La CGEM a dévoilé, le 27 mai, lors de la visioconférence du Comité de Veille Economique (CVE), son plan de relance économique qui s’appuie sur 3 axes principaux :  sauvegarder l’offre, stimuler la demande et transformer l’économie du pays  afin de la rendre plus résiliente, et réparer les dégâts engendrés par la crise sanitaire du Covid-19.

 Ce plan se veut ambitieux, intégré, cohérent et équilibré entre l’Etat, le secteur privé et le citoyen, a pour objectif de stimuler la production, éviter une récession durable, mais également relever ces défis qui existaient bien avant la crise et que d’autres ont perdu, comme notamment, l’intégration de l’informel, la simplification de la relation entre l’État, le citoyen et l’entreprise, l’inclusion financière et les délais de paiement. 

 En ce qui concerne le financement, la CGEM estime que ce plan nécessitera le déploiement d’une enveloppe de 80 à 100 milliards DH sur une durée de 12 mois.

De son côté et au même titre que toutes les fédérations sectorielles de la CGEM, la Fédération de l’Energie a recommandé plusieurs propositions contenues dans les recommandations finales de la CGEM pour une meilleure relance économique.

Dans sa proposition de Plan de Relance Sectoriel , la Fédération de l’Energie préconise ce qui suit :

  • Stimuler l’offre sectorielle : Mesures de réduction des charges :
    • Baisse des redevances des autoroutes pour les sociétés de distribution de carburant, opportunité de décompenser le gaz vu le prix bas actuel et règlement du litige au Conseil de la concurrence.

 

  • Stimuler la demande

 

    • Accélération des réformes législatives et réglementaires spécifiques au secteur de l’énergie (Lois 13-09, loi sur l’Autoproduction, loi sur le GNL), des autorisations des nouveaux projets et des projets  cours, des acceptabilité environnementale, etc. et Instauration d’un crédit impôt recherche et accélération des procédures d’accès au foncier de l’état, en particulier pour les projet solaires et éoliens qui nécessitent de grandes surfaces.

Propositions d’amélioration de la commande publique :

    • Maintenir et  renforcer l’investissement et la commande publique avec l’instauration de la préférence nationale  et report des délais légaux et administratifs pour une durée égale à la crise sanitaire: Autorisations de réalisation de projet, autorisations de construire, études d’impacts, etc. et accélérer la délivrance des autorisations de travaux par les administrations et établissements publics (Communes, ONEE, ANP, ADM, DRETL, ONCF)

Propositions sur les investissements publics à prioriser 

    • Encouragement de  la réalisation de projets liés aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique et encourager la recherche et l’innovation dans le domaine des ENR et de la nouvelle génération des technologies énergétiques (batteries, hydrogène, capture de carbone).
  • Mesures transverses

 

 

  • Propositions pour renforcer le degré de digitalisation en lien avec les administrations.
    • Capitaliser sur les expériences de Télétravail, afin d’aménager la réglementation du travail dans un esprit d’encouragement de la flexibilisation du travail :
      • Prévoir un amendement du code du travail intégrant la notion de travail à temps partiel ;
      • Augmenter la durée de recours au travail temporaire à 12 mois renouvelable une fois ;
      • Réglementer le télétravail pour faire bénéficier les personnes concernées de l’assurance AT ;
      • Légiférer sur la reconnaissance électronique des signatures et des actes légaux, administratifs et bancaires.

ACWA Power Maroc, opérateur du Complexe Noor Ouarzazate, a fait don de 100.000 masques au Centre Hospitalier Ibn Sina de Rabat, dans le cadre de la contribution à l’effort de lutte contre la pandémie du Covid-19, indique un communiqué du groupe.
« Pleinement inscrit dans l’élan de solidarité nationale face à la pandémie du COVID-19, ACWA Power Maroc fait don de 100.000 masques FFP2 au Centre Hospitalier Ibn Sina de Rabat ».

Cette initiative vient s’ajouter au « soutien d’ACWA Power Maroc aux riverains du Complexe Noor Ouarzazate avec la distribution de 47 tonnes de produits de première nécessité (denrées alimentaires et produits d’hygiène) ».
Badis Derradji, Directeur Régional d’ACWA Power Maroc a relevé que « face à une situation sans précédent qui exige de nous tous une forte mobilisation afin de combattre et minimiser l’impact de cette pandémie, ACWA Power continuera à participer à l’effort collectif de protection des communautés au sein desquelles elle opère, et au-delà ».

« C’est dans cet esprit de solidarité et d’entraide que le Groupe ACWA Power a pris les dispositions nécessaires pour mettre au profit du Centre Hospitalier Ibn Sina de Rabat 100.000 masques de protection ».
M. Derradji a, par la même occasion, assuré de la poursuite des efforts dans ce sens, exprimant son « soutien inconditionnel aux citoyens et au gouvernement qui luttent contre le coronavirus avec un courage impressionnant ».
D’autre part, il a salué le travail du personnel soignant et des forces de l’ordre « qui se sacrifient chaque jour pour le bien commun ».

Porté par une stratégie clairvoyante menée sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc poursuit avec succès l’un des programmes énergétiques les « plus ambitieux au monde », souligne le journal allemand à grand tirage « Die Welt ».
« D’ici 2030, 52% de l’électricité devrait provenir des énergies renouvelables. C’est un grand bond en avant pour le Maroc”, écrit le quotidien allemand dans un article intitulé “le rêve d’une électricité verte au désert », ajoutant qu’il y a dix ans, les énergies renouvelables ne jouaient qu’un rôle mineur dans le mix énergétique du Royaume.

L’objectif du plan marocain, mis en place à l’initiative du Souverain, est d’optimiser l’utilisation de l’électricité de la centrale Noor à Ouarzazate, « le plus grand complexe solaire du monde », pour rendre le pays indépendant de l’énergie extérieure, écrit récemment la publication allemande dans un article plein page illustré d’une photo de la centrale Noor.

En plus, fait observer l’auteur de l’article, les ambitions du Maroc ne s’arrêtent pas là. « Cette centrale solaire et d’autres, les éoliennes et les barrages devraient non seulement garantir une grande partie de l’approvisionnement énergétique du Maroc en dix ans, mais également fournir de l’électricité à l’Europe », souligne Die Welt, notant que le « système sur les montagnes de l’Atlas pourrait aider l’Allemagne et d’autres pays européens à atteindre leurs objectifs climatiques ».

Le Maroc poursuit également une stratégie de développement avec l’industrie solaire, relève le quotidien, ajoutant que le Royaume veut à l’avenir vendre de l’énergie solaire et éolienne à l’Europe et devenir un producteur d’énergies renouvelables pour l’UE.

En effet, le pays se prépare déjà à livrer de l’électricité à l’Europe, estime le quotidien, rappelant que, l’an dernier, le gouvernement fédéral allemand, la Commission européenne et d’autres pays européens ont négocié une feuille de route pour le commerce des énergies renouvelables avec le Maroc.

Cette feuille de route prévoit, selon Die Welt, que le Maroc, le Portugal, l’Espagne, la France et l’Allemagne ouvrent leurs marchés des énergies renouvelables de manière à ce que les gros clients puissent acheter de l’électricité au-delà des frontières.
À cette fin, fait remarquer le journal, les stations solaires ne devraient pas seulement être construits autour de Ouarzazate, mais aussi dans d’autres zones.

En réponse à la forte croissance de son économie et à l’augmentation de la demande en électricité, le Maroc a commencé à développer des énergies renouvelables en 2009, rappelle le journal allemand, faisant noter qu’en 2016, un bon tiers des besoins énergétiques provenait des énergies renouvelables, et il devrait être de 42% d’ici la fin de cette année.

 

Dans le cadre de la mobilisation nationale de lutte contre la pandémie Coronavirus et en réponse au devoir national en ce moment exceptionnel, l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) annonce sa mobilisation totale pour garantir l’alimentation de tous les citoyens en électricité et en eau potable et le service d’assainissement liquide ainsi que sa contribution au Fonds Spécial dédié à la gestion de la pandémie Coronavirus, créé sur Hautes Instructions Royales.

D’un montant total de 30 millions de dirhams, la contribution de l’ONEE comprend un mois de salaire pour le Directeur Général, 50% pour les directeurs et 10% pour le reste du personnel ainsi que la contribution du Conseil des Œuvres Sociales de l’Office pour un montant de 13 millions de dirhams.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mobilisation citoyenne et de l’élan de solidarité nationale pour contribuer à la lutte contre les effets de la pandémie sur notre pays.

L’ONEE, à travers toutes ses composantes, réitère son engagement permanent et continue à se mobiliser pour soutenir les mesures nationales mises en œuvre dans le contexte actuel.

L’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) a annoncé une contribution de 20 MDH au Fonds spécial de solidarité créé sur Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI.

A cet effort national s’ajoute la contribution des collaborateurs de MASEN qui ont également témoigné de leur engagement et solidarité en répondant à l’appel lancé par l’Agence marocaine pour une contribution individuelle équivalente à un mois de salaire au Fonds spécial anti-Covid-19.

En vue de faire face à l’afflux des projets à haute valeur énergétique au Maroc, ENGIE a procédé au regroupement de ses trois filiales Cofely Maroc, ENGIE Contracting Al-Maghrib et ENGIE Finatech Services au sein des mêmes bâtiments sis au niveau de la zone industrielle à Lissasfa – Route d’El Jadida. 

Désormais, une seule entreprise, dénommée « ENGIE Services Maroc », représentera les activités du groupe sur le territoire national. Cette restructuration permet d’améliorer grandement la synergie entre les trois activités et de donner naissance à un nouveau pôle intégré. ENGIE Services Maroc offrira ainsi des solutions clients liées au Facility Management et à la maintenance multi-technique (Cofely Maroc et ENGIE Contracting Al-Maghrib) et au travaux d’installation tous corps de métiers techniques confondus (ENGIE Finatech Services et ENGIE Contracting Al-Maghrib). 

La nouvelle organisation du groupe permettra ainsi de développer la transition énergétique « As a service », une offre distincte sur le marché de l’énergie articulée autour de solutions intégrées, allant du financement jusqu’à l’installation, la maintenance et l’opération. 

Ces services ciblent en particulier les entreprises et les collectivités locales afin de mieux répondre aux attentes renouvelées du marché. 

Des taux de réduction « importants » des polluants atmosphériques et une amélioration « perceptible » de la qualité de l’air sont enregistrés au Maroc pendant l’état d’urgence sanitaire marqué essentiellement par la réduction ou la limitation du trafic routier et aérien et la revue à la baisse de plusieurs activités industrielles, indique le ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement.

En effet, les premiers résultats d’une évaluation préliminaire de la qualité de l’air qui a été élaborée au niveau de ville de Marrakech et couvrant la période de novembre 2019 jusqu’au 08 avril 2020, ont fait état d’une diminution de 55% pour le dioxyde d’azote (NO2), de 70% pour le monoxyde de carbone (CO) et de 67% pour les particules en suspension, indique le département de l’Environnement dans un communiqué.

A cet égard, et partant du modèle de Marrakech, ajoute la même source, une évaluation détaillée de la qualité de l’air est lancée au niveau de plusieurs villes du Royaume.

Cette évaluation basée sur l’analyse des données des stations de surveillance de la qualité de l’air avant, durant et après l’état d’urgence sanitaire, permettra d’établir une analyse plus fine de la situation de la pollution de l’air, y compris l’état de référence, de tirer des enseignements et de formuler des recommandations pour limiter la pollution atmosphérique post-crise Covid-19.

Le Ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement a organisé, le 27 avril, un webinaire portant sur le renforcement des capacités nationales en matière de contrôle de qualité et de sécurité des systèmes photovoltaïques, qui a connu la participation de plus de trente responsables et cadres concernés du Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie Verte et Numérique, de l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN), de l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique (AMEE), de l’Agence Marocaine pour l’Energie Durable (MASEN), de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE), de l’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR) et du Laboratoire Public des Essais et des Etudes (LPEE).

Ce projet, initié par le Ministère de l’Energie depuis 2019 dans le cadre de la coopération énergétique maroco-allemande, a pour objectif de renforcer l’infrastructure qualité pour le secteur photovoltaïque, notamment par le développement des compétences en matière d’assurance de qualité et de fiabilité des systèmes photovoltaïques et contribuer ainsi à l’accompagnement des projets solaires programmés et au développement d’un marché nationale du photovoltaïque basé sur des exigences en termes de qualité et performances énergétiques.

Ce projet, prévu d’être financé par un don de 1,3 millions d’euro du Ministère Fédéral de la Coopération Economique et du Développement allemand (BMZ), qui mandaté l’Institut National de Métrologie en Allemagne (PTB) pour sa mise en œuvre, permettra de rehausser davantage les capacités des institutions nationales concernées par la normalisation, la métrologie, les laboratoires d’essai, l’inspection, la certification et l’accréditation dans le secteur photovoltaïque au Maroc.

Ce webinaire, auquel a pris part également la GIZ et le PTB, a permis de présenter aux institutions marocaines présentes les objectifs du projet et de débattre des axes d’interventions et des résultats escomptées, ainsi que les principaux indicateurs à même d’assurer un bon suivi de son déroulement.

A cette occasion, le Ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement a souligné que ce projet vient à point nommé et permettra de consolider les efforts déjà entrepris pour développer un marché national des systèmes photovoltaïques de qualité. Il a rappelé en particulier la mise en place d’une commission technique nationale chargée de proposer une feuille de route pour la normalisation et la certification des équipements des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, ainsi que la publication, ce mois courant, de l’arrêté conjoint rendant obligatoire dix-neuf normes supplémentaires ciblant, en particulier, les systèmes de pompage solaire photovoltaiques et les chauffe-eau solaires, qui sont appelés à se développer davantage à l’avenir, eu égard à leur maturité technologique et à la baisse de leurs coûts.

Ce projet de coopération, portant également sur des actions de sensibilisation, s’étalera sur trois ans et s’appuie sur une démarche participative pour garantir la convergence et la complémentarité entre les acteurs concernés, pour assurer un développement harmonieux et durable de la filière photovoltaïque au niveau national.

L’offre des produits pétroliers sur le marché national reste stable et suffisante pour couvrir tous les besoins des ménages et des secteurs productifs durant le mois de Ramadan qui connaît une hausse de la consommation du gaz butane, selon le ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement.

« Dans le cadre du suivi permanent de la situation de l’approvisionnement du marché national en produits pétroliers, particulièrement avec l’état d’urgence sanitaire décrété par le Maroc en vue d’enrayer la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19), le ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement affirme que l’offre reste stable et suffisante pour couvrir l’ensemble des besoins des ménages et des secteurs productifs durant le mois sacré de Ramadan qui se caractérise par une augmentation de la consommation du Gaz butane ».

Dès le début de cette crise et dans le cadre d’une approche proactive contre toute éventuelle répercussion du covid-19, le ministère a pris une série de mesures en vue d’éviter des perturbations dans l’approvisionnement du marché national en bouteilles de gaz.
A cet effet, il a orienté ses services décentralisés, en coordination avec les autorités publiques, afin d’appeler les différents intervenants locaux, sociétés de production et de distribution et points de vente en détail de ces bouteilles, à respecter ces mesures.
Il s’agit de l’obligation de remettre une bouteille de gaz vide pour en acheter une nouvelle et la vente d’une seule bouteille par client à chaque étape d’approvisionnement.

Il est également question de garantir les moyens de transport adéquats pour assurer l’approvisionnement continu de ce produit, de prolonger les heures de travail dans les centres de remplissage afin de répondre aux besoins nationaux, ainsi que d’intensifier les visites des commissions de contrôle pour relever les dépassements et prendre les mesures légales contre les contrevenants.
L’application immédiate de ces mesures à l’échelle régionale a permis une stabilité de la demande et l’approvisionnement en gaz butane, relève le ministère, rappelant la décision de créer un comité de veille pour suivre l’approvisionnement du marché nationale en produits énergétiques.

Présidé par le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement, avec la participation de l’ensemble des intervenants des secteurs public et privé, ce comité tient des réunions périodiques afin de suivre l’opération de ravitaillement du marché national en produits énergétiques, de l’importation jusqu’à la distribution, ainsi que de prendre les mesures adéquates.

Dans ce sillage, en dépit de la demande exceptionnelle, particulièrement depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire et l’avènement du mois de Ramadan, l’approvisionnement du marché reste régulier à la faveur des nouvelles opérations de acquisitions confirmées par les acteurs du secteur. Ces opérations permettent de préserver les stocks actuels et de les améliorer pour les trois prochains mois.

De ce fait, les importations programmées et confirmées sont suffisantes pour couvrir les besoins nationaux en gaz butane avec la préservation d’un stock de réserve permanent oscillant entre 34 jours. Ces niveaux dépassent les besoins de consommation de cette matière au niveau national qui atteint environ 7.000 tonnes/jour.

Malgré la conjoncture actuelle, les acteurs du secteur poursuivent les activités de réception, de stockage et de distribution et ce, conformément à la stratégie nationale de lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19) à travers l’application de l’ensemble des mesures de prévention et de sécurité, outre l’activation du plan de continuité des travaux pour garantir l’approvisionnement du marché national dans de meilleures conditions.

Repli

Concernant les autres produits pétroliers, la demande des carburants a connu une baisse continue depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire qui a engendré une réduction de la circulation. Ce repli s’est accompagné d’une diminution des prix de vente aux consommateurs, suite essentiellement à la chute inédite des prix de pétrole sur le marché mondial.

Les stocks en produits pétroliers ont ainsi connu une nette hausse en raison de la baisse de la demande pour atteindre une couverture de 34 jours de consommation nationale pour le diesel et 45 jours pour l’essence, précise le communiqué, ajoutant que les sociétés du secteur ont préservé le même rythme d’importation afin de renforcer le stock de réserve et le garder à son niveau habituel.

Dans ce sens, le ministère fait part de la mobilisation globale et permanente de ses services et des acteurs du secteur en vue de veiller à garantir l’approvisionnement régulier du marché national en différents dérivés pétroliers et gaziers et ce, en parfaite coordination avec l’ensemble des intervenants, à faire face aux infractions susceptibles de perturber cette opération, à suivre la situation de l’approvisionnement du marché et à répondre, dans l’immédiat, aux réclamations des citoyens.

Le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah s’est entretenu, début mai, avec le ministre de l’Investissement britannique, Gerry Grimstone, dans le cadre du renforcement du partenariat dans les domaines de l’énergie, des mines et de l’environnement entre le Maroc et le Royaume-Uni.

Lors de ces entretiens, tenus par vidéo-conférence, en présence de l’ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, Thomas Reilly, MM. Rabbah et Grimstone ont salué l’excellence des relations bilatérales entre le Maroc et le Royaume-Uni et évoqué les opportunités d’investissements britanniques au Maroc et les perspectives de la coopération bilatérale, en particulier dans les domaines des énergies renouvelables, l’hydrogène, le gaz naturel et la recherche et innovation.

Les deux responsables ont évoqué d’autres sujets d’intérêt commun, tels que l’ouverture du marché électrique entre le Maroc et le Royaume-Uni par des liens solaires Offshore et Onshore et la coopération bilatérale sous forme pyramidale (la coopération sectorielle, la coopération régionale et la coopération entre les secteurs privés des deux pays).

Les entretiens ont, également, soulevé le rôle important que le Royaume-Uni, en tant qu’hôte de la prochaine Conférence des parties (COP 26) sur les changements climatiques, peut jouer dans la transition vers une énergie propre au Maroc, en suscitant les investissements dans les énergies renouvelables et ses applications.

Les deux responsables ont, aussi, abordé le sommet afro-britannique sur l’investissement, qui vise à conclure des partenariats économiques avec les pays africains, afin d’augmenter les investissements britanniques en Afrique, ainsi que le rôle du Maroc, en tant que pôle régional de stabilité et de progrès économique, dans le raffermissement des liens entre l’Afrique et le Royaume-Uni après le Brexit.

Au terme de cette réunion, MM. Rabbah et Grimstone ont convenu d’échanger des visites après la stabilisation de la situation sanitaire provoquée par la pandémie COVID-19, et d’instituer un comité mixte pour établir un nouveau cadre de partenariat et une feuille de route pour sa mise en œuvre.