La coopération entre le Maroc et l’Ethiopie dans le domaine de l’énergie durable a été au centre d’un entretien, le 25 février à Addis-Abeba, entre le ministre éthiopien de l’eau, de l’irrigation et de l’énergie, M. Sileshi Bekele et l’ambassadeur du Maroc en Ethiopie et à Djibouti, Mme Nezha Alaoui M’Hammdi.
Lors de cette entrevue, les deux parties se sont penchées sur la mise en œuvre de la Coalition pour l’accès à l’énergie durable, une initiative créée conjointement par l’Ethiopie et le Maroc, à l’occasion du sommet Action Climat de l’ONU, tenu le 23 septembre 2019 à New York, avec pour objet d’assurer un accès à l’énergie à 100 % dans les Pays les moins avancés et autres pays en développement d’ici 2030.
Cette coalition qui a été initiée dans le cadre de la coopération Sud-Sud prônée par le Maroc, a été saluée lors de ce Sommet en recueillant le soutien de plus de 80 pays et institutions.
La diplomate marocaine a également abordé avec le ministre éthiopien, la finalisation des travaux de l’Institut de gestion de l’eau construit par le Maroc dans la cadre de l’accord signé à cet effet à l’occasion de la Visite Royale en Ethiopie en 2016.
A l’issue de cette entrevue, les deux parties se sont engagées à renforcer davantage la coopération entre le Royaume et l’Ethiopie.
Le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement Aziz Rabbah a visité récemment, à Casablanca, le Centre des sciences et techniques de l’électricité (CSTE) relevant de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE).
A cette occasion, le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi, a présenté à M. Rabbah la nouvelle vision de l’office pour repositionner cette institution en tant que centre d’expertise aux niveaux national et régional, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Le directeur général a, dans ce sens, présenté les grandes transformations qui marqueront le développement du Centre, notamment la digitalisation, les smart grids et le réseau d’entraînement dédiés aux métiers de la distribution de l’électricité ainsi que le Poste Ecole 225/60 KVA dédié à la formation et à l’expertise des métiers du transport de l’électricité.
MM. Rabbah et El Hafidi ont également assisté au déroulement d’une séance de formation des agents ONEE (branche électricité) assurée à distance via le réseau internet en raison des mesures imposées par la pandémie de Covid-19.
Cette démarche a exigé l’utilisation de nouveaux outils digitaux et l’adaptation des modules de formation afin d’assurer une continuité dans le processus de développement des compétences au profit aussi bien des agents de l’Office que des clients externes, nationaux et internationaux.
Par la suite, le responsable gouvernemental a visité des ateliers dédiés aux formations pratiques dans les domaines du réseau électrique et suivi une séance de test du réseau d’entraînement nouvellement réalisé, ainsi qu’une démonstration du projet de l’utilisation de drones pour l’optimisation des opérations de diagnostic des anomalies des lignes électriques aériennes. Ce projet a été élaboré en collaboration avec la Fondation de recherche, de développement et d’innovation en sciences et ingénierie (FRDISI).
A l’issue de cette rencontre, M. Rabbah a mis en lumière l’importance accordée par le gouvernement à la formation professionnelle continue, au développement du capital humain, soulignant la nécessité d’accélérer les projets en cours dans un cadre d’une stratégie globale intégrée, y compris l’adoption d’un schéma institutionnel plus approprié aux ambitions de ce centre.
L’ONEE est fortement engagé dans la formation et le développement des compétences. En effet, l’amélioration de la productivité et des compétences des ressources humaines, notamment par des programmes de formation ciblés, constituent l’un des leviers indispensables pour l’amélioration de sa productivité.
A travers le Centre des sciences et techniques de l’électricité, l’office assure également des formations pour le personnel des partenaires nationaux (industriels, fédérations professionnelles…) et internationaux, principalement dans le continent africain.
Le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, a réaffirmé le fort engagement du Maroc pour une relance verte de l’Afrique après la pandémie de la covid-19, à l’ouverture de la première édition du Global Green Forum.
A l’ouverture de ce salon digital le 24 février, M. Rabbah a relevé le caractère très engagé du Maroc en matière d’environnement et de développement durable qui se manifeste à travers le lancement de plusieurs chantiers faisant du Royaume “un pays modèle” au niveau régional dans ce domaine.
Le processus avancé de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement durable (SNDD) aussi bien au niveau sectoriel que territorial, le lancement de nouveaux programmes environnementaux concernant notamment l’observation, la surveillance et le contrôle, la protection et valorisation des milieux environnementaux, la lutte contre la pollution, ainsi que la politique climatique nationale ambitieuse avec des objectifs révisés à la hausse de la Contribution Déterminée au niveau National pour atteindre 44.2% de réduction des GES à l’horizon 2030, constituent autant de leviers pour une relance verte post Covid 19, a-t-il précisé.
Il a, à cet égard, rappelé les engagements pris au niveau mondial lors de la 5ème Assemblée des Nations Unies pour l’environnement, organisée les 22 et 23 février 2021 et ceux pris au niveau régional lors de la dernière session extraordinaire de la Conférence des ministres africains de l’environnement tenue en décembre 2020, notamment en faveur du renforcement de la dimension environnementale du développement durable pour bâtir un monde post pandémique résilient et inclusif.
M. Rabbah a également réitéré l’engagement du Maroc pour renforcer la coopération Sud-Sud notamment à travers l’opérationnalisation des différentes initiatives impulsées par SM le Roi Mohammed VI, en l’occurrence les commissions climat du Bassin du Congo, du Sahel et la Commission des Etats Insulaires ainsi que celles relatives à l’adaptation de l’agriculture africaine, l’économie bleue et l’énergie. “En dépit de ses impacts sur les plans social, économique et environnemental qui viennent s’ajouter à une situation déjà alarmante en matière de changements climatiques, de perte de la biodiversité et de pollution, la pandémie du Covid19 offre une opportunité pour une croissance durable et une économie verte et sobre en carbone”, a-t-il dit.
Selon le ministre, le forum offre une occasion pour échanger, partager et diffuser les récents développements en matière d’approches et de technologies environnementales qui pourraient certainement aider les pays participants à s’inscrire dans des politiques de récupération et de relance vertes. Organisée sous l’égide du ministère de l’énergie, des mines et de l’environnement, sous le thème “Quelle relance verte pour l’Afrique après la pandémie du COVID 19?”, le salon constitue une occasion pour présenter les dernières innovations et technologies, dans les domaines de l’environnement et du développement durable, et qui se veulent être inspirantes pour les politiques de relance verte aux niveaux national et régional.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par la participation des ministres de l’environnement du Rwanda et du Gabon, de la directrice du bureau régional pour l’Afrique du PNUE, du Représentant Résident du PNUD au Maroc et du Directeur de l’Environnement et des établissements classés au Sénégal, ainsi que d’importantes délégations de pays de l’Afrique subsaharienne.
Les participants à un webinaire tenu le 11 février, sous le thème “Green Deal Européen : Enjeux et impact sur la relance économique au Maroc”, ont mis en avant la lutte conjointe du Maroc et de l’Union Européenne (UE) contre le changement climatique, ainsi que l’impact de leurs efforts communs en faveur de la transition énergétique sur leurs économies.
Partant des relations étroites entre le Maroc et l’UE, les décideurs et les experts en développement durable qui ont animé la rencontre, ont rappelé les nombreux partenariats stratégiques et projets communs visant la protection de l’environnement, soulignant l’importance du secteur des énergies renouvelables pour les deux parties.
Ils ont également mis en exergue les avancées réalisées par le Maroc, ainsi que les efforts du pays en matière de substitution d’énergies fossiles et de l’économie verte dans plusieurs domaines, particulièrement l’industrie du ciment.
S’exprimant à cette occasion, l’ambassadrice de l’Union Européenne au Maroc, Claudia Wiedey, a souligné la nécessité d’une action commune en vue de mettre en place des infrastructures durables et développer les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, compte tenu des crises climatique et de biodiversité qui continuent à persister.
Elle a également appelé à redoubler d’efforts en vue d’apporter des solutions à la question du changement climatique, soulignant à cet égard l’ambitieuse politique climatique et énergétique du Maroc et son grand potentiel en matière d’énergies renouvelables.
Rappelant que la lutte contre le changement climatique est une responsabilité collective, elle a relevé que le Green deal a été conçu en tant que nouvelle stratégie de croissance pour l’Union européenne, alliant durabilité environnementale, économique et sociale et qu’il se veut également une feuille de route pour la reprise post-covid-19 en Europe.
De son côté, le directeur général de l’industrie au sein du ministère de l’industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Ali Seddiki, a mis en avant la centralité du Green deal et son importance pour le Maroc, compte tenu des nombreuses opportunités qu’il présente pour le développement durable à l’échelle internationale.
Le Green deal et le mécanisme de taxe carbone représentent non seulement un défi, mais également une opportunité pour la production industrielle marocaine, a-t-il dit, ajoutant que le Maroc dispose de ressources en énergies renouvelables parmi les plus compétitives au monde, et représente un acteur important pour alimenter la croissance verte européenne, voire mondiale.
Organisé par l’Association des Ingénieurs de l’Ecole Mohammadia (AIEM), à travers son Club de Développement Durable et l’Association Professionnelle des Cimentiers (APC), le webinaire a été également l’occasion de débattre des impacts et enjeux pour l’économie marocaine, et des opportunités offertes pour la relance post crise sanitaire ainsi que d’inspirer et mobiliser les acteurs, les business et les décideurs à réagir et à anticiper les contraintes du Green Deal.

Signature d’une convention-cadre de partenariat entre le Ministère de l’Éducation Nationale et l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE)

Une convention-cadre de partenariat a été signée, le 9 février à Rabat, entre le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE), en vue de promouvoir l’efficacité énergétique.
Paraphée par le ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaid Amzazi, et le directeur général de l’AMEE, Saïd Mouline, la convention vise la mise en place de mesures d’économie d’énergie et d’actions de sensibilisation et de formation sur l’économie verte et l’efficacité énergétique au sein du ministère. L’accord s’inscrit dans le cadre de la déclinaison de la stratégie nationale de l’efficacité énergétique, ainsi que l’exécution du plan d’action transversal relatif à la mise en œuvre de l’exemplarité de l’État.
À travers cette convention-cadre, qui s’étalera sur quatre ans, l’AMEE compte sensibiliser des milliers d’étudiants à l’entrepreneuriat vert afin de former un véritable écosystème favorable à l’émergence et au développement des projets durables.
Intervenant lors de la cérémonie de signature, le directeur général de l’AMEE a indiqué que l’opérationnalisation de l’efficacité énergétique est aujourd’hui un outil privilégié de bonne gouvernance et qui est incontournable pour la réduction de la facture énergétique et la réalisation d’un taux de croissance verte de plus en plus significatif.
“L’État doit montrer l’exemple et mettre en œuvre dans ses propres bâtiments et services les mesures d’efficacité énergétique”, a-t-il relevé, soulignant qu’avec ce partenariat, l’AMEE va accompagner le ministère, en vue de lui permettre de franchir une étape supérieure dans sa démarche de responsabilité sociale et environnementale (RSE).
Cet accord nécessitera une mobilisation de quatre millions de dirhams en nature par l’AMEE, a précisé le responsable, mettant en avant les efforts déployés par l’AMEE pour accompagner le ministère dans la réalisation des diagnostics énergétiques des bâtiments universitaires et ceux relevant des départements du ministère, et de leurs flottes de véhicules, ainsi que pour assurer la mise en œuvre des recommandations de ces diagnostics.
Pour sa part, M. Amzazi a fait savoir que cet accord portera sur la réalisation des actions d’assistance technique, de formation et de sensibilisation au profit des formateurs du ministère pour la création de nouveaux modules de formation en relation avec l’efficacité énergétique.
Le volet formation est très présent dans ce partenariat, a relevé le ministre, soulignant que l’AMEE organisera des sessions de formation pour les formateurs du ministère autour des thématiques liées à l’économie verte et l’efficacité énergétique, y compris la formation du corps des chauffeurs et des coursiers du ministère sur l’écoconduite.
Des sessions et ateliers de sensibilisation seront également disséminés pour les étudiants et les collaborateurs du ministère autour des thématiques liées à l’économie verte, tout en fournissant la documentation et les supports de communications y afférents.
Les travaux de recherche minière ont porté, en 2020, sur 47 projets situés dans les zones les plus prometteuses, a indiqué le ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable.
Les travaux propres de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) ont concerné 34 projets, dont 11 pour les métaux précieux, 9 pour les métaux de base, 7 pour les roches et minéraux industriels, 4 pour la reconnaissance minière et 3 projets spéciaux (géothermie et hydrogène), précise le département dans un communiqué publié suite à la 17ème session du conseil d’administration de l’office.
Au cours de cette réunion, présidée par le ministre de l’Energie, des mines et du développement durable Aziz Rabbah, en présidence de Mme Amina Benkhadra, directeur général de l’ONHYM, le conseil d’administration a approuvé les comptes sociaux 2019, les comptes consolidés 2018 et 2019 ainsi que le projet de budget 2021 et pris acte du plan triennal 2021-2023.
L’activité partenariat en hydrocarbures a été marquée, en 2020, par la signature de 02 contrats de reconnaissance, 07 avenants aux accords pétroliers, 02 mémorandums d’entente et 01 avenant au mémorandum d’entente.
Le portefeuille du partenariat hydrocarbures s’est renforcé avec la signature d’un contrat de reconnaissance avec la société CONOCOPHILLIPS, considérée comme l’un des acteurs majeurs de l’industrie pétrolière internationale.
Sur le plan de la coopération scientifique, ajoute-on, l’ONHYM a conclu trois avenants aux mémorandums d’entente sur la coopération avec le North Africa Research Group de l’université de Manchester, avec l’université de Bristol et avec l’Offshore Energy Research Association de la Nouvelle Écosse.
Par ailleurs, compte tenu des répercussions de la Covid-19 sur l’économie et sur les activités de l’Office, l’ONHYM a déployé un plan d’action axé sur la révision du budget d’investissement et de fonctionnement pour l’année 2020, le réexamen du plan triennal 2021-2023 et du plan stratégique 2022-2026 et le recentrage des ressources financières disponibles sur les projets d’exploration pétrolière et minière ayant déjà atteint un certain degré de maturité, plus susceptibles d’attirer d’éventuels partenaires.
L’Office national de l’Electricité et de l’eau potable (ONEE) a mobilisé en 2019 une enveloppe budgétaire globale de 8,4 milliards de dirhams (MMDH) en matière d’investissements, dont 4,1 MMDH pour l’activité électricité et 4,3 MMDH pour l’activité eau potable et assainissement liquide, a indiqué son Directeur général, Abderrahim El Hafidi.
Les investissements en matière d’Électricité visent à répondre aux besoins du pays en énergie électrique, renforcer le réseau de transport et de distribution de l’électricité et généraliser l’électrification en milieu rural, a précisé M. El Hafidi, qui présentait le bilan des principales réalisations de l’ONEE au titre de la période 2019-2020, à l’occasion de la tenue, récemment, de la 4ème session du Conseil d’Administration de l’Office, sous la présidence du Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani.
Quant à l’activité eau potable et assainissement liquide, cette enveloppe de 4,3 MMDH a été investie pour renforcer et sécuriser l’alimentation de la population en eau potable en milieux urbain et rural ainsi que le développement du réseau d’assainissement liquide, a souligné le responsable.
Aussi, un investissement total de 7,1 milliards de dirhams est prévu d’être réalisé à fin 2020, dont 3,5 MMDH pour l’activité électricité et 3,6 MMDH pour l’activité eau, a estimé le DG de l’ONEE.
Relativement à l’Activité Electricité, la demande nationale en électricité a évolué à une moyenne de 4% sur la dernière décennie, pour atteindre plus de 38.853 GWh à fin 2019. La pointe maximale de la demande a également augmenté de 230 MW en 2019, en hausse de 3,7 % par rapport à celle enregistrée en 2018, fait savoir la même source.
Selon l’Office, l’année 2020 a été marquée par une baisse exceptionnelle de la demande d’électricité, qui atteindrait environ -1,4% à fin 2020, en raison de la pandémie de Covid-19 et de ses impacts sociaux et économiques. La pointe maximale de la demande a également baissé de 1,5% par rapport à celle enregistrée en 2019.
Par ailleurs, la puissance installée électrique serait de 10.557 MW à fin 2020, avec une part des énergies renouvelables (EnR) d’environ 36,8%.
Depuis l’adoption par le Maroc de la nouvelle stratégie énergétique en 2009, l’ONEE a fait état de l’augmentation de la part des EnR dans la satisfaction de la demande (de 13% en 2009 à 19% en 2019) et le renforcement des moyens de production suite à la mise en service des unités 5 et 6 de Jorf Lasfar et des centrales de Safi et de Jerada.
Il s’agit, également, de la diminution de la consommation du fuel suite à la mise en place d’un plan d’action d’optimisation d’utilisation du fuel (de 14% en 2009 à 2% en 2019), le maintien de la part du gaz naturel et la réduction de la dépendance vis-à-vis des importations suite à l’amélioration de la marge de réserve et la contribution des EnR (de 19% en 2009 à 2% en 2019).
L’infrastructure réseau a également été renforcée pour assurer l’évacuation de la production des ouvrages de production et sécuriser l’alimentation des villes. Ainsi, à fin 2019 le réseau Transport a atteint 27.081 Km de lignes THT-HT et le réseau Distribution a atteint une longueur de 332.327 Km de lignes MT-BT. A fin 2020, la longueur des lignes THT-HT serait d’environ 27 405 Km, et celle des lignes MT-BT d’environ 344 541 Km.
En matière de généralisation de l’accès à l’électricité dans le milieu rural, le taux d’électrification rurale a évolué de 32% en 1998 à 99,72% à fin 2019 et 99,78% à fin 2020, permettant l’amélioration de la qualité de vie des populations rurales et sa modernisation. Une enveloppe budgétaire de 24,4 MMDH a été investie, dans ce sens, dont 281 millions de dirhams (MDH) au titre de l’année 2019 et près de 250 MDH en 2020.
Pour l’activité Eau, l’Office précise avoir déployé durant la période 2019-2020 pour la réalisation des projets d’eau potable et d’assainissement liquide, un effort d’investissement important s’élevant à près de 7,9 MMDH dont 4,3 MMDH investis en 2019 et 3,6 MMDH prévus d’être réalisés à fin 2020.
La réalisation de ces investissements a permis de maintenir la qualité de service et d’assurer l’approvisionnement en eau potable de l’ensemble des villes du Royaume et de porter le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural de 97% en 2018 à 97,4% à fin 2019 et 97,8% à fin 2020 contribuant ainsi à l’amélioration de la qualité de vie de la population rurale.
Par ailleurs et pour répondre à la demande croissante en eau potable, l’Office a équipé en 2019 et 2020, des débits supplémentaires respectifs de 1,9 m3/seconde et 3,2 m3/seconde et a produit annuellement plus de 1,2 milliards de m3. A cet égard, le débit équipé par l’Office représente plus de 94% de la capacité de production nationale.
Dans le domaine de l’assainissement liquide, l’Office dispose à fin 2020 de 119 stations d’épuration d’une capacité globale de 450.405 m3/jour, soit une capacité additionnelle en 2019 et 2020 de 54.921 m3/jour et gère ce service au niveau de 142 villes et centres en faveur d’une population de 5,8 millions d’habitants.
Les réalisations de l’Office dans les domaines de l’eau potable et de l’assainissement liquide ont grandement contribué à la lutte contre la propagation de la Covid-19 dans le Royaume vu que l’accès à l’eau et les mesures d’hygiène sont considérés comme un moyen vital de protection contre cette pandémie.
Vivo Energy Maroc a inauguré deux stations-service autoroutières, situées au niveau des localités de Benguerir et d’Amskroud. L’inauguration officielle s’est faite en présence de M. George Roberts, Directeur Général de Vivo Energy Maroc et de M. Anouar Benazzouz, Directeur Général d’Autoroutes du Maroc. Ces stations de nouvelle génération sont dotées d’équipements et de services éco-responsables en lien avec la stratégie Green Energy de Vivo Energy Maroc.Au total, elles ne créent pas moins de 50 emplois directs.
« Je tiens à remercier l’ensemble des intervenants d’Autoroutes du Maroc ainsi que des équipes Vivo Energy et autres partenaires ayant contribué à la réalisation de ce projet. Nos nouvelles stations ont été développées en tenant compte en priorité des impacts environnementaux et socio-économiques directs. Vivo Energy Maroc maintient ainsi fermement son engagement en faveur de son ancrage local ainsi que sa valeur ajoutée positive dans l’écosystème national. », a déclaré George Roberts, Directeur Général de Vivo Energy Maroc.
L’éco-responsabilité est au cœur de la conception de ces nouvelles stations-service Shell. Des panneaux photovoltaïques couvrant jusqu’à 30% de l’énergie nécessaire au fonctionnement de la station sont installés. Les stations sont dotées d’unités de traitement et de recyclage des eaux usées. Des bornes de recharge électriques complètent l’offre en carburant.
Ces nouvelles stations-service sont pensées comme de véritables lieux de vie. L’entreprise tient à proposer une gamme de produits et de services qui s’élargit sans cesse pour offrir à ses clients la meilleure expérience, tout en s’adaptant en permanence à leurs besoins. Une offre de restauration diversifiée est proposée avec notamment l’enseigne de restauration rapide Pomme de Pain.
« Nos sites se démarquent aussi par la digitalisation croissante des services et moyens de paiement. Vivo Energy Maroc adopte ainsi progressivement la mise en place d’une approche « Web to Station », permettant de multiplier les points de contact « phygitaux » avec ses clients. Cette approche est non seulement parfaitement adéquate en cette période de pandémie, mais répond idéalement aux nouveaux comportements des utilisateurs », a indiqué Reda Badawi – Directeur du Réseau de Vivo Energy Maroc.
Par ailleurs, l’une des priorités phares du projet était la prise en compte de la sécurité routière, notamment celle des chauffeurs de camions. Une priorité partagée autant par Autoroutes du Maroc que Vivo Energy Maroc, qui a donné lieu à l’intégration d’un parking géant dans les plans du projet, spécifiquement pensé pour les poids lourds.
Avec 27 stations-service inaugurées en 2020 malgré les circonstances sanitaires, Vivo Energy Maroc poursuit son investissement dans le Royaume, en adoptant une politique de développement dynamique pour son réseau avec des ouvertures régulières.  L’ambition de Vivo Energy est de devenir l’entreprise d’énergie la plus respectée d’Afrique tout en répondant aux standards internationaux de qualité les plus exigeants.
Le Directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi et l’Ambassadeur des Pays-Bas au Maroc, Jeroen Roodenburg, ont tenu à Rabat, une réunion sur l’état d’avancement du projet de partenariat ONEE/Eurosafetygroup visant la réalisation d’un projet pilote de production d’eau potable à partir de l’humidité de l’air à l’aide de technologies innovantes.
Cette rencontre a permis également de passer en revue les actions de coopération et les perspectives de la renforcer dans le futur, indique l’Office dans un communiqué, notant que ledit projet, qui avait fait l’objet d’un accord de partenariat global signé en mai 2019, s’inscrit dans le cadre des actions de recherche et d’innovation entreprises par l’ONEE et visant à développer son savoir-faire en ce qui concerne l’adoption de nouvelles technologies en matière d’eau potable.
Il porte sur la production de l’eau potable à partir de ressources non conventionnelles (l’humidité de l’air et les eaux saumâtres) et ce, dans une perspective d’approvisionner les petites localités dépourvues en ressources superficielles en eau, fait savoir la même source.
A terme, l’accord de partenariat prévoit le test et l’installation de 5 unités pilotes sur différents sites du Royaume. Le premier pilote est en cours d’expérimentation au sein de l’Institut international de l’eau et de l’assainissement relevant de l’ONEE à Rabat, plateforme de recherche, d’innovation et de formation dans les métiers de l’eau et de l’assainissement à l’échelle nationale et internationale.
Les premiers résultats dudit test seront disponibles dans un délai d’un mois et permettront de cerner les trois principaux paramètres de prise de décision quant à une utilisation à une échelle plus large, à savoir le coût, la quantité et la qualité de l’eau produite.
La facture énergétique s’est établie à 49,83 milliards de dirhams (MMDH) à fin décembre 2020, en diminution de 34,7%, par rapport à fin décembre 2019, selon l’Office des changes. Ce recul est dû principalement à la baisse des approvisionnements en gas-oils et fuel-oils (-15,5 MMDH), précise l’Office dans son bulletin sur les indicateurs des échanges extérieurs au titre de décembre 2020.
Cette évolution s’explique aussi par la baisse des prix de 33,5% (3.742 DH/T à fin décembre 2020 contre 5.626 DH/T un an auparavant), fait savoir la même source, ajoutant que les quantités importées ont baissé de 9,8%