Des acteurs de la société civile marocaine multiplient à Bonn les rencontres avec les représentants de réseaux d’ONG internationales actifs dans la lutte contre le changement climatique, en perspective de la COP22.
La participation de la société civile marocaine à la Conférence de Bonn sur le changement climatique, représentée notamment par la Coalition pour la Justice Climatique (CMJC), vise à apporter sa contribution aux différents débats sur la mise en œuvre de l’accord de Paris et mieux articuler ses actions en concertations avec les « influentes » ONG internationales.
L’objectif est aussi de faire valoir les efforts déployés par les associations marocaines aussi bien sur le terrain qu’en matière de plaidoyer, a-t-il ajouté, notant que la mobilisation collective en perspective de la COP 22 est au centre des discussions.
Les représentants de la société civile marocaine à Bonn enchainent également les rencontres en vue de la 2e Med Cop 22, la 2e Conférence des parties des pays riverains de la Méditerranée sur les changements climatiques, qui aura lieu en juillet prochain à Tanger.

Le Comité Exécutif de l’organisation des Cités et Gouvernement Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) a lancé un appel à tous les maires et autorités territoriales d’Afrique et du monde pour organiser une rencontre des maires dans le cadre de la COP22 à Marrakech, à l’image de ce qui s’est fait lors de la COP21 à Paris. Cet appel formulé au terme des travaux de la 14ème session du Comité, tenue cette semaine à Rabat, est également lancé à la présidence de la COP et au gouvernement du Maroc, pays hôte de la COP22, afin que les conclusions des délibérations des autorités territoriales fassent l’objet d’audition dans le cadre des travaux officiels de la COP22. A noter par ailleurs que le comité a également confirmé les dates des prochaines réunions statutaires de CGLU-A. Celles-ci se tiendront en novembre 2016 à Marrakech aux dates suivantes :

3 novembre

– comité exécutif,

4 novembre

– conseil panafricain

5 novembre

– assemblée générale extraordinaire.

Le comité de pilotage de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP21) a plaidé pour l’adoption d’une décision portant sur la gouvernance des coalitions des acteurs non étatiques, lors de la conférence de Marrakech, prévue en novembre prochain. Le comité, présidé par Ségolène Royal, présidente de la COP21, a également jugé souhaitable de pouvoir faire état à Marrakech de réalisations concrètes de quelques initiatives sectorielles prioritaires de l’Agenda de l’Action (Initiative africaine pour les énergies renouvelables, Alliance solaire internationale, Protection des océans, Alliance globale sur les bâtiments et la construction, réseau d’alerte…), en présentant des listes de projets.

L’Université Moulay Ismail (UMI) de Meknès vient de lancer un appel à initiatives à l’occasion de la 22ème Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les Changements climatiques (COP22), prévue du 7 au 18 novembre prochains à Marrakech.
Selon l’université, l’objectif consiste à informer la communauté universitaire et le public en général sur les enjeux des négociations de la COP22 et des changements climatiques et faire de l’UMI une université éco-citoyenne où sont développés des bonnes pratiques et des services pour la résilience et le développement durable de la région.
Cet appel vise de même à encourager les étudiants à participer aux grandes négociations climatiques et à développer leur capacité à élaborer des propositions et des initiatives d’atténuation des effets du changement climatique et d’innovation en matière d’adaptation.
Cette initiative porte sur la proposition d’une vision et d’une gamme cohérente de projets de lutte contre le réchauffement climatique à inscrire dans la dynamique de la COP22 et, au-delà, dans un programme stratégique de développement de la résilience de la région.
Elle est dédiée aux différents acteurs de l’Université Moulay Ismail, étudiants, enseignants-chercheurs, personnel administratif et technique, qui sont invités à soumettre des propositions d’initiatives, d’idées, de projets et de bonnes pratiques à faire connaitre et à proposer pour des partenariats et des financements potentiels.

Après les tests concluants menés en 2015 sur un premier prototype, MASEN et Sumitomo (Acteur multisectoriel japonais majeur et employeur important au Maroc avec plus de 20 000 employés dans le Royaume) renouvellent leur collaboration pour construire et mettre en exploitation, à Ouarzazate, un démonstrateur à l’échelle préindustrielle basé sur la technologie CPV (Concentrated Photovoltaic) d’une capacité de 1MW.

MASEN et Sumitomo s’associent fortement aux acteurs du monde académique et de la recherche marocain, pour explorer les voies d’amélioration des composantes du CPV et des performances de cette technologie. Ce projet, réalisé avec une forte implication des acteurs industriels nationaux, représente une réelle opportunité de montée en compétence et d’approfondissement des savoir-faire relatifs à cette technologie.

Le Maroc, pays organisateur de la 22e conférence des parties COP 22, vient de lancer l’initiative Triple A ou AAA visant à insérer l’adaptation, l’agriculture et l’Afrique au sein des priorités de la rencontre.

Cette initiative à laquelle le Maroc convie l’ensemble de ses partenaires, permettra, selon le ministre Marocain de l’agriculture, Aziz Akhannouch, de relever 3 des défis majeurs auxquels est confronté le continent. « Il s’agira de garantir des financements aux projets, en particulier ceux liés à l’adaptation de nos agricultures aux changements climatiques, œuvrer à l’augmentation de la productivité agricole et augmenter le pouvoir de séquestration du carbone dans les sols africains », a-t-il affirmé lors de la conférence interministérielle tenue en marge du dernier Salon international de l’Agriculture au Maroc (SIAM).

La ministre déléguée chargée de l’Environnement, Hakima El Haité, a présenté, le 28 avril à Rabat, la feuille de route du Maroc pour la prochaine Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), qui aura lieu du 07 au 18 novembre à Marrakech. Et parmi les 5 principaux axes de cette feuille de route, figure l’accompagnement et le soutien de la présidence française par la mobilisation d’un grand nombre de parties à accepter, approuver et adhérer à l’Accord de Paris, a indiqué El Haité, également envoyée spéciale pour la mobilisation, lors d’une conférence dédiée à ce sujet.

Le Comité de pilotage de la COP22 et le seul candidat en cours pour l’aménagement du site de Bab Ighli, GL Events, se sont mis d’accord en ce qui concerne l’offre financière. Pour rappel, cette dernière avait été jugée excessive par rapport à l’estimation du maître d’ouvrage. Et les négociations menées entre les deux parties visant à baisser le prix des prestations ont donné leur fruit. A noter que la signature du contrat aura lieu ce lundi 2 mai 2016, et les travaux devront commencer aussitôt après pour rattraper le retard et afin de pouvoir livrer à temps le site aux Nations unies (vers mi-octobre).

À l’occasion du de la 4e édition du Hub Africa, Said Mouline, directeur général de l’ADEREE, agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique évoque les multiples actions environnementales du Maroc.

Avec la « plus grande centrale thermo-solaire du monde à Ouarzazate et des parcs éoliens sur tout le territoire », comme le précise Said Mouline, le Maroc fait du développement durable l’une de ses préoccupations principales. «Notre pays a une politique très volontariste dans le domaine des énergies renouvelables.  L’ADEREE participe au développement de cette politique », explique-t-il.

Le pays accueillera d’ailleurs la prochaine COP, à Marrakech. « Nous allons montrer qu’un pays africain a concrétisé des projets et nous allons les partager avec nos frères africains », indique Said Mouline.

Le Comité de Pilotage de la COP22 a accepté de labelliser « COP22 », la 2e conférence Africa2025. Organisée par « AllAfrica » et « Casablanca Media Partners », cette conférence s’est tenue le 28 avril 2016 à Rabat sous le thème « Résilience africaine face aux risques climatiques et aux catastrophes naturelles ». Plusieurs ministres et hauts fonctionnaires représentant plusieurs pays africains, ainsi que des représentants de l’ONU, du PNUE, de la Banque Mondiale, de la BAD de la COP21 et de la COP22 ont pris part à cet événement.