Dans le cadre De l’accord de coopération entre la Fédération de l’Energie du Maroc et de l’Observatoire Méditerranéen de l’Énergie (OME), l’atelier ENERMED sur les développements récents et les perspectives dans le GNL, se déroulera au bureau de l’OME, à Paris, le 23 novembre 2017.

Les ateliers ENERMED de l’OME offrent en règle générale une très bonne opportunité d’échanges entre les différents acteurs de la zone Euro-Méditerranée sur différents sujets d’actualité.

C’est pourquoi, la Fédération de l’Energie s’est associée à l’OME pour cette session et dans le but d’en faire bénéficier nos membres.

Une conférence sous le thème « Biocarburant: Source d’énergie alternative » se tiendra du 5 au 7 décembre prochain à Rabat, à l’initiative de l’Organisation arabe du développement industriel et des mines (AIDMO). Organisée en partenariat avec le ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable, cette conférence a pour objectif de clarifier le concept et les types de biocarburant et les sources utilisées dans sa production dans les pays arabes et étrangers, identifier les aspects économiques, sociaux et environnementaux qui s’y associent et échanger les expériences arabes et internationales en matière de production du biocarburant, indique l’AIDMO dans un communiqué publié sur son site web. Le but est aussi de mettre en exergue le rôle du biocarburant dans la protection de l’environnement et la réalisation des Objectifs de développement durable et de jeter la lumière sur l’importance de la productivité économique et sociale dans des projets utilisant des biocarburants et les encourager afin d’atteindre plus de développement local et d’opportunités d’emploi, ajoute-t-on. Le programme de cette conférence comprend des débats axés notamment sur les sources utilisées dans la production du biocarburant dans les pays arabes, les aspects économiques, sociaux et environnementaux liés à sa production, les nouvelles technologies de production du biocarburant comme alternative à l’énergie fossile, les expériences arabes et internationales en la matière, le rôle du biocarburant dans la préservation de l’énergie, la réalisation des Objectifs de développement durable et le financement des projets liés à la production du biocarburant.

“Les tendances mondiales actuelles et futures et les motivations économiques et environnementales ont poussé de nombreux pays à prendre des mesures graduelles afin de réformer le système énergétique et trouver des sources d’énergie alternative, dont le plus important est le biocarburant”, lit-on dans la note de présentation de cette conférence. Le document souligne, en outre, que la production du biocarburant « favorise l’établissement d’un équilibre écologique et économique en réduisant les effets négatifs des énergies fossiles sur l’environnement et en assurant une source alternative d’énergie face aux fluctuations continues des prix du pétrole, afin de se préparer à l’étape de l’après-pétrole, en plus de la promotion du secteur agricole, le développement des sociétés rurales, la création d’un nouveau marché de l’investissement et des opportunités d’emploi et la liaison de nombreuses activités qui combinent plus d’un secteur comme l’agriculture, l’industrie, l’énergie et l’environnement ».

Le Maroc constitue un exemple en matière de développement des énergies renouvelables, a indiqué, jeudi 26 octobre à Dakar, le Directeur général de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER) du Sénégal, Djiby Ndiaye. « Le Maroc est aujourd’hui le premier pays africain qui s’est le plus investi dans le développement des énergies renouvelables, aussi bien à travers l’installation de grandes centrales solaires, de centrales éoliennes, dans la formation en plus de la mise en place de nombre d’institutions, comme MASEN (l’Agence marocaine pour les énergies renouvelables), l’AMEE (Agence marocaine pour l’efficacité énergétique) ou l’ADERE (Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique) », a-t-il déclaré en marge du premier Salon de l’économie verte des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) qui s’est tenu, du 26 au 29 courant à Dakar, avec le Maroc comme invité d’honneur. « Le Maroc est un partenaire stratégique du Sénégal, un pays ami et frère. Mais au-delà de ces considérations, le Maroc est un pays sur lequel nous comptons beaucoup dans de nombreux domaines, notamment celui du développement des énergies renouvelables », a-t-il lancé, rappelant que son agence est liée par des conventions de partenariat avec MASEN et l’AMEE. L’organisation de ces deux grands évènements, en l’occurrence le premier salon de l’économie verte et le 7è salon international des énergies renouvelables et de l’environnement en Afrique vise à réunir tous les acteurs des secteurs des énergies renouvelables et du développement durable, pour présenter leurs produits, les exposer mais également débattre de tous les sujets relatifs aux énergies renouvelables, à l’économie verte et au développement durable. « Le potentiel est là, mais le seul obstacle à l’essor des énergies renouvelables en Afrique est le financement des grands projets, en particulier ceux étatiques, visant à accompagner le petit secteur privé, les maraichers, les ménages, la petite et moyenne industrie et le secteur tertiaire », a-t-il souligné. Ces deux salons ont été organisé par l’ANER en collaboration avec le Centre islamique pour le développement du commerce (CIDC). Un colloque scientifique sur le thème « Vers l’économie verte : énergies renouvelables et développement durable », s’est tenu en marge de l’exposition qui couvre 2000m2. Des B to B et des visites de sites dédiés aux énergies renouvelables figuraient également au programme de ce Salon.

Platinum Power a lancé, le 10 avril 2017, le processus qui lui permettrait de présélectionner les consortiums pour la réalisation de deux aménagements hydroélectriques en Côte d’Ivoire :

– L’aménagement hydroélectrique de Gao, d’une capacité prévisionnelle de 150 MW, situé sur le fleuve Bafing ;

– L’aménagement hydroélectrique de Tayaboui, d’une capacité prévisionnelle de 150 MW, situé sur le fleuve Sassandra.

Pour rappel, Platinum Power développe les deux projets dans le cadre du Protocole d’Accord signé en février 2014 avec le Gouvernement de Côte d’Ivoire sous un schéma BOOT (Build, Own, Operate & Transfer) comprenant la conception, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance des centrales.

Platinum Power SA est un opérateur indépendant d’électricité panafricain spécialisé dans le développement, le financement, la construction et l’exploitation de projets de production d’énergie à partir de sources renouvelables. Véritable pionnier dans son secteur, Platinum Power est présent au Maroc, en Côte d’Ivoire et au Cameroun. 
Platinum Power est une société de portefeuille du fonds d’investissement américain Brookstone Partners. Parmi les actionnaires de Platinum Power figure également le fonds institutionnel PMEC qui compte parmi ses investisseurs l’État marocain à travers la Caisse Centrale de Garantie, la KfW, la Banque Européenne d’Investissements, l’Agence Française de Développement ainsi que d’autres investisseurs institutionnels marocains et du Moyen- Orient.

L’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE) a remporté, mardi 24 octobre à Dubai, le premier Prix des Emirats pour l’Energie, dans la catégorie de l’efficacité énergétique, pour ses actions et ses initiatives dans le domaine de la promotion de l’efficacité. Ce prix, décerné en marge de la 4è édition du Sommet mondial sur l’économie verte (WGES) 2017, qui a réuni plus de 3.000 participants, dont des experts et des investisseurs, a été lancé en 2012 afin de promouvoir l’efficacité énergétique et jeter la lumière sur les meilleures pratiques de consommation d’énergie.

Cette récompense qui a eu un impact positif au niveau de la région MENA a contribué à la sensibilisation sur l’importance de la rationalisation de la consommation d’énergie. « Ce prix est la résultante de la vision stratégique de SM le Roi Mohammed VI

relative à la promotion des énergies renouvelables et de la transition énergétique, lancée en 2009 », a indiqué le directeur général de l’AMEE, Said Mouline. Il a noté que l’Agence a été primée pour ses actions liées à la mise en place de programmes ambitieux dans le domaine de l’efficacité énergétique et d’initiatives relatives à la formation et à la sensibilisation touchant tous les secteurs, notamment l’industrie, le BTP et l’agriculture.

Les moyens de développer le partenariat et la coopération entre le Maroc et l’Agence française de développement (AFD) en matière d’environnement et de développement durable ont été au centre d’entretiens, le 19 octobre à Rabat, entre la Secrétaire d’Etat chargée du développement durable, Nezha El Ouafi, et le Directeur de l’Agence, Eric Bolard. Lors de cette entrevue, les deux parties ont également examiné les moyens de déterminer les projets qui pourraient être financés par l’AFD. A cet égard, Mme El Ouafi a mis en avant les programmes et les priorités du Secrétariat d’Etat relatifs notamment à la mise en œuvre de la Stratégie nationale du développement durable, sur les plans institutionnel et sectoriel, outre la nécessité d’accompagnement des régions dans l’intégration des plans de développement régionaux. Elle a, par ailleurs, passé en revue les grands axes du Programme national de l’amélioration de la qualité de l’air et de l’orientation du ministère pour le renforcement du programme lié à la valorisation des déchets en vue d’en faire un chantier économique générateur de revenus, outre le programme national d’assainissement liquide en milieu rural. De son côté, M. Bolard a exprimé sa disposition à accompagner le Secrétariat d’Etat pour la réalisation des objectifs millénaires du développement durable et l’accompagnement du Royaume dans la mise en œuvre de la stratégie nationale du développement durable au niveau régional, outre la consolidation des compétences et la réhabilitation du capital humain dans ce domaine. L’AFD est une institution financière publique qui intervient dans le financement de nombreux secteurs de développement, notamment en matière d’environnement, d’infrastructures, d’énergies renouvelables et des transports.

La secrétaire d’Etat chargée du développement durable, Nezha El Ouafi a présidé, le 24 octobre à Casablanca, la cérémonie de remise des prix du programme Cleantech, mené par ce département avec l’appui du Fonds de l’Environnement Mondiale (FEM) et l’Organisation des Nations unies de Développement Industriel (ONUDI).

Cette cérémonie est organisée dans le cadre de la 9e édition du Salon International des Equipements, des Technologies et des Services de l’Environnement « Pollutec Maroc 2017 », qui s’est tenu du 24 au 27 octobre à Casablanca sous le Haut Patronage de SM le Roi, avec la participation de plus de 200 exposants venus du monde entier. Le Programme Cleantech permet la promotion des innovations en technologies propres et entrepreneuriat vert à travers l’organisation de compétitions annuelles visant à récompenser les projets les plus innovants, et à mettre en place un programme important d’accélération et d’accompagnement personnalisé des projets. Ainsi, le projet Biodrive (valorisation des déchets) porté par Youness Faiz a remporté le grand prix (200.000 DH), alors que le prix dédié à l’énergie renouvelable a été décerné au projet SHEMS de Zakaria Rai. Le prix portant sur l’efficacité énergétique a été attribué au projet Visuel Metrics présenté par Mohammed Morabet. Mohammed Ait Lhadj était le destinataire du prix dédié à la gestion rationnelle des ressources en eau pour son projet Wudumatic, alors que le prix Bâtiment Vert est revenu au projet Serre Inno. Le prix « Women Lead Team », réservé aux femmes entrepreneurs a été décerné à Fatimazahra Bendahmane (Projet Shape). Les cinq derniers prix sont dotés chacun de 150.000 dhs. Auparavant, Mme EL Ouafi a inauguré « Pollutec Maroc 2017 », événement qui rassemble les professionnels de l’environnement, et constitue indicateur du développement du marché de l’environnement et du développement durable au Maroc. s’exprimant à cette occasion, Mme El Ouafi a indiqué que cet événement coïncide cette année avec l’adoption de la Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD), qui vise la mise en cohérence et la synergie des politiques et des programmes sectoriels dans la perspective de réussir la transition de notre pays vers une économie verte et inclusive d’ici 2020.

Le Maroc oeuvre à l’augmentation de sa capacité électrique qui passera de 8300 Mégawatt (MW) en 2016 à 24800 MW à l’horizon 2030, a souligné, lundi 16 octobre à Rabat, le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah. En réponse à une question orale présentée par le groupe du Rassemblement constitutionnel à la Chambre des représentants sur « la politique énergétique du Maroc », M. Rebbah a indiqué que le Royaume augmentera ses capacités en matière d’énergies renouvelables d’environ 10.100 MW entre 2016 et 2030. Pour accompagner l’intégration des énergies renouvelables dans le système électrique national, des centrales de production électrique, à l’aide du gaz naturel, seront créées dans le cadre du plan national de développement du gaz naturel.

Il a, ainsi, rappelé que la stratégie nationale énergétique adoptée en 2009 a commencé à donner ses fruits, sachant que la capacité des énergies éolienne et solaire est passée de 2 % en 2009 à 13 % en 2016 et que la dépendance énergétique a été réduite de 98 % en 2008 à 93,3 % en 2016. Le succès de cette stratégie a permis d’accélérer le rythme de transition énergétique, a-t-il ajouté, citant, à ce égard, l’annonce de SM le Roi Mohammed VI d’augmenter la capacité de production nationale en énergies renouvelables, de 42 % prévue en 2020, à 52 % à l’horizon 2030. Répondant à une autre question présentée par le groupe de la justice et du développement sur « le projet d’introduction du gaz naturel liquéfié », M. Rebbah a relevé qu’une station d’importation sera créée pour satisfaire les besoins du Maroc en gaz naturel, estimés à 5 milliards m3 par an, expliquant que dans une première phase les stations de production électrique à Jorf Lasfar seront approvisionnées d’environ 3,5 milliards m3 par an et dans une deuxième phase les industries consommatrices de gaz naturel seront approvisionnées de près de 1,5 milliard m3 par an, ce qui permettra également d’alimenter les villes à long terme. L’investissement global, estimé à 4,6 milliards dollars, comprend en particulier la construction d’un port réservé aux méthaniers, d’une station de traitement du gaz naturel liquéfié importé, de stations électriques d’une capacités de 2400 MW et d’un gazoduc reliant la station de traitement du gaz naturel liquéfié au gazoduc maghrebo-européen, en passant par les zones de consommation, à savoir Casablanca, Mohammedia, Kénitra et les régions du Nord. La mise en oeuvre de ce projet a été confié à l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE), compte tenu de son expérience en la matière et de sa grande consommation du gaz naturel, estimée actuellement à 1 milliard m3 dans les centrales électriques Tahaddart et Ain Beni Mathar. Pour ce qui est de la réalisation et de l’exploitation, elles ont été confiées, selon le ministre, à des sociétés nationales et internationales, sélectionnées à travers des appels d’offres.

Le ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah, a mis en exergue à Dubaï les efforts déployés par le Maroc en vue de la promotion de l’économie verte, à travers une stratégie nationale du développement durable. Intervenant lors du 4e Sommet mondial de l’économie verte, dont les travaux ont pris fin mercredi 25 octobre, M. Rabbah a souligné que cette stratégie s’articule autour de quatre enjeux de taille. Il s’agit, selon le ministre, de renforcer la gouvernance du développement durable, de faire aboutir la transition vers l’économie verte, d’encourager la recherche et l’innovation en matière du développement durable et, enfin, d’améliorer le climat d’affaires. A l’heure qu’il est, le processus du développement au Maroc est en phase transitoire d’une logique du développement économique et social vers une logique de durabilité en préservant, bien évidemment, le patrimoine naturel et culturel, a ajouté le ministre, mettant en avant le rôle des secteurs de l’énergie, de l’eau et de l’environnement dans l’économie circulaire et le recyclage des déchets à travers l’usage des nouvelles technologies. M. Rabbah a, par la suite, passé en revue les différents projets et programmes lancés par le Maroc en matière de promotion des énergies renouvelables et de l’efficience énergétique, notant que le Royaume a mis au point une stratégie portant essentiellement sur des secteurs à forte consommation énergétique, en l’occurrence le transport, l’industrie, l’agriculture et l’éclairage public. En matière environnementale, a-t-il dit, le Maroc a franchi des étapes cruciales à travers le programme de gestion des déchets domestiques et de valorisation des déchets, l’adoption d’approches écologiques durables dans les secteurs de l’industrie propre, de l’habitat, de l’agriculture, des zones forestières, des ressources maritimes et le tourisme, entre autres.

Dans un message adressé à la 7e Conférence islamique des ministres de l’Environnement qui a tenu ses travaux mercredi 25 octobre au siège de l’ISESCO à Rabat, dont la lecture a été donnée par SAR la Princesse Lalla Hasna, SM Mohammed VI a souligné le devoir de réfléchir à la mise au point de mécanismes durables et d’adopter des mesures efficientes en vue de relever le défi écologique et lutter contre les changements climatiques, un phénomène qui représente une menace réelle pour toutes les nations, y compris les pays islamiques.

Sa Majesté le Roi a également appelé à redoubler d’efforts pour élaborer des stratégies intégrées propres à garantir la sécurité alimentaire et à préserver la biodiversité en renforçant les politiques menées en la matière par les différents secteurs concernés. Le Maroc, qui a connu un bond prodigieux de son économie, notamment grâce au développement de secteurs socio-économiques clés, s’est engagé, ces dernières années, dans une dynamique ambitieuse qui lui a permis d’intégrer les principes de développement durable dans toutes ses politiques publiques, a fait savoir le Souverain.

Et SM le Roi de préciser, dans ce cadre, que le Maroc a consacré dans la constitution de 2011 le droit à jouir d’un environnement sain à travers une politique de développement durable conciliant les exigences du développement avec la nécessité impérieuse de préserver la qualité du cadre de vie. De même, le Royaume a adopté la charte de l’environnement et du développement durable et la stratégie nationale du développement durable 2016-2030, ainsi que le plan ambitieux de l’énergie solaire.

Le Royaume est également engagé avec conviction et détermination aux côtés de la communauté internationale dans la lutte mondiale contre le changement climatique, a tenu à souligner Sa Majesté le Roi, précisant que cette volonté inébranlable s’est notamment manifestée à travers l’organisation par le Maroc en novembre 2016 de la COP 22 qui a connu un succès retentissant au niveau mondial. Le Souverain a cité, dans ce cadre, la mise en chantier d’une politique volontariste visant à concilier les nécessités du développement économique avec l’urgence d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre, par la mise en place d’une économie faiblement carbonée, soulignant que le Maroc a été parmi les premiers à présenter ses contributions déterminées au niveau national dans le cadre de l’application de l’Accord de Paris sur le climat. SM le Roi a cité aussi parmi les réalisations du Maroc la création du Centre de compétences en changement climatique, l’expression d’un engagement ferme du Maroc à faire de la coopération sud-sud un choix stratégique de sa politique externe. Concernant le marché du carbone, qui s’affirme comme un outil efficace de limitation des gaz à effet de serre, SM le Roi a fait part de Sa conviction que cet instrument va permettre au Maroc de respecter ses obligations relatives au climat, de réunir les conditions d’une bonne exécution de ses contributions déterminées au niveau national.

Dans le cadre des efforts du Maroc à consolider ses partenariats conclus avec les pays islamiques, SM le Roi a rappelé la proposition du Royaume pour la création de l’Académie islamique pour l’environnement et le développement durable, qui va sans nul doute contribuer à renforcer la capacité de chaque Etat-membre de l’Organisation de la Coopération islamique à souscrire aux Objectifs du développement durable dans la perspective de leur concrétisation dans les délais impartis, soit avant fin 2030. Le Souverain a également souligné la nécessité de mettre ce projet au service de l’Action commune en l’érigeant en cadre de référence scientifique dédié aux questions de l’environnement et adapté aux caractéristiques et aux spécificités culturelles du monde islamique. Sa vocation est de contribuer à développer les connaissances, les capacités d’innovation et la recherche scientifique liées à la thématique écologique, de sorte que ces leviers deviennent le socle d’un développement durable profitable aux pays du monde islamique, a dit SM le Roi.