La société de production de l’électricité « Taqa Morocco » a réalisé un résultat net de 1,298 milliard DH au titre de l’exercice 2016. Cette bonne performance en progression de 10,1 % a permis à la société de dépasser les prévisions du Business Plan fixées à 1,180 milliard DH, a indiqué le Directeur général adjoint de « Taca Morocco », Omar Alaoui Mhamdi lors d’un point de presse tenu le 24 mars à Casablanca. Selon Mhamdi, également membre du Conseil d’administration, le résultat net du groupe est en progression de 11,4% par rapport aux prévisions du Business Plan et de 1,3 % par rapport à l’exercice 2015. Cette progression, a-t-il relevé, s’explique principalement par la bonne performance opérationnelle de l’ensemble des Unités tenant compte de la réalisation du Plan de maintenance et la poursuite de la politique rigoureuse de maîtrise des coûts qui a contribué à la progression du taux de marge opérationnel consolidé qui s’établit à 32%, contre respectivement 28% au niveau des prévisions du Business plan et 30% en 2015.

La situation actuelle est à même d’encourager l’entreprise à lancer, au cours de cette année, de nouveaux projets de développement au Maroc et en Afrique subsaharienne. Filiale du Groupe Taqa, « Taqa Morocco » est un acteur majeur du secteur de l’énergie du Maroc.

Une convention de partenariat visant à réduire la facture énergétique des établissements pénitentiaires a été signée récemment entre la Délégation générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR) et la Société d’investissements énergétiques (SIE). En vertu de cette convention, les deux parties s’engagent à mettre en place une stratégie et un plan d’action opérationnel tendant à réduire la facture

énergétique des établissements pénitentiaires par le développement d’un modèle d’efficacité énergétique durable.

Dans ce projet qui répond aux orientations de la stratégie d’efficacité nationale, la SIE se charge d’élaborer un diagnostic de la consommation énergétique des établissements pénitentiaires, proposer des solutions pour la réduction des facteurs liés au gaz, carburant et électricité, et d’assurer des sessions de formation au profit du personnel de la DGAPR. En contrepartie, la DGAPR s’engage à mettre en œuvre les solutions validées suite aux études réalisées, en vue d’atteindre les objectifs communément agréés visant à optimiser la consommation des différentes énergies au sein de ses bâtiments. A travers ce partenariat, la SIE pourra intervenir sur 5 établissements dans un délai d’environ 6 mois, à savoir la prison locale de l’Oudaya (Marrakech), la prison locale d’Ait Melloul 2, le Complexe pénitentiaire d’Ain Sebaa, la maison centrale de Kenitra et la prison locale de Tanger 2. Les actions d’efficacité énergétique pourront être élargies au reste des établissements pénitentiaires du Royaume. La stratégie d’efficacité énergétique nationale œuvre à développer des projets qui contribuent à la réduction et à la rationalisation de la consommation énergétique de bâtiments publics, constituant une action favorable au développement durable et à la protection de l’environnement.

La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement et Alstom Maroc ont lancé le 20 mars leur partenariat pour accompagner sept écoles de Tanger et de la région de Fès dans l’obtention du Pavillon vert.

A noter que les écoles bénéficiaires sont situées dans des quartiers mitoyens des sites de la multinationale. Un atelier a été organisé à Tanger au profit des directeurs, des encadrants des sept écoles et de plus d’une dizaine d’élèves représentant des comités de suivi du programme des différents établissements primaires présents, accompagnés des responsables de l’Académie régionale d’éducation et de formation des régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Fès–Meknès.

La première édition du Forum mondial de Safi pour le développement durable et les changements climatiques (Post COP 22) aura lieu les 20 et 21 mai prochain, à l’initiative de la Fondation Safi pour le développement durable et les changements climatiques. Le Forum de Safi qui devra accueillir entre 1.500 et 20.000 personnes, a pour ambition d’appuyer l’action de la présidence marocaine de la COP22, de préparer sa participation à la COP23 et d’intégrer la société civile qui oeuvre dans le domaine de l’environnement en capitalisant sur les acquis de la COP22. Ce Forum marquera « le coup de départ du processus d’équité et de réconciliation » de Safi avec son passé et avec ses habitants dans le but de créer une renaissance locale intégrée dans la région Marrakech-Safi.

La Fondation a mis en place un programme de pré forum destiné, notamment aux jeunes et aux femmes, d’ici la tenue du Forum. Le pôle scientifique de la Fondation devra travailler sur la création d’un espace scientifique et universitaire propre à l’Afrique à Safi, mener une réflexion autour de la nouvelle ville de Safi ou une Safi verte, aménager en urgence au moins 4 zones industrielles pour encourager les investisseurs nationaux et étrangers de manière à intégrer la ville dans tous les grands projets nationaux. Parmi les événements pré forum qui sont programmés par la Fondation, figurent une rencontre sur « le genre et changements climatiques », le 29 mars prochain, suivie d’une seconde sur « les jeunes et changements climatiques » (le 30 mars) et une troisième sur « l’université printanière des jeunes » (du 31 mars au 02 avril).

La stratégie bois-énergie du Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLD) a été présentée le 21 mars à Agadir, lors d’une cérémonie de commémoration de la Journée internationale de la forêt, placée cette année sous le thème « Forêts et énergie ». Cette stratégie vise un double objectif, à savoir gérer durablement les ressources forestières, en conciliant l’augmentation des ressources en bois-énergie avec la réduction de la consommation et en rendant plus efficace l’utilisation du bois et son remplacement par d’autres combustibles, a indiqué le haut-commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Abdeladim Lhafi qui présidait cette cérémonie. La stratégie est ainsi déclinée en plusieurs axes portant sur la rationalisation de la consommation du bois-énergie, l’augmentation des ressources en cette bioénergie, la promotion des solutions alternatives au bois-énergie, le renforcement de la protection des ressources forestières et le renforcement de la recherche-développement en la matière. Cette journée, célébrée en parallèle avec la 5e édition de la semaine forestière méditerranéenne organisée dans la capitale du Souss, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a été aussi marquée par la présentation de la politique de reboisement au Maroc, destinée à la réhabilitation et la reconstitution des écosystèmes forestiers. Le programme régulier de reboisement a permis, selon le Haut commissariat aux eaux et forêts, de passer de -1% du couvert forestier entre 1990 et 2000 à +2% entre 2000 et 2010. Selon les rapports de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur l’évolution des forêts dans le monde, le Maroc est compté parmi les 25 pays ayant renversé la tendance de dégradation de leurs écosystèmes forestiers. En effet, le reboisement contribue directement à la lutte contre l’érosion, à la production du bois et du fourrage dans les zones adaptées et à l’amélioration des conditions de vie des populations locales en général, selon le HCEFLD. Le programme décennal 2015-2024 se fixe pour objectif de reboiser 600.000 hectares à l’horizon 2024, dans le cadre de projets participatifs, qui tiennent compte des besoins des populations locales et des impératifs de la préservation et de la reconstitution des forêts. Dans l’objectif de s’adapter au contexte climatique du Maroc caractérisé, en particulier, par de longues périodes de sécheresse, et dans l’optique de

l’adaptation aux changements climatiques, une attention particulière est accordée aux principales essences autochtones (30% du programme), telles que le cèdre de l’Atlas, le thuya, l’arganier, le chêne liège et le cyprès de l’Atlas, d’après la même source. En marge de cette cérémonie, tenue en présence du représentant de la FAO au Maroc, Michael George Hage, et la représentante de la Convention sur la diversité biologique, Santamaria Catalina, des prix ont été décernés aux différentes régions ayant réalisé les meilleures performances lors de l’initiative “plantation d’un million d’arbres forestiers en une journée”, lancée par le HCEFLD parallèlement au déroulement des négociations de la COP22, tenue en novembre dernier à Marrakech. Cette initiative avait permis de planter 1,5 millions de plants forestiers en une seule journée, dépassant de loin l’objectif assigné au départ. Les régions ayant occupé les trois premiers rangs sont respectivement la région de Fès-Meknès, la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et la région de l’Oriental. Ce classement a été établi sur la base de l’évaluation des apports des différentes régions et en se basant sur des critères liés à l’importance du programme, aux conditions géographiques et à la réalisation des engagements, ainsi qu’à la capacité de mobilisation des partenaires. Selon la FAO, le bois fournit au monde environ 40% de l’approvisionnement global actuel en énergie renouvelable, tandis qu’en Afrique, le bois de feu ou le charbon de bois représente plus de 80% de toute l’énergie domestique utilisée.

Une délégation marocaine a présenté le modèle de transition énergétique marocain et les réalisations accomplies par le Maroc dans ce domaine, lors du Berlin Energy Transition Dialogue 2017 (BETD), qui s’est tenu, les 20 et 21 mars, dans le cadre du Partenariat Énergétique maroco-allemand (PAREMA). La délégation marocaine a pris part à plusieurs rencontres inscrites au programme de cette importante manifestation organisée annuellement par le ministère allemand des affaires étrangères, avec la participation de 60 pays. Cet événement a en effet été marqué par la présence d’acteurs majeurs du monde de l’énergie, tels que les dirigeants de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et de l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA) qui y ont présenté ensemble un rapport « inédit » visant à mettre en œuvre l’accord de Paris sur le climat.

Le secrétaire général du ministère de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Abderrahim El Hafidi, est intervenu, à cette occasion, dans le cadre d’une séance consacrée au débat sur la transition énergétique globale pour présenter le modèle énergétique marocain et souligner les efforts déployés par le Royaume pour la mise en place d’un système énergétique à faible émission de CO2.

M. El Hafidi est revenu sur les étapes de mise en œuvre du modèle énergétique marocain, ainsi que les changements qui ont marqué le marché de l’énergie au Maroc en vue d’assurer le succès de l’opération de la transition énergétique et atteindre les objectifs tracés par SM le Roi Mohammed VI.

Rassemblant les décideurs et experts de la politique internationale, de l’industrie, des sciences et de la société civile pour discuter des développements actuels de la politique énergétique, les innovations en termes d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique, les opportunités d’investissements et les modèles d’activité économique de l’avenir, le « Berlin Energy Transition Dialogue » est une des conférences internationales majeures sur la transition énergétique.

La Fédération de l’Energie, en collaboration avec l’IRESEN, organise un workshop sur le thème « Les Smart Grids, un levier essentiel pour accompagner la montée en puissance des énergies renouvelables ».

Cette manifestation qui se déroulera sur une journée, aura lieu le 13 avril 2017 au Green Energy Park de Benguérir et sera suivie d’une visite dudit site.

Cette journée sera l’occasion de présenter les concepts et les technologies relatifs aux Smart Grids ainsi que les expériences nationales et internationales dans le domaine.

La société de production de l’électricité « Taqa Morocco » a réalisé un résultat net de 1,298 milliard Dh au titre de l’exercice 2016.
Cette bonne performance en progression de 10,1 % a permis à la société de dépasser les prévisions du Business Plan fixées à 1,180 milliard Dh, a indiqué le Directeur général adjoint de « Taca Morocco », Omar Alaoui Mhamdi lors d’un point de presse tenu le 24 mars à Casablanca.
Selon Mhamdi, également membre du Conseil d’administration, le résultat net du groupe est en progression de 11,4% par rapport aux prévisions du Business Plan et de 1,3 % par rapport à l’exercice 2015.
Cette progression, a-t-il relevé, s’explique principalement par la bonne performance opérationnelle de l’ensemble des Unités tenant compte de la réalisation du Plan de maintenance et la poursuite de la politique rigoureuse de maîtrise des coûts qui a contribué à la progression du taux de marge opérationnel consolidé qui s’établit à 32%, contre respectivement 28% au niveau des prévisions du Business plan et 30% en 2015.
La situation actuelle est à même d’encourager l’entreprise à lancer, au cours de cette année, de nouveaux projets de développement au Maroc et en Afrique subsaharienne.
Filiale du Groupe Taqa, « Taqa Morocco » est un acteur majeur du secteur de l’énergie du Maroc.

La production de l’énergie électrique a progressé de 3,7% à fin janvier 2017, contre une légère baisse de 0,7% une année auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières, relevant du ministère de l’Économie et des Finances.
Cette performance est attribuable, essentiellement, au renforcement de la production de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) et de celle des projets développés dans le cadre de la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables respectivement de 8% et 108,1%, explique la DEPF dans sa note de conjoncture du mois de mars 2017.
Pour ce qui est de la production privée, elle a reculé de 1% en comparaison avec la même période de 2016, relève la note.
Compte tenu de cette évolution, le solde des échanges du Maroc de l’énergie électrique avec l’Espagne et l’Algérie (importations-exportations) a connu une augmentation de 3,4% à fin janvier 2017, contre une hausse de 20,4% en 2016, imputable à la hausse du volume des importations de 2,6% (après +18,6%) et portant la croissance de l’énergie appelée nette à +4,9%, après une augmentation de 1,5% en janvier 2016, ajoute la DEPF.
S’agissant de la consommation de l’énergie électrique, elle a gagné 1,3% au terme du premier mois de 2017 après 1,5% à fin janvier 2016, confortée par la hausse de la consommation de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension de 3,9%, fait savoir la DEPF, notant que cette performance est alimentée par la progression de celle attribuée aux distributeurs de 6,2% et de celle adressée, principalement, au secteur industriel de 3,8%.
En revanche, la consommation de l’énergie de basse tension s’est repliée de 7,9% par rapport à fin janvier 2016, indique-t-on de même source.

L’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique (AMEE) a mis en place avec le soutien de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) un programme de développement de normes et d’étiquetage énergétique d’équipements énergivores dans les secteurs du Bâtiment et de l’Industrie.

Ce programme a pour objectif le développement de normes et d’étiquetage précisant les performances énergétiques minimales pour quatre types d’équipements, à travers une démarche participative impliquant l’ensemble des intervenants. Cette procédure débouchera sur la proposition de nouvelles normes et standards de performance énergétique qui devraient être appliqués aux secteurs industriel, résidentiel et tertiaire.