eoliennes-590x301Le volume de production de l’énergie électrique s’est renforcé de 7,1 % au terme du premier semestre 2015, après une consolidation de 5,6 % un an auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Economie et des finances.
Cette évolution est le résultat de la croissance de la production privée (+18,%), contre une baisse de la production totale nette de l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE) de 8,5 %, explique la DEPF, qui vient de publier sa note de conjoncture pour le mois d’août 2015.
Parallèlement, le solde des échanges d’énergie électrique avec l’Espagne et l’Algérie (importations-exportations) a reculé de 17,5 % durant les six premiers mois, en lien avec la régression du volume des importations de l’énergie électrique de 16,9 %, après la hausse de 14,9 % un an auparavant, et l’augmentation du volume des exportations de 3,9 % comparativement à la même période de l’année passée, précise la note publiée sur le site du ministère. Durant la même période, la consommation de l’énergie électrique s’est, quant à elle, appréciée de 1,1 %, en raison de l’augmentation de la consommation de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension (+0,7%) et de celle de basse tension (+2,4 %), relève la note.
Par ailleurs, l’activité de raffinage a poursuivi son recul depuis le début de l’année en cours, affichant, toutefois, un ralentissement de mois en mois, accusant une baisse de 34,8 % à fin mai 2015 à près de 2,1 millions de tonnes, après un retrait de 45 % au terme du premier trimestre de la même année et une hausse de 28,4 % un an auparavant.

unnamed-9La Fédération Nationale de l’Electricité, de l’Electronique et des Energies Renouvelables (Fenelec) organisera, du 7 au 10 octobre 2015 à la Foire International de Casablanca, son salon global Elec Expo, EneR Event & Tronica Expo. Ce salon regroupera la 9ème édition du Salon International de l’Electricité, de l’Eclairage, de l’Electrotechnique et de l’Automatisation Industrielle (Elec Expo), la 4ème édition du Salon International des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (EneR Event) et la 3ème mouture du Salon International des Composants, Systèmes et Applications Electroniques (Tronica Expo).
Cet événement constitue un rendez-vous international incontournable pour les différents intervenants de ces trois secteurs-clés. Les fournisseurs d’électrotechnique ainsi que les professionnels des énergies renouvelables et des composants électroniques y trouveront une plateforme commerciale idéale. Echanges, rencontres, conférences, partenariats, conventions et signatures de contrats rythmeront les quatre jours de cet événement très attendu par la communauté des professionnels concernés.

oilibya_logoSi aujourd’hui la quasi-totalité des distributeurs se prépare à l’imminente libération des prix du carburant, Oilibya n’est pas en reste. La société libyenne prévoit en effet d’investir 800 millions de DH à l’horizon 2017 pour renforcer sa présence sur le marché marocain. Oilibya ambitionne ainsi d’investir le plus gros de son enveloppe budgétaire dans les plateformes technologiques dédiées à la libéralisation du marché des carburants, ainsi qu’à l’aménagement d’un nouveau terminal pétrolier à Agadir. Et, à l’instar des autres pétroliers du marché local, Oilibya mettra le cap sur le renforcement de son réseau de stations-service. Sur son enveloppe d’investissement de 800 millions de DH, la société compte dépenser près de 243 millions pour la rénovation d’anciens points de vente et l’ouverture de nouvelles stations-service. D’après Youssef El Hemmali, directeur général de Libya Oil Maroc, cité par L’Économiste du 24 août, le distributeur enregistre un rythme annuel de 12 nouvelles stations. Aujourd’hui, Oilibya compte dans son réseau de stations-service 182 points de vente.

6a00d8341c586153ef01901e1cde16970b-800wiLe Maroc a gagné deux places dans le classement mondial des 40 pays offrant des opportunités d’investissement et de déploiement dans le domaine des énergies renouvelables. En effet, le Royaume a été classé 25e (27e rang dans le classement précédent) par cette 44e édition de l’indice établi par le prestigieux cabinet Ernst& Young.

Si le pays a amélioré son positionnement, c’est bien grâce à la clôture financière des projets solaires Noor II et III et l’attribution de PPAs (Power Purchase Agreement) de 25 ans pour les 2 projets au groupe ACWA. «L’Agence marocaine de développement de l’énergie solaire (Masen) avait également lancé les premiers appels d’offres des projets dans le photovoltaïque en mars dernier», rappellent les experts du cabinet international. Le Royaume devance ainsi l’Égypte (37e), la Roumanie (34e) et la Pologne (26e).

Selon le rapport d’EY, si les investisseurs ont rencontré des difficultés pour avoir une vision claire et précise sur les opportunités, les modèles économiques et les marchés les plus appropriés concernant le stockage d’énergie, quelques pays tirent leur épingle du jeu, notamment ceux de la zone méditerranéenne.

ren21Le secteur stratégique des énergies renouvelables a drainé en 2014 des investissements colossaux de 270 milliards de dollars à travers le monde, soit 38 milliards de plus que pendant l’an 2013.
Ce chiffre a été dévoilé ldans le rapport annuel du Renewable Energy Policy Network for the 21st Century (REN21).
Le rapport sur « l’état de l’énergie renouvelable » souligne la contribution de plus en plus conséquente des pays en développement à la dynamique sectorielle des énergies renouvelables, avec un total de 131,3 milliards de dollars d’investissements. La part de ces pays représente en effet une hausse de 36 % contre seulement 3 % pour les pays avancés qui ont totalement injectés 138,9 milliards d’investissement dans cette filière.
Si la Chine et les Etats -Unis demeurent les principaux acteurs des énergies renouvelables, il n’en demeure pas moins que nombre de pays africains commencent à se faire remarquer dans certains indicateurs de ce secteur en plein essor. C’est ainsi que le Kenya est le leader mondial de l’énergie géothermique, tandis que le Burundi devient le pays qui a le plus investi dans les énergies propres par rapport à son PIB, précisent les auteurs de l’étude.
Globalement, les investissements mis en œuvre dans les énergies renouvelables durant la dernière décennie ont été multipliés par six, tandis que la quantité d’énergies renouvelables produite sur la planète a été multipliée par sept.
Le secteur a permis au total de générer 7,7 millions d’emplois l’an dernier, indique le Renewable Energy Policy Network qui publie le rapport document depuis 2004.
D’après le rapport, les perspectives s’annoncent prometteuses, mais les récentes lois et décisions politiques montrent que de nombreux gouvernements s’accrochent encore aux énergies fossiles. « Un signal fort pour les énergies renouvelables serait l’arrêt total des subventions aux énergies fossiles ».

masen (1)L’Agence marocaine de l’énergie solaire (Masen) a annoncé sa prise de participation à hauteur de 50% dans une société nommée Alsolen, aux côtés du groupe français Alcen . La société Alsolen qui est active dans les technologies solaires thermiques à miroir de Fresnel et vise notamment le développement de l’industrie et de la Recherche et Développement dans le domaine de l’énergie solaire. Cette prise de participation a fait l’objet d’accords entre le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et le groupe Alcen, signés fin juillet à Rabat. Masen et Alcen ont déboursé chacun un montant de 30 millions d’euros, soit environ 300 millions de dirhams pour la création d’Alsolen. Les autres accords portent sur la mise en place à Ouarzazate d’un laboratoire de recherche commun au Maroc entre Masen et le CEA et le lancement de nombreux projets de collaboration et de transfert de compétences.

Alsolen ambitionne un développement mondial, notamment en Afrique subsaharienne « qui concentre plus de la moitié de la population n’ayant pas accès à l’électricité ». « Ces accords visent également à se donner les moyens d’aller vers d’autres pays à l’international notamment en Afrique. Nous sommes sollicités pour coopérer, développer et satisfaire les besoins en matière d’électricité et d’énergie », explique Mustapha Bakkoury, président du directoire de Masen. Il s’agit, entre autres, de pays comme la Mauritanie, le Mali, le Bénin, le Sénégal, le Tchad et le Niger.

1Le volume de production de l’énergie électrique s’est raffermi de 6 pc à fin mai, après une consolidation de 5,6 % un an auparavant, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).

Cette évolution est expliquée par la performance toujours prononcée de la production privée (+22,6 %), après +28,9 % un an plus tôt, atténuée par le retrait de la production totale nette de l’ONEE de 16,1 %, explique la DEPF, qui vient de publier sa note de conjoncture pour le mois de juillet 2015.

De son côté, le flux des échanges d’énergie électrique avec l’Espagne et l’Algérie (Importations-Exportations) a reculé de 14,8 % à fin mai 2015, compte tenu de la tendance toujours baissière du volume des importations de l’énergie électrique qui s’est réduit de 14,3 %, après la hausse de 11,7 % un an auparavant, conjugué à la légère baisse du volume des exportations de 0,6 % comparativement à fin mai 2014.

Durant la même période, la consommation de l’énergie électrique s’est appréciée de 1,1 % en une année, recouvrant une hausse de la consommation de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension de 0,5 % et de celle de basse tension de 3,5 %.

L’activité de raffinage, quant à elle, a poursuivi son recul depuis le début de l’année, mais en rythme décéléré d’un mois à l’autre, affichant une baisse de 34,8 % à fin mai 2015 à près de 2,1 millions de tonnes, après un retrait de 45 % au terme du premier trimestre de la même année et une hausse de 28,4 % un an passé.

2La coopération maroco-russe se consolide par l’ouverture de nouveaux horizons qui ont été au centre d’unentretien tenu, jeudi dernier à Rabat, entre le ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement,Abdelkader Amara, et l’ambassadeur de la Fédération de Russie, Valery Vorobiev.

Les deux parties ont examiné les différents axes de renforcement de la coopération dans les secteurs de l’énergie de la recherche géologique dans la perspective de sceller de nouveaux accords, à l’occasion de la visite officielle que devraient effectuer les hauts responsables russes de l’énergie et des mines au mois de septembre prochain au Maroc.

A cette occasion, M. Amara a mis l’accent sur l’importance de l’expérience russe en matière du gaz naturel liquéfié (GNL) rappelant que ce sujet a été au cœur de l’entretien qu’il a eu avec son homologue russe, Alexandre Novak, le 27 avril 2015, à Moscou, en présence de hauts responsables de la société russe Gazprom.

Et d’ajouter que suite à l’engagement de ladite société à accompagner le Maroc dans son projet GNL, une délégation d’experts de Gazprom tiendra, cette semaine à Rabat, des réunions de travail avec les hauts cadres du ministère en charge du dossier.

Le ministre a, entre autres, rappelé que plusieurs autres propositions ont été examinées par les deux parties désirant donner un nouveau souffle à la coopération bilatérale et à l’élargir notamment aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique.

Par ailleurs, M. Amara a proposé, en vue de renforcer davantage la coopération bilatérale, l’organisation d’un atelier, consacré aux sociétés russes, sur les programmes d’investissement dans le secteur de l’énergie et des mines au Maroc.

3Après le Qatar et la Russie, le Royaume du Maroc se tourne désormais vers les Etats-Unis et ambitionne de l’ajouter comme un troisième partenaire dans son projet de développement du gaz naturel liquéfié (GNL).

En effet, des négociations seront entamées dans ce sens dès septembre prochain, puisque le ministre de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Abdelkader Amara, y conduira une importante délégation marocaine.

A suivre.

4Après avoir annoncé fin juin que son forage LAM-1 sur le permis Lalla Mimouna était concluant, Circle Oil vient d’annoncer l’abandon du puits ANS-2 foré dans le cadre de la même licence.

Selon l’entreprise irlandaise, des indices de gaz ont été trouvés mais l’interprétation des diagraphies a indiqué que la qualité du réservoir n’est pas en ligne avec les attentes de pré-forage.

Une analyse plus approfondie est actuellement en cours et permettra de déterminer si oui ou non les opérations seront définitivement achevées.