Le Maroc est un précurseur de l’utilisation des nouvelles technologies au service de la protection de l’environnement, a souligné, le 17 mars à Marrakech, le président du Réseau des parlementaires de référence pour un environnement sain relevant de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), M. Rik Daems.

« Nous pouvons tous apprendre beaucoup de l’expérience marocaine, un pays précurseur de l’utilisation des nouvelles technologies au service de la protection de l’environnement », a relevé M. Daems dans une allocution à la réunion du Réseau des parlementaires de référence pour un environnement sain relevant de l’APCE, qui rassemble 55 parlementaires de 32 parlements nationaux des États membres et observateurs du Conseil de l’Europe, comme le parlement du Maroc qui bénéficie du statut de partenaire pour la démocratie depuis 2011.

Il a également indiqué que le Royaume a accumulé une expérience probante en matière de gestion des ressources en eau, de l’accès à l’eau potable, de la protection de l’environnement, de l’assainissement et de la réutilisation des eaux usées.

M.Daems a, par ailleurs, fait savoir que cette rencontre de deux jours, tenue pour la première fois en terre africaine, s’inscrit dans le cadre des efforts du Réseau pour participer au processus politique visant à élaborer des instruments juridiquement contraignants et opposables pour assurer une protection plus efficace au droit à un environnement sûr, propre, sain et durable.

« Le Réseau essaie d’impacter les parlements nationaux pour établir et consolider un cadre juridique, au niveau national et européen, pour ancrer le droit à un environnement sûr, propre, sain et durable, en s’appuyant sur les orientations des Nations Unies en la matière », a-t-il expliqué.

Pour sa part, Mme Carmen Morte Gómez, Cheffe du Bureau du Conseil de l’Europe à Rabat, a indiqué que cette rencontre a offert l’occasion de mettre l’accent sur le rôle du Conseil de l’Europe dans l’intégration de la dimension environnementale dans les droits de l’Homme, faisant savoir que la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme et les conclusions du Comité de la Charte sociale européenne affirment les interconnexions indéniables entre la protection de l’environnement et les droits humains.

Mme Morte Gómez a indiqué que le Conseil de l’Europe s’est engagé à aider ses États membres à répondre aux infractions environnementales et à renforcer la coopération judiciaire internationale dans ce domaine, notant que les délits environnementaux ne menacent pas seulement les écosystèmes et la survie de milliers d’espèces végétales et animales, mais sont également à l’origine de nombreuses maladies qui réduisent l’espérance de vie dans tous les États membres.

Dans ce sens, elle a salué l’expérience marocaine en matière de lutte contre la criminalité dans le domaine de l’environnement, rappelant que le Réseau des procureurs européens pour l’environnement (ENPE) a accordé son premier Prix d’Excellence au titre de 2022 à la Présidence du ministère public au Maroc, en reconnaissance des efforts de celle-ci en la matière.

De son côté, M. Allal Amraoui, membre du Réseau et de la Chambre des Représentants, a affirmé que le Maroc « demeure un modèle mondial dans la lutte contre le changement climatique, grâce à une politique de développement d’énergies propres et renouvelables ».

Rappelant que le Maroc subit de plein fouet les conséquences du changement climatique, M. Amraoui a indiqué que « le Maroc, grâce à la clairvoyance des ancêtres et à une politique avant-gardiste en matière de gestion des ressources en eau, peut aujourd’hui répondre aux besoins des citoyens, mais pour encore combien de temps ».

Appelant à réagir, ensemble et très vite, afin de revoir l’ensemble des modèles économiques basés essentiellement sur l’utilisation massive des énergies fossiles, le député a noté que ces politiques doivent répondre aux exigences avérées de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Dans ce sens, il a souligné que le Maroc « peut être un exemple à suivre en matière de gestion et de préservation des ressources hydriques, pour garantir un développement durable à même de permettre de projeter un avenir sûr pour les générations futures, leur droit à l’eau potable et leur sécurité alimentaire ».

Lors de cette rencontre, M. Abdherrahim El Hafidi, Directeur Général de l’Office National de l’Eau et de l’Électricité, Vice-Président de l’Association Africaine de l’Eau, a présenté un exposé sur la politique nationale de gestion de l’eau, faisant remarquer que cette politique a permis de réaliser plusieurs acquis et d’approvisionner le pays en eau dans de bonnes conditions notamment, en termes d’infrastructures hydrauliques Importantes.

Cette politique a porté sur la construction de 152 grands barrages d’une capacité totale de 19,1 milliards de m3, 129 petits barrages pour le soutien et l’accompagnement du développement local et 12 en cours de construction, 16 ouvrages de dérivation d’eau, des puits et forages pour exploiter les eaux souterraines, 158 stations d’épuration des eaux usées permettant de traiter 56% des eaux usées urbaines et 12 usines de dessalement d’eau de mer existantes pour différents usages (179 Mm3/an).

Il a également indiqué que l’Office œuvre pour la consolidation de la gestion et la planification décentralisée, intégrée et participative des ressources en eau ; le renforcement des instances et organes de concertation et de coordination par la création du Conseil de bassin qui constitue un forum régional pour la discussion autour de la problématique de la gestion des eaux ; la mise en place des bases juridiques pour la diversification de l’offre à travers le recours aux ressources en eau non conventionnelles; et le renforcement du cadre institutionnel et des mécanismes de protection et de préservation des ressources en eau.

Il a également mis en avant le Programme National pour l’Approvisionnement en Eau Potable et l’Irrigation 2020-2027 (PNAEPI), établi sur Hautes Orientations Royales, pour accélérer les investissements dans le secteur de l’eau en vue de renforcer l’approvisionnement en cette denrée vitale et l’irrigation, notamment pour les zones les plus touchées par le déficit hydrique, pour la période 2020-2027.

Le PNAEPI prévoit la réalisation de projets structurants dans le secteur de l’eau, notamment par la mobilisation des ressources en eau conventionnelles et non conventionnelles, afin de garantir le développement du secteur de l’eau et l’approvisionnement en eau du pays de manière durable.

Tenue en marge de la réunion de la Commission des questions sociales, de la santé et du développement durable relevant de l’APCE, cette rencontre est marquée par la présentation de l’expérience marocaine en matière d’accès à l’eau potable et l’échange de points de vue sur les énergies propres et les grandes avancées réalisées par le Royaume dans ce domaine.

Cette rencontre comprendra également des ateliers interactifs à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) à Benguérir.

Une convention de partenariat d’un montant total de 400 millions de dirhams a été signée, le 17 mars à Oujda, pour renforcer la capacité énergétique des provinces relevant de la région de l’Oriental. Signée par la ministre de la transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, le Wali de la région de l’Oriental, Mouâad Jamai, et le Président du Conseil de la région de l’Oriental, Abdennabi Biioui, cette convention permettra aux collectivités territoriales de réduire la facture de consommation d’électricité de 30 à 40%. 

S’exprimant à cette occasion, Mme Benali a indiqué qu’en vertu de cette convention, la région de l’Oriental serait en mesure de suivre la stratégie énergétique nationale. 

La ministre a également affirmé que cette signature intervient en marge des Assises régionales sur le développement durable dans la région de l’Oriental, notant que ces Assises ont constitué une phase importante de la refonte de la Stratégie nationale de Développement durable (SNDD). 

Elle a, en outre, fait savoir que la Région dispose d’atouts importants qui doivent être mis à profit, tenant compte des enjeux du développement durable pour assurer un développement régional, équilibré et durable.

Pour sa part, M. Biioui a affirmé que cette signature marque la célébration des 20 ans du lancement de l’Initiative Royale pour le développement de la région de l’Oriental à l’occasion du Discours Royal du 18 mars 2003, qui a identifié les points clés et tracé la feuille de route du développement de cette région.

Et de poursuivre que la convention intervient conformément à la stratégie nationale d’efficacité énergétique qui répond aux enjeux de la crise énergétique mondiale, notant que le partenariat vise ainsi à réduire la facture de consommation de l’électricité, notamment en ce qui concerne l’éclairage public géré par les collectivités territoriales.

Il a aussi ajouté que cette convention, signée en partenariat avec le ministère de l’Intérieur, s’étale sur trois ans et sera déployée sur des phases, dont la première concernera 17 collectivités territoriales avant de s’étendre au reste des collectivités. 

La ministre de la transition énergétique et du développement durable, Leila Benali a affirmé, le 20 mars à Rabat, que les Assises régionales sur le développement durable (ARDD) représentent une occasion pour les citoyens de participer à l’élaboration des politiques publiques et de contribuer de manière agissante à la construction d’un avenir commun.
Dans une allocution à l’ouverture des travaux des Assises régionales sur le développement durable dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, qui se tiennent au même moment que celles de la région de Casablanca-Settat, elle a indiqué qu’il s’agit aujourd’hui de la 12e étape des consultations régionales élargies sur le sujet, notant le rôle crucial de cette initiative dans la mobilisation de tous les acteurs de la région en faveur de la consécration des fondamentaux d’un développement régional plus durable, sachant que le Maroc s’est engagé depuis bien des années dans le processus de mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD).

Mme Benali a rappelé, à ce propos, les mesures prises en vue d’améliorer les conditions de vie des citoyens, préserver l’environnement, promouvoir une économie responsable et plus durable, relevant, cependant, que malgré les efforts consentis, il s’agit de passer à la vitesse supérieure et aussi de faire montre d’une détermination à toute épreuve pour ainsi atteindre les objectifs espérés.

Tout en saluant les efforts déployés au niveau régional qui ont permis d’associer toutes les potentialités dans la discussion des enjeux du développement durable régional, elle a fait savoir que les conclusions et constats de ce débat seront pris en ligne de compte dans la nouvelle version actualisée de la SNDD, actuellement en phase d’élaboration.

D’où, pour elle, l’importance des Assises régionales sur le développement durable qui reflètent une prise de conscience accrue quant au rôle prépondérant des citoyens dans la définition des enjeux et priorités nationales stratégiques en matière de développement durable et ce, aux fins de permettre à tous de participer au débat, de suggérer des propositions et ainsi pouvoir contribuer à l’élaboration des politiques publiques. L’objectif, selon elle, est de promouvoir un développement régional durable.

Pour assurer une implication de tous dans ce chantier, Mme Benali a fait état du lancement d’une plateforme de consultation citoyenne interactive destinée à recueillir les avis et les attentes des Marocains d’ici et d’ailleurs ainsi que les associatifs, soulignant qu’une participation massive des Marocains donnera lieu à des décisions judicieuses à même de répondre au mieux aux besoins de tous.

Et d’ajouter en assurant que le succès de ces Assises régionales permettra de mieux définir les mesures qui s’imposent pour promouvoir un développement régional en faveur de la consécration de la justice sociale et la promotion du développement humain, la réduction des disparités sociales et territoriales, outre sa contribution à l’amélioration de la situation de la femme, de l’enfant et de la famille ainsi que la préservation du droit au développement pour les générations actuelles et futures.

De même, le président du Conseil de la région de Rabat-Salé-Kénitra, Rachid Abdi, a mis en avant l’importance des Assises régionales dans la promotion d’un débat régional sur le développement durable, prélude, selon lui, à l’actualisation de la Stratégie Nationale de Développement Durable, laquelle stratégie devrait être, à ses yeux, globale et en phase avec les défis posés.

Il a indiqué, sur ce registre, que depuis l’adoption en 2017 de la SNDD, les régions, aux côtés des départements ministériels et des collectivités territoriales, se sont résolument engagées à répondre aux besoins pressants et à favoriser les opportunités de prospérité pour les générations futures, conformément aux prérogatives des régions énoncées dans la Constitution ainsi que les réglementations en vigueur.

« Les régions jouent un rôle prépondérant dans la promotion du développement durable, notamment sur les plans de l’amélioration de l’attractivité territoriale de la région et le renforcement de sa compétitivité économique et ce, tout en veillant à une exploitation judicieuse des ressources naturelle, leur valorisation et leur préservation, outre la prise d’une batterie de mesures favorisant l’essor des entreprises et l’implantation des activités génératrices de richesse et d’emploi, sans oublier l’effort consenti au niveau de l’amélioration des compétences des ressources humaines et leur qualification », a-t-il fait savoir.

Et d’estimer que le schéma régional d’aménagement du territoire est le cadre idéal de la mise en œuvre territoriale des stratégies de l’État et des politiques publiques à la faveur d’une démarche de coordination en phase avec les exigences et les attentes en matière de développement régional durable, notant que ce schéma vise tout justement à favoriser une action efficiente du tandem État-Région dans les domaines de la gestion et l’aménagement de l’espace ainsi que sa réhabilitation, à l’appui d’une vision stratégique et proactive favorisant la définition des orientations et des choix en matière de développement régional durable.

Pour atteindre ces objectifs, M. Abdi a relevé que le schéma d’aménagement du territoire concernant la région de Rabat-Salé, élaboré dans le cadre d’une démarche participative associant l’ensemble des acteurs régionaux, repose sur des choix stratégiques en phase avec les objectifs de développement durable, entre autres, la promotion de la production agricole et du monde rural, le renforcement du tissu industriel, un tourisme régional intégré et une offre touristique exhaustive, la mise à niveau des infrastructures dédiées au transport, la préservation des ressources naturelles ou encore la consolidation du système de l’éducation et de la formation, levier déterminant en matière de développement régional global.

Après avoir indiqué que le plan régional de développement a été conçu à l’appui de nombreux axes importants, entre autres, l’accès équitable à toutes les prestations dans les provinces et les préfectures, l’amélioration de l’inclusion sociale et professionnelle des jeunes et de la femme ainsi que le renforcement de la résilience de la région et son adaptation avec les changements climatiques et le défi de préserver l’environnement, il a assuré que les projets portés par la région répondent à des objectifs et des indicateurs englobant tous les domaines et qui plus est, ils ont été conçus de manière à favoriser leur évaluation en permanence par rapport aux objectifs fixés tout en permettant de prendre les mesures correctives qui s’imposent au regard de chaque étape et de chaque espace territorial.

Cette séance inaugurale des Assises régionales sur le développement durable dans la région de Rabat-Salé-Kénitra a été marquée par la projection d’une capsule sur la vision nationale et les priorités en matière de développement durable, réalisée par le ministère de la transition énergétique et du développement durable.

Parmi les thèmes qui seront abordés dans le cadre d’ateliers thématiques, il y a lieu de citer, entre autres, « Des ressources naturelles valorisées et préservées », « Une économie compétitive et des espaces territoriaux durables” ou encore ”les prestations publiques et le patrimoine culturel ».

Le partenariat énergétique entre le Maroc et l’Europe œuvre à préserver nos sécurités énergétiques et tenir les promesses à long terme en matière de lutte contre le changement climatique, a souligné, le 18 mars à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) à Benguérir, la ministre de la transition énergétique et du développement durable, Leila Benali.

« L’Europe constitue par évidence l’espace naturel de projection du Maroc à l’international. Cette longue tradition de coopération régionale, entre partenaires aux valeurs similaires, œuvre à préserver nos sécurités énergétiques et tenir les promesses à long terme en matière de lutte contre le changement climatique », a affirmé la ministre dans une allocution en visioconférence, lors d’une session organisée dans le cadre de la réunion du Réseau des parlementaires de référence pour un environnement sain relevant de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE).

Mme Benali a relevé que ce partenariat stratégique « est souvent réaffirmé, notamment par la récente signature du Pacte Vert avec l’Union Européenne en octobre dernier, ou encore lors des entretiens avec les hauts responsables de l’UE à Bruxelles ».

« Il nous est alors nécessaire de renforcer notre dynamique de coopération et collaboration, à travers un dialogue multilatéral efficace, pour faire face à des défis communs, mais aussi pour promouvoir des opportunités communes ».

Dans ce sens, la ministre a affirmé que le Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, « a fait le pari de concilier sécurité à court terme et engagement de durabilité ».

« Le Maroc travaille au développement d’une infrastructure gazière durable, notamment pour relier l’offre aux centres de demande et pour garantir une énergie compétitive et propre », a-t-elle expliqué, rappelant que le Royaume a redoublé d’ambition en fixant l’objectif de dépasser 52% de sources renouvelables dans le mix électrique national à l’horizon 2030 et a développé une « Offre Maroc » opérationnelle et incitative pour la filière de l’hydrogène vert.

Une ambition vivement saluée par le président du Réseau des parlementaires de référence pour un environnement sain relevant de l’APCE, M. Rik Daems, qui a souligné que le potentiel énergétique marocain en énergies renouvelables est « formidable ».

Dans ce cadre, le président de ce réseau qui rassemble 55 parlementaires de 32 parlements nationaux des États membres et observateurs du Conseil de l’Europe, comme le parlement du Maroc qui bénéficie du statut de partenaire pour la démocratie depuis 2011, s’est dit impressionné par les projets initiés par le Maroc dans le domaine de la transition énergétique et l’intégration de l’énergie dans le système énergétique national, se félicitant des progrès réalisés dans les programmes d’énergies renouvelables, qui ont permis d’augmenter la part de l’éolien et du solaire dans le mix énergétique marocain.

Et de relever que la rencontre du Réseau des parlementaires de référence pour un environnement sain relevant de l’APCE, qui a permis de s’arrêter sur l’expérience marocaine en matière d’accès à l’eau potable et des énergies propres, s’inscrit dans le cadre la mission du Réseau visant à ancrer le droit à un environnement sûr, propre, sain et durable, en s’appuyant sur les orientations des Nations Unies en la matière.

Pour sa part, le Président de l’UM6P, M. Hicham El Habti, a indiqué que la visite des parlementaires du Réseau des parlementaires de référence pour un environnement sain relevant de l’APCE à l’UM6P leur a permis de rencontrer des jeunes doctorants et chercheurs qui travaillent sur des thématiques d’intérêt dans le domaine de l’hydrogène vert et des énergies renouvelable, ainsi que de visiter les installations de recherche au niveau de l’Université.

« Ces rencontres et ces visites ont ainsi permis aux parlementaires européens de constater de visu les projets initiés par le Maroc dans le domaine des énergies renouvelables, qui s’inscrivent dans le cadre des efforts initié dans notre pays en matière de transition énergétique pour une économie décarbonée », a souligné M. El Habti.

Lors de cette visite, les parlementaires du Réseau ont participé à l’atelier collaboratif “Fresque du climat”, avec la contribution d’expertes de la “Fresque du climat – Maroc”, qui a pour objectif de mettre en exergue l’essentiel des enjeux climatiques pour passer à l’action.
Ils ont également tenu une session d’échange avec les enseignants et les étudiants sur « L’accès à l’énergie propre : Donner la parole aux générations futures », l’occasion d’échanger sur l’importance d’accélérer les transitions nécessaires pour affronter les défis de demain.

A cette occasion, les membres du Réseau ont effectué une visite de certaines entités de l’écosystème, notamment le Green Energy Park et la ferme expérimentale.

Tenue en marge de la réunion de la Commission des questions sociales, de la santé et du développement durable relevant de l’APCE, cette rencontre de deux jours a été marquée par la présentation de l’expérience marocaine en matière d’accès à l’eau potable et l’échange de points de vue sur les énergies propres et l’évolution du Royaume dans ce domaine.

L’Université Privée de Fès (UpF) a annoncé avoir obtenu la certification EDGE Advanced pour son campus vert et son économie d’énergie de plus de 40%.

L’université s’est dite « fière d’annoncer qu’elle est la première et la seule université marocaine à date à obtenir la certification EDGE Advanced pour la construction de ses nouveaux bâtiments bas carbone ».

Cette certification est la preuve de l’effort et de l’investissement que l’UPF a déployé pour atteindre ses objectifs de développement durable et une illustration des réalisations remarquables de l’université en matière de durabilité environnementale et énergétique, notamment une économie d’énergie de plus de 40% par rapport aux normes du marché, a fait savoir l’UpF.

La certification EDGE est un système de certification reconnu à l’échelle internationale pour les bâtiments verts et durables, qui garantit une construction résiliente, plus efficiente et plus économe en eau et en énergie.

Le campus vert de l’Université Privée de Fès a été conçu pour minimiser son impact environnemental tout en maximisant l’efficacité énergétique, et en optant pour des énergies renouvelables.

Les caractéristiques clés du campus certifié EDGE Advanced incluent l’utilisation de matériaux de construction durables, une isolation thermique renforcée, des systèmes de ventilation naturelle, des équipements économes en eau et en énergie, et des installations de production d’énergie propre (Photovoltaïque).

Et de souligner qu’en obtenant la certification EDGE Advanced, l’Université Privée de Fès « prouve son leadership dans la promotion de la durabilité environnementale et énergétique ».

Cette réussite démontre également l’engagement de l’UPF à fournir un environnement d’apprentissage sain et durable pour ses étudiants, tout en répondant aux défis urgents du changement climatique.

L’UPF encourage les autres établissements à adopter des pratiques durables et à travailler ensemble pour créer un écosystème plus durable pour tous.

Vivo Energy Maroc a soutenu, à travers Shell Advance, sa marque d’huiles pour moto, la motarde Afaf Hamdoune pour une tournée de 6 600 kilomètres autour du Maroc afin de sensibiliser à l’émancipation des femmes marocaines. 

Cette tournée, qui a démarré le 18 février, est une première en son genre pour une femme marocaine. Elle a été ponctuée par des actions caritatives en faveur des femmes vivant dans des zones reculées et a permis de montrer que la femme marocaine est capable de relever tous types de défis et que les horizons s’ouvrent à celles qui osent les franchir. 

Sa tournée s’est achevée de manière symbolique à Bouskoura, le 8 mars, journée internationale des droits des femmes. 

Afaf Hamdoune a parcouru un itinéraire de plusieurs villes, en démarrant de Casablanca en passant par Rabat, Fès, Oujda, Merzouga, Errachidia, Essaouira, Agadir, Laâyoune, Dakhla, jusqu’à El Guergarat. Tout au long de sa tournée, elle a organisé des événements caritatifs en faveur des femmes vivant dans des zones reculées. Elle a également rencontré des femmes et des communautés pour discuter des défis auxquels les femmes marocaines sont confrontées dans leur lutte quotidienne.

Vivo Energy Maroc à travers Shell Advance est engagée à soutenir des initiatives inspirantes en faveur de l’égalité des sexes. Des initiatives qui mettent en avant les valeurs de fiabilité et de performance, tout en aidant les femmes à réaliser leur potentiel dans un monde où l’égalité des sexes est encore trop souvent un combat quotidien.

L’ONHYM a participé au congrès et salon d’exposition de l’Association des Prospecteurs et Développeurs du Canada (PDAC) qui s’est tenu, du 5 au 8 mars 2023 à Toronto au Canada.

Cette manifestation regroupe plusieurs compagnies minières, sociétés d’investissement, sociétés de services ainsi que des fournisseurs d’équipements et de services miniers.

La délégation de l’ONHYM a assuré le long de cet évènement, la promotion des projets miniers de l’Office ainsi que la présentation des opportunités d’investissements dans le secteur minier (hors phosphate) au Maroc.

L’évènement a été marqué par la visite, au stand de l’ONHYM, de M. Rachid Zein, Consul Général du Maroc à Toronto.

L’ONHYM et la société pétrolière GENEL ENERGY MOROCCO LIMITED ont scellé un accord pétrolier portant sur la zone nommée « Lagzira Offshore » située au large des villes d’Agadir et de Sidi Ifni.

La signature de ce nouvel accord pétrolier s’inscrit dans la continuité des travaux de prospection menés par GENEL dans le cadre d’une autorisation de reconnaissance sur la même zone en 2020 et 2021.

L’Afrique dispose de tous les ingrédients pour relever les défis de la dépendance énergétique et favoriser une énergie très bon marché et compétitive, comme facteur et une composante majeure du développement économique, a indiqué, samedi à Dakhla, le directeur général de l’Office national de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE), président du Conseil d’Administration du Global Sustainable Electricity Partnership (GSEP), Abderrahim El Hafidi.

Intervenant lors d’un panel tenu dans le cadre de la deuxième édition du Forum MD Sahara, organisée sous le thème « Le Maroc en Afrique, un choix Royal pour un Continent global et intégré », M. El Hafidi a mis en avant les ressources énormes dont regorgent les pays africains, notamment en matière énergétique et hydrique, notant que l’incapacité de l’Afrique à valoriser cette richesse entrave le développement du continent. A cet égard, il a relevé que l’Afrique dispose de plus de 12% des réserves mondiales en pétrole, plus de 8% de gaz naturel et plus de 6% de charbon, appelant à transformer ces ressources énergétiques fossiles en électricité, en énergie thermique et en infrastructure de base.

Pour sa part, l’administrateur directeur général délégué de Bank of Africa, Brahim Benjelloun Touimi, s’est félicité des choix extrêmement visionnaires du Maroc en faveur de l’Afrique qui constitue “notre présent et notre avenir”, appelant à faire preuve d’un « afroptimisme raisonné » pour mieux exploiter les cinq formes de capital disponibles en Afrique (naturel, immatériel, environnemental, humain et social).

Dans cette perspective, il a plaidé pour la formation, l’empowerment, le suivi et le renforcement de la présence des acteurs économiques sur le continent afin d’assurer une meilleure implantation et une gestion optimale des ressources.

De son côté, le directeur général de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), Khalid Safir, a fait observer que l’Afrique est un continent qui émerge et qui place le développement économique au sommet de ses priorités, ajoutant que de par sa diversité et de ses ressources humaines et naturelles, le continent dispose d’atouts considérables pour parvenir à générer une croissance inclusive et éradiquer la pauvreté.

Il a, par ailleurs, mis l’accent sur la nécessité de transformer ce potentiel en richesse, à travers une approche de politique intégrée et globale et l’efficience des moyens, dans le but d’accélérer la reconstruction dans une logique de partenariat Sud-Sud, de rattraper les retards constatés et de renforcer le commerce intrarégional.

Pour le directeur général de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques publiques au ministère de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques publiques, Brahim Benmoussa, l’ancrage du Maroc en Afrique s’est davantage enraciné avec SM le Roi Mohammed VI qui lui a donné une forme grâce à une vision Royale altruiste et déterminée de l’Afrique, notant que cette diplomatie porte très haut les valeurs de paix, de dialogue, de coexistence, de respect mutuel, de non-ingérence dans les affaires intérieures et du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États.

Il a, en ce sens, appelé les gouvernements et les acteurs de tous bords à redoubler d’effort afin de sortir le continent africain de la dépendance, par le truchement de la consolidation des liens économiques et des échanges commerciaux.

La deuxième édition du MD Sahara a réuni des experts, diplomates et décideurs des secteurs privé et public, du Maroc et d’autres pays d’Afrique, en vue de partager leurs expériences et d’échanger autour de multiples thématiques dont la diplomatie classique, le renforcement des relations bilatérales, les diplomaties sécuritaire, alimentaire et énergétique, outre le codéveloppement et la solidarité Sud-Sud.

L’Institut de Recherche en Energie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN) en partenariat avec l’Agence Allemande de Coopération Internationale (GIZ) et Viridian, ont lancé, le 6 mars à Dakar, le programme Hubs GoGreentech (HUGG) pour le renforcement des capacités des hubs d’innovation destinés aux startups spécialisés dans les technologies vertes en Afrique Francophone.

Ce programme d’un an s’adresse aux incubateurs, accélérateurs et hubs d’innovation souhaitant développer une expertise et un réseau dans le secteur des technologies vertes. Grâce à un bootcamp conçu sur mesure et à des activités de suivi tout au long de l’année, les hubs auront accès à des outils, des ressources, un guide de fonctionnement ainsi qu’un soutien pour développer leur stratégie.

Dans une déclaration en marge de lancement de ce programme, la directrice des Programmes R&D et Innovation, Sarah Diouri a souligné que le programme HUGG s’inscrit dans le cadre de l’initiative “Make-IT in Africa” de la GIZ, notant que le bootcamp de lancement qui va durer une semaine regroupe dix hubs venus de différents pays de l’Afrique notamment le Sénégal, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Burkina Faso.

L’IRESEN et Viridian s’occupent du déploiement de ce programme jusqu’à la fin de cette année pour renforcer la capacité de ces différents hubs d’innovations, les aider à mieux se spécialiser dans leur accompagnement de startups et à développer des programmes spécialisés pour les startups dans le domaine de greentech.

Au cours de ce bootcamp chaque journée a des thématiques bien définies, notamment le greentech, le positionnement, le marketing stratégique, la construction d’une communauté d’un réseau et la rédaction d’un plan d’action, a-t-elle fait savoir, ajoutant que des rencontres avec des bailleurs de fonds sur place pour renforcer les liens avec la communauté de financement de climat et la communauté de soutien au programme d’innovation dans les Greentech, sont également prévues.

Ce bootcamp a pour objectif de permettre aux participants de mieux se positionner par rapport aux opportunités d’accompagnement de greentech en Afrique, a-t-elle fait savoir, soulignant qu’il s’agit d’enjeu de souveraineté pour avoir des startups africaines qui répondent aux changements climatiques et qui peuvent accompagner les projets de startups greentech.

Grâce à sa stratégie en matière de transition énergétique mise en place depuis 2009, le Maroc a pu construire un écosystème et a développé des infrastructures de recherche et d’innovation qui peuvent inspirer d’autres pays africains, a-t-elle indiqué, ajoutant que le rôle de l’IRESEN est de partager cette expérience notamment en matière d’innovation dans les greentech et de s’intégrer dans le réseau africain.

Pour sa part, le représentant du GIZ pour l’initiative « Make-IT in Africa », Alex Gbetie, a indiqué que cette initiative entrepreneuriale vise à supporter les écosystèmes d’innovation en Afrique, afin de les rendre plus dynamiques et résilients.

« Aujourd’hui nous avons entamé le démarrage de notre programme HUGG qui vise à accompagner les hubs et les incubateurs à se spécialiser dans la greentech », a-t-il dit, précisant qu’il s’agit d’une thématique qui suscite beaucoup d’intérêt.

« Nous avons des startups qui réfléchissent à des innovations liées aux problématiques du climat et du gaz à effet de serre d’où la nécessité de les accompagner, de les encadrer et de les aider à grandir », a-t-il insisté, affirmant que « le but est d’outiller ces hubs pour qu’ils puissent encadrer les startups chez eux sur les problèmes qu’ils rencontrent ».

Les participants à ce bootcamp représentent notamment l’Agence de Développement de Sèmè City (Bénin), le Burkina Business Incubator (Burkina Faso) , le Zixtech HUB (Cameroun), l’ActivSpaces (Cameroun), l’Incub’Ivoir (Côte d’Ivoire), l’JATROPHAHUB (Guinée), le DoniLab (Mali), le Hadina RIMTIC (Mauritanie), le CIPMEN (Niger), le CTIC Dakar et Yeessal Hub (Sénégal) et Energy Generation (Togo).