Le directeur général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), Saïd Mouline, a appelé à davantage d’investissements orientés efficacité énergétique en Afrique.

S’exprimant lors de la 7e édition des rencontres africaines de l’efficacité énergétique, tenue sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, M. Mouline a mis en avant l’importance de cette efficacité énergétique non seulement pour le Royaume mais pour l’ensemble du continent africain, tenant compte des performances de tous les outils énergétiques.

Cette rencontre, initiée sous le thème “Le froid, facteur essentiel de l’efficacité énergétique” vise à mieux faire valoir le secteur du froid dans l’économie nationale et africaine et ce, via notamment la formation et la sensibilisation de l’ensemble des parties prenantes, en plus d’une réglementation adéquate qui concilie aussi bien les aspects environnementaux que sociétaux.

Selon lui, le froid, notamment pour le bâtiment ou l’industrie, nécessite de mettre en place des normes, une réglementation et des accompagnements financiers. Et c’est dans ce sens que le secteur financier devrait jouer son rôle pour promouvoir ces investissements et améliorer leur performance.

Il s’agit de prendre compte de l’efficacité énergétique dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques, a expliqué M. Mouline, notant que la Vision Royale qui donne priorité aux énergies renouvelables, montre que le bon choix a été fait, mais qu’il faut mettre aussi en place de nouvelles normes encore plus efficaces avec les partenaires du continent.

Au menu de cette édition, trois panels portant sur les actualités réglementaires autour du froid, les mécanismes de financement existants en Afrique pour accélérer la transition énergétique, la certification Certicold de la chaîne du froid ainsi que les solutions et technologies disponibles pour atteindre la sobriété énergétique dans les secteurs du bâtiment et de l’industrie.

En marge de cette septième édition, trois conventions de partenariat ont été signé respectivement par l’AMEE avec son homologue français l’Agence de Transition Écologique, l’Union des Associations Africaines des Acteurs de la Réfrigération et la Climatisation (U3ARC) et l’Association Marocaine des Professionnels du Froid (AMPF).

Ces conventions portent sur la promotion, le renforcement de capacité et la sensibilisation sur l’efficacité énergétique et le froid, étant un facteur majeur de développement durable.

Cette rencontre, organisée à l’initiative de l’AMEE et AOB Group en partenariat avec l’Association Marocaine des Professionnels du Froid (AMPF), a connu la participation de représentants de plus de vingt pays africains membres de l’union des associations africaines du froid et de la réfrigération (U3ARC).

La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, que préside SAR la Princesse Lalla Hasnaa, a participé à un important sommet des Nations Unies sur la transformation de l’éducation qui s’est tenu du 16 au 19 septembre à New York

Ce sommet, auquel participent des dirigeants du monde entier, est initié par le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, avec pour objectif d’accélérer la prise en compte des 17 Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies dans l’éducation.
“L’éducation connaît une crise d’équité, d’inclusion, de qualité et de pertinence”, estiment les Nations Unies, ajoutant que “souvent lente et invisible, cette crise a un impact dévastateur sur l’avenir des enfants et des jeunes dans le monde entier et les progrès vers les objectifs de développement durable liés à l’éducation sont mal engagés”.

La Fondation, dont l’éducation et la sensibilisation sont au cœur de sa mission depuis 20 ans, a participé aux journées de mobilisation et de solutions qui ont eu lieu les 16 et 17 courant, indique un communiqué de la Fondation, précisant que lors de ces événements, l’accent a été mis sur engagement concret de la Fondation dans les solutions qu’elle met en œuvre dans trois réunions parallèles.

Dans le premier événement sur la transformation de l’éducation et le développement durable, coorganisé par le Maroc, la Côte d’Ivoire et l’UNESCO Institutes of Lifelong Learning, la Fondation a présenté, en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, les initiatives prises depuis vingt ans et leur accélération et leur élargissement à l’Afrique, continent sur lequel l’engagement de la Fondation est croissant, a-t-on indiqué de même source. Le Maroc a été également représenté à cette réunion par le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa.

La Fondation a présenté son action au travers de l’African Youth Climate Hub Initiative, AYCH, dont un ambassadeur est venu d’Éthiopie pour en parler et partager son expérience pour l’engagement dans l’éducation transformatrice dans son pays. Un enseignant, représentant de la société civile du Burkina Faso, a également présenté l’expérience de la transformation de l’enseignement dans son pays.

AYCH est également présenté lors d’un deuxième événement parallèle consacré à l’Initiative de solidarité numérique Sustainable@EDU Arab Computer Partnership. AYCH, plateforme lancée en 2019 et abritée au Centre international Hassan II de Formation à l’Environnement, repose essentiellement sur l’utilisation des nouvelles technologies de l’information qui permettent de mettre en réseau les jeunes sur tout le continent africain, indique le communiqué. Son centre d’apprentissage en ligne forme les jeunes africains aux savoirs sur le développement durable.

Enfin, dans un troisième événement parallèle consacré à “la Transformation de l’éducation pour le développement durable (EDD) qui met en œuvre la recommandation de l’UNESCO sur les ressources éducatives libres (REL) dans le cadre de partenariats multipartites”, la Fondation a présenté le projet Global Schools qu’elle mène avec le SDSN (Sustainable Development Solutions Network des Nations Unies), et le ministère marocain de l’Éducation nationale.

Global schools, programme mondial dont le Maroc est un des trois pays pilotes, vise à intégrer les ODD dans les curricula des enfants de 6e et 7e année. Plus de soixante cours de toutes les matières sont ainsi passés en revue et modifiés pour qu’ils intègrent le développement durable.

La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, représentée à ces événements par sa Secrétaire Générale, Nouzha Alaoui, est mobilisée pour faire avancer l’éducation au développement durable dans les nombreux programmes qu’elle mène au Maroc et en Afrique, soutenues par des partenaires internationaux ou nationaux, publics et privés.

Le sommet sur la transformation de l’éducation, qui se tient dans le cadre de la 77è Assemblée générale de l’ONU (13-27 courant), sera marqué par un événement de haut niveau qui réunira, ce lundi, au moins 90 chefs d’Etat et de gouvernement, des ministres et autres responsables pour discuter des moyens susceptibles de garantir une transformation de l’éducation pour préserver l’avenir de millions d’enfants dans le monde.

La transition énergétique constitue un levier majeur pour le développement de nouveaux écosystèmes industriels, tels que ceux des industries d’énergies renouvelables, de l’hydrogène vert ou encore de la mobilité électrique, a affirmé, le 22 septembre à Casablanca, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.

“Les indicateurs que nous suivons au quotidien et qui vous impactent en tant qu’industriels, ne font que souligner l’urgence d’accélérer la transition énergétique et de réduire notre dépendance aux importations de carburants fossiles”, a indiqué M. Mezzour lors de la 7e édition des rencontres africaines de l’efficacité énergétique, tenue sous le thème “Le froid, facteur essentiel de l’efficacité énergétique”.

Le ministre, qui intervenait en visioconférence, a mis l’accent, dans ce sens, sur les initiatives concrètes menées par son Département en matière de décarbonation, dont notamment le maintien et le renforcement de l’accompagnement à destination des PME industrielles dans le cadre de leurs projets de décarbonation, à travers le programme “Tatwir – Croissance verte”, ainsi que les diverses initiatives en faveur de l’efficacité énergétique avec l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE).

Il s’agit également du travail en cours avec la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement et différents partenaires pour mettre à la disposition des industriels un nouvel outil de calcul du bilan carbone, certifié et reconnu au niveau national et international.

S’attardant sur la spécificité du thème choisi pour cette 7ème édition, M. Mezzour a relevé que le secteur du froid constitue l’un des principaux consommateurs d’énergie et a un impact direct sur l’environnement, d’où la nécessité de trouver le moyen de le réduire, rappelant dans ce sens, que c’est dans cette perspective que le Maroc a ratifié le 22 avril 2022 l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal.

Cette rencontre, organisée à l’initiative de l’AMEE et AOB Group en partenariat avec l’Association Marocaine des Professionnels du Froid (AMPF), a pour objectif de mieux faire valoir les métiers du froid dans l’économie marocaine et africaine à travers notamment la formation et la sensibilisation des parties prenantes ainsi qu’une réglementation favorable qui concilie les aspects environnementaux et sociétaux.

Cette 7e édition a connu la participation de représentants de plus de vingt pays africains membres de l’union des associations africaines du froid et de la réfrigération (U3ARC).

Le Maroc est résolument engagé à soutenir le rôle central de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans l’assistance technique fournie aux États membres, ainsi que la coopération triangulaire avec l’Afrique, a affirmé, le 26 septembre à Vienne, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali.

“L’Afrique, et l’action au service du continent africain, demeure une priorité stratégique pour le Maroc, conformément aux Hautes Orientations de SM le Roi Mohammed VI, en faveur du développement d’une coopération Sud-Sud et triangulaire solidaire et agissante”, a souligné Mme Benali, dans une allocution à distance, à l’occasion de la 66è session de la Conférence générale de l’AIEA.

Elle a rappelé que dans le cadre de l’engagement constant du Maroc de soutien aux activités de renforcement des capacités en Afrique, un mémorandum d’entente a été signé entre le ministère marocain de la Santé et la Protection Sociale et l’AIEA, en vue de renforcer davantage la coopération en matière de lutte contre le cancer et les zoonoses, telles que Covid-19, Zika ou Ébola en Afrique.

Signé durant la visite en juin du directeur général de l’AIEA au Maroc, ce mémorandum permettra, dans le cadre de l’initiative ‘’Rayons d’espoir’’ de l’AIEA, le renforcement des contributions du Maroc pour établir des centres régionaux, afin de pallier le manque de soins contre le cancer, particulièrement en Afrique, où plus de 70% de la population n’a pas accès à la radiothérapie, outil essentiel dans la guérison du cancer.

Dans cette dynamique de partenariat bilatéral et triangulaire avec l’AIEA, le Maroc se félicite de la désignation en janvier 2021 du Centre National de l’Energie, des Sciences et des Techniques Nucléaires (CNESTEN) en tant que premier Centre de collaboration de l’AIEA au niveau du continent africain pour l’utilisation des techniques nucléaires dans les domaines de la gestion de ressources en eau, la protection de l’environnement et des applications industrielles, pour la période s’étalant de 2021 à 2025.

Mme Benali s’est également félicitée de la désignation par l’AIEA, le 16 juillet 2021, de l’Agence Marocaine de Sûreté et de Sécurité Nucléaires et Radiologiques (AMSSNuR), en tant que Premier Centre de Collaboration africain pour le renforcement des capacités en matière de sécurité nucléaire.

“Par cette double reconnaissance, ces deux institutions poursuivront leur coopération avec l’AIEA, afin de consolider davantage la coopération technique en matière d’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire entre le Maroc et l’Agence, et renforcer la coopération triangulaire en la matière au profit des pays en développement, notamment des pays africains”.

Soutien aux efforts déployés par l’Agence 

La ministre a ainsi réitéré le soutien du Royaume aux efforts déployés par l’Agence dans le développement de l’énergie et des technologies nucléaires à des fins pacifiques, et réaffirmé que les activités de l’AIEA répondent bien à cette vision, grâce à la volonté politique des États membres et l’assistance technique de l’AIEA, notamment, à travers son Programme de Coopération Technique (TCP).

Dans cette optique, le Maroc qui a présidé, il y a deux ans, en la personne de M. Azzeddine Farhane, ambassadeur représentant permanent, la 64e session de la Conférence générale de l’AIEA, a œuvré pour l’introduction dans l’agenda de cette session l’importance de l’utilisation des applications nucléaires et le développement de la radiothérapie dans la lutte contre le cancer, en organisant pour la première fois, un panel de Haut Niveau, avec le directeur général de l’AIEA, portant sur “le rôle des technologies nucléaires dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus en Afrique : Expériences passées et perspectives d’avenir”.

Dans ses comptes rendus analytiques, a relevé Mme Benali, la 64ème session de la Conférence s’est félicitée des conclusions de cette réunion, qui ont souligné l’importance de la sensibilisation à la problématique du cancer du col de l’utérus en Afrique, et la nécessité d’échanger les meilleures pratiques et de créer des mécanismes visant à renforcer la synergie, la dynamique et la complémentarité entre tous les acteurs en vue de lutter contre le cancer.

C’est pourquoi le Maroc soutient activement l’initiative ‘’Rays of Hope’’, lancée à Addis-Abeba par le directeur général de l’AIEA, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du cancer, en marge du 35ème Sommet de l’Union Africaine, en vue de garantir des soins contre le cancer pour tous, et pallier le manque en radiothérapie au niveau des pays en développement, notamment en Afrique.

En outre, Mme Benali a salué les progrès notables accomplis depuis la mise en œuvre de l’initiative ZODIAC, ‘’Zoonotic Disease Integrated Action Project’’, adoptée au consensus par résolution, sous la présidence du Maroc à la 64ème session de la Conférence générale de l’AIEA.

Appui aux actions structurantes de l’AIEA

“Mon pays, qui a soutenu la mise en place du projet ZODIAC et l’initiative Rayons d’espoir, appelle les États membres à continuer l’appui aux actions structurantes de l’Agence, tel que le projet ReNuAL, +Renovation of the Nuclear Applications Laboratories+, qui a pour objectif de doter l’AIEA des capacités nécessaires pour satisfaire les besoins nationaux, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs du développement durable”.

Le Maroc, qui a contribué financièrement à la mise en œuvre du projet Zodiac, tient à réitérer, à cette occasion, son appréciation de cette initiative novatrice qui vise l’établissement d’un cadre mondial complet, multisectoriel et multidisciplinaire pour lutter contre les maladies zoonotiques à l’échelle mondiale.

Même son de cloche concernant le Projet de Rénovation des Laboratoires des Sciences et applications nucléaires de Seibersdorf (Renual et Renual+), essentiel pour le renforcement de la formation des pays en développement dans les sciences et applications nucléaires.

Par ailleurs, Mme Benali a noté que grâce au soutien de l’AIEA, le Maroc a développé une expertise nationale dans les domaines de la santé, de la médecine nucléaire et physique médicale, de la nutrition, de l’eau, de l’agriculture, de l’industrie, de l’environnement, de l’éducation et de la formation et également la sûreté et la sécurité, ainsi que les garanties nucléaires et, de manière générale, dans la promotion de l’utilisation pacifique des applications et technologies de manière sûre, sécurisée et durable.

Sur le plan académique, le CNESTEN, en collaboration avec les institutions nationales concernées, a organisé cette année, sous l’égide de l’AIEA et AFRA, la 11ème session de la formation post-universitaire sur la sûreté radiologique et le contrôle des sources de rayonnement ionisant (PGEC), au profit de professionnels provenant d’une vingtaine de pays africains francophones.

Dans ce cadre, et en liaison avec l’AIEA et AFRA, et en direction des institutions africaines concernées provenant d’une trentaine de pays anglophones et francophones, le CNESTEN assure, chaque année, l’accueil d’une centaine de stages professionnels et de visites scientifiques au profit de techniciens, cadres et responsables, l’organisation d’évènements scientifiques et techniques, ainsi que le déploiement de missions d’expertise ou encore les analyses de laboratoires.

Coopération Sud-Sud

S’agissant du renforcement des capacités régionales en sûreté radiologique, le CNESTEN, en collaboration avec les institutions nationales concernées, a organisé cette année, sous l’égide de l’AIEA et AFRA, la 12e session de la formation post-universitaire sur la sûreté radiologique et le contrôle des sources de rayonnement ionisant (PGEC), au profit de professionnels provenant d’une dizaine de pays africains.

A ce jour, presque 300 professionnels ont bénéficié de cette importante formation et occupent des postes de responsabilité, notamment dans les organes réglementaires de leurs pays respectifs, renforçant ainsi le respect et la conformité aux normes de sûreté de l’Agence, ainsi que la mise en place de cadres juridiques nationaux appropriés.

Sur le plan réglementaire, le Forum des organismes de réglementation nucléaire en Afrique (FNRBA), dont la présidence a été assurée depuis 2019 par l’AMSSNuR, a œuvré au renforcement du rôle des organismes de réglementation nucléaire africains dans le domaine de la sécurité et de la sûreté nucléaires, a-t-elle soutenu, notant que l’AMSSNuR a assuré la formation de 2.000 personnes dont 38% de représentants de pays africains et 10% de représentants d’autres régions.

L’AMSSNuR abritera également en octobre 2022 la réunion du bureau du comité de pilotage de l’AIEA œuvrant au développement des capacités et de la gestion des connaissances en sûreté et sécurité nucléaire.

L’objectif de cette réunion étant de préparer la réunion du comité de pilotage, prévue en décembre 2022 à Vienne, qui sera consacrée à la finalisation du projet de l’approche stratégique 2023-2030 pour développer les composantes des capacités building à savoir les programmes des ressources humaines, la formation, l’éducation, la gestion des connaissances et les réseaux de partenariat.

Les travaux de la 66e session ordinaire de la conférence générale de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) ont eu lieu, le 26 septembre à Vienne en Autriche, avec la participation d’une importante délégation marocaine.

Lors de cet événement, qui a pris fin le 30 septembre avec une participation active de l’Agence Marocaine de Sûreté et de Sécurité Nucléaires et Radiologiques (AMSSNuR), la ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable, Leila Benali, a présenté, à distance, la déclaration du Royaume du Maroc à cette Conférence Générale.

Présidée par l’ambassadeur et représentant permanent du Maroc auprès des Organisations Internationales à Vienne, Azzedine Farhane, la délégation marocaine est composée du directeur par intérim de l’Agence, Mounji Zniber, du directeur par intérim du Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN), Hamid Marah, du secrétaire général du ministère de la Santé et de la Protection Sociale, ainsi que d’autres hauts responsables marocains représentant les différents départements concernés.
Dans le cadre de la stratégie de coopération internationale d’AMSSNuR, M. Zniber a tenu des réunions bilatérales avec les représentants des autorités réglementaires et de hauts responsables de l’AIEA.

AMSSNuR a également signé un  mémorandums d’entente dans les domaines de la sûreté et de la sécurité nucléaires et radiologiques avec les autorités consœurs de la Slovénie, de la Slovaquie et des Etats-Unis d’Amérique.

Au cours de sa participation à cette conférence, AMSSNuR a pris part au Forum scientifique intitulé “Rayons d’espoir : Soins contre le cancer pour tous”, s’inscrivant dans l’initiative “Rayons d’espoir”, lancée par l’AIEA au début de cette année.

Les projets inclus dans cette initiative établissent et renforcent la législation et l’infrastructure de sûreté radiologique et permettent de proposer un contrôle de qualité, des orientations, des formations et de l’équipement, souligne le communiqué, notant qu’au cours de ce Forum, le directeur par intérim d’AMSSNuR a présenté le rôle des États membres dans le soutien aux pays voisins pour assurer la sûreté et la sécurité nucléaires et radiologiques.

En outre, AMSSNuR a participé aux travaux de la 14e réunion plénière du Forum des organismes de réglementation nucléaire en Afrique (FNRBA), portant sur l’approbation de son plan stratégique 2022-2027, les élections des membres de son comité de direction, ainsi que l’examen et l’approbation des réalisations des six groupes thématiques et leurs plans d’action pour les futures années.

Par ailleurs, AMSSNuR a participé également à la 5e réunion du groupe international sur les champions de l’approche genre et l’égalité des sexes dans les organismes de réglementation nucléaire

Ces activités de coopération d’AMSSNuR et de toutes les institutions marocaines, s’inscrivent dans le cadre des efforts entrepris par le Maroc, en application des hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, prônant une approche proactive et multidimensionnelle pour la sûreté et la sécurité, et visant à renforcer le rayonnement du Royaume sur le continent africain et au niveau international.

Le Maroc et la Mauritanie aspirent à accroitre leurs relations économiques, en témoigne la tenue de la deuxième édition du forum économique entre les deux pays. La tenue de ce Forum a permis l’identification de plusieurs opportunités inexploitables dont le volet énergétique. 

Selon le président de la CGEM, la Mauritanie détient un potentiel géographique et climatique adéquats pour réussir sa transition énergétique, couvrir son autosuffisance en énergies renouvelables et réduire ses coûts de production. Les entreprises marocaines sont prêtes à déployer leur importante expérience en Mauritanie, pour construire des unités solaires et éoliennes, mais aussi des projets relatifs à l’hydrogène. 

Dans ce sens, le trésorier général de l’Union nationale du patronat mauritanien, « le gaz mauritanien entrera en phase de production en 2023, avec la mise en service du champ gazier Grand Tortue-Ahmeyim (GTA) ». 

Il a en effet indiqué qu’un partenariat pourrait être établi avec des acteurs locaux mauritaniens pour construire des unités solaires et éoliennes. Le président de la CGEM considère que la Mauritanie possède un important potentiel en énergies renouvelables, que le pays devrait exploiter au maximum pour assurer sa transition énergétique et répondre efficacement à ses besoins énergétiques.

«La Mauritanie dispose d’un potentiel géographique et climatique adéquat pour réussir sa transition énergétique, couvrir ses besoins en énergies renouvelables et réduire ses coûts de production», a déclaré le président de la CGEM à l’ouverture du Forum.

La Mauritanie a récemment signé des protocoles d’accords avec des entreprises étrangères pour explorer les possibilités de développement de projets d’hydrogène vert dans le pays. Le pays souhaite également augmenter la part des énergies renouvelables dans son mix.

Par conséquent, l’expérience du Maroc, qui est considéré comme un modèle dans la transition énergétique en Afrique, pourrait être d’une grande utilité pour un pays dont le mix énergétique reste pour le moment dominé par des combustibles fossiles.

Le Maroc et l’Union Européenne (UE) vont procéder prochainement à la signature d’un Partenariat Vert, premier du genre conclu par l’UE avec un pays de son voisinage Sud, dans le but de renforcer la lutte contre le changement climatique et favoriser la transition verte. L’annonce a été faite dans une déclaration conjointe publiée le 23 septembre à l’issue d’une réunion à New York entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le Vice-président de la Commission européenne, Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. 

Les discussions entre les deux parties ont «porté sur les relations bilatérales et la volonté réciproque d’approfondir le dialogue et la coopération, dans le cadre du partenariat stratégique entre l’Union Européenne et le Maroc».

M.Bourita et Borrell se sont notamment réjouis de la signature prochaine du Partenariat Vert UE-Maroc qui «ouvrira la voie à une coopération renforcée et à un dialogue stratégique dans le domaine de la lutte contre le changement climatique et facilitera les efforts communs vers la transition verte ».

Tout en rappelant «la profondeur historique» de la relation entre le Maroc et l’UE, ainsi que son caractère stratégique, les deux parties ont réaffirmé leur volonté de «continuer à travailler ensemble pour répondre aux défis globaux». 

Ils ont convenu de «trouver une date prochaine en vue d’une visite du haut représentant au Maroc», indique la déclaration conjointe.

Le rôle des femmes dans le secteur de l’énergie solaire photovoltaïque fera l’objet d’un évènement virtuel qu’organisera l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), le 20 septembre 2022. Le rapport issu de cet évènement sera le dernier d’une série de rapports élaborés par l’agence sur les questions liées au Genre dans le secteur de l’énergie solaire photovoltaïque (Solar PV Energy : A Gender Perspective).

La dimension de genre dans le secteur des énergies renouvelables est un domaine d’intérêt crucial dans le cadre du travail d’analyse de l’IRENA. L’objectif étant d’éclairer les décideurs politiques, les industriels et les acteurs de développement et de sensibiliser sur l’importance de l’intégration de la dimension genre dans les projets et politiques d’énergie renouvelable.
Selon l’agence, la transition énergétique peut stimuler le développement économique et créer des emplois. Le marché du travail des énergies renouvelables a déjà atteint environ 12 millions d’emplois en 2020 et devrait presque quadrupler d’ici 2050. Le secteur du solaire photovoltaïque (PV) est le plus grand employeur parmi les secteurs des énergies renouvelables, représentant environ 4 millions d’emplois.

Le secteur des énergies renouvelables restera un principal moteur de croissance et d’emploi, avec une estimation d’environ 15,5 millions d’emplois d’ici 2050. L’agence a toutefois estimé que les femmes sont considérablement sous-représentées, dans le secteur de l’énergie, représentant moins d’un quart de la main-d’œuvre globale dans le secteur de l’énergie et environ le tiers de la main d’ouvre du secteur des énergies renouvelables.

Elle considère que sans le plein engagement des femmes, la croissance des énergies renouvelables sera en deçà de son potentiel et que si l’industrie solaire n’inclut pas une perspective de genre pour intégrer plus de femmes, elle se priverait d’un grand bassin de talents.
De plus, le secteur ratera l’occasion de créer un meilleur environnement de travail pour tous les employés, car il a été prouvé que le fait d’avoir plus de femmes sur le lieu de travail améliore la culture organisationnelle et favorise l’engagement et la fidélisation des employés.
Dans le secteur de l’énergie, les femmes représentent 22 % des employées pas loin du pourcentage mondial estime à 32%.

Encore plus, seulement 6% des femmes occupent des postes de décisionnels dans ce domaine.

L’Institut de Recherche en Énergie Solaire et les Énergies Nouvelles (IRESEN) et le Green Tech Institute (GTI) de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) ont lancé la première édition de la Middle East & Africa CleanTech Academy (MEA CleanTech Academy), qui s’est tenu à Benguerir du 4 au 10 septembre 2022.

Organisée au cœur de la première plateforme de test et de recherche et de formation en énergie vertes et nouvelles en Afrique et Moyen Orient, le Green Energy Park, l’académie facilitera le partage de fruits de travaux de recherches réalisés au sein de cette plateforme avec les jeunes étudiants et futurs chercheurs en les encourageant à réfléchir ensemble aux solutions propres de demain. L’Académie permettra aux jeunes scientifiques issus de cette région du monde d’acquérir une formation complémentaire et focalisée sur des problématiques d’études bien précises et pointues dans le domaine des technologies propres. Il s’agit également d’une excellente opportunité d’élargir son réseau grâce au programme qui rassemble des scientifiques et experts de différentes générations et horizons.

L’objectif de cette première édition est de renforcer la capacité des participants pour mieux appréhender “les opportunités et les défis associés à l’économie de l’hydrogène vert et ses applications – ‘Power-To-X’ ”, et à agir en tant que moteurs du changement dans la transition énergétique dans leurs pays respectifs. Les bénéficiaires de cette première édition ont été sélectionnés parmi de jeunes scientifiques, en fin de cycle de Master et en début du cycle de Doctorat venus de plusieurs pays arabes et africains, et ayant répondu à l’appel à candidature lancé par les organisateurs en juillet dernier.

Les multiples conférences sont données par un large éventail d’intervenants, dont des scientifiques et des experts de premier plan du secteur de l’énergie. Ces sessions multidisciplinaires couvrent de nombreux aspects du développement des technologies de l’hydrogène vert, à savoir :

  • Les énergies renouvelables comme base de la production d’hydrogène vert,
  • Le Marché de l’hydrogène,
  • L’Économie de la production d’hydrogène vert,
  • Les Principes fondamentaux de l’électrolyse (systèmes d’électrolyse à basse température, systèmes d’électrolyse à haute température.
  • Les Systèmes de distribution de l’hydrogène : Stockage et transport
  • Les Applications de l’hydrogène : Synthèse verte de l’ammoniac et du méthanol vert
  • La Capture, l’utilisation et le stockage du carbone
  • Les Applications stationnaires et piles à combustible
  • L’Hydrogène dans la mobilité.

En parallèle avec la formation, L’académie donnera accès aux infrastructures de pointe pour la recherche et l’innovation. Les visites des laboratoires au sein du GEP et de l’UM6P permettront aux futurs chercheurs et jeunes étudiants d’identifier les verrous technologiques à relever et de comprendre comment ils sont traduits en défis scientifiques.

Dès la première édition, l’académie offre une formation sur-mesure incluant une partie expérimentale, grâce au sessions pratiques qui porteront sur la modélisation et la simulation des systèmes de production d’énergie hybrides incluant les systèmes à hydrogène.

L’académie est également un environnement propice à l’épanouissement, divertissement à la créativité et à l’innovation grâce à la programmation d’activités sportives et intellectuelles le soir après les formations. L’objectif est de créer un lien social entre les participants, de se rapprocher de ses collègues et de ses condisciples en les découvrant sous un nouvel angle.

Au fil des années, la CleanTech Académie prévoit de devenir un rendez-vous immanquable dans l’agenda des jeunes étudiants et chercheurs. Chaque édition portera sur une thématique différente autour des technologies propres et des énergies nouvelles. Le potentiel de l’hydrogène Power-to-X, les systèmes de production d’énergie propre, l’efficacité énergétique, la mobilité durable et véhicules électriques, etc. sont toutes des thématiques qui seront abordées en priorité dans les prochaines éditions.

Enfin, à travers ses promotions successives de ‘lauréats’, la MEA CleanTech Academy contribuera à l’édification d’un réseau puissant d’experts talentueux; capables de relever ensemble les défis imposés par le changement climatique dans la région Afrique et Moyen Orient.

L’Agence Marocaine de Sureté et de Sécurité Nucléaires et Radiologiques (AMSSNuR) organise, depuis le 5 et jusqu’au 16 septembre à Rabat, le cours régional de formation sur les autorisations et les inspections en sûreté radiologique et en sécurité nucléaire pour les pratiques médicales, dans le cadre de la coopération entre le Royaume du Maroc et l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA).

Tenu pour la première fois en Afrique, ce cours de formation s’inscrit dans le cadre du projet de développement de l’infrastructure réglementaire de l’AIEA qui vise à fournir une assistance aux pays participants afin d’établir ou de renforcer leurs infrastructures réglementaires pour qu’elles soient efficaces et durables, permettant d’assurer la radioprotection et la sécurité des matières radioactives.

Le cours a pour objectif de permettre aux participants de développer des compétences pratiques pour la mise en œuvre des normes de sûreté radiologique et de sureté nucléaire de l’AIEA applicables à l’exercice des fonctions réglementaires et des processus d’examen et d’évaluation, d’autorisation, d’inspection et de sanction dans le domaine médical.
Dans une déclaration à l’occasion du lancement de cette formation, le directeur par intérim de l’AMSSNuR, M. Mounji Zniber, a indiqué que ce cours s’adressait principalement aux pays africains francophones afin de parvenir à une formation efficace permettant aux participants de se familiariser avec les normes internationales dans le domaine de la radioprotection et de la sûreté nucléaire.

“Cette coopération avec l’AIEA, qui s’est consolidée après la dernière visite du directeur général de l’Agence en juin dernier, renforce le domaine de la recherche au niveau de l’autorisation et de l’inspection en matière de sécurité radiologique et de sûreté nucléaire ainsi que dans les domaines médicaux”, a poursuivi M. Zniber.

Et d’expliquer que “tous les participants à cette formation pourront enrichir leurs connaissances à travers des formations théoriques et pratiques, comme la visite de certaines cliniques et structures de santé au Maroc pour découvrir comment mener des inspections et mettre en pratique les missions réglementaires de l’AMSSNuR.”

“Le but de cette formation est de réaffirmer toutes les bases internationales sur la protection des sources radioactives et des matière radioactives, ainsi que leur bonne gestion”, a relevé, dans une déclaration similaire, Kévin Hocdé, ingénieur en sécurité nucléaire en France.

De son côté, M. Saïd Mouhtar, membre de l’autorité de sûreté nucléaire aux Comores, a souligné que cette formation permettra d’aider son pays à appréhender les défis liés à la sûreté nucléaire aux Comores. Le programme de la formation comprend des conférences, des exercices, la présentation d’études de cas et l’échange d’expériences nationales dans la mise en œuvre des fonctions réglementaires et des pratiques médicales, ainsi qu’une visite de simulation d’inspection en radiothérapie externe et curiethérapie au sein d’une clinique d’oncologie à Casablanca.

Prennent part à la première édition francophone de ce cours de formation 7 experts nationaux et internationaux en plus de 32 participants provenant du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, de la République Centrafricaine, du Tchad, des Comores, de la République Démocratique du Congo, de Djibouti, de la Guinée Équatoriale, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Togo et du Maroc.

Créée en 2014, la mission principale d’AMSSNuR est de veiller au respect de la conformité de la sûreté et de la sécurité nucléaires et radiologiques des activités et des installations mettant en jeu des sources de rayonnements ionisants.