Les principaux indicateurs du secteur de l’énergie électrique ont entamé l’année 2021 sur une croissance positive, après plusieurs mois de croissance négative dans le sillage de la crise sanitaire, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).
La production de l’énergie électrique s’est ainsi améliorée de 1,8% au titre du mois de janvier 2021, après un recul de 3,9% au terme de l’année écoulée, fait savoir la DEPF dans sa note de conjoncture de mars 2021. Cette augmentation s’explique, particulièrement, par l’accroissement de la production privée de 5,6% et de celle des projets de la loi 13-09 de 12,6%, allégé par le recul de la production de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) de 12,1%, précise la même source.
Cette évolution s’est traduite par une baisse du volume de l’énergie importée de 22,2%, à fin janvier 2021, après +17% à fin janvier 2020 et la hausse de l’énergie exportée de 6,7% (après -46,7%), dans un contexte de l’augmentation de l’énergie appelée nette de 1,2%, après +0,6%, souligne la DEPF.
Quant à la consommation de l’énergie électrique, elle a augmenté de 1% à fin janvier 2021, après un repli de 1,5% à fin 2020 et une hausse de 1,4% l’année précédente, portée par le renforcement des ventes de l’énergie de “très haute, haute et moyenne tension” de 8,8% (après +0,2% il y a une année) et de celle de basse tension de 7,7% (après +5,2%).
Le Centre National de l’Énergie, des Sciences et des Techniques Nucléaires (CNESTEN) et l’Autorité Nationale de Radioprotection, de Sûreté et de Sécurité Nucléaire (ARSN) de la République Islamique de Mauritanie ont conclu un accord de partenariat pour le renforcement des liens de coopération en matière de l’utilisation pacifique des applications nucléaires dans la région d’Afrique.
En vertu de cet accord, signé par le Directeur général du CNESTEN, M. Khalid EL Mediouri, et le Président de l’ARSN, M. Ishagh Mohamed Moussa, les deux institutions renforceront l’échange d’expériences et le développement des compétences humaines dans les domaines de la sûreté et de la sécurité nucléaires et radiologiques, indique un communiqué du CNESTEN.
Cela se fera notamment à travers l’accueil de séjours scientifiques, l’encadrement de stages professionnels, le déploiement d’expertise technique ou encore l’organisation et la participation conjointe à des séminaires ou ateliers sur des thématiques d’intérêt commun.
Les deux institutions ont particulièrement mis en place, à cet effet, des mécanismes de pilotage et de suivi des actions à entreprendre dans le cadre de cet accord, de nature à permettre une meilleure contribution des sciences et techniques nucléaires au développement des divers secteurs socio-économiques et ce, de manière sûre et durable, conclut le communiqué.
Le CNESTEN est un établissement public qui vise à promouvoir et rehausser la contribution des utilisations pacifiques des techniques nucléaires à l’effort du développement durable des secteurs socio-économiques du Maroc, tout en se conformant aux exigences des normes et standards de sûreté et de sécurité nucléaires, en renforçant l’innovation et le capital humain pour les besoins nationaux et régionaux, et en préservant et développant la connaissance nucléaire pour les générations actuelles et futures.
Les participants à un webinaire organisé le 24 mars, dans le cadre de la 6ème édition de la Semaine de l’eau et de l’énergie, ont appelé à accorder une grande importance à la recherche et développement dans les domaines relatifs à la préservation et à la valorisation des ressources en eau.
Les intervenants à ce webinaire, tenu à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’eau (22 mars), ont plaidé pour des solutions innovantes et durables à même de contribuer, par le biais de la recherche scientifique, à résoudre des problématiques liées à l’eau et à l’énergie, tout en soulignant l’intérêt à accorder à la recherche dans des secteurs comme les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Dans ce cadre, Mme Leila Mandi, Directrice du Centre National d’Etudes et de Recherche sur l’Eau et l’Energie (CNEREE) relevant de l’Université Cadi Ayyad (UCA) de Marrakech, initiatrice de cet événement, a expliqué que les ressources en eau représentent “un enjeu de survie” notamment, pour les pays arabes qui connaissent une pénurie en cette denrée vitale. Après avoir rappelé que ces pays vivent une situation où, la demande en eau dépasse les ressources hydriques disponibles, cette chercheuse à l’UCA, a mis en avant la relation évidente entre développement durable et préservation des ressources en eau.
De son côté, le professeur Abdelkader Outzourhit, chercheur à la Faculté des Sciences Semlalia de Marrakech, s’est attardé sur le stress hydrique que connait le Maroc, en raison de la sécheresse et de l’impact des changements climatiques.
Il a, dans ce sillage, passé en revue une série de pressions croissantes exercées sur les ressources en eau en raison essentiellement d’une multitude de facteurs liés à l’urbanisation galopante et à l’industrialisation rapide, à la croissance démographique, à l’expansion de l’agriculture et au développement de l’activité touristique, ainsi qu’aux changements climatiques.
C’est pour ces raisons que le Maroc est appelé de plus en plus à recourir aux ressources non conventionnelles, telles que le dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées.
Placée sous le thème “la valorisation de l’eau et l’énergie à travers l’application des solutions durables”, la 6ème Édition de la Semaine de l’Eau & l’Energie vise à mettre en évidence l’implication de la recherche appliquée dans la valorisation de l’eau et de l’énergie, à travers l’adoption de solutions durables en matière d’exploitation et de valorisation des ressources en eau et énergie.
Cet événement, de deux jours, est aussi l’occasion pour les scientifiques, les décideurs, les gestionnaires des entreprises, la société civile et les étudiants de prendre connaissance des solutions innovantes en éco-technologies pour le traitement des eaux usées, et l’utilisation des matériaux écologiques en efficacité énergétique.
Cette rencontre à distance traite de thématiques se rapportant au “traitement alertes aux polluants émergents dans les eaux : cas de toxine des cyanobactéries (cyanotoxines)”, au “dessalement de l’eau par l’énergie solaire : perspectives d’application”, à l'”exploitation des eaux usées traitées pour la production des algues en application écologique” et aux “nouvelles technologies appliquées au pompage solaire”. Les participants auront, en outre, à débattre d’une série de thématiques relatives notamment, à “l’information sur les écotechnologies pour le traitement des eaux usées et matériaux innovants utilisés en efficacité énergétique au profit de la société civile du monde rural”.
L’Assemblée générale constitutive (AGC) du “Cluster GreenH2” a été tenue, le 18 mars à Rabat, pour examiner les moyens de promouvoir la recherche appliquée, l’innovation et l’industrie dans le domaine de l’hydrogène.
S’inscrivant dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre des Hautes Orientations royales visant à faire du Maroc un pays pionnier en matière de transition énergétique, le groupement “Cluster GreenH2” a pour objectif de contribuer à l’émergence d’une filière de l’Hydrogène Vert compétitive, et de positionner le Royaume comme hub régional leader dans l’export de l’hydrogène vert et de ses dérivés.
Ce groupement dont l’AGC a été marquée par la présence du ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, du directeur général de l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN), Badr Ikken, de la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra, et d’un ensemble de représentants de départements ministériels et d’acteurs industriels dans le domaine des énergies renouvelables, vise également à fédérer l’écosystème national autour d’objectifs communs et de coconstruire un cadre réglementaire incitatif et équitable en faveur du développement de la filière.
Dédié à l’innovation et à la valorisation industrielle de l’hydrogène, notamment en s’appuyant sur les infrastructures de l’IRESEN développées en partenariat avec l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), “Cluster GreenH2” a également pour vocation d’encourager le transfert de savoir-faire à travers des projets collaboratifs regroupant industriels et chercheurs du Maroc et de l’étranger.
A cet égard, le groupement s’assigne pour mission de favoriser le transfert de technologie et l’intégration industrielle au sein de la filière de l’hydrogène, de renforcer les capacités des acteurs locaux dans la production, l’exploitation et la valorisation de la molécule verte, de stimuler l’innovation collaborative ainsi que de promouvoir l’hydrogène marocain à l’échelle régionale et internationale.
Outre certaines universités marocaines publiques et privées et un ensemble d’entreprises œuvrant dans le secteur de l’énergie, les principaux membres fondateurs du ClusterH2 sont le ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, le ministère de l’Industrie, du Commerce, et de l’Économie Verte et Numérique, le Groupe OCP, l’ONHYM, l’IRESEN, l’Agence Marocaine de l’Énergie Durable (MASEN), l’Agence Marocaine de l’Efficacité Énergétique (AMEE) et l’Office Nationale de l’Eau potable et de l’Électricité (ONEE). Lors de cette AGC, le bureau du groupement a été formé, et le directeur général de l’IRESEN, Badr Ikken, en a été élu président.
Déclaration de Aziz Rabbah-Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Lfi2VZW7xm8&authuser=0
Le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah s’est entretenu, récemment par visioconférence, avec le ministre éthiopien de l’Eau et de l’Énergie, Sileshi Bekele, dans le cadre des travaux de la Coalition maroco-éthiopienne pour l’accès à l’énergie durable.
Ces entretiens, qui se sont déroulés en présence de MM. Frehiwot Woldehana, ministre éthiopien délégué de l’énergie et Mustapha Bakkoury, président directeur général de Masen, ont essentiellement porté sur l’état d’avancement des travaux visant la mise en œuvre de cette coalition.
Les deux parties ont pris note de la finalisation des projets de gouvernance et de feuille de route de ladite coalition, souligne le communiqué, ajoutant qu’elles se sont également accordées à lancer la phase de mobilisation des partenaires stratégiques pour l’implémentation technique et juridique du secrétariat de la coalition et à œuvrer à la mobilisation des financements nécessaires d’ici la fin de l’année courante. Le plan de travail détaillé pour l’année 2021 a, ainsi, été approuvé.
Au terme de cette réunion, MM. Rabbah et Bekele ont appelé les équipes techniques des deux parties à poursuivre leurs travaux et concertations afin de tenir la première réunion du conseil consultatif et de lancer la coalition dans les plus brefs délais, en prévision d’un lancement effectif de sa structure juridique en marge du dialogue de haut niveau qui se tiendra en septembre prochain à New York et la tenue des première activités opérationnelles à l’occasion de la COP 26 prévue au mois de novembre à Glasgow.
Cette coalition, rappelle-t-on, a été annoncée lors du Sommet Action pour le climat en 2019, en marge de l’assemblée générale des Nations unis et a pour objet d’assurer un accès général à l’énergie durable dans les pays les moins avancés et autres pays en développement, conformément à l’Agenda onusien 2030.
L’organisation des Nations-Unies a lancé, virtuellement le 10 mars, “L’Année d’action pour l’énergie” qui ouvre les préparatifs en vue du Dialogue de haut niveau des chefs d’Etat et de gouvernements sur l’énergie prévu en septembre prochain.
A cette occasion, une vingtaine de ministres d’Etat membres de l’ONU ont publié un appel à une action urgente pour atteindre l’accès universel à une énergie propre et abordable d’ici 2030.
Ces deux initiatives marquent le début du travail de cinq groupes d’experts qui prépareront ensemble une feuille de route mondiale pour aboutir à l’Objectif de développement durable 7 (l’accès universel à une énergie abordable et propre).
Selon l’ONU, cette feuille de route informera les prises de décisions lors du Dialogue de haut niveau en septembre convoqué par le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, sous l’égide de l’Assemblée générale. Ce sera également une contribution importante à la lutte contre la crise climatique, car la consommation d’énergie représente les trois quarts de toutes les émissions de gaz à effet de serre, ajoute-t-on.
“Les énergies renouvelables sont une part cruciale de l’action climatique, et sont essentielles pour bâtir un avenir durable, prospère, et pacifique”, a déclaré M. Guterres, dans un communiqué.
“Notre défi est clair: pour atteindre zéro nette émission de gaz à effet de serre d’ici 2050, nous devons diminuer les émissions de carbone d’au moins 45% par rapport aux niveaux de 2010 d’ici 2030. Nous n’y sommes pas du tout”.
Ainsi, pour le chef de l’ONU, la relance post Covid-19 doit servir à construire une économie durable axée sur les énergies renouvelables. Si l’on veut une transition énergétique juste et créatrice d’emplois, un environnement plus propre et plus sain, et un avenir résilient, alors il faut apporter un soutien solide aux pays en voie de développement, a-t-il plaidé.
« Le Dialogue de haut niveau sur l’énergie de cette année est l’occasion de promouvoir des solutions concrètes pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables à l’échelle mondiale, et faire en sorte que le monde en développement y ait accès ».
Après avoir obtenu la certification ISO 9001 V 2015 en février 2018 et mars 2020, Masen vient de la maintenir pour son système de management de la qualité.
L’agence marocaine pour l’énergie durable a obtenu cette certification, reconduite le 5 février 2021, suite à l’audit annuel de suivi mené par le cabinet international de certification Bureau Veritas.
Ainsi, Masen confirme «la mise en place effective d’un système de management de la qualité (SMQ) et sa conformité aux exigences internationales».
Aussi, ce renouvellement vient consolider davantage le rôle de Masen en tant que tiers de confiance auprès de ses partenaires. Pour rappel, la certification ISO 9001 version 2015 est la référence mondiale en matière de management de la qualité pour un organisme. Son obtention, en 2018, par Masen, confirme la mise en œuvre effective par le Groupe d’un SMQ couvrant l’ensemble de ses activités opérationnelles, et répondant aux exigences de cette norme.
Le projet de raccordement de la ville de Dakhla au réseau électrique national est “à un stade avancé”, a souligné, vendredi à Dakhla, le Directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi.
Dans une déclaration à la presse, lors d’une visite au projet de raccordement de la ville de Dakhla au réseau électrique national, en présence du ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, M. El Hafidi a souligné que les étapes d’expérimentation du raccordement liant Boujdour, Aftissat et Dakhla sont dans leur dernière phase.
Dans cette lignée, il a indiqué que le raccordement de Dakhla au réseau électrique national et la région en général, contribuera amplement à valoriser et à renforcer les potentialités dont regorgent les provinces du Sud, notamment les énergies renouvelables.
Le raccordement de la ville de Dakhla au réseau national de transport de l’électricité, dont l’exécution est assurée par l’ONEE, s’inscrit dans le cadre du programme de développement intégré de la région de Dakhla Oued Eddahab, présenté devant SM le Roi Mohammed VI en janvier 2016.
Ce grand projet, qui constitue un des piliers stratégiques du plan de développement du réseau électrique national, a pour objectif le renforcement de la sécurité d’alimentation en énergie électrique des régions Sud du Maroc, notamment les régions de Laâyoune, Boujdour, Es-semara et Dakhla.
Il permettra également l’évacuation de l’énergie renouvelable produite par les parcs éoliens qui seront développés dans ces régions ainsi que l’alimentation en énergie électrique de la future station de dessalement d’eau de mer pour les besoins de l’irrigation et de l’eau potable de la région.
Les retombées positives de ce projet structurant, qui vise l’accompagnement de la croissance économique de la région Dakhla Oued Eddahab portent, notamment, sur la valorisation du potentiel des énergies renouvelables de la région, la valorisation des sites de pêche et le développement des zones situées entre Boujdour et Dakhla, à travers l’amélioration des conditions de raccordement et d’alimentation en électricité des agglomérations et des projets situés à proximité.
Ce projet a mobilisé un montant global d’environ 2,4 milliards de dirhams (MMDH), financé à hauteur de 1,5 MMDH par l’ONEE, 536 millions de dirhams (MDH) par la région de Dakhla Oued Eddahab et 350 MDH par les partenaires privés.
Ce grand projet a nécessité la réalisation de plusieurs ouvrages électriques en deux phases, à savoir les ouvrages mis en service en février 2018 (200 km de lignes à structure 400 kV reliant le poste 400/225 kV de Laâyoune au poste THT de Boujdour, 45 km de lignes 225 kV reliant les postes d’évacuation des parcs éoliens de Boujdour et Aftissat et un poste moyen tension de 225 kV d’évacuation du parc éolien d’Aftissat 2×150 MVA).
La deuxième phase concerne les ouvrages en stade de finalisation des essais, à savoir 254 km de lignes à structure 400 kV reliant le poste THT de Aftissat au poste de Dakhla, un poste 225/60 kV à Dakhla d’une puissance installée de 2 x 100 MVA , un poste 60/22 kV à Dakhla d’une puissance installée de 3 x 40 MVA et deux lignes 60 kV aéro-souterraines d’une longueur de 49 km chacune.
Dans la perspective de la mise en service du raccordement de Dakhla au réseau électrique national, la ville est actuellement alimentée en réseau séparé par la centrale diesel de Dakhla, d’une puissance nominale de 76 MW. A noter que les études de raccordement d’El Guerguerat au réseau électrique national ont été entamées.

Le projet de raccordement de la ville de Dakhla au réseau électrique national constitue un pilier important pour renforcer la dynamique économique de la région de Dakhla-Oued Eddahab, a souligné à Dakhla, le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Abdelaziz Rabbah. Dans une déclaration à la presse, lors d’une visite au projet de raccordement de la ville de Dakhla au réseau électrique national, M. Rabbah a indiqué que ce projet est l’un des projets structurants du programme de développement des provinces du sud du Royaume, lancé par SM le Roi Mohammed VI.

Ce projet, qui a atteint ses dernières étapes expérimentales, est de nature à raccorder toutes les provinces du Sud du Royaume au réseau électrique national, en vue de répondre à la demande croissante de l’énergie, en particulier dans les domaines de l’économie et du développement urbain. Dans cette lignée, il a fait savoir que le raccordement électrique donnera une forte impulsion aux investissements liés à l’extension urbaine que connaît la région, ainsi qu’aux investissements dans le domaine économique en général et industriel en particulier.

Ce projet structurant vise également à répondre aux futurs investissements qui seront liés notamment au port, aux zones industrielles et à d’autres projets qui nécessiteront plus d’énergie, a-t-il poursuivi. M. Rabbah a aussi noté que ce projet est de nature à encourager davantage les investissements en matière d’énergies renouvelables, dans le sens où il va permettre la commercialisation de l’électricité à partir de sources renouvelables (solaire et éolienne) dans les provinces du Sud et autres régions du Royaume.

A cette occasion, M. Rabbah, accompagné du directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, a effectué une visite dans les dépendances des postes 225/60 k/V et 60/22 k/V relevant de Dakhla, au cours de laquelle des explications ont été fournies sur le projet de raccordement de la ville au réseau électrique national, ses composantes, objectifs et différentes phases d’exécution. Le raccordement de la ville de Dakhla au réseau national de transport de l’électricité, dont l’exécution est assurée par l’ONEE, s’inscrit dans le cadre du programme de développement intégré de la région de Dakhla Oued Eddahab, présenté devant SM le Roi Mohammed VI en janvier 2016.

La facture énergétique s’est allégée de 30,4% à fin janvier 2021 par rapport à la même période de l’année précédente, selon l’Office des changes.
Ce recul s’explique par la baisse des approvisionnements en gas-oils et fuel-oil (-1,732 MMDH), précise l’Office dans son bulletin sur les indicateurs des échanges extérieurs au titre de janvier 2021. Cette évolution est due également au recul des prix de 31,4% (3.907 DH/T à fin janvier 2021 contre 5.694 DH/T un an auparavant), fait savoir la même source, ajoutant que les quantités importées ont baissé de 22,5%.