Le pôle Société Civile du Comité de pilotage de la COP22 entreprend à partir du 13 août une série de rencontres avec des ONG, réseaux et coalitions dans divers pays du continent africain, avec pour objectif de renforcer la mobilisation des acteurs non gouvernementaux africains et leur participation à la 22ème conférence des Nations-unies sur le climat, qui aura lieu en novembre prochain à Marrakech.
La première phase de cette mission concerne l’Afrique du sud, le Cameroun, l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Nigéria, l’Ouganda, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, le Soudan, le Swaziland et la Tanzanie, précise le Comité de pilotage de la COP22 dans un communiqué.
« La participation de la société civile africaine à la COP22 est essentielle pour plusieurs raisons : d’abord parce que la société civile internationale a joué avec les chercheurs et les experts un rôle important dans le processus qui a abouti à l’accord de Paris. Aussi, la conférence de Marrakech se veut le relais des préoccupations des suds, l’Afrique et les îles insulaires notamment. Enfin, la résistance au changement climatique exige d’agir au niveau international, régional et local », a déclaré M. Driss El Yazami, chef du pôle société civile de la COP22.
Le programme de cette tournée africaine est préparé en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et de la coopération et bénéficie du soutien du réseau diplomatique marocain, ajoute-on de même source.
Le pôle Société Civile a pour mission de contribuer à une prise de conscience plus forte des acteurs non étatiques marocains sur les enjeux environnementaux, mais aussi de se rapprocher et établir des partenariats forts avec la société civile internationale et agir en faveur de dynamiques structurelles durables, portées par les acteurs non étatiques, qui se prolongent au-delà de la COP22.

Le Comité de pilotage de la COP22 lance une vaste campagne de communication afin de sensibiliser les citoyens aux enjeux de la lutte contre le réchauffement climatique et les mobiliser à l’approche de l’événement COP22.

Cette campagne articulée en 2 phases revêt une importance majeure puisqu’il s’agit de la campagne officielle qui sensibilisera le grand public à la tenue de la COP22 à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016 et à ses enjeux.

La 1ère phase qui s’étend jusqu’au 31 août 2016 comprend un mini documentaire intitulé “Il suffit d’ouvrir les yeux”, qui a pour objectif de sensibiliser le grand public à l’importance de la préservation de notre patrimoine naturel et écologique et une campagne d’affichage “Ensemble nous avons le pouvoir d’agir” qui vient en complément du mini documentaire pour fédérer et mobiliser le grand public.

La 2ème phase quant à elle débutera en septembre 2016, et sera également accompagnée d’un 2ème mini documentaire.

A travers ce 1er mini documentaire, le Comité de Pilotage de la COP22 a souhaité mettre à l’honneur les richesses naturelles du Maroc, la diversité de sa nature, mais aussi sa tradition et sa sagesse ancestrales en termes de respect de l’environnement et l’ingéniosité de ses systèmes de gestion de la rareté des ressources.
L’équipe de tournage a sillonné le Royaume des portes de Marrakech aux dunes du Sahara marocain, du littoral de Sidi Ifini sur l’Atlantique à la baie de Tamuda sur la Méditerranée, de Chefchaouen dans le Rif à Midelt dans l’Atlas.

Les images capturées exclusivement au Maroc racontent une spectaculaire et émouvante histoire qui démontre qu’il suffit d’ouvrir les yeux pour se rendre compte de la richesse inestimable que renferme le patrimoine naturel national.

Une richesse qu’il appartient à chacun de nous de préserver et de perpétuer pour que les générations futures puissent également en profiter.

Adapté en arabe classique, en arabe dialectal, en français, dans les différents dialectes du berbère, ainsi qu’en anglais et en espagnol, le mini documentaire est décliné aussi bien en formats TV et cinéma qu’en format Web pour être accessible au plus grand nombre.

“Il suffit d’ouvrir les yeux” est un message puissant adressé, à travers le Maroc, au monde entier pour stimuler la prise de conscience de tous les êtres humains, de la nature qui les entoure et l’importance de sa pérennité.

Les valeurs qu’il porte transcendent les cultures, les frontières et les langues pour que chacun d’entre nous puisse se les approprier.

Plus grand événement jamais accueilli par le Maroc, la 22ème Conférence des Parties sera l’occasion pour tous de faire sien le sujet de la lutte contre le réchauffement climatique et de prendre part activement à la COP de l’action.

Chacun, à son échelle, peut développer son esprit écologique et ses actions écoresponsables, en agissant aux côtés du Maroc, contre le réchauffement climatique.

Vidéo :

La compagnie britannique Sound Energy a annoncé une découverte “significative” de gaz au Maroc, dans l’Oriental, au niveau du permis de Tendrara, selon un communiqué relayé par l’agence Reuters.

La compagnie parle d’une capacité de 17 millions de m3 par jour, soit plus de 6 milliards de m3 par an.

Communiqué de Presse (en anglais)

Masen capital a relevé ainsi son capital de 29 millions de dirhams pour le porter d’un million à 30 millions de dirhams. Cette opération a été décidée suite à l’Assemblée générale extraordinaire du 28 novembre 2015, mais n’a été entérinée légalement que le 28 juillet 2016. Cette recapitalisation donne au bras d’investissement de Masen les moyens d’assurer les nouvelles missions que cette dernière a récupérées dans le cadre de la reconfiguration du secteur des énergies renouvelables.

Rappelons que c’est via Masen Capital, que Masen dispose, entre autres, d’une participation de 25% dans Noor I et Noor II. Aussi, la filiale de Masen a acquis en juillet 2015 50% du capital de Alsonel. Cette société est née d’un partenariat entre le Masen avec le groupe français Alcen et le Commissariat à l’énergie atomique. Alsolen a pour objectif de développer des stations Fresnel pour la production d’énergie solaire moyenne et haute tension.

La 6e édition du salon Solaire Expo Maroc, rendez-vous incontournable annuel de l’énergie solaire et de l’efficacité énergétique au Maroc, aura lieu du 21 au 23 février 2017, au parc des expositions de l’Office des changes à Casablanca.

S’imposant ainsi comme l’événement de référence de l’énergie solaire et l’efficacité énergétique dans le pourtour méditerranéen, ce salon se fixe comme objectif d’apporter une forte valeur ajoutée aux sociétés marocaines et étrangères séduites par le marché marocain.

Dans le cadre de la tenue de la COP22 à Marrakech, Casablanca Finance City a annoncé un événement international de haut niveau « Climate Finance Day» (CFD) qui se déroulera le 4 Novembre prochain à Casablanca.

Casablanca Finance City succède ainsi à Paris EUROPLACE, qui avait organisé en 2015 dans le cadre de la COP21 la dernière édition de cette importante manifestation.

Le renforcement des infrastructures dans le domaine des énergies renouvelables constitue une priorité majeure dans le plan d’investissement du fonds panafricain Africa 50, selon le directeur général de cette institution, Alain Ebobissé.

Dans une déclaration à la presse en marge de l’assemblée générale de ce fonds tenue à dernièrement Casablanca, Ebobissé a souligné que Africa 50 a beaucoup d’ambition pour mettre en place et financer un grand nombre de projets d’infrastructures bancables sur le continent dans le domaine énergétique sur la base d’une discipline commerciale rigoureuse et de principes d’investissement solides.

Le fonds panafricain dédié aux infrastructures en Afrique est résolument opérationnel et dispose d’un plan de projets qui est en cours d’élaboration par ses équipes qui, vu le besoin énorme enregistré en matière des énergies dans le continent africain, a reçu une priorité capitale notamment les infrastructures en énergie solaire et éolienne mais aussi de gaz, a-t-il ajouté, relevant que les actionnaires étatiques ont capitalisé la société avec des montants importants outre un objectif à court terme à fin décembre de lever le fonds à 1 milliard de dollars à travers l’implication du marché privé.
De son côté, le ministre d’Etat, ministre de l’économie, du développement industriel et de la promotion du secteur privé de la République du Congo Brazzaville, Ondongo Gilbert a affirmé que, de par sa vocation, les projets prioritaires du fonds panafricain concernent principalement le domaine des infrastructures notamment l’énergie, le transport et les télécoms.
S’agissant des projets qui seront lancés prochainement, le ministre a fait savoir que le fonds contribuera à la réalisation de la grande centrale solaire du Maroc qui se positionne en 2e place en terme d’actions avec 10.000 actions, ajoutant que le Congo qui vient en tête avec 18.666 actions bénéficiera aussi d’un grand projet dans le domaine énergétique à travers la construction d’un barrage très puissant sur la côte ouest du pays qui pourra développer jusqu’à 1500 mégawatt.
Outre la BAD qui a fourni 100 millions de dollars, le fonds compte 22 pays africains en tant qu’actionnaires : le Maroc, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo, Djibouti, l’Égypte, le Gabon, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Nigeria, le Niger, le Sénégal, la Sierra Leone, le Soudan, la Gambie et le Togo. Le Maroc avait souscrit 100 millions de dollars.

Les participants au 2e Colloque international sur le Droit de l’environnement en Afrique ont souligné, le 27 juillet à Rabat, la nécessité d’assurer la cohérence et la complémentarité des cadres relatifs au régime climatique et au développement durable.

Les juristes africains ont appelé, à la clôture de ce colloque, à assurer une cohérence des « cadres juridiques, politiques, institutionnels et financiers concernant le régime climatique et le développement durable, tout en veillant à leur mise en œuvre de façon intégrée, synergique et solidaire ».
A cet égard, ils ont mis l’accent sur la nécessité d’améliorer l’accès à la justice environnementale et de procéder à l’élaboration d’une analyse du cadre juridique relatif aux secteurs liés aux Objectifs du développement durable (ODD) au niveau des États africains et à sa révision, tenant compte du nouveau contexte des Objectifs du développement durable.
Ils ont également plaidé pour l’amplification et l’accélération de la fourniture des soutiens financiers et technologiques aux pays en développement, aux fins de l’atténuation autant que de l’adaptation, spécialement en faveur des pays les plus vulnérables aux aléas climatiques, notamment les pays africains.
Dans ce sens, ils ont exhorté à la création des Fonds pour l’économie verte dans chaque communauté économique régionale, en l’occurrence l’Union du Maghreb Arabe (UMA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et à la mobilisation des financements additionnels endogènes pour assurer le déploiement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Les experts ont aussi appelé à la création d’un fonds dédié à l’alimentation directe du mécanisme des pertes et préjudices de l’article 8 de l’Accord de Paris à travers des contributions prévisibles des pays développés et émergents et provenant aussi de nouvelles taxes, notamment les taxes sur certaines transactions financières et des taxes carbone dans le domaine des transports maritimes et aériens.
En outre, ils ont souligné la nécessité d’institutionnaliser la Conférence des ministres africains de l’Economie, des finances, de l’intégration et de l’environnement, ainsi que la Conférence des communautés économiques régionales sur le développement de l’économie verte en Afrique, relevant l’importance de ratifier l’Amendement de Doha.

Formation en Droit de l’environnement

S’agissant de la formation en Droit de l’environnement en Afrique, les participants ont jugé nécessaire de renforcer la formation des magistrats, des parlementaires, de la société civile, des journalistes et des élus locaux en la matière, en vue d’optimiser leur contribution à l’effectivité de ce Droit en Afrique.
Dans ce volet , les juristes ont proposé de créer un centre africain de formation, de renforcement et de recherche sur les changements climatiques, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, des 
centres d’excellence de recherche, d’innovation et de formation, ainsi que des observatoires sur l’économie verte dans chaque communauté économique régionale.
Concernant l’approche genre, les participants ont recommandé la création d’un mécanisme spécial sur la thématique
« femmes et changements climatiques » au sein de l’Union africaine et des communautés économiques régionales, ainsi que des cellules de suivi dans chaque ministère en charge des droits des femmes.

L’Agence Nationale pour le Développement des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (ADEREE) et l’agence andalouse de coopération internationale pour le développement ont organisé, le 20 Juillet 2016 à Rabat, une journée de clôture du programme de partenariat ADEREE/ AACID- Junta Andalucia et du lancement de la nouvelle convention du programme.

Dans le cadre de l’optimisation énergétique dans les établissements publics, un programme lancé par l’ADEREE avec l’appui de l’AACID de la junta Andalucia, a ciblé plus de 80 établissements publics à caractère social relevant des régions de l’Oriental et du Nord du Maroc (Dar Talib et Dar Taliba, internats, écoles rurales, centres de santé …).Cette opération a visé la mise en place des systèmes de chauffe-eau solaires et photovoltaïques décentralisés dans ces établissements.

Il est à signaler que l’objectif primordial se focalise autour de la contribution à l’amélioration des conditions de scolarisation des élèves et de travail du personnel de l’éducation nationale à travers le développement et la mise en place de services énergétiques durables et de qualité moyennant une approche participative.

Une convention de partenariat pour le lancement d’un nouveau mode de transport innovant et écologique « UberGreen » lors de la COP22, prévue en novembre à Marrakech, a été signée à Tanger entre les groupes Derichebourg Maroc et Uber.

En vertu de cet accord, conclu dans le cadre de la MEDCOP Climat tenues les 18 et 19 juillet, les deux parties conviennent de lancer, du 1er au 30 novembre, un nouveau produit UberGreen pour permettre aux participants de la COP22 et aux habitants de la cité ocre en général de se déplacer en voiture électrique.
Cette solution innovante s’inscrit dans le cadre des initiatives destinées à développer un écosystème de mobilité qui place le véhicule électrique au cœur de la transformation énergétique au Maroc. Derichebourg Maroc s’engage en effet à exploiter les véhicules électriques et à employer les chauffeurs de véhicules, alors qu’Uber devra, de son côté, fournir la solution technologique permettant de mettre en relation les chauffeurs de véhicules électriques et les passagers, note la même source. La technologie peut contribuer au succès des smart cities tournées vers le développement durable et l’efficacité énergétique pour le futur, selon la directrice générale d’Uber Maroc, Meryem Belqziz.
Elle a souligné que la société, qui propose un mode de transport sécurisé, fiable et économique pour se déplacer en ville, prend à cœur l’intérêt des communautés locales.
Selon le directeur général de Derichebourg, Thomas Derichebourg, la mobilité urbaine constitue aujourd’hui l’un des principaux défis pour les villes, ajoutant que l’amélioration de la qualité de vie des citoyens passe par la disponibilité de moyens de transport efficaces et durables.
Cette solution de mobilité, bâtie sur le respect de l’environnement et l’utilisation des nouvelles technologies, devra offrir aux citoyens marocains un moyen de mobilité durable, flexible et abordable.