Dans le cadre du Power to X Summit 2020, organisé par l’IRESEN et l’UM6P du 1er au 3 décembre 2020, le président de la Fédération de l’Énergie M. Rachid IDRISSI KAITOUNI a présidé la session consacrée au déploiement industriel au Maroc, du Power to X en général, et de l’hydrogène en particulier.
Cette session a vu la participation d’intervenants de haut niveau représentant différentes institutions et entreprises spécialisées dans le développement des solutions Power to X dans la monde :  Reiner Lemoine Institute, Siemens, Engie, Thyssenkrupp, McPhy, John Cockerill et Cummins.
En ouverture de cette session, le président de la Fédération de l’Energie a mis l’accent sur l’important potentiel du Maroc dans le développement de cette nouvelle filière. Ce potentiel est basé, d’une part, sur l’important gisement en énergies de sources renouvelables dont dispose le Maroc, et d’autre part, sur sa position géographique privilégiée, permettant l’exportation de molécules vertes vers l’Europe.
Au cours de cette session, les panélistes ont partagé leurs expériences en matière de défis liés à l’intensification des technologies, en particulier l’industrie des électrolyseurs. Ils ont également donné leur vision sur la façon de transformer les grands projets de développement d’infrastructures en décisions d’investissement rentables et positives.
Les panélistes ont aussi partagé leurs points de vue sur la création des synergies entre les acteurs clés de la chaîne de valeur de PtX et leurs impacts sur le réseau de distribution, les installations de stockage et la logistique d’approvisionnement.
Après une séance  de questions/réponses, cette session a été clôturée par une intervention de M. Rachid IDRISSI KAITOUNI qui a résumé les principaux points des différentes interventions.
Le Maroc a accompli plusieurs objectifs préparatifs afin de contribuer à l’émergence de la filiale hydrogène verte, a affirmé le 1er décembre le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah.
S’exprimant lors des travaux du World Ptx Summit 2020 qui se sont ouverts mardi par visioconférence, le ministre a indiqué que l’hydrogène offre aujourd’hui une opportunité pour le Royaume qui a accompli plusieurs objectifs dans le but de contribuer à l’émergence de cette filiale verte.
“Nous avons réalisé un certain nombre d’études spécifiques afin d’évaluer la maturité des technologies et des potentiels en la matière, et nous avons aussi étudié les opportunités socio-économiques de l’hydrogène pour notre pays”, a relevé le ministre à l’occasion de cet évènement auquel prennent part les représentants de dizaines de pays.
Grâce aux orientations royales, le Maroc jouit de plusieurs atouts mis au profit de son développement durable et de celui du continent africain, en l’occurrence la stabilité politique, le partenariat avancé notamment avec des pays de l’Union-européenne et un climat des affaires attractif.
Le Maroc jouit également d’un potentiel hydrogène important, d’un gisement des énergies renouvelables considérable avec une expérience reconnue à l’échelle internationale, d’une connectivité maritime et électrique, d’une expérience reconnue dans l’exécution de les secteurs de l’énergie, des infrastructures, de l’industrie, de l’agriculture et de l’eau.
Le Maroc dispose d’une industrie innovante, réactive et résiliente en mesure aujourd’hui d’utiliser une énergie renouvelable et compétitive, a indiqué le 1er décembre le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy.
Dans une allocution lors des travaux du World Ptx Summit 2020 qui se sont ouverts mardi à Rabat, M. Hafid Elalamy a souligné que le plan de relance de l’industrie marocaine, fort de multiples atouts, “a placé la décarbonation du tissu productif en priorité absolue”.
SM le Roi Mohammed VI, convaincu du bien-fondé du développement durable, a donné ses Hautes directives pour réaliser une série de réformes et d’investissements permettant aujourd’hui au Maroc d’envisager la transformation de son économie et de la rendre décarbonée.
Cette vision royale a positionné le Royaume en pays de référence aussi bien en termes de développement d’énergies renouvelables qu’en matière de compétitivité pure, a-t-il relevé, notant qu’il bénéficie désormais de cet avantage de taille lui permettant de proposer à ses opérateurs et investisseurs une énergie propre à des coûts très compétitifs.
“Bien que nos énergies renouvelables soient parmi les plus compétitives au monde, une intégration plus en profondeur de notre industrie nécessitera aussi de générer de la chaleur compétitive et décarbonée”, a fait remarquer le ministre, rappelant que l’industrie marocaine a généré plus de 500.000 emplois entre 2014 et 2019, sachant que l’automobile s’est hissé au premier rang des secteurs exportateurs.
Le Maroc, de par son potentiel éolien et solaire, est outillé pour accueillir d’importantes capacités de production dans le cadre d’une approche de complémentarité qui permettrait à l’Europe de renforcer sa puissance industrielle et au Royaume son positionnement en tant que base industrielle offrant à ses partenaires européens des gisements de compétitivité et de productivité décarbonés.

Le directeur général de l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles, M. Badr Ikken lors de l’ouverture par visioconférence de la première édition du “World PtX Summit.

La première édition du World Ptx Summit 2020 centrée sur l’hydrogène vert a ouvert ses travaux, mardi en ligne, avec la participation de représentants d’une soixantaine de pays dont des responsables et d’experts marocains et étrangers. Le sommet a été organisé du 1er au 3 décembre à Rabat par l’Institut de recherche en énergie solaire et en énergies nouvelles (IRESEN), dans le cadre d’un effort conjoint avec l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), dans l’objectif de favoriser la création d’une plateforme régionale dédiée à l’hydrogène vert et à ses applications dans l’ensemble de l’économie “Power-To-X” (PtX).

Cette plateforme ambitionne de déclencher des discussions de haut niveau et des partenariats pour une nouvelle ère d’énergie propre, rendue possible grâce aux opportunités offertes par l’hydrogène vert, ainsi que de rassembler les principaux investisseurs, les décideurs politiques, les innovateurs, les leaders de l’industrie et les experts de la recherche dans le domaine. A cette occasion, le directeur de l’IRESEN, Badr Ikken a indiqué que le World Ptx Summit vise à devenir un véritable carrefour pour la communauté des hydrogènes verts où divers plans, visions et stratégies se rencontrent, positionnant le Maroc et l’Afrique en tant que partenaire fort pour impulser un marché international des hydrogènes verts et façonner ensemble l’avenir d’un monde plus sain et plus propre.

Le partenariat international est la clé du développement du marché de l’hydrogène vert et de l’économie, permettant de répondre aux challenges d’un déploiement à grande échelle en termes de pérennité, de coûts des technologies et de préparation de la chaîne d’approvisionnement, a relevé M. Ikken. “En dépit des difficultés de la pandémie de Covid-19, la communauté internationale n’a pas abandonné et a élaboré un plan de relance écologique représentant aujourd’hui de réelles opportunités pour la mise en place des économies durables de l’hydrogène vert”.

De l’avis du directeur, il est nécessaire d’assurer des chaînes d’approvisionnement plus résilientes “et nous devons être capables de le faire grâce à des alliances régionales sur l’hydrogène vert”, une condition sine qua non pour garantir un impact socio-économique positif et un développement durable. Les multiples sessions de la conférence accompagnées de stands virtuels interactifs donneront un aperçu approfondi et actualisé des tendances et avancées récentes liées au déploiement de l’économie basée sur l’hydrogène vert. Plus de 200 personnes issues d’une soixantaine de pays des cinq continents ont déjà confirmé leur participation à ce sommet international, un rendez-vous institutionnel d’excellence qui devrait déclencher des discussions de haut niveau en présence, notamment, de ministres du Maroc, du Portugal, d’Allemagne et de responsables de la Commission européenne.

Le budget d’investissement du ministère de l’énergie et des mines s’élève à près de 63,8 millions de dirhams (MDH) au titre de l’année 2021, a indiqué, le 26 novembre à Rabat, le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah.
Ledit budget est en baisse de 50,76% par rapport à celui de l’année 2020 qui se chiffrait à 129,58 MDH, a précisé M. Rabbah, lors d’une présentation du budget de son ministère au titre de l’année prochaine devant la Commission des secteurs productifs à la Chambre des Conseillers.
Expliquant la baisse de ce budget d’investissement, le ministre a signalé un repli de 25 MDH, dû au transfert de la subvention d’investissement de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique vers le ministère de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, un recul de 17,12 MDH des crédits relatifs aux subventions des établissements publics et aux services publics gérés de façon autonome (pour faire face à la crise sanitaire) , et une baisse de 23,65 MDH des dépenses relatives au département à même d’endiguer la crise.
M. Rabbah, a noté également que le budget de fonctionnement dans les mêmes départements s’élève à près de 366,7 MDH au titre de l’année 2021, en baisse de 9,72% par rapport à l’année 2020, précisant que ledit budget est réparti sur les dépenses du personnel à hauteur de 160,7 MDH (44% du budget de fonctionnement), alors que les dépenses en matériel et les dépenses diverses se sont chiffrées à 205,9 MDH (56% du budget de fonctionnement).
Le ministre a, de même, souligné une augmentation de 6,18 MDH au niveau des dépenses du personnel par rapport à 2020, due principalement aux indemnités relatives à la promotion à travers l’ancienneté ou l’examen de la compétence professionnelle au titre de l’année 2020.
Pour ce qui du budget de fonctionnement relatif à l’environnement, M. Rabbah a noté que celui-ci se chiffre à 138,55 MDH ( 84,2 MDH pour les dépenses du personnel et 54,3 MDH pour les dépenses en matériel et les dépenses diverses), relevant que les dépenses d’investissement au niveau de ce département s’élèvent à plus de 289,2 MDH.
Le ministre a, par ailleurs, passé en revue les différents projets réalisés au niveau des différents départements, liés notamment à l’efficacité énergétique, à l’électricité et aux énergies renouvelables, au contrôle et évaluation environnemental, à la protection et valorisation des milieux environnementaux et à la lutte contre la pollution et le changement climatique.
La première édition de la “Caravane scolaire régionale” pour la promotion et la sensibilisation à l’adoption des énergies renouvelables, a été lancée récemment, à Agadir à l’initiative du “Cluster solaire”.
Cette manifestation est organisée en partenariat avec la cité d’innovation Souss Massa, avec l’appui de la Coopération Allemande (GIZ) et le soutien des ministère de l’énergie des mines et de l’environnement, ainsi que du département de l’industrie du Commerce de l’Économie Verte et Numérique.
Initiée également avec le soutien de Masen, cette première édition a permis de sensibiliser et d’encourager les industriels et agriculteurs de la Région Souss Massa à recourir aux énergies renouvelables afin de réduire leurs factures énergétiques et améliorer ainsi leur compétitivité.
La caravane a été, aussi, l’occasion d’informer ces professionnels sur les dernières technologies solaires ainsi que leurs avantages, sur les différents mécanismes de financement verts existants, tout en favorisant leur mise en relation avec les installateurs et développeurs de solutions énergies renouvelables membres du Cluster solaire.
La caravane a prévu également des sessions de formations en faveur du renforcement des compétences des installateurs solaires de la région.
Le lancement de cette manifestation a été marqué notamment par la présence du président du conseil régional Souss-Massa, Brahim Hafidi, selon la même source qui précise que cette première édition a été une occasion pour la signature d’une convention de coopération entre le groupe Lymouna Matysha, groupe agro-industriel dans la région du Souss Massa et la société Barea Energy, membre du Cluster solaire pour le développement de 24 parcs solaires sur ses sites de conditionnements, de production agricole, ainsi que sa future zone industriel (LYMA totalisant 2.3 MW).
Cette première manifestation, organisée en présentiel, dans le respect des mesures sanitaires en vigueur, mais aussi digitalement avec la possibilité de suivre l’évènement en ligne, a connu la participation de plus de 200 personnes dont les plus grands acteurs industriels et acteurs agricoles énergivores de la Région, qui ont d’ailleurs manifesté un réel intérêt et engouement pour les énergies renouvelables.
Ont également pris part aux présentations des institutionnels du secteur des ENR, des représentants du secteur privé, des banques et institutions de financement. Les prises de parole ont été suivies par des présentations techniques et retour d’expérience des membres du Cluster solaire.
Chaque escale, de cette caravane, ciblera une région du Royaume avec un programme adapté aux besoins spécifiques des acteurs de la Région.
En 2014, les acteurs clés de l’écosystème des énergies renouvelables , notamment Masen et les fédérations professionnelles, ont mis en place le Cluster solaire avec comme mission d’accompagner le développement d’une industrie locale compétitive.
Le Cluster solaire a ainsi plusieurs objectifs, notamment mettre en réseau les différents acteurs de la filière, maximiser leurs synergies, faciliter leur accès à l’information, améliorer la productivité des entreprises, accroître leur capacité d’innovation et développer leurs compétences et capacités.
Aujourd’hui, le Cluster compte plus de 150 membres actifs et plus d’une vingtaine de partenaires de renoms nationaux et internationaux pour le soutien de la filière.
La directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra, figure sur la liste des 25 acteurs les plus influents de l’industrie de l’énergie en Afrique pour 2021, établie par la Chambre africaine de l’énergie.
Mme Benkhadra dirige l’un des établissements les plus importants dans le paysage énergétique marocain, indique la Chambre sur son site officiel (www.EnergyChamber.org), soulignant par la même les efforts du Maroc en vue de réaliser une autosuffisance en gaz et de réduire son empreinte carbone.
La Chambre a également mis l’accent sur les avancées du Royaume dans le domaine de l’énergie notamment en matière de production des énergies renouvelables et d’autosuffisance en gaz ainsi que le développement des premiers projets d’exportation et d’importation de gaz naturel liquéfié (GNL).
Il s’agit de la deuxième liste annuelle des 25 acteurs les plus influents lancée par la Chambre Africaine de l’Énergie. Faisant partie de son rapport Africa Energy Outlook 2021, la liste dresse le profil des personnalités qui devraient avoir un impact significatif sur l’industrie en Afrique en 2021 par le biais de projets et initiatives spécifiques dans lesquels elles sont impliquées.
Le Président de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Electricité, Abdellatif Bardach a été élu, le 25 novembre au poste de Vice-président de l’Association des régulateurs méditerranéens de l’énergie (MEDREG), lors de sa 30e Assemblée Générale de l’Association.
Lors de cette Assemblée Générale, tenue à distance par visioconférence imposée par le contexte actuel de la pandémie Covid-19 les membres du Conseil de Présidence, composé du Président et de trois Vices- présidents, ont également été élus pour la période 2020-2022, indique l’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité.
-Il s’agit de l’élection de M. Petrit Ahmeti, en tant que Président (Régulateur Albanais de l’Energie – ERE), de M. Abdellatif Bardach, en tant que Vice-président (Autorité Nationale de Régulation de l’Electricité du Maroc – ANRE), de M. Karem Mahmoud, en tant que Vice-président (Autorité Égyptienne de Régulation du Gaz – GASREG) et du Vice-président permanent M. Stefano Besseghini (Autorité italienne de Régulation de l’Énergie, des Réseaux et de l’Environnement – ARERA).
Outre l’élection du Conseil de Présidence, la 30ème Assemblée Générale a également été l’occasion d’élire la nouvelle Présidence des groupes de travail au sein de MEDREG.
L’élection du Royaume du Maroc au poste de Vice-Président de MEDREG reflète la crédibilité du Royaume auprès des organisations et des associations internationales. C’est aussi une reconnaissance des efforts inlassables du Maroc dans les domaines de l’énergie électrique et des énergies renouvelables, conformément à la Haute Vision Royale de SM le Roi Mohammed VI.
En effet, cette confiance placée en l’Autorité Nationale de Régulation de l’Electricité à travers la personne de son Président, est le fruit de sa participation permanente et constructive à toutes les activités organisées par l’Association et aussi de son attachement indéfectible pour renforcer le rôle moteur du Royaume du Maroc au sein de l’Association.
Pour se faire, il a veillé à promouvoir l’échange d’expérience et d’expertise avec les membres de l’Association depuis l’adhésion de l’Autorité en novembre 2018.
Cette élection a eu lieu quelques semaines seulement après la première réunion du Conseil de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Electricité, qui fut une excellente occasion pour l’approbation d’un ensemble de résolutions, dont la Feuille de route stratégique 2021-2025 de l’Autorité.
A cet égard, l’ANRE note que parmi les priorités de la Présidence de MEDREG pour la période 2020-2022 sera de progresser dans les domaines clés de la réglementation de l’énergie dans la région méditerranéenne grâce à l’élaboration de cadres réglementaires et au renforcement de la coopération et de l’échange d’informations entre les membres de l’Association.
L’Association des régulateurs méditerranéens de l’énergie (MEDREG) est une organisation régionale composée de 27 régulateurs de 22 pays de l’Union Européenne, des Balkans et de l’Afrique du Nord. Les régulateurs de l’énergie des pays méditerranéens travaillent ensemble pour harmoniser les marchés régionaux de l’énergie afin de renforcer et d’intégrer progressivement ces marchés dans cette région.
Le World Power-to-X Summit 2020, un carrefour pour les décideurs politiques, les leaders de l’industrie, les experts en recherche et les innovateurs mondiaux pour discuter des opportunités et des défis PtX, se tient à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 3 décembre à Marrakech.
Organisé par l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), ce conclave se focalise sur les défis qui restent à relever face au déploiement à grande échelle d’un marché Power-to-X régional et international basé sur l’hydrogène vert et les carburants propres.
Un lieu d’être privilégié visant à favoriser la collaboration, la créativité et les échanges dans le domaine de l’hydrogène vert et du power-to-x, cet événement d’envergure invite ainsi tous les acteurs du PtX du monde entier à un échange ouvert sur les opportunités que l’hydrogène vert offre aux futurs pays exportateurs et importateurs de molécules propres.
Par conséquent, le World Power-to-X Summit 2020 est une manifestation incontournable pour assister au début d’une nouvelle ère d’énergie propre basée sur l’hydrogène vert et les carburants propres, et discuter de la question en profondeur à travers une variété de panels et de sessions scientifiques de haut niveau.
Ces panels et sessions vont rassembler les meilleurs experts techniques, des chercheurs de renom et des représentants officiels dans le domaine hors power-to-X dans le monde entier, qui aborderont cinq principales thématiques portant sur :
  • « L’hybridation des énergies renouvelables »,
  • « La production, le transport et le stockage d’hydrogène »,
  • « La chimie verte »,
  • « Le stockage et utilisation du captage du carbone » ,
  • « La mobilité de l’hydrogène ».
Le programme du sommet offre, par ailleurs, aux visiteurs et aux exposants des opportunités uniques d’en savoir plus sur les derniers développements ayant un impact sur le secteur power-to-x.
L’espace d’exposition présente ainsi les activités de leaders importants, de créateurs de tendances et de startups, et s’érige en un espace de rencontres, d’échange d’idées et de réseautage.
La production de l’énergie électrique s’est repliée de 4,6% à fin septembre 2020, après une performance de +22,3% il y a une année, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).
Cette évolution recouvre un recul de la production de l’Office national de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE) de 11,8%, de celle privée de 3,1% et des projets de la loi 13-09 de 4%, précise la DEPF dans sa note de conjoncture de novembre 2020.
S’agissant des importations de l’énergie électrique, elles ont augmenté de 33,2% au terme des neuf premiers mois de 2020, au lieu de +55,5% à fin août et -86,8% un an plus tôt, dans un contexte de retrait du volume de l’énergie nette appelée de 1,9%, après -2,4% et +4,7% respectivement, ajoute la DEPF.
Au terme des neuf premiers mois de 2020, la consommation de l’énergie électrique s’est réduite de 2,7%, après une baisse de 4,9% à fin juin 2020 et une hausse de 0,7% à fin septembre 2019.
La Direction fait en outre savoir qu’au titre du troisième trimestre 2020, les indicateurs du secteur de l’énergie électrique se sont caractérisés par un renouement avec la croissance, bien que légèrement en termes de production, en réponse aux mesures de déconfinement progressif entreprises, au niveau national, à partir du 10 juin 2020.
La production de l’énergie électrique s’est ainsi accrue de 0,7%, après un repli de 11,7% au deuxième trimestre et de 3% au premier trimestre 2020.
Pour sa part, la consommation de l’énergie électrique s’est renforcée de 1,1% au troisième trimestre 2020, nourrie d’une hausse des ventes de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension, hors distributeurs, de 2,3%, après un retrait de 22,4% au deuxième trimestre, et de l’énergie adressé aux ménages de 5,2%.