Les partenaires de l’office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) sont, désormais, tenus d’effectuer des évaluations d’impact environnemental avant de commencer leurs travaux d’exploration. C’est ce qu’a déclaré Amina Benkhadra, directrice générale de l’ONHYM.

Les compagnies pétrolières partenaires de l’ONHYM devront donc soumettre un rapport sur les procédures QSE (Qualité, Service et Environnement) avant d’obtenir le feu vert de l’administration pour leurs travaux. L’objectif visé par la mesure est de se conformer à la réglementation internationale en la matière et de faciliter l’atteinte des objectifs fixés dans la stratégie énergétique nationale qui consiste à faire du pays un important hub énergétique, à court terme.

La production de l’énergie électrique s’est améliorée de 2,9% à fin 2016, compte tenu d’une hausse de 4,4% au 4è trimestre (T4), de 6,1% durant le T3 et de 1,7% au T1, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relavant du ministère de l’Économie et des Finances.
Cette performance est attribuable à la hausse de la production privée de 2,8% et de celle des projets développés dans le cadre de la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables de 40,6%, explique la DEPF dans sa note de conjoncture du mois de février 2017.
S’agissant de la production de l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE), elle a progressé de 0,7% au cours de l’année écoulée, soutenue par le bon comportement de la production de l’énergie d’origine thermique (+8,6%) et d’origine éolienne (+6,4%), atténué par la baisse de celle d’origine hydraulique de 27,1%, relève la note.
Dans ces conditions, le volume des importations de l’énergie électrique s’est accru de 2,9% à fin 2016, après une augmentation de 13,6% au terme du premier semestre 2016 et un retrait de 16,3% à fin 2015, fait savoir la DEPF.
Du côté de la consommation de l’énergie électrique, elle s’est renforcée de 1,9% à fin 2016, après une augmentation de 2,2% une année plus tôt, indique la note, précisant que cette variation résulte, notamment de la progression de la consommation de l’énergie de haute, très haute et moyenne tension de 1,3% et de celle de basse tension de 3,9%.

La sixième édition du Solaire Expo Maroc se déroule du 21 au 23 février prochain au Parc des expositions de l’Office des changes à Casablanca.

Près de 90 exposants et plus de 9.000 visiteurs sont attendus lors de cet évènement qui dévoilera aux professionnels, aux enseignants et aux étudiants les dernières tendances et les innovations du secteur des énergies renouvelables. Un évènement qui représente avant tout une plateforme de rencontres et d’échanges visant à informer et à former les fournisseurs phares du secteur. La rencontre prendra également une dimension scientifique. En effet, le salon comprendra une série de conférences ainsi que des tables rondes à travers lesquelles les acteurs nationaux et internationaux du domaine exposeront sur les opportunités en Afrique ou encore sur les aspects techniques et environnementaux. Plusieurs thèmes seront abordés tels que l’efficacité énergétique dans l’industrie ou encore l’audit énergétique. Au programme aussi, l’organisation d’un concours universitaire de la recherche et de l’innovation.

 

Contact : http://solaireexpomaroc.com/

L’ONHYM a reçu une délégation malgache de haut niveau de l’OMNIS (Office des Mines Nationales et des Industries Stratégiques) pour une visite de travail.

La délégation est composée de M. Erick Rabeharisoa, Conseiller technique auprès de la Présidence de la République et Président du Conseil d’Administration de l’OMNIS, M. Bonaventure RASOANAIVO, Directeur général de l’OMNIS, Mme Voahangy RAKOTOBE, Directeur Général Adjoint management de l’OMNIS, Mme Françoise RAHANTANIRINA, Directeur du Laboratoire, Mme Lalanirina RANOROARISOA, Directeur des Hydrocarbures Mme Dinamalala RANAIVOSAONA, Directeur-adjoint Minéral et Forage.

A l’issue de cette rencontre, Mme Amina Benkhadra, DG de l’ONHYM a procédé à la signature de l’avenant de l’accord-cadre de coopération scientifique et technique avec Monsieur Bonaventure RASOANAIVO, Directeur général de l’OMNIS.

Cet avenant porte sur les modalités de la mise en œuvre des cycles de formation et l’échange d’expertises en matière d’exploration pétrolière et minière et la collaboration dans le domaine de la gouvernance et de la gestion du secteur.

L’avenant prévoit également le développement de projets communs dans le domaine de l’exploration pétrolière et minière par la réalisation de travaux de recherche en partenariat entre l’ONHYM et l’OMNIS sur des titres miniers sur des zones d’intérêt commun.

Cette visite s’inscrit dans le cadre des relations Maroc- Afrique, et notamment la visite officielle de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à Madagascar en novembre dernier.

Le groupe Total va augmenter son capital réservé aux salariés.

La société vient de recevoir le visa de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) pour cette opération qui porte sur l’émission d’un maximum de 18 millions d’actions. Au Maroc, cette opération concerne les salariés des filiales Total Maroc, Ouargaz et Gazber.
Le montant de l’augmentation du capital social atteindrait au maximum de 45 millions d’euros, représentant 0.74% du capital social du groupe au 31 octobre dernier.
À noter que le prix de souscription sera fixé le 15 mars prochain, alors que la période de souscription s’étalera du 16 au 31 mars inclus.

L’étude du Schéma directeur d’aménagement lumière (SDAL) de Casablanca a été officiellement lancée, mardi, lors d’une réunion tenue au siège de la Wilaya de la Région Casablanca-Settat, nous apprend Lydec, maître d’ouvrage délégué du projet.

Première à l’échelle nationale, la réalisation de ce schéma directeur s’inscrit dans le cadre du Plan de développement de Casablanca-Settat (2015-2020), qui vise notamment l’amélioration du cadre de vie des habitants.

Le SDAL de la métropole s’assigne pour objectif de fixer les grandes orientations en matière d’éclairage urbain, indique la Lydec dans un communiqué, soulignant que ce schéma a été établi sur des critères historiques, urbanistiques, socio-économiques et architecturaux.

Il permettra ainsi d’améliorer la qualité de l’éclairage et de définir une identité lumière harmonieuse pour la ville, sachant que le SDAL aboutira à des plans-lumières par thème : valorisation du patrimoine, embellissement et animation des places publiques, identification des voies structurantes, sécurité des déplacements…

Le schéma s’est fixé 4 objectifs: assurer une cohérence globale de l’éclairage public de la ville, définir une identité nocturne propre à la ville, mettre en valeur le patrimoine végétal, architectural et historique de la métropole, animer les manifestations socioculturelles (jeux de lumière) et améliorer l’éclairage à travers la maîtrise énergétique des installations et la réduction des nuisances lumineuses ainsi que les coûts d’exploitation.

Le cahier des charges relatif à la réalisation de l’étude du SDAL a été établi par une commission mixte constituée de représentants de la Wilaya de la Région, du Conseil de la Ville de Casablanca, du Service permanent de contrôle et de Lydec. La commission a été également chargée du suivi des modalités d’attribution du marché.

Le Centre de compétences en changement climatique (4C-Maroc) a tenu, le 6 février à Rabat, la première réunion de son Conseil d’administration qui a nommé Mohamed Nbou, directeur des changements climatiques, de la diversité biologique et de l’économie verte au sein du ministère délégué chargé de l’Environnement, au poste de directeur du 4C Maroc. Cette réunion, tenue sous la présidence de la ministre déléguée chargée de l’Environnement, Hakima El Haite, a été consacrée à l’adoption du règlement intérieur et à la finalisation du schéma organisationnel et institutionnel du 4C Maroc, ainsi qu’à la discussion du programme d’activité 2017 du Centre.
Le Centre 4C Maroc, institué en tant que groupement d’intérêt public (GIP), est une plateforme de développement des compétences nationales en matière d’adaptation au changement climatique et d’atténuation des émissions des Gaz à effet de serre et d’appui à l’amélioration de la recherche et de la gestion des connaissances dans ces domaines sur le plan national et régional.
S’exprimant à cette occasion, Mme. El Haite a indiqué que 4C Maroc est un Centre d’excellence climatique créé par le ministère de l’Environnement avec l’appui de la coopération technique allemande, regroupant tous les acteurs du gouvernement ainsi que quatre collèges relevant de la société civile, du secteur privé et semi-publique, de l’Administration publique et des collectivités territoriales et aussi du monde de recherche et d’expertise.
« L’objectif de ce Centre est de mutualiser l’expertise existante au Maroc pour la déployer vers les pays africains, dans le cadre du rôle de leadership qui échoit au Maroc en matière de lutte contre les effets des changements climatiques en Afrique », a-t-elle relevé. « SM le Roi Mohammed VI a donné une dimension africaine à ce Centre », a-t-elle souligné, citant le discours prononcé par Sa Majesté le Roi à l’ouverture du « Sommet Africain de l’Action », tenu à Marrakech en marge de la COP 22, où le Souverain a déclaré que « le Maroc animera un réseau africain d’expertise climatique, à partir du Centre de Compétences en Changements Climatiques installé au Maroc ».
« Cette dimension sera traduite à travers l’accompagnement des pays les plus vulnérables, en particulier les pays africains pour mettre en place leurs plans d’adaptation et aussi leurs contributions », a-t-elle poursuivi, notant qu’il s’agit d’un centre à vocation de devenir un centre d’excellence sur le plan africain.
Ce Centre est déjà sollicité pour accompagner de nombreux pays dans la préparation des documents, des business plans, et la négociation avec le Fond vert pour le climat. De son côté, M. Nbou a souligné que les missions du 4C s’articulent autour de quatre axes phares, à savoir, le renforcement des capacités des acteurs nationaux en matière de CC, la capitalisation de l’information, la connaissance et le savoir-faire en matière de vulnérabilité, d’adaptation, d’atténuation et de finance liés aux changements climatiques, le développement des outils pour faciliter la prise de décision en la matière, et la contribution à l’effort mondial en assurant le partage d’expérience, la veille et le réseautage par rapport au CC.
« Les actions de ce Centre permettront de soutenir les NDC au Maroc, à travers l’appui à la préparation des contributions déterminées au niveau national, la mobilisation d’une expertise technique nationale et internationale, et la préparation du plan national d’adaptation ». Ce centre se veut une plateforme intégrée des compétences et des acteurs, chargée de concevoir, mettre en œuvre, évaluer et promouvoir les politiques liées au CC et de réalisation notamment des NDCs et aussi un Centre de compétence et d’assistance technique de référence pour les CC en Afrique. Conscient des effets des CC sur son territoire et des enjeux au niveau international, le Maroc est engagé depuis longtemps sur la scène mondiale des négociations climatiques et a publié en mars 2014 sa politique de changement climatique «  qui prévoit la création d’un Centre de Compétence en Changement Climatique pour se donner les moyens nécessaires de répondre au niveau national et international aux exigences de la gestion du CC.

Comme déjà annoncé par Infomédiaire Maroc, le Centre de compétences en changement climatique (4C-Maroc) a tenu, le 6 février à Rabat, la première réunion de son Conseil d’administration. Cette réunion, tenue sous la présidence de la ministre déléguée chargée de l’Environnement, Hakima El Haite, a été consacrée à l’adoption du règlement intérieur et à la finalisation du schéma organisationnel et institutionnel du 4C Maroc, ainsi qu’à la discussion du programme d’activité 2017 du Centre.

A noter que le Conseil d’administration a nommé Mohamed Nbou, directeur des changements climatiques, de la diversité biologique et de l’économie verte au sein du ministère délégué chargé de l’Environnement, au poste de directeur du 4C Maroc.

Sous la présidence du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres, l’Université internationale de Rabat et l’Université Mohammed V de Rabat ont signé avec leurs homologues Français et Américains à savoir Georgia Institute of Technology et Georgia Tech Lorraine une convention de création du 1er laboratoire international associé (LIA) CNRS/France-CNRST/Maroc dans le domaine de l’énergie solaire.

Ce « LIA ATLAS » (Associated Trans-Mediterranean Laboratories for Applications in Solar energy) est le fruit de plusieurs années d’échanges et de discussion entre les différents partenaires et avec le CNRS et le CNRST. Il vient honorer l’engagement à ce sujet pris lors de la visite d’Etat de Francois Hollande, Président de la République Française, au Maroc les 3 et4 avril 2013.

Ce LIA vient également couronner de succès la feuille de route de la coopération Maroco-Française en matière d’Enseignement Supérieur et de recherche élaborée lors de la rencontre de haut niveau entre Lahcen Daoudi, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des Cadres du Royaume du Maroc et de Geneviève Fioraso, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de la République Française à Rabat le 13 décembre 2012.

Le comité de pilotage avait notamment recommandé la mise en place de LIA et d’UMI (unité mixte internationale) comme moyen pour renforcer davantage les collaborations entre les structures de recherche.