complète pour approcher le comportement des différents usagers de la route. Déployée sur le terrain et sur le digital et usant de moyens pédagogiques variés, l’opération permet d’agir concrètement sur le comportement dans l’espace routier.  Avec notre partenaire Vivo Energy Maroc, nous sommes fiers d’apporter notre soutien à cette initiative agissant pour l’intérêt général », a déclaré M. Benacer Boulaajoul, Directeur Général de l’Agence Nationale de la Sécurité Routière.

A travers ces initiatives, Vivo Energy Maroc continue sa sensibilisation active auprès des Marocains, en les incitant à agir concrètement à travers le relais du hashtag #CodeWahed. Motivée par cet engagement perpétuel en faveur de la promotion d’une culture de prévention en matière de sécurité routière, l’entreprise a mis en place un programme intégral de sécurité routière qui associe toutes les parties prenantes de l’entreprise, collaborateurs, sous-traitants, partenaires et grand public.

Vivo Energy Maroc continue de placer la sécurité routière au cœur de ses engagements en termes de sa Responsabilité sociale et environnementale, aux côtés de l’éducation et de la protection de l’environnement.

La production de l’énergie électrique au niveau national a enregistré une légère hausse de 0,4% au terme de l’année 2022, après un accroissement de 6,5% à fin 2021, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).

Ce résultat découle de l’augmentation de la production de l’Office national de l’électricité et de l’Eau potable (ONEE) de 15%, de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 de 2,9% et de l’apport des tiers nationaux de 3,5%, atténuée par le retrait de la production privée de 4,2%, précise la DEPF dans sa note de conjoncture de février 2023.

S’agissant de l’énergie nette, elle s’est raffermie, en glissement annuel, de 4,5% au terme de l’année 2022, après +5,6% en 2021. Dans ce contexte, le volume de l’énergie importé s’est accru de 171,4% à fin 2022, au lieu d’une baisse de 19,6% un an auparavant, tandis que le volume exporté s’est replié de 44,7%, après une hausse de 36,5% un an plus tôt.

Concernant de la consommation de l’énergie électrique, elle maintient sa dynamique globalement favorable au terme de l’année 2022, enregistrant une hausse de 4,7%, après +5,2% un an plus tôt.

Ce dynamisme a concerné l’ensemble de ses segments, notamment, les ventes de l’énergie de “très haute, haute et moyenne tension, hors distributeurs” (+7,1%), recouvrant une hausse des ventes de l’énergie de “moyenne tension” de 5,7% et de celles de “très haute et haute tension”, utilisées principalement par le secteur manufacturier, de 11,2%.

Du côté des ventes destinées aux distributeurs et aux ménages, elles se sont accrues respectivement de 3,5% et 3,6%. Comparée à la même période d’avant la crise (fin 2019), la production de l’énergie électrique s’est renforcée de 2,7% à fin 2022, après +2,3% à fin 2021. Quant à la consommation, elle s’est appréciée de 8,4% au lieu de 3,6%.

Les entretiens ont également porté sur le potentiel d’affaires et les opportunités de coopération entre le Maroc et le Royaume-Uni en matière de transition énergétique et du développement durable.

A cette occasion, Mme Benali a fait savoir que cette entrevue a été l’occasion pour les deux parties d’examiner les différents sujets d’intérêt commun, notamment la transition énergétique, le développement durable et l’environnement.

Après avoir rappelé le partenariat stratégique Maroc-Royaume Uni et les percées réalisées dans la coopération bilatérale depuis la COP 26 qui avait eu lieu à Glasgow, en Écosse, Mme Benali a souligné que les gouvernements marocain et britannique ambitionnent d’accroître davantage leurs échanges commerciaux qui se situent aux alentours de 2,7 milliards de dollars.

A cette occasion, la partie britannique a manifesté son intérêt d’accroître les échanges commerciaux dans les énergies vertes, notamment l’hydrogène et les électrons verts, a poursuivi la ministre, affirmant que le marché marocain dispose d’un potentiel énorme en matière énergétique qu’il y a lieu d’explorer en vue d’augmenter en quantité, en valeur et en qualité les échanges bilatéraux.

Sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, les travaux de la 11e édition du Solaire Expo Maroc, le salon la international de l’énergie solaire et de l’efficacité énergétique, organisé sous le thème « La transition énergétique vers la décarbonisation profonde » ont été tenus du 21 au 23 février à Casablanca avec la participation de quelque 90 exposants.

Organisé sous l’égide des ministères l’Industrie et du Commerce, de l’Aménagement du territoire, et de la Transition énergétique, cette rencontre offre une vue d’ensemble sur le marché marocain et africain, et sur les nouveautés du secteur de l’énergie solaire et de l’efficacité énergétique.

Intervenant à cette occasion, Mohamed Ouhmed, directeur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique au ministère de la Transition énergétique et du développement durable, a souligné que ce rendez-vous se confirme en tant que plateforme montante dans ce domaine aussi bien au Maroc qu’en Afrique et dans la région méditerranéenne.

À cet égard, M. Ouhmed a mis en avant les réformes introduites récemment notamment en matière d’ouverture de projets relatifs à la moyenne tension, et la décision fixant les zones pouvant abriter des projets d’énergie renouvelable, notant que ces réformes devront donner une forte impulsion au développement des projets des énergies renouvelables.

De son côté, Rachid Bouguern, président fondateur du Salon, a souligné que les entreprises participant au salon proposent une série de nouveautés à même d’assurer l’accompagnement de la stratégie énergétique nationale.

Selon lui, la valeur ajoutée du Salon réside dans la participation d’entreprises de grande renommée dans le domaine des énergies renouvelables, dont des entreprises allemandes et chinoises, mais aussi italiennes, arabes et marocaines.

L’objectif du salon, a expliqué M. Bouguern, est pour les entreprises et le public de prendre connaissance des méthodes de réduction du coût de la consommation de l’électricité, à travers l’utilisation élargie de l’énergie solaire.

Pour sa part, Redouane Youssef, représentant l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique, s’est attardé sur les défis des énergies propres, l’efficacité et la transition énergétiques qui permettent au Maroc de s’engager de plain-pied dans les objectifs du développement durable.

L’essentiel dans cette opération est de développer une économie nationale verte, faisant remarquer que le modèle de développement a touché à certains de ces aspects qui visent la concrétisation des ODD.

La 11e édition du Solaire Expo Maroc a été marquée par la signature d’une convention entre trois entreprises visant à établir une nouvelle société spécialisée dans la conception des projets de l’énergie renouvelable, surtout solaire.

Le Salon se démarque par son caractère scientifique, eu égard à son engagement dans la réflexion pour le développement du secteur, lequel engagement se matérialise par la tenue d’une série de conférences, workshops et tables rondes tout au long de ce rendez-vous.

Le Maroc, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi, s’est engagé de longue date sur les questions climatiques, avec pour ambition de construire un modèle de développement durable et contribuer à l’action climatique internationale et continentale, a affirmé, le 22 février au Cap, l’ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud, Youssef Amrani.

Intervenant lors d’un panel sur l’Innovation, organisé dans le cadre du Sommet de l’économie verte en Afrique, M. Amrani a indiqué qu’une stratégie nationale pour le développement des énergies renouvelables a été mise en œuvre par le Maroc depuis plus d’une décennie, dont les centrales solaires de Noor, la plus grande centrale solaire à concentration dans le monde, est à la fois une merveille d’ingénierie et une source d’inspiration pour des millions de personnes en Afrique et dans le monde entier et qui place le Royaume comme un pionnier dans ce domaine.

Rappelant que le Maroc avait accueilli, en 2016, la COP22 et le Sommet de l’Action Africaine, il a expliqué que selon sa stratégie nationale, le Maroc devrait produire 80% de son mix énergétique, d’ici 2050, à partir d’énergies renouvelables et atteindre la neutralité carbone conformément à l’échéance convenue au niveau international. «La transition énergétique au Maroc pourrait nécessiter des investissements de 250.000 milliards de dollars sur 30 ans».

En effet, le Maroc dispose d’un potentiel exceptionnel en matière d’énergies renouvelables qui, combiné à l’expertise et aux capacités d’innovation qu’il a développées, donnera une impulsion au développement d’un écosystème économique vert rentable et innovant, renforcera la sécurité énergétique et créera de nouvelles opportunités d’emploi et d’insertion pour la jeunesse.

Dans ce même ordre d’idées, le diplomate marocain a fait constater que grâce à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, «le Maroc est devenu un exportateur net d’électricité au cours des deux dernières années».

Plus récemment, a-t-il poursuivi, le groupe OCP, le plus grand Office d’extraction et de production de phosphate au Maroc et en Afrique, a jeté son dévolu sur la production d’hydrogène vert et d’ammoniac, nécessaires aux engrais. «Il s’agit d’un investissement de 13 milliards de dollars pour le Maroc qui créera 25 000 emplois directs et indirects, soutiendra 600 entreprises industrielles marocaines et atteindra un taux d’intégration locale de 70 %», s’est-il enorgueilli, notant que le Royaume dispose aussi de la ressource renouvelable la plus importante et la plus précieuse qui est la jeunesse marocaine.

L’ambassadeur a rappelé que c’est dans ce contexte que le Partenariat Vert entre le Maroc et l’Union européenne (UE) a été signé, précisant qu’il s’agit du premier accord de ce type que l’UE conclut avec un pays partenaire. «A travers ce partenariat, le Maroc et l’UE confirment leur volonté commune de construire un modèle de coopération énergétique réussie dans la région. La relation exceptionnelle qui nous lie a suffisamment de maturité pour innover et investir encore plus fortement dans les domaines de coopération d’avenir», a-t-il déclaré.

Notant que ce Partenariat a été conçu en cohérence avec les orientations stratégiques du Royaume, l’ambassadeur a soutenu que la situation énergétique mondiale montre toute la pertinence des choix faits par notre pays, à partir de 2009, à travers la diversification des sources de production d’énergie et le développement des énergies renouvelables.

«Ce Partenariat Vert prend tout son sens dans le contexte actuel où la question énergétique est une préoccupation majeure», a-t-il encore souligné, arguant que les réseaux électriques du Maroc et de l’Espagne sont déjà connectés, alors que l’énergie solaire est déjà exportée vers l’Europe.

Dans cette même veine, M. Amrani a soutenu que l’initiative Green Partnership est également une réponse concrète au plan européen REPowerEU, qui restructure le modèle énergétique européen, une initiative qui entend accompagner l’UE dans le déploiement de la vision innovante Global Gateway, qui promeut les interconnexions Europe–Maroc–Afrique.
«La conclusion aujourd’hui d’une coopération tournée vers l’avenir montre une pleine confiance dans nos perspectives communes et la volonté de travailler ensemble. Cette approche commune reflète également l’engagement du Maroc à travailler en synergie avec les stratégies prioritaires de l’UE».

Le diplomate a, par ailleurs, relevé que le gazoduc Maroc-Nigéria est l’une des illustrations de cette déclinaison stratégique permettant de libérer le fort potentiel d’intégration régionale et continentale de la relation Maroc-UE. En effet, cette dynamique Maroc-UE n’est pas isolée, mais elle a vocation à s’inscrire dans une démarche régionale et internationale, a-t-il dit, arguant que le développement d’un modèle de coopération «vert» réussi servira inéluctablement de modèle pertinent pour d’autres partenaires.

Il estime également que les opportunités de partenariats énergétiques UE-Afrique sont énormes et que l’ampleur du déploiement potentiel des énergies renouvelables en Afrique est vaste. «Il est nettement supérieure à la consommation d’énergie actuelle et projetée du continent et, par conséquent, pourrait facilement répondre à la croissance nécessaire attendue des services énergétiques, éliminer la pauvreté énergétique et alimenter une économie verte basée sur les énergies renouvelables, comme indiqué dans l’Agenda 2063 de l’Afrique».

Dans ce contexte, l’ambassadeur fait constater que le continent joue également un rôle de premier plan dans la production d’énergie hydrogène, cherchant à utiliser l’hydrogène comme multiplicateur de force local pour ses sources d’énergie largement disponibles et dispersées. Et d’ajouter que bien qu’à leurs débuts, les projets d’hydrogène vert sont censés accroître l’efficacité énergétique et la durabilité environnementale et financière dans les six membres de l’Africa Green Hydrogen Alliance (Maroc, Égypte, Kenya, Mauritanie, Namibie et Afrique du Sud).

Et de conclure qu’il est dans l’intérêt de l’Europe et de l’Afrique de développer des initiatives et des programmes conjoints qui mettent fin à la pauvreté énergétique et créent un accès universel à l’énergie, accélèrent le déploiement des énergies renouvelables, alimentent les industries et les secteurs clés pour la transformation socio-économique de l’Afrique et maximisent l’efficacité énergétique.

La Chambre des représentants a adopté le 7 février, en deuxième lecture, le projet de loi n°82.21 relatif à l’autoproduction d’énergie électrique.

La ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, qui présentait ce projet de loi, a indiqué que ce texte a été élaboré en exécution des orientations de la stratégie énergétique et dans le respect des recommandations du Nouveau modèle de développement relatives à la promotion de la production décentralisée de l’électricité et de la compétitivité du secteur et à la simplification des procédures administratives afin d’instaurer un climat propice à l’investissement.

La Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des représentants a approuvé à l’unanimité, en deuxième lecture, l’amendement de l’article 23 du projet de loi, fixant la date de l’approbation de la capacité de stockage et sa publication par l’Autorité nationale de régulation de l’électricité à avant le 31 janvier 2024. Des amendements des articles relatifs aux définitions et à l’article 15 sur le stockage ont été aussi approuvés.

Le projet de loi contribuera au développement de l’économie nationale en incitant les petites, moyennes et grandes entreprises à investir davantage dans le secteur électrique pour répondre à leurs besoins énergétiques à des prix compétitifs et mieux contrôler leur consommation.

La consolidation de la coopération stratégique dans les domaines de la transition énergétique, de l’environnement et du développement durable a été au centre d’entretiens, dernièrement à Rabat, entre la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et son homologue espagnole, Teresa Ribera Rodriguez.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette entrevue, tenue en marge de la 12ème Réunion de Haut Niveau (RHN) Maroc/Espagne, Mme Benali a fait part de la volonté des deux gouvernements de donner à un nouvel élan au partenariat stratégique qui lient les deux pays dans le domaine énergétique, tout en consolidant davantage leur coopération en matière des énergies renouvelables notamment l’hydrogène vert, de l’électricité, du gaz, des mines, de l’environnement et du développement durable.

De son côté, la vice-présidente du gouvernement espagnol et ministre de la transition écologique et du défi démographique, Teresa Ribera Rodriguez s’est dite “très satisfaite” du niveau des relations de coopération bilatérale, soulignant la convergence de vues des deux parties sur les défis environnementaux et énergétiques.

Les représentants des parlements nationaux, membres de l’Assemblée parlementaire-Union pour la méditerranée (AP-UpM) ont appelé, le 3 février à Rabat, à placer la dimension culturelle au cœur du développement durable pour susciter une prise de conscience des changements et des enjeux auxquels le monde est confronté.

Lors de cette rencontre organisée à la Chambre des Conseillers par la « Commission pour la promotion de la qualité de la vie, les échanges entre les sociétés civiles et la culture » relevant de l’AP-UpM, les parlementaires ont souligné l’importance de rendre le secteur culturel plus durable dans les pays de la région, à travers l’amélioration des connaissances, le renforcement des bonnes pratiques et la coordination des actions entre les pays pour la préservation de l’environnement.

Ils ont également mis l’accent sur le soutien des efforts collectifs des pays de la région, dans l’élaboration et la mise en œuvre des conventions et des politiques sectorielles efficaces en la matière, susceptibles d’apporter une valeur ajoutée aux efforts internationaux.

A cette occasion, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a affirmé que le ministère vise à atteindre les objectifs de développement durable (ODD) et la transition progressive vers l’économie verte, par le biais d’un ensemble de réformes législatives et réglementaires, en faveur du développement des énergies renouvelables et propres, l’efficience énergétique, l’adoption de l’économie circulaire dans la gestion des déchets solides et liquides, outre des mesures orientées vers une industrie zéro carbone dans le Royaume.

Mme Benali a, par ailleurs, indiqué que le ministère a élaboré une stratégie de développement bas carbone à long terme, en coordination avec tous les acteurs concernés au niveau national et territorial, visant à consolider le développement des énergies renouvelables pour la production de l’électricité « propre », introduire l’électricité dans les secteurs de l’industrie et des transports, et stimuler l’économie circulaire.

Cette stratégie a également pour objectif de développer et utiliser l’hydrogène vert dans l’industrie et les poids lourds, renforcer la digitalisation et les villes intelligentes bas carbone, a-t-elle poursuivi, ajoutant qu’une importance particulière est accordée à l’efficience énergétique dans les plans stratégiques, étant donné qu’elle constitue un levier essentiel pour réussir la transition énergétique et appuyer la souveraineté en la matière.

Dans ce contexte, la ministre a relevé qu’une nouvelle approche de l’efficience énergétique a été adoptée et permettrait d’économiser au moins 20% de l’électricité d’ici 2030, soulignant que des travaux sont en cours pour mettre à jour la Stratégie Nationale de Développement Durable afin de fixer des objectifs et des indicateurs clairs et mesurables.

Pour sa part, le président de la Commission pour la promotion de la qualité de la vie, les échanges entre les sociétés civiles et la culture, le parlementaire Mohamed Zaidouh, a affirmé que les évolutions internationales et régionales et les défis croissants nécessitent d’intensifier les efforts collectifs et de renforcer les mécanismes de coopération entre les pays de la région afin de construire un avenir plus vert.

« Notre aspiration commune en tant que pays de la région méditerranéenne est de rechercher et renforcer les voies de coopération et d’intégration culturelle afin de rendre ce secteur plus durable et respectueux de l’environnement », a-t-il fait savoir, saluant les efforts du Maroc pour valoriser la culture en lui accordant une place de choix dans le Nouveau Modèle de Développement et les programmes gouvernementaux en cours de mise en œuvre, outre la priorité donnée par les dispositions de la Constitution.

Dans le même contexte, les représentants des parlements nationaux, membres de l’AP-UpM prenant part à cette réunion ont mis en exergue le rôle des acteurs culturels dans la sensibilisation des citoyens à l’évolution de la région méditerranéenne, mettant en avant l’importance du travail parlementaire en vue d’assurer la concertation des efforts.

Ils ont, de même, estimé que le chômage, les répercussions de la guerre russo-ukrainienne, les inégalités sociales et la propagation de la précarité et de la migration sont des facteurs qui pourraient contribuer à répandre des idéologies extrémistes, raison pour laquelle la culture demeure un élément indispensable à l’instauration de la paix et la diffusion de la tolérance.

Les parlementaires ont mis en lumière, dans ce sens, l’importance d’introduire dans les milieux scolaires et universitaires le concept de la protection de l’environnement, et à inciter les jeunes ainsi que les enfants de la région du bassin de la Méditerranée à participer à cette transition énergétique, à travers des programmes d’échange culturel, des activités parascolaires et des campings d’été dédiés à la sensibilisation des exigences climatiques et de la nécessité d’œuvrer conjointement pour la préservation du patrimoine environnemental.

Dans cette même veine, ils ont appelé à encourager l’industrie culturelle créative et durable, à investir dans les infrastructures et à soutenir la transition écologique dans les différents domaines culturels (festival et concert éco-responsables, utilisation des matériaux recyclés et recyclables…).

Engen et Vivo Energy viennent d’annoncer le regroupement de leurs activités africaines respectives pour créer l’une des plus grandes sociétés de distribution d’énergie en Afrique.

Le regroupement rassemblera plus de 3 900 stations-service et plus de deux milliards de litres de capacité de stockage dans 27 pays africains.

Engen est le leader incontesté du marché en Afrique du Sud et possède environ 1 300 stations-service dans sept pays africains. Vivo Energy est un important détaillant et distributeur panafricain de carburants et de lubrifiants pour les particuliers et les entreprises, avec plus de 2 600 stations-service dans 23 pays africains, sous les marques Engen et Shell.

PETRONAS vendra sa participation de 74 % dans Engen à Vivo Energy à l’issue de la transaction.  Le groupe Phembani, partenaire de longue date de PETRONAS en Afrique et actionnaire B-BBEE d’Engen, poursuit sa collaboration privilégiée avec Engen et restera investi en tant qu’actionnaire à 21 % dans l’entreprise sud-africaine. La transaction bénéficiera également aux employés d’Engen par le programme d’actionnariat salarié de 5 % nouvellement mis en place, ce qui fait que Engen Afrique du Sud sera détenue à 26 % par des parties auparavant désavantagées.

Stan Mittelman, PDG de Vivo Energy, a déclaré que « La priorité de Vivo Energy a été d’investir pour développer notre activité, et je suis fier que nous ayons plus que doublé la taille de notre réseau depuis notre formation en 2011. Il y a quatre ans, nous avons acquis les activités d’Engen sur neuf marchés africains, et nous avons depuis travaillé pour les améliorer et les développer. L’acquisition par Vitol de 100 % de Vivo Energy l’année dernière nous offre de nouvelles opportunités de croissance encore plus rapide.  L’achèvement de cette transaction, qui réunit la marque Engen à travers l’Afrique, constituera un changement important dans notre croissance et représente un engagement significatif envers le marché sud-africain tout en améliorant le portefeuille de Vivo Energy sur d’autres marchés importants. »

De son côté, Seelan Naidoo, directeur général et PDG d’Engen, a déclaré que « C’est une opportunité passionnante pour Engen de s’appuyer sur sa position de leader du marché en Afrique du Sud et dans un certain nombre de pays en Afrique australe. Cela nous permet de bénéficier de la forte position de notre marque, de notre présence dans le secteur de la distribution, de nos capacités étendues en matière de chaîne d’approvisionnement et de notre service clientèle pour contribuer à l’ambition de Vivo Energy et de Vitol de créer un champion panafricain de l’énergie plus fort et plus efficace. Engen est enthousiaste à l’idée de faire partie de cette entreprise grandissante, qui permettra un développement plus rapide et plus prospère. »

Pour sa part, Phuthuma Nhleko, président et cofondateur du Phembani Group, a déclaré que « Le Groupe Phembani est fier d’avoir été un actionnaire de longue date d’Engen depuis 1999, en s’associant à PETRONAS et en contribuant à la croissance d’Engen pour en faire une entreprise citoyenne sud-africaine de valeur, répondant aux besoins de millions de Sud-Africains. Nous sommes heureux de nous associer à Vivo Energy pour la prochaine phase de croissance d’Engen. Nous sommes convaincus qu’ensemble, nous soutiendrons la croissance continue d’Engen, lui permettant de réaliser sa vision. »

Quant à Chris Bake, président de Vivo Energy, il a déclaré que « Vivo Energy est une histoire de succès depuis sa création.  Elle a connu une croissance constante, à la fois organique et en investissant dans des actifs modernes de qualité.  Elle dispose d’une équipe de gestion très professionnelle et compétente qui comprend parfaitement les besoins énergétiques uniques de l’Afrique. Engen est le leader du marché sud-africain et cette puissante combinaison profitera aux clients en Afrique du Sud et sur tout le continent. »

La transaction est actuellement en attente des approbations réglementaires et de la réalisation des conditions préalables.

L’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE) et l’Association des Commissaires de Régulation des Services Publics (NARUC) ont conjointement organisé, du 7 au 9 février 2023 à Rabat, la première activité du programme de renforcement des institutions réglementaires dans le domaine de l’énergie lancé sous les auspices de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) sous forme d’un forum Peer-to-Peer sur l’évaluation des plans d’investissement dans le transport d’électricité.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par MM. Puneet Talwar, ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, et Abdellatif Bardach, président de l’ANRE, qui se sont réjoui de cette occasion pour renforcer davantage les liens entre le Royaume du Maroc et les Etats-Unis.

A cette occasion, M. Talwar a souligné qu’« aujourd’hui, les États-Unis et le Maroc élargissent leurs partenariats dans le domaine de la régulation de l’énergie et s’engagent à agir ensemble pour lutter contre le changement climatique tout en assurant la sécurité énergétique ». M. Talwar n’a pas manqué de saluer les efforts déployés par le Royaume du Maroc en matière d’énergies renouvelables pour un avenir énergétique propre et durable.

Le président de l’ANRE a déclaré, pour  sa part, que les opportunités présentes aujourd’hui au Maroc sont le fruit de la Vision Clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et de l’engagement infaillible du Royaume pour mettre en œuvre la stratégie énergétique nationale, pour accélérer la transition énergétique dans un cadre réglementaire solide.

M.Bardach a aussi déclaré que ce partenariat permettra à l’ANRE de garder un œil sur les nouvelles avancées dans le domaine de l’énergie en s’engageant avec toutes les parties prenantes et en adoptant une approche proactive et prospective de la régulation.

Ce forum a connu la participation des experts en matière de régulation des différents États des États Unies en vue de partager leurs expériences avec l’ANRE par le biais d’un échange de bonnes pratiques et de leçons apprises sur les aspects fondamentaux de l’évaluation des plans d’investissement dans le transport de l’électricité de manière efficace et autonome. L’ANRE et la NARUC s’engagent davantage à travailler ensemble pour promouvoir une régulation efficace et soutenir les réformes du secteur énergétique marocain.

La NARUC est une organisation à but non lucratif qui représente les commissions de régulation des services publiques, tels que l’énergie, les télécommunications, l’électricité, l’eau et les transports, des 50 États membres des États Unies. La mission principale de la NARUC est de soutenir le travail de ces commissions et de veiller à ce qu’ils disposent des ressources et du soutien nécessaires pour servir l’intérêt public.