Une convention relative à la mise en place des bornes de recharge électrique au niveau du réseau autoroutier marocain, a été signée, mardi 16 mai à Marrakech, entre la Société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM), l’Institut de Recherche en Energie solaire et Energies nouvelles (IRESEN) et le groupe « Schneider Electric », en marge de la 2e édition de la Conférence Internationale sur la Mobilité Durable.
Cette convention, qui encadre la coopération entre les trois entités en matière de recherche dans le domaine de la mobilité électrique, porte notamment sur la mise en place du projet SIME (Services et Infrastructures pour la Mobilité Électrique).
Cet accord, qui prévoit la mise en place par le consortium (ADM/IRESEN/Schneider Electric) de 37 bornes de recharge pendant la phase pilote dans un objectif de l’élargir sur tout le réseau autoroutier marocain, permettra à l’ADM, avec l’appui et l’expertise de l’IRESEN, de concrétiser sa démarche en faveur de la mobilité électrique en installant ces bornes de recharge de manière accessible et visible, tout en sécurisant leurs installations et en participant aux activités en Recherche et Développement du projet SIME, qui seront développés par IRESEN.
En vertu de cet accord, ADM s’engagera à mettre en place des solutions technologiques et des pratiques de gestion qui maximisent les retombées économiques et sociales des investissements routiers, améliorer les trafics en vue d’une meilleure dé-carbonisation des routes et développer des solutions Smart Grids pour mieux gérer les ressources électriques.
Ce projet, qui se veut le premier pas vers une concrétisation de la mobilité électrique au Maroc, verra la naissance d’une vitrine technologique, d’une homologation spécifique pour les bornes de recharge au Maroc et le développement d’un modèle de mobilité électrique pour le Royaume, qui comprendra notamment un cadre juridique et législatif.
A cette occasion, un autre accord-cadre portant sur le développement de recherche et d’innovation en matière de mobilité électrique et visant le développement de nouveaux produits qui seront inspirés de la technologie externe, a été signé entre l’ADM et l’IRESEN.

 

Le Ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah, a pris part à la 5e édition de « Vienna Energy Forum » (VEF), tenue à Vienne les 11 et 12 mai, où il a présenté les dernières évolutions du secteur énergétique au Maroc.
Ainsi, le ministre est intervenu à la session ministérielle qui a rassemblé des ministres de différentes régions du monde pour partager leurs expériences nationales avec la formulation de stratégies pour la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) et de l’accord de Paris en relation avec l’énergie, indique un communiqué du ministère.
Lors de ce forum organisé sous le thème « Une énergie durable pour la mise en œuvre des ODD et de l’Accord de Paris », M. Rebbah a eu des entretiens notamment avec le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), Li Yong, axés sur le renforcement de la coopération technique entre le Maroc et l’ONUDI pour le développement d’un nouveau « Program for Country Partnership » (PCP).
Le ministre a également rencontré le Directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), M. Yukiya Amano, et évoqué ensemble les possibilités d’accompagnement de l’AIEA au Maroc pour le développement des projets communs dans les secteurs de la santé, de l’agriculture et de l’eau, entre autres. Il a également eu des entretiens avec la vice-secrétaire générale des Nations unies, chargée du suivi des objectifs du développement durable, du climat et de la réforme des Nations Unies, Mme Amina Mohamed, le ministre de l’énergie, du charbon et des énergies renouvelables de l’Inde, Piyush Goyal, le Directeur général de l’énergie durable pour tous, Rachal Kyte, et le secrétaire général de la chambre austro-arabe, Mouddar Khouja, dans le but de développer la coopération bilatérale, notamment dans les domaines des énergies renouvelables et du développement durable.
M. Rabbah a également eu une série d’autres entretiens avec ses homologues des pays participants et avec de hauts responsables et décideurs des institutions internationales oeuvrant dans le domaine de l’énergie et vue d’examiner les moyens à même de renforcer la coopération avec le Maroc.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a présidé, lundi 15 mai au Palais Royal à Rabat, la cérémonie de signature d’accords relatifs au projet du Gazoduc Nigéria-Maroc et à la coopération maroco-nigériane dans le domaine des engrais.
Ce mégaprojet, conçu par les Africains pour les Africains, est l’illustration parfaite de la diplomatie de la parole et de l’action, et une nouvelle concrétisation de la vision de SM le Roi d’une Afrique maitresse de son destin, confiante en son avenir.
Le pipeline Nigéria-Maroc aura un impact positif direct sur plus de 300 millions d’habitants. Il permettra d’accélérer les projets d’électrification dans toute la région de l’Afrique de l’Ouest, servant ainsi de base pour la création d’un marché régional compétitif de l’électricité.

4 – 7 octobre 2017 | Casablanca – Maroc

La Fédération Nationale de l’Electricité, de l’Electronique et des Energies Renouvelables (FENELEC) organise la 6e édition d’EneR Event : Salon International des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique. http://www.elec-expo.ma/

20 – 22 juillet 2017 | Bamako – Mali

Le Forum AFER a pour but de rassembler les différents acteurs du secteur des énergies : gouvernements, investisseurs, ONG, universitaires de tout le continent africain dans le but de débattre des sujets qui concernent le développement du secteur des énergies et des enjeux que connait ce secteur en Afrique. C’est aussi l’occasion de lancer la première édition du salon international des nouvelles énergies de Bamako (SIEMBA).

Les travaux du 6è Congrès mondial de l’hydroélectricité se sont déroulés du 9 au 11 mai, au Centre de Conférence des Nations Unies à Addis-Abeba, sous le thème « Pour une meilleure utilisation de l’hydroélectricité dans un monde en mutation » avec la participation de plusieurs pays. Le Maroc est représenté à cette importante par une délégation de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE).

Soutenu par plus d’une trentaine d’organisations internationales, de chefs de secteur et de gouvernements, qui jouent tous un rôle dans la définition de l’avenir de l’hydroélectricité, le Congrès mondial de l’hydroélectricité (CMH/WHC) est un forum biennal et multipartite qui rassemble des

dirigeants et des spécialistes ayant des responsabilités liées à l’hydroélectricité, autant dans les gouvernements que les secteurs de l’industrie, la finance, et également dans les agences des Nations Unies, le monde universitaire et la société civile. Dans son allocution d’ouverture, le premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, a estimé que « le développement est impensable en l’absence d’une énergie adéquate et abordable », soulignant la nécessité de la coopération internationale en la matière. Abondant dans le même sens, M. Quartey Thomas Kwesi, vice-président de la Commission de l’Union africaine, a insisté sur le rôle de l’hydroélectricité dans la lutte contre les défis énergétiques africains. Pour le secrétaire général par intérim de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA), Abdalla Hamdok, « l’énergie hydroélectrique est connue pour être l’une des sources d’énergie les plus importantes dans monde, produisant chaque année plus des trois quarts de la production mondiale d’énergie renouvelable… », notant que « nombre de pays utilisent presque exclusivement l’hydroélectricité comme électricité de base. Parallèlement, l’énergie hydroélectrique est devenue l’énergie renouvelable de choix et représente environ 80% de l’utilisation de combustibles non fossiles ». Ouvert aux participants de tous les pays et régions où l’hydroélectricité est à l’ordre du jour, le Congrès mondial de l’hydroélectricité a réuni une trentaine d’organisations internationales, des dirigeants et des spécialistes ayant des responsabilités liées à l’hydroélectricité, autant dans les gouvernements que les secteurs de l’industrie, la finance, et également dans les agences des Nations Unies, le monde universitaire et la société civile. L’objectif général de ce Congrès et des événements connexes est de fournir une plateforme internationale pour les décideurs de haut niveau ayant un rôle dans le développement et l’identification des voies de progrès dans les domaines clés de l’hydroélectricité.

C’est le montant de deux concours financiers obtenus par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) dans le cadre d’un cofinancement européen pour la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme national d’assainissement liquide (PNA). Le DG de l’ONEE, Ali Fassi Fihri, vient de signer en ce sens deux conventions : un prêt de plus de 368 millions de DH avec la Banque européenne d’investissement (BEI) et une subvention de plus de 86 millions de DH émanant de l’Agence française de développement (AFD). Ces financements sont destinés principalement à la réalisation de stations d’épuration et de réseaux d’assainissement liquide, ainsi qu’à la mise en place des assistances techniques. Pour rappel, ces 450 millions de DH viennent s’ajouter à deux prêts qui ont été signés avec l’AFD et la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW) pour un montant de 585 millions de DH portant ainsi le total de la contribution européenne à la 2e phase du PNA à plus d’un milliard de DH.

Total Maroc, entreprise pionnière dans son domaine, a traversé les générations. Total Maroc est engagée d’un point de vue social et sociétal (éducation, sécurité routière, actions de solidarité, culture, santé, …) avec pour mission d’accompagner tous les Marocains dans leur mobilité et leur accès à l’énergie.

Cet accompagnement a toujours été motivé par la volonté de distribuer une énergie meilleure, dans le respect des meilleurs standards en matière de qualité, de sécurité et d’environnement, ainsi que d’apporter des solutions permettant à tous un usage responsable de l’énergie.

« Nous sommes fiers d’être au service de tous les Marocains, fiers d’avoir noué depuis 90 ans à la fois une solide relation de confiance et une forte proximité ; et enfin, fiers d’inscrire notre action dans une démarche d’innovation continue pour répondre à des besoins en évolution permanente », déclare Jean-Louis Bonenfant, directeur général de Total Maroc.

Cette année anniversaire est l’occasion de revenir sur le parcours d’une entreprise qui a su se réinventer sans cesse pour accompagner les mutations de son temps, une entreprise qui inscrit son action et son engagement à l’attention de tous les Marocains. C’est donc tout naturellement que Total Maroc a choisi de partager son 90e anniversaire avec l’ensemble de ses parties prenantes.

La norme internationale ISO 50001 se veut un outil « pratique » qui propose aux opérateurs marocains une démarche de management structuré en vue d’améliorer leur performance énergétique, a affirmé, le 11 mai à Rabat, le Directeur de l’Institut marocain de normalisation (IMANOR), Abderrahim Taibi. « Homologuée en tant que norme marocaine, cette norme qui constitue le référentiel technique de la certification des systèmes de management de l’énergie mise en place par l’IMANOR pour l’entreprise et l’économie marocaine, fournit un cadre structuré permettant à tout organisme d’identifier les indicateurs lui permettant de mieux gérer voire réduire la consommation et la facture énergétique », a indiqué M. Taibi qui s’exprimait à l’ouverture d’un séminaire national sur le système de management de l’énergie ISO 50001. Pour sa part, l’Expert ISO du projet « MENA Star », Laurent Arnould, a estimé que le Maroc, un des leaders en Afrique en matière d’énergies renouvelables, est en mesure de partager son expérience et expertise avec les pays africains.

Ce projet qui repose sur l’ISO, est appuyé par l’IMANOR qui joue un rôle important auprès des consultants et des entreprises avec pour objectif de former, d’accompagner, d’auditer et d’aboutir à la mise en place du système de management ISO 50001, a ajouté M. Arnould, notant que cette norme aura un impact positif sur les organismes bancaire et industriels, les différents acteurs de transport, les régies d’électricité, collectivités locales(…) qui se lancent dans cette démarche ISO 50001 et qui cherchent à maîtriser la consommation énergétique et à améliorer la performance énergétique. Éditée par l’ISO en 2011, la norme ISO 50001 offre aux entreprises l’opportunité de démontrer par le biais de la certification leurs engagements vis-à-vis de leurs partenaires institutionnels en termes de rationalisation de la consommation d’énergie et d’instaurer vis-à-vis de leurs collaborateurs internes une rigueur dans les dépenses énergétiques. Organisé par l’IMANOR, en collaboration avec l’Organisation internationale de normalisation (ISO) sous l’égide du ministère de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique et du ministère de l’Energie, des mines et du développement durable, ce séminaire qui vise à sensibiliser les opérateurs marocains sur les apports de l’efficacité énergétique et le rôle d’un système de management de l’énergie (SME) dans l’amélioration des performances énergétiques d’une organisation, a été marqué la participation de plusieurs experts nationaux et internationaux.

Espace de réflexion, d’échanges et de partage, la « Green Invest Conference », organisée le 6 mai à Oued Chbika en marge de la 13e édition du Moussem de Tan-Tan, est une occasion pour présenter le potentiel régional comme instrument de développement durable de Tan-Tan, tout en amorçant une réflexion sur les mécanismes efficients et rationnels susceptibles de constituer un levier d’émancipation des populations locales. En effet, outre les représentants publics marocains, cette conférence a rassemblé des experts et des personnalités internationales représentant les secteurs de la banque et de l’investissement, du tourisme, de l’écologie, de l’environnement et du développement humain durable. Structurée en conférences plénières et en Panels ciblés, la « Green Invest Conference » s’est articulée autour de 6 axes portant sur les thèmes « le potentiel et acteurs économiques de la région », « les atouts et accompagnement des investissements », « le dialogue avec les investisseurs de la région », « les défis, enjeux et perspectives pour le tourisme », « le dialogue avec le doyen des Ambassadeurs africains et perspectives continentales » et « les dynamiques post Cop22, projets autour des énergies renouvelables ». Cette conférence dédiée à l’investissement à Tan-Tan a été également marquée par la remise de quatre prix distinguant les initiatives régionales et l’adoption des conclusions générales et de la feuille de route des perspectives pour l’avenir de la région.