Une convention de partenariat a été signée, le 30 mars à Rabat, avec pour objectif d’identifier et mobiliser l’expertise des Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans le domaine des technologies vertes, et ce au profit des communautés scientifiques et académiques nationales. Cette convention a été paraphée par la ministre déléguée chargé des Marocains Résidant à l’Etranger, Nezha El Ouafi, le ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah et le Directeur Général de l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN), Badr Ikken, dans le cadre d’une cérémonie, initiée en mode hybride, pour présenter le programme de mobilisation des compétences dans le domaine des technologies vertes.

A travers ce partenariat, les trois acteurs ont ainsi décidé de joindre leurs forces afin de faciliter et de catalyser le grand potentiel de transfert de savoir et de savoir-faire dans le domaine des énergies renouvelables et en optimiser l’impact sur l’économie nationale. Intervenant à cette occasion, Mme El Ouafi a indiqué que la signature de ce cadre de partenariat vise à institutionnaliser la coopération entre les deux départements ministériels et l’IRESEN dans la perspective de la mise en œuvre du programme de mobilisation des compétences dans le domaine des technologies vertes. Ce programme, a poursuivi la ministre, constituera une plateforme idoine à même de mobiliser les compétences des MRE experts en développement durable et en économie verte ainsi que leur mise en relation. Le nouveau cadre permettra également de consolider les contributions de ces experts dans les grands chantiers initiés au Maroc et qui ambitionnent de garantir un développement économique durable du Royaume.

De son côté, M. Rabbah a appelé à conjuguer les efforts afin de mettre en exergue et valoriser les compétences des Marocains, y compris ceux résidant à l’étranger dans tous les domaines, et particulièrement en matière de développement des énergies renouvelables et de verdissement de l’économie. Ce nouveau programme vient en effet consolider la position du Maroc à l’échelle mondiale et permettra d’enclencher une nouvelle ère de partenariats avec des entreprises étrangères et des centres de recherches étrangers, afin de contribuer au développement durable du Royaume.

Pour sa part, M. Ikken a fait savoir que plusieurs experts marocains résidant à l’étranger dans le domaine des technologies vertes représentant plus de 20 pays ont répondu présents à cette cérémonie, organisée en hybride. L’objectif étant d’étudier les opportunités de contribution aux différents programmes de développement durable au Maroc, a-t-il souligné, faisant part de la volonté de ces experts et chercheurs de partager leurs acquis et compétences avec leurs concitoyens, et faire bénéficier de leur expertise, les porteurs de projets et les chercheurs marocains.

Cette journée a constitué aussi l’occasion d’annoncer les premiers fruits dudit programme, à savoir le lancement de la base de données “GreenCONNECT” permettant la mise en relation des experts Marocains résidant à l’étranger dans le domaine des énergies renouvelables avec la communauté scientifique nationale. Il s’agit aussi de la mise en place d’un programme de mentorat entre les experts Marocains résidant à l’étranger et les porteurs de projets dans le domaine des technologies vertes au Maroc (chercheurs, stagiaires, doctorants…), ainsi que du lancement d’un concours pour primer les experts Marocains résidant à l’étranger. Le programme national de mobilisation de compétences des Marocains résidant à l’étranger a été adopté par le conseil de gouvernement en janvier 2021. Ce programme qui vise l’institutionnalisation de la mobilisation de ces compétences, permettra la mobilisation de 10.000 compétences et 500.000 investisseurs à l’horizon 2030, afin de renforcer leur contribution aux chantiers du développement du Royaume.

La facture énergétique s’est allégée de 28,8% au titre des deux premiers mois de l’année 2021, selon l’Office des changes.
Ce repli s’explique par la diminution des approvisionnements en gas-oils et fuel-oil (2,28 milliards de DH) qui est dû au recul des prix de 23,1% à 4.045DH/T, précise l’Office dans son bulletin sur les indicateurs des échanges extérieurs au titre de février 2021.
Il est également attribuable à la baisse de 19,6% des quantités importées qui sont passées de 1.136 mT à 913 mT à fin février, ajoute l’Office.
L’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR) a organisé, du 29 mars au 2 avril à Rabat, avec le soutien de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), un atelier national sur l’examen du projet de Plan national d’intervention en cas de Situations d’Urgence Nucléaire ou Radiologique (PNI-SUNR).
Toutes les parties prenantes nationales concernées par les situations d’urgence nucléaire et radiologique ont pris part à cet atelier, notamment le ministère de l’Intérieur, le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’Etranger, le ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, le ministère de la Santé et le Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN).
Cet atelier a connu également la participation des Forces Armées Royales (FAR), la Gendarmerie Royale, la Protection Civile et la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN).
M. Khammar Mrabit, DG d’AMSSNuR, a mis en exergue l’importance particulière que revêt cet atelier qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des orientations du conseil d’administration d’AMSSNuR le conduisant à apporter l’appui nécessaire et à assister l’Etat dans l’élaboration du PNI-SUNR).
Ce plan décrit, notamment, les responsabilités des intervenants, l’organisation et la coordination de la gestion des situations d’urgence et le système de communication et d’information et ce, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
Cet atelier a porté sur l’examen du projet de plan au regard des Prescriptions générales de sûreté No. GSR Part 7 de l’AIEA qui constituera, dès sa publication, à la fois un document de référence pour se préparer à gérer un accident nucléaire ou radiologique et un guide d’aide à la prise de décision en situation d’urgence.
Ce document insistera, notamment, sur la réduction du risque par l’exploitant et sur les plans de secours visant à prévenir et à limiter les conséquences d’un accident et servira à informer le public.
Cet événement a été l’occasion de renforcer davantage les dispositions du projet du PNI-SUNR élaboré sur la base des retours d’expérience des exercices d’intervention d’urgence sur le terrain et de simulation (‘tabletop exercises’) réalisés depuis des dizaines d’années pour répondre aux différents types d’incidents ou aux accidents qui peuvent survenir dans une installation nucléaire, lors du transport de substances radioactives, dans l’exercice d’une activité nucléaire à finalité médicale, de recherche ou industrielle, en cas de dissémination volontaire ou involontaire de substances radioactives dans l’environnement ou à l’occasion de la découverte de sources radioactives orphelines.
AMSSNuR a procédé, dans le cadre de la mise œuvre de son plan d’action 2017-2021, à l’élaboration de deux projets de textes réglementaires portant sur la préparation et la conduite des interventions en cas de situations d’urgence nucléaire ou radiologique et sur le PNI.
Le modèle de développement durable adopté par le Maroc et sa stratégie énergétique ont été mis en avant dans le cadre du programme des Réunions printanières du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale.
Le développement durable est au cœur de la stratégie d’objectifs à long terme du Maroc, a indiqué le président du Policy Center for the New South (PCNS), Karim El Aynaoui, à l’occasion d’une conférence virtuelle organisée mardi autour du thème “Reprise économique: mettre le cap sur un avenir vert, résilient et inclusif”, dans le cadre de ce forum mondial qui a pris fin le 11 avril.
“Globalement, le monde n’a pas trop pris au sérieux le changement climatique et la transition énergétique mais cela est en train de changer”, a souligné M. El Aynaoui, notant que “la crise du coronavirus a, en quelque sorte, contribué à une plus grande prise de conscience”. “Le Maroc, par contre, a pris cette question très au sérieux. Il a beaucoup investi dans ce domaine et instauré un cadre d’incitation approprié pour que les investissements se fassent dans un cadre plus vert, en particulier dans l’énergie solaire et éolienne”, a-t-il dit. Le président du PCNS a rappelé à cet égard que le Maroc offre un cadre adapté à l’économie verte, étant très doté en termes de “vents et d’intensité lumineuse pour produire de l’énergie durable” de même qu’il est proche du grand marché européen, faisant savoir que le Royaume entend investir massivement dans les énergies solaires et éoliennes.
Interrogé sur l’importance d’investir pour juguler les changements climatiques au moment où le monde est aux prises avec une crise sans précédent, M. El Aynaoui a estimé qu’il est impératif désormais que la dimension écologique soit prise en compte dans tous les investissements et infrastructures. Relevant la nécessité de minimiser l’empreinte carbone de toute dépense budgétaire, il a noté l’importance de la taxe sur le carbone comme source de revenue dans le cadre d’une stratégie écologique, un volet où certains pays sont en avance sur d’autres.
Organisée dans le cadre des Réunions printanières du FMI et du Groupe de la Banque mondiale, cette rencontre a été marquée par la participation notamment de la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, de la secrétaire au Trésor américain, Janet Yellen et du président du Groupe de la Banque mondiale, David R. Malpass. Les Réunions printanières du FMI et du Groupe de la Banque mondiale réunissent chaque année des acteurs d’horizons divers, des dirigeants du secteur public et du secteur privé, des représentants d’organisations de la société civile, ainsi que des experts issus des milieux universitaires, et ce autour de sujets liés à l’économie mondiale, au développement international et au système financier mondial. Au cœur des débats figurent les défis du changement climatique, la dette et les inégalités, ainsi que les efforts déployés en vue d’assurer une reprise verte et inclusive.
Le système électrique au cours de la prochaine décennie sera basé sur les énergies propres et les énergies renouvelables, a indiqué le 12 avril à Rabat, le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah.
La prochaine décennie sera la décennie du développement durable et des énergies renouvelables, a déclaré M. Rabbah, en réponse à une question orale du groupe justice et développement sur “le développement des énergies renouvelables”, lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants, ajoutant que le Maroc a forgé une expérience exemplaire dans le domaine des énergies renouvelables.
La porte a été ouverte aux nouvelles énergies comme l’hydrogène, la mise en œuvre de la feuille de route 2021-2030 concernant les énergies propres basées sur le gaz et la feuille de route pour la bioénergie “Biomasse” 2021-2030, a-t-il souligné, précisant qu’aujourd’hui, sur Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, une feuille de route est en cours d’élaboration sur les énergies marines.
Le ministre a fait savoir, dans ce contexte, que son Département œuvre de concert avec le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie verte et numérique et le ministère de l’Économie et des Finances et de la Réforme de l’administration pour l’intégration de l’énergie dans tous les secteurs sociaux et économiques stratégiques, faisant état à la conclusion d’un accord avec le ministère de l’Industrie sur les zones industrielles, pour le développement de la recherche scientifique et l’attractivité des investissements dans ces secteurs.
En réponse à une autre question orale sur “l’utilisation des énergies renouvelables dans les secteurs agricole et industriel”, du groupe Haraki, le ministre a confirmé que la demande d’énergies renouvelables dans le secteur agricole a dépassé les attentes, notant que 10% des exploitations l’utilisent.
Il a ajouté, par ailleurs, que le ministère avait reçu de multiples demandes d’établissements industriels pour utiliser les énergies renouvelables, soulignant à cet égard qu’un accord avait été signé avec le ministère de l’Industrie pour généraliser les énergies renouvelables dans toutes les zones industrielles.
Le Centre de formation en sciences et technologies nucléaires, destiné à promouvoir des compétences qualifiées dans l’utilisation pacifique et durable des techniques nucléaires, a lancé ses activités le 23 mars. Le lancement s’est déroulé à l’occasion d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, au Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN) situé à Maâmora.
Ce centre vise à enrichir le capital humain national, à travers la formation professionnelle et la contribution à la formation académique, pour permettre aux autorités et organismes nationaux et aux opérateurs socio-économiques de disposer de compétences qualifiées dans l’utilisation pacifique des techniques nucléaires de manière sûre et durable.
Il a pour objectif aussi de renforcer les capacités régionales en Afrique dans le domaine des sciences et technologies nucléaires, dans le cadre des programmes de coopération internationale et régionale.
M. Rabbah a présidé le lancement des activités du CNESTEN, en sa qualité de centre collaborateur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), pour l’utilisation des techniques nucléaires en matière de gestion des ressources en eau, de protection de l’environnement et des applications industrielles.
Avec cette nouvelle distinction, le centre national de l’énergie devient le premier organisme au niveau africain ayant obtenu une reconnaissance de l’AIEA dans plus d’un domaine.
Dans une déclaration à la presse, M. Rabbah a souligné que l’ouverture du Centre de formation et la reconnaissance par l’AIEA du CNESTEN en tant que centre collaborateur dans plus d’un domaine, sont deux réalisations majeures, se félicitant de l’ouverture du centre sur la coopération internationale en offrant des formations à des chercheurs et des professionnels provenant de plusieurs pays de la région.
“Le Maroc avance à grand pas en termes d’applications nucléaires dans les domaines pacifiques”, s’est-il félicité, relevant que les applications nucléaires dans le Royaume couvrent de larges champs socioéconomiques tels que l’industrie, la Santé, le secteur alimentaire, l’agriculture, l’eau, la géologie et les mines.
“En revanche, pour ce qui est de l’électricité, le Maroc n’a pas besoin de l’électronucléaire, puisque nous avons d’autres potentialités énormes”, a-t-il tenu à préciser, citant notamment les ressources solaires, éoliennes et hydrauliques.
De son côté, le directeur général du Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires, Khalid El Mediouri, a expliqué que celui-ci “est reconnu en tant que centre d’excellence dans plusieurs thématiques par l’AIEA et par l’Accord africain de coopération dans le domaine nucléaire, qui regroupe une quarantaine de pays d’Afrique”. Il a évoqué à cet égard les domaines de la protection de l’environnement, la gestion des ressources en eau, les applications industrielles et ceux liés à la formation en matière de réacteurs de recherche.
Le centre de formation accueille de nombreux stagiaires, professionnels, étudiants et chercheurs, a fait savoir M. El Mediouri, indiquant que le CNESTEN offre, aux pays partenaires, des services d’expertise en matière de formation et d’analyse d’échantillons provenant des pays de la région.
A l’occasion de cette visite, il a présenté la vision stratégique du centre à l’horizon 2030 qui s’articule autour de quatre principaux objectifs. Il s’agit de l’élargissement des utilisations des sciences et techniques nucléaires dans les programmes sectoriels, l’enrichissement du capital humain national dans le domaine des sciences et technologies nucléaires, le renforcement du régime opérationnel de sûreté et sécurité nucléaires et radiologiques à l’échelle nationale et la consolidation du positionnement du CNESTEN à l’échelle régionale en sciences et technologies nucléaires, au service du rayonnement régional du Royaume.
Par ailleurs, M. Rabbah et la délégation qui l’accompagnait ont également visité des installations et des laboratoires du centre national.
Le CNESTEN assure annuellement la formation professionnelle de 200 cadres et techniciens pour le compte des opérateurs socioéconomiques utilisant les rayonnements ionisants. Dans le cadre de l’appui à la formation académique, le centre soutient les formations doctorales et une dizaine de Masters spécialisés dont deux par alternance avec des universités, ouverts à la coopération régionale.
A ce titre, cet établissement co-encadre annuellement les travaux d’une centaine de thèses et de projets de fin d’étude en cycle de master et ingénieur.
En matière d’appui à la région d’Afrique, le CNESTEN a assuré, au cours des dix dernières années, le déploiement de plus de 300 missions d’expertises techniques, l’organisation des cours de formation au profit de plus d’un millier de professionnels, ou encore l’accueil de plus de 600 stages individuels et séjours scientifiques, faisant du centre la première institution en termes d’actions de formation et d’expertise à l’échelle continentale.
L’Université Moulay Ismail de Meknès (UMI) et l’Institut de Recherche en Energie solaire et en Énergies Nouvelles (IRESEN) ont officialisé, le 18 mars à Benguérir (province de Rehamna), leur partenariat visant à soutenir la participation du Maroc au Solar Decathlon Middle East (SDME 2021), prévu en octobre et novembre prochains à Dubaï.
Cette officialisation a eu lieu lors d’une conférence destinée à jeter la lumière sur la participation de l’équipe marocaine SOLAR-UTION à la compétition internationale Solar Decathlon Middle East.
Le Maroc sera représenté dans cette manifestation internationale par l’équipe Solar-Ution, une équipe multidisciplinaire de l’Université Moulay Ismail composée de doctorants, d’ingénieurs, d’architectes et de designers qui ont prouvé leur expertise et leur capacité d’inventer de vraies solutions durables privilégiant l’utilisation de matériaux locaux et des technologies révolutionnaires.
Le partenariat entre les deux institutions vient en consécration d’une volonté de mutualiser les acquis et les moyens et rapprocher le monde académique du tissu entrepreneurial et patronal dans le but d’appuyer les efforts de l’équipe SOLAR-UTION pour hisser le drapeau marocain et promouvoir cette participation africaine au Solar Decathlon Middle East à Dubaï.
Ayant déjà remporté le premier prix de la durabilité et le troisième prix lors du Solar Decathlon Africa organisé en septembre 2019 par l’IRESEN et l’Université Mohammed VI Polytechnique, Solar-Ution souhaite pour cette édition du Solar Decathlon Middle East se positionne sous la bannière d’une équipe nationale, fédérant autour d’elle un nombre important de partenaires institutionnels et un réseau élargi d’opérateurs industriels et socio-économiques et des institutions de recherche.
“A travers ce partenariat, nous ambitionnons de mettre en avant le potentiel de nos jeunes à devenir leaders et acteurs du changement de demain et inciter à une mobilisation nationale des différentes institutions pour appuyer et promouvoir la participation du Maroc au SDME et à l’EXPO2020 et en faire un point de départ pour une dynamique de promotion du rôle des jeunes universitaires dans l’innovation et la création d’entreprises pour la transition énergétique des territoires et accompagner les stratégies nationales dans ce sens”, a souligné Pr. Samir El Jaafari, Vice-président à la Coopération et aux Relations Internationales à l’Université Moulay Ismail et coordonnateur académique de l’équipe Solar-Ution.
“Nous sommes fiers de pouvoir soutenir l’équipe Solar-Ution, unique représentant du continent Africain et du Royaume du Maroc, au Solar Decathlon Middle East. Au-delà du cadre compétitif, ce défi permet aux étudiants d’acquérir une expérience pratique et un savoir-faire dans le domaine de la construction durable, de l’efficacité énergétique et de l’intégration des énergies renouvelables dans le bâtiment”, a relevé, pour sa part, le Directeur Général de l’IRESEN, M. Badr Ikken.
“Nous sommes ravis de mettre en place ce partenariat car nous croyons en nos jeunes et sommes convaincus de leur talent et potentiel dans l’innovation et le développement d’architecture durable du futur”.
Le Team Leader de l’équipe Solar-Ution, Dr. El Mehdi El Khattabi, s’est réjoui de ce partenariat, qui ne pourra que booster la participation de l’équipe au Solar Decathlon.
“Nous voulons convaincre le monde que l’on peut choisir une manière de vivre responsable et un habitat écologique sans sacrifier confort, design, coût et plaisir. Nous avons hâte de montrer au monde notre solution scientifique innovante qui réhabilite les techniques traditionnelles et les développe grâce à une approche thermique révolutionnaire pour créer un chez-soi fonctionnel, écologique et abordable”, ajoute Dr. El Khattabi.
Cette rencontre a été l’occasion de présenter la stratégie de l’équipe Solar-Ution pour une future participation réussie au Solar Decathlon Middle East en octobre 2021.
Il est à rappeler que le Solar Décathlon est une compétition internationale qui prime des équipes universitaires ambitieuses de concevoir, construire et exploiter des maisonnettes alimentées par des énergies renouvelables, qui s’adapteraient au climat local.
Cette compétition biannuelle internationale, basée sur 7 piliers interdépendants (durabilité, avenir, innovation, énergie propre, mobilité, solutions intelligentes et bonheur) a été initiée par le département américain de l’énergie en 2002, pour promouvoir l’habitat écologique et encourager l’utilisation des énergies renouvelables, en proposant des solutions adaptées au contexte spécifique des territoires.
Pour cette édition, le Solar Decathlon Middle East est organisé en marge de la plus grande exposition universelle EXPO2020.
Le Maroc y prend part avec un pavillon véhiculant l’image d’un Maroc “riche de talents, source d’inspiration et terre d’opportunités”.
Le résultat net part du Groupe (RNPG) Taqa Morocco s’est établi à 880 millions de dirhams au titre de l’année écoulée, en baisse de 16,5% par rapport à 2019. Cette performance tient compte du repli du résultat d’exploitation de 7,5% à 2,359 milliards de dirhams et du résultat financier de 8,4% à 564 MDH, indique le groupe dans un communiqué, précisant que le taux de marge nette consolidée s’est situé à 14,7%.
La baisse du résultat d’exploitation s’explique principalement par l’impact de la réalisation de la révision majeure de l’Unité 5 sur le 4e trimestre 2019, fait savoir la même source, notant que le taux de marge opérationnelle consolidé a progressé à 30,3%.
S’agissant du chiffre d’affaires consolidé, il s’est établi à 7,79 MMDH en 2020, en raison de la bonne performance de l’ensemble des unités tenant compte du plan de maintenance, de la diminution des frais d’énergie consécutive à l’évolution du prix d’achat du charbon sur le marché international, ainsi qu’à la réalisation de la révision majeure planifiée de l’unité 5 de 68 jours en 2019.
“Une année 2020 sans précédent, marquée par une disponibilité record pour la deuxième année consécutive dans un contexte de crise sanitaire confirmant la robustesse du business model de Taqa Morocco qui réalise une performance industrielle en progression continue et enregistre des indicateurs financiers résilients”, a indiqué Abdelmajid Iraqui Houssaini, président du Directoire de Taqa Morocco, cité par le communiqué.
En social, le résultat net a augmenté de 10,1% à 816 MDH en 2020, en raison de la bonne performance opérationnelle des Unités 1 à 4 et la baisse des dotations aux amortissements consécutive à la signature de la prorogation du contrat de fourniture d’énergie électrique (PPA) des unités 1-4.
Cette hausse est attribuable aussi à la progression du résultat financier de 31,5% à 281 MDH, suite à l’augmentation de la distribution de dividendes de la filiale JLEC 5&6 pour un montant de 132 MDH et par la hausse des charges d’intérêt, essentiellement dû au tirage de la dette afférente au droit de jouissance complémentaire pour un montant de 1,5 MMDH. Et de conclure que le directoire de Taqa Morocco propose de soumettre à l’approbation de l’Assemblée générale Ordinaire la distribution d’un dividende de 35 dirhams par action. Ce dividende sera mis en paiement au plus tard au 23 juillet 2021.
M. Aziz Rabbah, ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement a présidé la 13ème réunion du Conseil d’Administration de l’IRESEN, le 23 mars 2021. Cette session exceptionnelle, qui a connu la présence de hauts responsables de Départements Ministériels, de Directeurs Généraux d’Établissements Publics, de Présidents de la Profession, a été marquée par la présentation du bilan d’étape de l’IRESEN et la validation de la nouvelle vision de l’IRESEN pour la prochaine décennie.
À l’ouverture de la réunion, M. Aziz Rabbah, Ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement et Président du Conseil d’Administration de l’IRESEN, a rappelé le rôle important que joue IRESEN en matière d’accompagnement de la stratégie énergétique nationale depuis sa création en 2011 et que cette mission a été assurée avec succès à travers l’exécution et la promotion d’une recherche appliquée innovante, le financement de projets de recherches collaboratifs impliquant les universités et les entreprises marocaines, ainsi que la mise en place d’un réseau d’infrastructures de recherche mutualisées.
Le Directeur Général de l’Institut, M. Badr Ikken, a quant à lui présenté, en plus des réalisations de l’année 2020, le bilan d’étape et les faits saillants ayant marqué les activités de l’Institut au cours des dix dernières années. Il a notamment souligné la création de plusieurs infrastructures de recherche et d’innovation développées en partenariat avec l’Université Mohammed VI Polytechnique notamment :
  • Le Green Energy Park traitant des thématiques de l’énergie solaire photovoltaïque et thermique,
  • Le Green & Smart Building Park pour les sujets de la construction durable, des réseaux intelligents et de la mobilités électriques,
  • Le Green Energy Park Maroc-Côte d’Ivoire,
  • et les préparatifs de lancement de la nouvelle plateforme de recherche et d’innovation GreenH2A dans le domaine de l’hydrogène vert et de ses dérivés qui a pour but d’accompagner l’émergence de cette filière du futur.
Il a également mis en avant le financement de 400 MMAD de projets de recherche collaboratifs et le soutien de plus de 800 chercheurs et doctorants.
Cette réunion a été aussi l’occasion de passer en revue les projets sélectionnés dans le cadre de l’appel à projet bilatéral Maroc-Espagne “InnoEspaMAROC” en 2020 et de valider leur financement pour une enveloppe totale de 32 MMAD. Ces projets collaboratifs innovants impliquent 15 partenaires scientifiques et industriels, marocains et étrangers.
L’Agence de moyens de l’Institut a mis en exergue les nouveaux programmes de financement multilatéraux pour encourager le transfert technologique et la coopération à l’internationale notamment :
  • LEAP-RE : dédié aux projets innovants dans le secteur des énergies renouvelables entre l’Europe et l’Afrique avec une enveloppe de 170 MMAD,
  • Mission Innovation Call20 : dédié aux thématiques de la digitalisation de l’énergie avec une enveloppe de 250 MMAD,
  • InnoEspagneMAROC : 3ème édition de l’appel à projets bilatéral Maroc-Espagne avec une enveloppe de 33 MMAD.
  • Green INNOBOOST 2.0 : Appel à projet national dédié à l’innovation et au transfert de technologie vers l’industrie avec une enveloppe de 20 MMAD.
En capitalisant sur ces acquis, une nouvelle vision stratégique ambitieuse a été présentée aux membres du conseil d’administration , à la hauteur de l’ambition de la transition énergétique du Royaume. Cette vision prévoit de définir les thématiques clés à développer en phase avec les priorités de notre modèle énergétique et ce en vue de favoriser la mutualisation et la valorisation industrielle. Il est également question de promouvoir de nouvelles activités et services destinés à répondre aux besoins des industriels et permettant de diversifier les sources de financement de l’IRESEN afin de réduire sa dépendance au financement public.
Les membres du Conseil d’Administration ont ainsi exprimé leur soutien au modèle de pérennisation d’IRESEN pour les 10 prochaines années : “IRESEN 2030”. Cette orientation stratégique intègre les contraintes et les opportunités du contexte de la relance économique verte post-Covid, mettant le capital humain au centre de l’innovation, de la création de valeur et de la résilience territoriale.
Une vision qui a pour objectif de positionner IRESEN comme leader au niveau continental et de renforcer sa contribution au rayonnement de notre pays dans le domaine de la transition énergétique à l’échelle mondiale. La mise en œuvre de cette vision permettra à l’Institut de poursuivre ses actions, de façon plus soutenue, en tant que catalyseur entre le monde académique et le monde socio-économique, en créant des synergies et en développant des solutions innovantes adaptées à notre contexte national et continental.
L’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT) et le leader du secteur de la distribution des carburants Afriquia SMDC ont donné, le 24 mars, le coup d’envoi à la première formation qualifiante en faveur des professionnels de la mécanique, membres de la plateforme à but non lucratif Mécano Al Maghrib.
Cette formation est le résultat d’une convention cadre de partenariat portant sur la mise à niveau des capacités techniques et opérationnelles des mécaniciens et garagistes dans 11 villes du Royaume.
Ce partenariat porte sur les domaines d’échange d’expertises et de bonnes pratiques pour le renforcement des capacités des mécaniciens et garagistes, relève la même source, soulignant que ce cycle de formation qualifiante a été élaboré afin d’apporter des réponses aux défis liés à l’accélération exponentielle des technologies de ce secteur et aux besoins réels exprimés par les professionnels de la mécanique.
Ce cycle leur permettra de rester en phase avec les transformations et de bénéficier de plus d’opportunités d’intégration dans l’économie moderne sans être limités par la contrainte de l’âge ou encore celle du niveau scolaire.
Et de préciser que le cursus de formation qualifiante est dispensé par les établissements de formation relevant de l’OFPPT à l’échelle nationale et profitera à près de 3.000 adhérents au programme Mécano Al Maghrib sur les 5 ans à venir. Ce cursus s’étalera sur 3 mois, en deux sessions, dans 13 centres de l’OFPPT sur 11 villes du Royaume et sera couronné par l’octroi d’un certificat à près de 600 bénéficiaires pour l’année 2021 à travers la validation de cinq modules de formation.
Le programme se poursuivra ensuite avec les mêmes modules de 2022 à 2025 et bénéficiera à au moins 2400 autres adhérents du programme Mécano Al Maghrib. Il s’agit d’un ambitieux programme certifiant visant à accompagner et dynamiser le tissu entrepreneurial marocain qui couvrira les volets techniques relatifs à la mécanique et l’électricité des automobiles ainsi que les soft skills nécessaires à l’exercice de ce métier dans les règles de l’art.
“Ce partenariat public privé permettra aux partenaires de joindre leurs efforts et accompagner le développement des compétences et la valorisation du métier des mécaniciens automobile”, a souligné la directrice générale de l’OFPPT, Loubna Tricha. Elle a fait savoir que “la réalisation de cet objectif passe par la mise en place d’un projet intégré incluant les composantes Formation – Entreprenariat, Accompagnement et communication”.
Et d’ajouter que “dans le cadre de ce partenariat, l’OFPPT garantira la formation des 3.000 bénéficiaires, dans les volets techniques, hygiène et sécurité automobile, ainsi que les soft skills, à travers un programme équilibré qui leur permettra d’acquérir les compétences nécessaires pour s’adapter au marché du travail”.
Pour sa part, Said El Baghdadi, directeur général d’Afriquia SMDC a indiqué que “le secteur de la mécanique est un secteur dynamique, associé à une évolution technologique constante difficile à cerner et à prendre en main par les professionnels de la mécanique”.
“Ayant pris conscience de ce challenge, Afriquia SMDC a mis en place, en partenariat avec l’OFPPT et Mécano Al Maghrib, un dispositif de soutien en formation et d’accompagnement qui assimile les besoins les plus spécifiques des mécaniciens et garagistes, et assure ainsi l’avenir du métier”, a-t-il soutenu, notant que “cette initiative est le reflet de notre profonde conviction de notre rôle citoyen et de notre devoir en tant qu’acteur économique engagé envers notre communauté et notre nation “.
Avec plus de 46 ans d’expérience au service des entreprises et des jeunes, l’OFPPT est le principal opérateur de formation professionnelle au Maroc. Ainsi, il contribue au renforcement de la compétitivité et à l’amélioration des performances des entreprises et à la valorisation des compétences de leurs ressources humaines.
Fort d’un dispositif qui couvre l’ensemble des Régions et la quasi-totalité des métiers, l’Office a pour mission de développer la formation professionnelle au Maroc afin d’accompagner les grands chantiers économiques et les projets sectoriels lancés par le Royaume. Un développement qui constitue l’un des axes prioritaires de sa feuille de route, présentée devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI le 4 avril 2019. Aujourd’hui, l’offre de formation est de 400.000 places pédagogiques et touche plus de 300 métiers dans différents secteurs, répartie en 4 niveaux en plus d’une large palette de formations qualifiantes et Bac pro.
De son côté, Afriquia SMDC est avant tout une marque citoyenne et un acteur responsable et engagé qui favorise la création d’emplois et le développement des compétences. Ces engagements confortent Afriquia SMDC dans sa position de partenaire privilégié de tous les secteurs économiques.
Mécano Al Maghrib est une plateforme à but non lucratif unique ayant pour vocation le développement et l’animation d’une communauté de professionnels de la mécanique. Cette plateforme vise la valorisation des métiers de la mécanique ainsi que le renforcement des capacités techniques et relationnelles de ses membres pour faire face aux défis des avancées technologiques et du marché automobile.