La réalisation du premier « Triporteur Frigorifique Solaire Marocain », s’est concrétisé suite un projet de recherche financé par l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN).
La réalisation de cette solution de réfrigération, de conservation et de transport à zéro-émission de CO2, est le résultat d’un consortium entre la Faculté des Sciences Ben Msik de l’Université Hassan II de Casablanca et l’Université Moulay Ismail de Meknès, en partenariat avec InterAfrique, en réponse à un appel à projet R&D InnovPV 2013, a indiqué l’IRESEN dans un communiqué.
Le projet financé par IRESEN à hauteur de 2,8 millions DH, s’est concrétisé en cette fin d’année 2016 par la réalisation du premier triporteur frigorifique solaire marocain, dont la réfrigération et la mobilité sont alimentées à 100% par le soleil grâce à des modules photovoltaïques flexibles intégrés.
« L’autre innovation de ce projet réside dans l’utilisation du bois de palmiers dattiers pour la réalisation de l’isolation du réfrigérateur solaire », fait savoir l’IRESEN, notant que ce matériau local est abondant sous forme de déchets dans les oasis.
Ainsi les parties renouvelables des palmiers dattiers marocains ont présentées des propriétés thermo-physiques d’isolation à fort potentiel et ont pu servir à la fabrication des séparations isolantes du réfrigérateur.
Cette solution est à la fois « vectrice de développement économique et social », offrant une alternative aux systèmes existants et une importance en terme d’acquisition et d’exploitation tout en respectant pleinement l’environnement.
Le prototype du « Frigo roulant Solaire » alimenté à l’énergie solaire, a été présenté en marge de la COP22 en novembre dernier à Marrakech et a suscité l’intérêt des chercheurs, des industriels mais aussi du grand public. La prochaine étape sera de préparer les modèles de valorisation et d’industrialisation du triporteur.

 

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) vient de réaliser des projets de télégestion au niveau de sept adductions régionales (Al Hoceima, Taza, Oujda, Sidi Kacem, Ouezzane, Berkane et Tétouan) et de télégestion pilote de distribution d’eau au niveau de la ville de Khémisset pour un coût global de 100 millions DH. Ces projets s’inscrivent dans le cadre de la stratégie de l’ONEE pour l’amélioration des performances des ouvrages de production et de distribution en matière d’économie d’eau et d’énergie moyennant la modernisation de ses installations par des outils numériques de dernière génération, indique l’Office dans un communiqué.
A travers ces projets, l’ONEE permet de contrôler la qualité de l’eau et améliorer le service client en temps réel, d’optimiser les coûts de la production par la réduction des charges d’exploitation (personnel, énergie, réactifs), d’améliorer le rendement des adductions par la maîtrise des débordements et des fuites d’eau et de disposer d’un outil de mesure et de pilotage à distance des installations de production de l’eau, ainsi que d’introduire la télé-relève au niveau d’un réseau de distribution de grande taille pour suivre les performances du réseau (débit de nuit, pressions, niveaux des réservoirs), précise le communiqué.
L’Office poursuit ainsi la modernisation de ses installations par la réalisation de la télégestion dans huit autres adductions dans le cadre d’un programme d’amélioration des performances, d’envergure, d’un coût global de 1,11 milliard DH.
En plus de la télégestion des adductions, ce programme concerne aussi la réhabilitation des ouvrages de production et de réseaux de distribution, et l’acquisition de groupes de pompages, des débitmètres et des unités mobiles de recherche des fuites d’eau, conclut le communiqué.

ENGIE, à travers ses filiales ENGIE Ineo et ENGIE Cofely Maroc, a été retenu par la société de développement local CASA TRANSPORT pour une partie de l’aménagement de la nouvelleligne de tramway T2 et du prolongement de la ligne T1 à Casablanca, au Maroc. L’ensembledes contrats signés par le Groupe porte sur un total de 192 millions DH, soit environ 18millions d’euros.

Dans ce cadre, le dispositif « Navineo » sera mis en place par ENGIE sur la nouvelle ligne T2 et le prolongement de la ligne T1. Ce système permettra de réguler l’exploitation en tempsréel depuis le poste de contrôle, de fournir des informations sur les temps d’attente et deproposer un affichage aux stations et à bord des rames pour informer les voyageurs.

ENGIE réalisera également, sur les deux lignes, les systèmes de signalisation ferroviaire (gestion sécuritaire des circulations et des aiguillages…) et l’installation de lavidéosurveillance, l’interphonie, la sonorisation, le contrôle d’accès, la détection incendie…

La première ligne de tramway casablancais T1 sera prolongée d’1,8 km (pour atteindre au total 23,5 km et 37 stations), et offrira des temps de parcours plus courts. La ligne T2 seramise en service fin 2018. Longue de 22,5 km, elle comportera 33 stations, sera dotée de deuxpoints de correspondance avec la ligne T1 et desservira 9 arrondissements (soit un total d’1 million d’habitants).

Les contrats remportés par ENGIE illustrent l’expertise du Groupe et sa capacité à créer et développer des solutions efficaces et innovantes au service des villes et territoires connectés,à travers le monde.

En tant que pionnier de la révolution énergétique, ENGIE considère le transport comme un axe majeur du développement des territoires. La transformation vers une mobilité moinsémettrice de CO2, moins polluante et plus fluide, est aujourd’hui essentielle, notamment dansles villes, où vivront 3 habitants sur 4 en 2050. Pour cela, ENGIE développe notamment desactivités de conseil en planification urbaine et des solutions pour les transports collectifs(électrification, signalisation, aide à l’exploitation, information voyageurs).

La stratégie mise en place par le Maroc en matière des énergies renouvelables est « la plus ambitieuse » dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du nord (MENA), a souligné le Middle-East Institute (MEI), basé à Washington. Conscient de l’importance des énergies renouvelables pour le développement durable, le Royaume a élaboré un plan national novateur et distingué dans la région, a fait observer le MEI dans une analyse signée Michael Hochberg, estimant que les pays du Moyen-Orient doivent s’inspirer du modèle marocain pour relever les défis en matière d’infrastructures et de développement, notamment. L’analyse, intitulée « L’essor de l’énergie renouvelable au Maroc, un exemple pour la région », a relevé que des projets d’envergure ont été lancés dans le Royaume pour notamment répondre à la demande croissante sur l’électricité à travers la mise en service de la première centrale « Noor I » du projet solaire « Noor-Ouarzazate », le plus grand complexe du monde, en rappelant que le Maroc sera, dès 2018, en mesure de produire 580 mégawatts, ce qui reviendra à alimenter 1,1 million de foyers Marocains en électricité, et de réduire les émissions carbones de 760 000 tonnes par an.

La Fondation Mosquée Hassan II s’est vu bénéficier d’une « labélisation COP22 » pour l’ensemble de ses nouvelles initiatives. En effet, la Fondation veut, avec le support de la Société d’Investissements Énergétiques (SIE), réhabiliter tous ses édifices à savoir la Mosquée Hassan II, la médiathèque, le hammam, le musée, les bâtiments administratifs et le parking.

Ce projet d’optimisation énergétique consiste donc à introduire des mesures à la fois d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique, l’objectif majeur étant de baisser considérablement les dépenses liées à la consommation d’énergie et d’eau de la Fondation. Et pour mener à bien ce projet, la Fondation Mosquée Hassan II a lancé un appel à manifestation d’intérêt (AMI), en partenariat avec la SIE, pour identifier des soumissionnaires désirant offrir leur service selon une approche de garantie de résultat.

La réalisation du premier « Triporteur Frigorifique Solaire Marocain », s’est concrétisé suite un projet de recherche financé par l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN).

La réalisation de cette solution de réfrigération, de conservation et de transport à zéro-émission de CO2, est le résultat d’un consortium entre la Faculté des Sciences Ben Msik de l’Université Hassan II de Casablanca et l’Université Moulay Ismail de Meknès, en partenariat avec InterAfrique, en réponse à un appel à projet R&D InnovPV 2013, a indiqué l’IRESEN dans un communiqué.

Le projet financé par IRESEN à hauteur de 2,8 millions DH, s’est concrétisé en cette fin d’année 2016 par la réalisation du premier triporteur frigorifique solaire marocain, dont la réfrigération et la mobilité sont alimentées à 100% par le soleil grâce à des modules photovoltaïques flexibles intégrés.

« L’autre innovation de ce projet réside dans l’utilisation du bois de palmiers dattiers pour la réalisation de l’isolation du réfrigérateur solaire », fait savoir l’IRESEN, notant que ce matériau local est abondant sous forme de déchets dans les oasis.
Ainsi les parties renouvelables des palmiers dattiers marocains ont présentées des propriétés thermo-physiques d’isolation à fort potentiel et ont pu servir à la fabrication des séparations isolantes du réfrigérateur.

Cette solution est à la fois « vectrice de développement économique et social », offrant une alternative aux systèmes existants et une importance en terme d’acquisition et d’exploitation tout en respectant pleinement l’environnement.

Le prototype du « Frigo roulant Solaire » alimenté à l’énergie solaire, a été présenté en marge de la COP22 en novembre dernier à Marrakech et a suscité l’intérêt des chercheurs, des industriels mais aussi du grand public. La prochaine étape sera de préparer les modèles de valorisation et d’industrialisation du triporteur.

Le Président directeur général de Nareva, M. Ahmed Nakkouch, a été nommé nouveau président du Conseil d’administration (CA) de LafargeHolcim Maroc, lors de sa réunion tenue le 16 décembre.
M. Nakkouch, qui a été également coopté en tant qu’administrateur, a occupé plusieurs postes de hautes responsabilités, notamment en tant que directeur général de l’Office national de l’électricité (ONE) de 2001 à 2006.
Lors de la réunion du CA, M. Mohammed Kabbaj a annoncé sa démission de ses fonctions de président dudit Conseil d’administration.
Le CA a témoigné à M. Kabbaj toute sa reconnaissance pour son immense engagement à la présidence du groupe LafargeHolcim Maroc pendant 21 ans et lui a rendu un vibrant hommage. Il a aussi demandé à M. Kabbaj de le faire bénéficier de son expertise et de sa vision en tant que membre du Conseil d’administration de LafargeHolcim Maroc.

SM le Roi Mohammed VI a présidé, mardi 13 décembre au Palais Royal de Casablanca, une séance de travail consacrée au projet de gazoduc, reliant le Nigéria au Maroc à travers plusieurs pays d’Afrique de l’ouest, indique un communiqué du Cabinet royal dont voici le texte intégral :

« Sa Majesté Le Roi Mohammed VI a présidé ce jour, au Palais Royal de Casablanca, une séance de travail consacrée au projet de gazoduc, reliant le Nigéria au Maroc à travers plusieurs pays d’Afrique de l’ouest, qui a été initié à Marrakech lors de la rencontre tenue entre les deux chefs d’état en marge de la Cop 22 et finalisé à Abuja.
Cette séance de travail qui intervient après la cérémonie officielle présidée par Sa Majesté le Roi et le président du Nigéria, a connu la participation de hauts responsables nigérians désignés par le président de la république fédérale de Nigeria, son Excellence M. Muhammadu Buhari.
Elle s’inscrit dans le cadre des mesures concrètes visant à promouvoir ce projet régional structurant pour l’ensemble des pays de la région.
Ce gazoduc de portée stratégique, susceptible d’être relié au marché européen, favorisera l’émergence d’une zone nord-ouest africaine intégrée et permettra à la région d’atteindre l’indépendance énergétique, d’accélérer les projets d’électrification au bénéfice des populations et de développer des activités économiques et industrielles importantes.
Les discussions ont porté sur la faisabilité technique et le financement du projet.
Cette séance de travail a réuni, du côté marocain, le Chef du gouvernement, M. Abdelilah Benkirane, les Conseillers de Sa Majesté le Roi , MM. Fouad Ali El Himma et Yassir Zenagui, le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Salaheddine Mezouar, le ministre de l’Economie et des Finances, M. Mohamed Boussaid, le ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement par Intérim, Moulay Hafid Elalamy, le Président-Directeur Général du Groupe OCP, M. Mostafa Terrab, la directrice générale de l’Office national des Hydrocarbures et des Mines, Mme Amina Benkhadra, le Président du Directoire de l’Agence Marocaine des Energies Renouvelables (MASEN), M. Mustapha Bakkoury et le directeur de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable, M. Ali Fassi Fihri ; et du côté nigérian, M. Ahmed Abubakar Rufai, Conseiller du Président nigérian, M. Said Farouk Garba, directeur général chargé de l’ingénierie et des services techniques à la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), M. Ahmed Ali Adamu, directeur général chargé du droit commercial à la à la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), M. Ibrahim Audu, Ingénieur de projet à la Nigeria Gas Processing and Transportation Company (NGPTC), M. Usman Yusuf, directeur général des Ressources, du Gaz et de l’Energie, et M. Ibraheem Folorunsho Ajadi, chargé d’affaires à l’ambassade de la République Fédérale du Nigeria à Rabat ».

Sterling and Wilson, le groupe indien d’ingénierie et de construction de centrales solaires avec des installations d’une capacité dépassant 1 GW a signé un accord portant sur la construction, au Maroc, d’une installation photovoltaïque d’une capacité de 170 MW, avec le consortium mené par ACWA Power.

Le programme NOOR PVI consistera en trois projets, NOOR Ouarzazate IV, d’une capacité avoisinant  7O MW, NOOR Laâyoune avec ses 80 MW et NOOR Boujdour d’une capacité de 20 MW.

Il s’agit de la première phase d’installation solaire photovoltaïque du Plan solaire NOOR, qui a déjà vu la construction de trois grands projets basés sur l’énergie solaire concentrée (CSP) à Ouarzazate.

Le Maroc vise à produire 52% de son énergie de sources renouvelables d’ici 2030. Il est le seul pays d’Afrique du Nord à ne pas avoir de réserves importantes d’énergies fossiles et importe 90% de l’énergie qu’il consomme.
L’électricité produite par les centrales à technologie photovoltaïque alimentera des milliers de foyers et réduira les émissions de carbone de milliers de tonnes d’équivalents CO2 chaque année de son fonctionnement.

L’étude de faisabilité de l’introduction des technologies de réseaux intelligents « Smart Grid », un levier pour accompagner la montée en puissance des énergies renouvelables, est en cours de réalisation.

La montée en puissance des énergies renouvelables dans le système électrique national nécessite la mobilisation de moyens flexibles de production pour faire face à leur intermittence.