Siemens Maroc a annoncé la signature d’un protocole d’entente avec le groupement « PEPS&NST » en vue d’une coopération technique et commerciale destinée à promouvoir la production d’électricité à partir des déchets au Maroc. Cette entente exclusive s’appuie sur l’utilisation du procédé SMO (Solaire Micro-Ondes) : une solution industrielle de transformation des déchets solides en productible hautement valorisable, et notamment en électricité (Waste-to-Power/W2P), dont PEPS détient la

licence exclusive en Afrique et au Moyen-Orient. Le protocole d’entente entre Siemens et PEPS&NST engendre l’étude de faisabilité visant une possible commercialisation de sites SMO W2P entièrement fonctionnels intégrant une technologie Siemens.

Partenaire officiel de la COP22, Nareva Holding s’inscrit dans la dynamique d’un secteur privé conscient du rôle qui lui incombe pour faire face, aux côtés des Etats, aux défis climatiques.

A travers sa participation à COP22, Nareva présente ses réalisations, va à la rencontre de ses partenaires, clients, fournisseurs et grand public mais aussi contribue aux débats sur les actions et dispositifs à mettre en œuvre pour participer à l’émergence en Afrique de solutions énergétiques innovantes, durables et responsables, enjeu majeur de la lutte contre le réchauffement climatique.

Nareva a signé un partenariat avec le groupe français Engie dans le but de développer en Afrique un portefeuille commun de 5 à 6 GW. Cette stratégie de développement traduit la vision de SM le Roi Mohammed VI de positionner le Maroc en locomotive du continent africain.

Les pays visés par le partenariat, outre le Maroc, seront l’Égypte, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Ghana et le Cameroun.

Ce partenariat entre Nareva et Engie permettra de développer, à travers une synergie de moyens et de ressources, des projets de production d’électricité pour contribuer au développement énergétique du continent africain, et ce, en respectant le cadre institutionnel et réglementaire de chaque pays.

L’agence de coopération de Corée du sud (KOICA) soutient la nouvelle plateforme de l’Institut de recherche en énergies renouvelables et énergies nouvelles (IRESEN) « Green and Smart Building Park » avec une enveloppe budgétaire de 7 millions de dollars. En vertu d’une convention signée le 14 novembre entre l’IRESEN, la KOICA et le ministère de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement, en marge de la COP22, le gouvernement coréen apporte une participation au financement de cette nouvelle plateforme qui sera installée dans la ville verte de Benguérir et dédiée à l’efficacité énergétique dans les bâtiments et les réseaux intelligents.

La KOICA avait déjà soutenu l’IRESEN dans la mise en place de la plateforme de recherche « Green Energy Park » dédiée aux énergies solaires pour une partie qui concerne les cellules photovoltaïques solaires, avec un financement à hauteur de 2,5 millions de dollars, rappelle le responsable. Le Green Energy Park est une plateforme de test, de recherche et de formation en énergies renouvelables basé dans la ville verte de Benguérir, à côté de l’Université Mohamed VI Polytechnique et a été construite conjointement par l’IRESEN et le Groupe OCP. Cette première plateforme en Afrique, modèle unique en son genre, permettra d’une part, la création de synergies et la mutualisation des infrastructures de plusieurs institutions marocaines de recherche afin de créer une masse critique et arriver à l’excellence et d’autre part l’acquisition du savoir et du savoir-faire par les différentes universités partenaires ainsi que les industriels marocains.

Une série d’annonces ont été faites à la COP22 de Marrakech, pour célébrer la journée de l’énergie et donner un coup d’accélérateur aux efforts mondiaux pour décarboner le système mondial d’énergie.

Et pour ce qui concerne le Maroc, Bakkoury a annoncé la signature du closing de 3 nouveaux projets photovoltaïques d’une capacité de 170 MW, avec un nouveau record marocain sur les prix, soit moins de 5 cents de dollars le kwh.

Le Maroc va aussi signer avec la Banque Africaine de Développement un projet de mise en place d’une plateforme d’énergies renouvelables au profit des pays africains qui voudraient s’inspirer de l’expérience marocaine, a-t-il poursuivi.

De même, le Royaume signera aussi des projets concrets avec le Sénégal, Djibouti, mais aussi le Chili, ainsi qu’une déclaration commune avec la France, l’Allemagne, l’Espagne et le Portugal pour travailler au développement des possibilités d’échange d’électricité à travers des réseaux interconnectés.

Selon la secrétaire générale du ministère de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique (MICIEN), Latifa Echihabi, qui animait à Marrakech une conférence sur le thème « Propriété industrielle : quelle contribution aux solutions pour le traitement des dérèglements et changements climatiques ? », à l’initiative du MICIEN et l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), plus d’un million de brevets délivrés durant les 20 dernières années dans le monde sont liés à des technologies ou applications visant l’atténuation ou l’adaptation au changement climatique. A noter que, toujours selon Echihabi, seuls près de 10 000 brevets concernent l’Afrique, et le Maroc figure dans le Top 3 africain de dépôts de brevets d’invention en rapport avec le changement climatique aux côtés de l’Afrique du Sud et de l’Egypte.

Rencontre d’importance ce vendredi 11 novembre au Pavillon Maroc à la Zone Bleue entre Ali Fassi Fihri, DG de l’ONEE et Président de l’Association Africaine de l’Eau (AAE), et Guang Z. Chen, Senior Director de l’Eau à la Banque Mondiale. Les discussions ont porté sur la nécessité d’accorder une place privilégiée à l’eau dans les stratégies et programmes de lutte contre le réchauffement climatique, tant au Maroc qu’à l’échelle de l’Afrique. Par ailleurs, au regard du fort déploiement territorial de l’ONEE, l’accent a été mis sur des modèles de partenariat avec la Banque Mondiale basés sur la performance et les résultats. Enfin, l’ONEE et la Banque Mondiale se sont accordés sur l’importance du « Nexus » Eau-Energie pour le développement du secteur de l’eau au Maroc et en Afrique.

Attijariwafa bank a lancé, le 14 novembre à Marrakech en marge de la COP22, le Fonds Africain d’Efficacité Energétique (FAEE), premier fonds d’investissement au Maroc dédié à l’efficacité énergétique avec une enveloppe de départ de 200 millions DH. Lancé en partenariat avec Suma Capital et avec le soutien d’institutionnels marocains de premier plan, à l’image de la Société d’Investissements Energétiques (SIE), la CIMR, Wafa Assurance, AXA Assurance Maroc et Attijari Capital Développement, le FAEE sera doté d’une enveloppe de 200 MDH qui sera portée, à terme, à 500 MDH. Ces capitaux ont vocation à être injectés dans des projets industriels ou de services, destinés à réduire la consommation énergétique des sociétés cibles. Le Fonds FAEE sera géré par une société de gestion conjointement détenue par Attijari Invest S.A (filiale à 100% d’Attijariwafa bank) et Suma Capital SGEIC S.A, une société de gestion basée en Espagne.

Par la même occasion, Attijariwafa bank l’Agence marocaine de l’Energie solaire (MASEN) ont signé un accord visant à mettre à profit leurs expertises respectives en faveur du rayonnement économique régional et international du Maroc. Le Mémorandum institue un cadre de coopération entre ces deux partenaires dans la promotion, le développement et l’essor du secteur des énergies renouvelables, en se soutenant mutuellement par des actions concrètes et conjointes et des projets à responsabilité environnementale et sociale. Cet accord vise également le développement de la finance climatique à travers, à la fois, l’animation, la promotion et l’alimentation du marché des Green Bonds au Maroc et en Afrique. Par ailleurs, Attijariwafa bank et Nareva ont signé un mémorandum d’entente visant à mettre en commun leurs compétences et à accélérer leur développement en Afrique, notamment au Maroc et en Afrique subsaharienne. Bénéficiant de compétences complémentaires, Attijariwafa bank et Nareva, producteur indépendant d’énergie électrique, ont en effet la volonté de mettre en commun leur savoir-faire étendu et leurs expertises reconnues, au service des pays de la région et de doter ainsi l’Afrique des infrastructures énergétiques indispensables à son développement. Le mémorandum d’entente affirme également la volonté, déjà concrétisée, des deux opérateurs de contribuer davantage au développement des infrastructures énergétiques du Maroc conformément à la stratégie nationale, notamment à travers la promotion des énergies renouvelables.

La CGEM a lancé, le 31 octobre à Casablanca, « l’Initiative entreprises climat Maroc » (IECM), une action visant à intégrer les risques et les opportunités climatiques dans les plans de développement des entreprises marocaines.

A travers cette initiative, la CGEM veut accompagner les entreprises dans leur intégration à la dynamique climatique.

L’IECM ambitionne également d’accompagner l’émergence d’une économie verte au niveau national avec un rayonnement attendu au niveau de l’Afrique.

L’IECM vise aussi à récompenser l’engagement de l’entreprise pour le climat par l’adhésion à une Charte climat puis, à moyen terme, l’octroi d’un label climat.

A noter que cette initiative s’articule autour de 4 axes stratégiques : la sensibilisation, la formation, l’accompagnement et le développement.

L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a célébré, le 1er novembre 2016, l’installation de sa 9 millionième Lampe à Basse Consommation (LBC). Pour rappel, l’Office a lancé une opération de grande envergure, baptisée « Inara », qui vise le remplacement de 15 millions de lampes à incandescence par des LBC. La première phase de cette opération, lancée en 2007, a été achevée en 2010 et a permis l’installation de 5 millions de LBC au niveau de l’ensemble des communes où l’Office assure la distribution de l’électricité. Et l’évaluation d’impacts de cette 1ère phase a confirmé les effets positifs escomptés, et ce à travers notamment un effacement de la demande aux heures de pointe estimé à 200 MW et une économie d’énergie cumulée d’environ 2 600 GWh. Quant à la 2e phase « Inara II », elle vise à réaliser un effacement prévisionnel de 330 MW durant la pointe ainsi qu’une économie d’énergie de l’ordre de 770 GWh/an. A noter que, à fin octobre 2016, 4 millions de LBC supplémentaires ont été distribuées par l’ONEE à travers le Royaume.

L’organisation de la COP22 au Maroc représente un enjeu politique et économique majeur pour les Etats africains, a estimé le chercheur en migrations internationales et Président fondateur de l’ONG « Horizon sans frontières », Boubacar Séye. « La tenue de la COP22 au Maroc représente un enjeu politique et économique pour les Etats africains qui doivent profiter de cette occasion pour prendre des initiatives et des prospectives stratégiques en vue d’une convergence économique, fiscale, sociale et politique sous le leadership de sa Majesté le Roi Mohammed VI », a-t-il déclaré à la presse. Selon Boubacar Séye, «l’organisation de ce grand évènement en terre africaine est une source de fierté pour nous. Elle témoigne que le continent peut aussi être un carrefour d’échanges et un lieu de communication et de convergence sur des sujets aussi complexes et d’actualité que les changements climatiques ». Dans ce sens, il a relevé que les questions de l’évaluation des risques, la prévention et la gestion des crises et des conflits géopolitiques et géo-économiques, les changements de stratégies et l’harmonisation des politiques de gestion de l’environnement, figurent parmi les principaux sujets qui méritent d’être discutés lors de ce sommet, aux côtés des risques de pollution et d’émission de CO2 et de la relation de causalité migration et changements climatiques avec la recrudescence du phénomène des réfugiés climatiques. Selon M. Séye, « les migrations seront une importante variable structurelle d’ici 2050, échéance à la quelle 2 ou 3 milliards d’individus seront attendus sur notre planète. Les effets des changements climatiques se feront sentir et certaines zones ne pourront plus nourrir leurs habitants ». Le succès de la COP22 est tributaire essentiellement de la mise en place d’un cadre de réflexion pointu et approfondi sur ces problématiques, du développement d’une vision commune et altruiste pour l’humanité et les générations à venir et du lancement d’un dialogue sincère entre les peuples et les sommités de cet événement mondial. La COP22 doit inciter le continent à poser les premiers jalons de son unité, d’organiser la résilience de son économie et la préservation de ses ressources naturelles, a-t-il poursuivi, ajoutant que la volatilité des prix du pétrole et les conséquences qui en découlent risquent de faire du continent un dépotoir de déchets toxiques. Par conséquent, a-t-il lancé, la COP22 doit être une occasion de tirer la sonnette d’alarme et de mettre sur pied une stratégie commune de prévention et de gestion des risques liés aux problématiques de l’environnement.