La Société d’Investissements Energétiques (SIE) et l’opérateur privé espagnol Enertika ont signé un contrat pour la création d’une nouvelle Société de Développement Local « SDL » qui prend en charge la gestion de l’ensemble de l’éclairage de la Ville de Marrakech. En effet, c’est avec le fort soutien du Ministère de l’Intérieur, en particulier la Direction Générale des Collectivités Locales, que la SIE a finalisé un modèle de gestion de l’éclairage public, aujourd’hui duplicable sur l’ensemble des Communes du Royaume.

Le projet d’éclairage public de Marrakech est évalué à 270 millions de dirhams d’investissement et sera intégralement réalisé en 3 ans, à travers un Contrat de Performance Energétique « CPE ».

La première étape consiste à remplacer 10 000 points lumineux en vue de préparer la Ville de Marrakech à la COP 22. La mise à niveau du parc d’éclairage de la Ville comprend l’utilisation d’un éclairage moderne, géré à distance suivant les standards internationaux appliqués dans les métropoles européennes (norme 13201). En plus de disposer d’une ville mieux éclairée et plus sécurisée, en remplaçant seulement 63% de son parc d’éclairage public, la Commune réduira de plus de 50 % sa facture énergétique.

D’autre part, la solution de la SDL est basée sur un modèle de PPP avec un partage équitable des risques et de nombreux avantages pour les collectivités, tel que la prise en charge pour la Commune de l’investissement lié à la gestion du parc d’éclairage public même si l’opérateur privé investit ses fonds propres dès la première année ; la Commune disposera d’un droit de regard et de participation aux décisions stratégiques de la société de projet. De plus, une part importante des revenus de la SDL seront alloués à la Commune. Ce faisant, cette dernière contribuera à l’augmentation de création d’emploi de la Ville (estimée à 1,5 emplois directs pour 1000 points lumineux).

L’ambition de ce projet d’efficacité énergétique prend de l’ampleur grâce à l’arrivée de la COP 22. En effet, parallèlement à la remise à niveau du parc d’éclairage public de la Ville, la Commune et ses partenaires ambitionnent d’uniformiser l’éclairage des « fast food » de la place Jamaa El Fna tout en offrant un service d’astreinte via un numéro vert ; ainsi que le remplacement du réseau aérien par un réseau enterré sur les voies principales.

Dans une démarche totalement écologique, il est aussi prévu de mettre en place une station de 6 vélos à assistance électrique, des bornes rechargeables, plusieurs modules de relevé d’index de consommation de l’énergie, 2 détecteurs de pollution, un service dédié à l’éclairage festif notamment sur la Koutoubia et le boulevard Mohammed VI, et bien d’autres petites initiatives qui laisseront transparaitre la « ville verte » que Marrakech est en train de devenir.

Pour accompagner toutes ces nouveautés dans le Royaume et suite à l’expérience de Marrakech, une charte d’éclairage public des Villes verra bientôt le jour, et des enquêtes de satisfaction auront lieu afin d’évaluer la performance et le niveau de satisfaction offerts par ces actions.

L’accélération de l’accès aux financements prévus par l’Accord de Paris sur le climat sera l’un des enjeux majeurs de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP22) à Marrakech, en novembre prochain, a affirmé, le 26 juillet à Rabat, l’ambassadrice française pour le climat, Laurence Tubiana.

Environ 10 milliards de dollars sont déjà disponibles sur les 100 milliards de dollars prévus par an d’ici 2020 dans le cadre du Fonds vert.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion de travail avec la ministre de l’Environnement, Hakima El Haite, Mme Tubiana a souligné que « si des projets ont déjà commencé à être financés, tout le monde met la pression pour que ce fonds soit débloqué avant la COP22 ».

« Marrakech sera véritablement le moment d’accélérer le financement des contributions nationales des pays signataires de cet accord », a-t-elle ajouté.

Concernant la ratification de l’Accord de Paris, Mme Tubiana a dit espérer qu’un nombre de pays équivalent à 53% des émissions de gaz à effet de serre aura ratifié cet accord d’ici la fin du mois de septembre, à l’occasion de l’assemblée générale des Nations-Unies à New York, soit un chiffre légèrement inférieur au seuil de 55% obligatoire pour l’entrée en vigueur de cet accord.

La COP 22, qu’abritera Marrakech en novembre prochain, se prépare dans le respect des engagements, selon M. Abdeslam Bekrate, Chef du Pôle Logistique et Sécurité de la COP 22, Wali au ministère de l’Intérieur.
« Les travaux et préparatifs de la COP 22 avancent très bien, au moment où le site de la manifestation évolue de manière très sereine dans le respect des délais préfixés et des cahiers de charges relatifs à la qualité des prestations », a relevé, M. Bekrate, lors d’une rencontre, le 28 juillet, dédiée à la presse locale pour s’informer sur les différents aspects de ce sommet environnemental planétaire.
Il a, en outre, précisé que les différentes composantes de la société, que ce soit des organismes gouvernementaux, non gouvernementaux et de la société civiles ne doivent ménager aucun effort en vue d’être à la hauteur de ce rendez vous mondial.
M. Bekrate a, de même, appelé à jeter la lumière sur les différents projets et réalisations initiés par le Royaume dans le secteur environnemental ainsi que dans les différents domaines d’activité, de manière à véhiculer une bonne image sur le Royaume et refléter par conséquent, la dynamique de développement enclenchée.
Intervenant sous le thème « Faire de la COP22, la COP de la démocratie, de la parité et de la société civile », le Chef du Pôle Société Civile, Président du Conseil national des droits de l’Homme, Driss El Yazami a de son côté, noté que pour la première fois à l’échelle mondiale, la migration environnementale dépasse celle pour des raisons politiques, avec 23 contre 21 millions de migrants.
Il a, aussi, relevé l’impératif de soutenir les femmes vulnérables qui participent le plus à la gestion des effets néfastes des changements climatiques à travers l’initiation d’activités ayant trait avec le développement durable.
M. El Yazami a, entre autres, plaidé pour une évaluation critique des politiques publiques dédiée à la cause environnementale avec la participation de l’ensemble de la société, signalant que le financement de l’adaptation au changement climatique en Afrique, qui constitue le continent le plus menacé, s’élève à 50 milliards de dollars.
Quant à Mohamed Benyahia, Chef du Pôle Side Events, Directeur au ministère délégué chargé de l’Environnement, qui a axé son intervention sur les « 20 ans de politique environnementale au Maroc », il a souligné que cette rencontre avec la presse régionale et locale vise à expliquer les objectifs de la COP22, au plan national, régional et mondial.
Il a également précisé que cette journée d’information ambitionne de faire connaitre les projets qui se préparent d’arrache pieds à Marrakech de manière à ce qu’elle soit prête pour accueillir ce sommet environnemental phare.
Et de rappeler que la ville ocre avait déjà abrité la COP7 en 2001, notant que la spécificité de cette édition réside en son caractère de mise en œuvre notamment en relation avec l’accord de Paris.

Le 4è colloque international « Eau, Recyclage et Valorisation des Déchets » (ERVD’4) sera organisé les 26 et 27 octobre prochain à Fès, à l’initiative du Groupe de Réflexion sur le Développement Durable.
Organisée conjointement avec l’École Nationale des Sciences Appliquées et l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès, cette rencontre vise à consolider les acquis des partenariats conclus entre différents acteurs tels que les laboratoires, les groupes de recherche, l’industrie et les universités, et sensibiliser les décideurs et les opérateurs économiques et politiques aux enjeux de ces secteurs stratégiques pour un développement durable du pays.
Ce colloque, initié sous l’égide du ministère chargée de l’Environnement, devra débattre des voies de promotion de la recherche scientifique nationale dans les domaines du traitement des eaux, du recyclage et de la valorisation des déchets.

Des Conférenciers de renoms devront traiter d’autres aspects liés à cette thématique, pour contribuer au débat, engagé dans ce domaine, en mettant l’accent sur le rôle de l’Université pour, notamment, sensibiliser à l’importance de la gestion de l’eau et des nuisances dans un contexte de développement durable pour la société et pour toute l’Humanité.
Au menu figurent de même des thématiques sur les enjeux de la COP22, l’eau, ressources et gestion, la pollution de l’eau et les maladies à transmission hydrique, le recyclage des matériaux et valorisation des déchets, les méthodes innovantes pour le traitement des eaux, les technologies de traitement des lixiviats, ainsi que le réchauffement climatique, les technologies propres et la question de l’Énergie.

Le Salon international de l’énergie solaire, Photovoltaica, tiendra sa 2e édition du 7 au 9 septembre prochains à Casablanca sous le thème de «l’intégration du photovoltaïque». En plus d’offrir une plateforme d’échange internationale et de B to B, l’événement s’est, cette année, fixé pour objectif de mettre à l’honneur les projets énergétiques initiés par le ministère marocain de l’Énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement.

Le ministère aura ainsi l’occasion de présenter le projet d’amendement attendu de la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables et ses 4 dispositions majeures, à savoir l’augmentation du seuil de la puissance installée pour les projets d’énergie de source hydraulique de 12 à 30 MW, la possibilité de vente de l’excédent d’énergie renouvelable produite à l’ONEE, l’annonce du principe de l’ouverture du marché électrique de source renouvelable de basse tension et la prise en compte de l’avis de l’Agence du bassin hydraulique dans le processus d’autorisation.

S’agissant des conférences, 6 panels sont prévus autour de thèmes tels que l’intégration du photovoltaïque au réseau électrique, le financement des projets photovoltaïques et le potentiel et les défis du photovoltaïque en Afrique ainsi que l’intégration industrielle. Il est par ailleurs prévu une journée scientifique dédiée à la recherche et au développement ainsi qu’à l’innovation, qui réunira plusieurs chercheurs ingénieurs professionnels, industriels, décideurs et représentants d’institutions. Pour rappel, la 1re édition de Photovoltaica s’est tenue en 2014 et a réuni 500 participants dont une centaine de conférenciers et 60 exposants. L’événement a en outre enregistré 4.000 visiteurs.

Le Groupe SNTL, intégrateur de référence des écosystèmes logistiques depuis près de 80 ans, se positionne désormais en tant qu’acteur incontournable du développement durable par la mise en œuvre de projets de grande envergure à même de relever les défis environnementaux.

En effet, le Groupe a notamment réalisé son Bilan Carbone, conformément aux engagements du Pacte Qualit’air de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement signé avec la CGEM, attestant de l’efficacité de sa stratégie environnementale et de sa rapidité d’exécution.

L’entreprise a également lancé son programme Global Green Supply Chain Ecosystem, s’articulant autour des offres Carbone Report, Green Optimisation, Neutral Carbone Solution et Environemental Solutions, révolutionnant ainsi les chaînes logistiques.

Afin d’opérationnaliser sa vision stratégique en matière de développement durable, le Groupe a défini un ensemble d’actions à entreprendre dans le cadre de nombreux partenariats.

Dans cette perspective, Mohamed Ben Ouda, Directeur Général du Groupe SNTL, a signé, le 18 juillet 2016 à Tanger, en marge de la cérémonie d’ouverture de la MEDCOP Climat, 3 conventions en faveur du développement durable.

La 1ère convention a été signée entre la SNTL et le projet GEF Transport, « Intégration du changement climatique dans la stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique et dans la mise en œuvre des plateformes logistiques », initié par le Ministère de l’Équipement, du Transport et de la Logistique (METL) en partenariat avec le PNUD et le soutien financier du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM).

Cette convention a pour objet l’acquisition et l’installation de panneaux solaires photovoltaïques de 1,5 MW sur les entrepôts frigorifiques de la plateforme logistique de Mohammedia-Zenata du Groupe SNTL. L’ambition étant d’assurer, au travers des énergies renouvelables, l’autonomie énergétique des plateformes logistiques multi-flux et de répondre aux besoins d’alimentation des véhicules électriques que le Groupe prévoit bientôt d’acquérir.

A cet effet, le Groupe SNTL apportera son expertise pour la réalisation d’une faisabilité technico-économique.

La seconde convention, scellée entre la SNTL et l’Agence Nationale pour le Développement des Énergies Renouvelables et de l’Efficacité Énergétique (ADEREE) porte sur l’intégration énergétique du photovoltaïque d’une puissance de 1,5 MW pour l’alimentation en électricité des bâtiments du Groupe SNTL.

En vertu de cet accord, le Groupe SNTL s’engage à mobiliser les ressources humaines et financières nécessaires à la mise en œuvre du plan d’action.

La 3ème convention, conclue entre la SNTL et Derichebourg Maroc, en charge de la collecte des déchets ménagers dans plusieurs villes du Maroc, traduit l’ambition commune des deux parties de mettre en œuvre une gestion durable des déchets industriels.

Par cet accord, les signataires s’emploient à développer des solutions logistiques de gestion des déchets industriels, de la collecte à la valorisation, au profit des acteurs de l’écosystème du Groupe SNTL, tels que concessionnaires, garagistes et transporteurs, mais aussi à contribuer à la mise à niveau du cadre réglementaire national de la gestion des déchets.

Le Groupe SNTL réaffirme ainsi sa politique éco-responsable et son engagement indéfectible pour la protection de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques.

Les Ambassadeurs, Représentants Permanents du Maroc et de la France auprès des Nations Unies à New York, Omar Hilale et François Delattre, ont organisé le 20 juillet une réunion de travail du Groupe « des amis sur le climat ». La réunion s’est tenue en marge du Forum Politique de Haut Niveau sur le Développement Durable, tenu du 11 au 20 juillet.

Cette réunion a été marquée par la participation de notamment la ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, chargée des relations internationales sur le Climat de la France, Ségolène Royale, et de la Représentante Spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour l’énergie durable pour tous, Rachel Kyte. Elle a été consacrée à la discussion des prochaines étapes de la mise en œuvre de l’Accord de Paris et de sa contribution à la réalisation des Objectifs du Développement Durable (ODD).

Dans le cadre du suivi de l’organisation de la COP22, une réunion a été tenue, lundi 25 juillet au siège du ministère de l’Intérieur pour l’examen de l’état d’avancement des aspects logistique et organisationnel.
A cette occasion, les points relatifs au suivi et à l’évaluation des préparatifs de la COP22 ont été examinés. Il s’agit notamment de l’état d’avancement des travaux d’aménagement du site de la Conférence, des conditions d’accueil et d’hébergement des participants, de la couverture sanitaire et de la participation de la société civile.
Par ailleurs, l’accent a été mis sur la nécessité d’une très grande mobilisation de l’ensemble des intervenants dans l’organisation de cet évènement afin d’assurer une participation internationale à la hauteur des aspirations de notre pays, considéré comme un acteur majeur dans la lutte contre le changement climatique comme en témoignent les chantiers ambitieux initiés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le domaine des énergies renouvelables.

 

La Commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des marocains résidant à l’étranger à la Chambre des représentants a adopté à l’unanimité, lundi 25 juillet, le projet de loi n° 42.16 portant approbation de l’accord de Paris sur les changements climatiques adopté le 12 décembre 2015, et 16 conventions internationales bilatérales et multilatérales signées par le Maroc.
La ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mbarka Bouaida, a qualifié l’accord de Paris d’historique, notant que le Maroc, qui organisera la COP 22 en novembre prochain, est l’un des premiers pays à débattre cet accord au niveau du Parlement et à avoir des engagements très ambitieux eu égard à son positionnement politique, économique et géographique.
Dans leurs interventions, plusieurs membres de la commission ont indiqué que l’accord de Paris met l’accent sur la responsabilité partagée entre l’ensemble des pays en vue de préserver la planète et de garantir la justice environnementale.

Platinum Power, opérateur indépendant d’électricité panafricain, et Groupe E, créent Sarine Engineering SA, une société détenue à 65% par Platinum Power et à 35% par Groupe E. La coentreprise (joint-venture) a pour mission la fourniture de prestations en ingénierie pour les projets de Platinum Power, et, à terme, de tiers dans le secteur de l’énergie en Afrique.

Platinum Power et Groupe E s’associent afin de contribuer au développement d’une production d’électricité respectueuse de l’environnement en Afrique. Société basée au Maroc, Platinum Power a développé un portefeuille de 25 projets de production d’électricité à partir de sources renouvelables, hydraulique, éolienne et solaire. Ces projets sont situés au Maroc, en Côte d’Ivoire, au Cameroun et, à terme, couvriront  l’ensemble du continent africain qui n’exploite à ce jour que 5% de son potentiel hydroélectrique. Ils représentent une capacité de près de 2’000 MW pour un total d’investissement estimé à EUR 4 milliards (CHF 4,37 milliards).

Afin de réaliser ces projets, Platinum Power et Groupe E ont créé une société commune baptisée Sarine Engineering. Trouvant ses bases à Fribourg, en Suisse, et à Casablanca au Maroc, Sarine Engineering est détenue à 65% par Platinum Power et à 35% par Groupe E. Sa mission principale consiste en l’accompagnement et l’assistance technique en amont et en aval de la réalisation de ces projets. A  terme, la nouvelle société pourra offrir ses prestations à des sociétés autres que Platinum Power. Cette nouvelle structure vise également à développer un savoir-faire local dans les pays où se situeront les ouvrages.

Si Groupe E se joint aux efforts de développement de Platinum Power, c’est du fait des similitudes des ouvrages dont dispose le groupe suisse avec ceux que le groupe marocain compte construire prochainement. Au travers de ses compétences en ingénierie au service de projets hydroélectriques d’envergure en Suisse mais également sur le continent africain, la société met à la disposition de son partenaire son savoir-faire dans le domaine des ouvrages hydrauliques et du développement du réseau électrique. Ses ingénieurs accompagneront les projets au niveau technique ; ils apporteront leur expertise au niveau de la conception et de la construction des centrales de production d’énergie hydroélectrique, mais aussi des installations de raccordement et de transport d’électricité en basse, moyenne, haute et très haute tension.  Au travers de cette joint-venture, Groupe E conseillera et soutiendra Platinum Power dans les différents chantiers en cours et à venir. Les activités en ingénierie de Sarine Engineering débuteront fin août avec une première mission de reconnaissance.