Le 15e Forum international de l’Énergie (IEF15) se tiendra du 26 au 28 septembre prochain à Alger et réunira plus de 600 participants étrangers.

Outre les ministres de l’Énergie des 73 pays membres de ce Forum, figurent également des responsables, experts et représentants de compagnies pétrolières et gazières ainsi que d’organisations internationales telles que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l’Agence internationale de l’Énergie (AIE) et le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG).

Le Maroc propose de mettre en place un guichet unique pour mobiliser la finance climatique et accélérer l’accès à ces financements pour les projets bancables, notamment pour les pays en développement, a indiqué, le 23 juin à Rabat, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Nizar Baraka en marge du premier Forum Mondial des Alliances et Coalitions pour le climat.
Ce guichet unique sera mis en place à travers l’établissement d’une cartographie des acteurs de la finance climatique, la mobilisation des acteurs pour l’assistance technique à la conception des projets soumis au financement, et le développement d’un réseau des acteurs de la finance climatique partenaires de l’initiative et permettant d’avoir un fast-track.
L’objectif du Forum Mondial des Alliances et Coalitions pour le climat, organisé par le Maroc en collaboration avec ses partenaires de l’Agenda de l’Action – la présidence française de la COP21, le secrétaire général de l’ONU, la CCNUCC – et avec la participation du Pérou, est de jeter les jalons pour l’organisation de l’Événement de Haut Niveau sur l’action sur le climat, prévu lors de la COP22 à Marrakech.

La Région de Tanger-Tétouan-Al-Hoceima, accueillera les 18 et 19 juillet à Tanger, la MedCOP Climat, deuxième Forum méditerranéen pour le Climat. C’est la continuité de la MedCOP21 qui s’était tenue à Marseille les 4 et 5 juin 2015. 

Cet événement de dimension mondiale se situe en droite ligne des enjeux que constitue l’organisation par le Maroc de la 22ème Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques devant se tenir à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016.

Les 22 pays de l’espace méditerranéen vont se pencher sur les moyens de lutte contre le dérèglement climatique et des politiques d’adaptation.

La CGEM a organisé lundi 27 juin à Londres sa première réunion du « Climate Finance Business Dialogue », tenue en prévision de la COP22, qui aura lieu du 7 au 18 novembre à Marrakech.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts engagés par la CGEM pour coordonner les positions et les initiatives du secteur privé en vue d’assurer le succès de la COP 22 et soutenir la transition énergétique et l’essor de l’économie verte.
Deux autres rencontres du Business Dialogue sont prévues par la CGEM. La deuxième aura lieu le 17 juillet à Tanger, alors que la troisième se tiendra au Kenya en septembre prochain en vue d’associer l’Afrique dans ce processus de dialogue et de concertation afin de pouvoir mieux cerner les défis auxquels fait face le continent en matière de changements climatiques.
La rencontre de Londres du Business dialogue, qui s’est déroulée en présence notamment du vice-président de la CGEM Faïçal Mekouar et du président de la Commission d’énergie, du climat et d’économie verte de la CGEM, Said Mouline, a connu la participation de nombreux représentants du secteur privé et public ainsi que d’experts spécialisés dans le financement des projets écologiques.
Cette rencontre, qui ambitionne d’enrichir les débats de la négociation climatique de la Conférence de Marrakech, a été marquée par la présentation d’un exposé par Robert Tippmann du cabinet Climatekos sur le financement des projets climatiques dans le monde.
Les débats ont porté notamment sur les fonds destinés à réduire les changements climatiques, les instruments et les mécanismes de financement ainsi que sur les obstacles à l’accès aux fonds «Verts».
Les échanges ont également abordé le Fonds d’adaptation (destiné à financer des projets ou des programmes d’adaptation au changement climatique dans les pays en développement), son fonctionnement et ses caractéristiques innovantes.
Cette première rencontre s’inscrit dans le cadre du programme élaboré par la CGEM pour la COP22. Ce programme vise à sensibiliser les entreprises au défi du changement climatique qui offre d’importantes opportunités d’affaires, de différenciation marketing et de compétitivité. En marge de la conférence onusienne de Marrakech sur le changement climatique, de très nombreuses manifestations, conférences… seront organisées pour mettre en avant le rôle des entreprises en matière des solutions apportées pour relever défi des changements climatiques.

Le Forum mondial des alliances et coalitions a « permis d’identifier les axes structurants » pour la mise en place de l’agenda de l’action à la COP22, a indiqué, le 24 juin à Rabat, Mohamed Nbou, directeur des changements climatiques, de la diversité biologique et de l’économie verte au ministère délégué chargé de l’Environnement.
Le premier de ces axes concerne la gouvernance et « appelle à réfléchir sur la meilleure façon de mettre en place une gouvernance durable et réorienter la trajectoire des acteurs non étatiques vers la contribution à la recherche scientifique », a précisé M. Nbou lors de la séance de clôture du Forum mondial des alliances et coalitions.
Il s’agit également de la transparence, qui constitue un élément important du fait qu’elle représente « la clef de succès » garantissant la durabilité de toute action entreprise.
Le troisième axe porte sur la connexion entre les initiatives des acteurs non étatiques et des contributions nationales pour lutter contre les changements climatiques (INDC-Intended nationally determined contributions).
Suite aux consultations ayant marqué les différents ateliers organisés dans le cadre de ce Forum, « une note de réflexion va être envoyée aux différents acteurs concernés » pour avoir une plateforme commune réunissant les différentes thématiques discutées.

L’Accord de Paris sur les changements climatiques a appelé les acteurs non étatiques à jouer un rôle important qui gagnerait à être formalisé dans le cadre de la mission attribuée aux champions pour le climat.
Pour Laurence Tubiana, championne de haut niveau pour le climat de la France, il s’agit d’une phase différente qui concerne la gouvernance, la transparence et la connexion entre gouvernements et institutions.
En matière de transparence, elle a indiqué que la coalition, aussi bien que les gouvernements, sont appelés à définir clairement leurs rôles dans les INDC.
En outre, elle a mis l’accent sur la nécessité d’un système de gouvernance « qui communique avec le reste du monde », plaidant pour une« connexion entre l’innovation et la mémoire des précédentes conférences sur le climat ».
En somme, il s’agit d’un effort collectif, la réflexion et la qualité des résultats étant tributaires de l’esprit de l’action qui sera déployée, a noté Mme. Tubiana.
De son côté, le président de la COP20 et actuel ministre péruvien de l’Environnement, Manuel Pulgar Vidal, a appelé tous les acteurs concernés à œuvrer de concert et à relever le défi de mener une action collective.
« Les champions ont besoin d’un système à même de communiquer et d’instaurer la confiance, un système qui permet à l’ensemble des parties prenantes, acteurs étatiques ou non étatiques, de travailler ensemble et de proposer et partager leurs initiatives », a-t-il dit.
Le Forum mondial des alliances et coalitions a été organisé, durant deux jours, par le Maroc, en collaboration avec ses partenaires de l’Agenda de l’Action – la présidence française de la COP21, le secrétariat général de la CCNUCC – et avec la participation du Pérou, afin de jeter les jalons pour l’organisation de l’événement de haut niveau sur l’action sur le climat, prévu lors de la COP22 à Marrakech (7-18 novembre).

Le ministre marocain de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Politique de la ville, Mohamed Nabil Benabdellah, a annoncé, le 23 juin à Rabat, que la COP22 sera marquée par l’organisation d’un nouveau « Buildings Day », une occasion pour présenter les nouveautés opérées dans le secteur de l’habitat. Notant que le secteur du bâtiment représente le tiers de la consommation énergétique totale du Maroc, Benabdellah a affirmé que son département est impliqué dans la mise en place des normes et des règlements de construction relatifs à la qualité des matériaux pour faire en sorte que, désormais, la politique de l’habitat et la politique urbaine au Maroc soit profondément marquée du sceau du développement durable. Le ministère a fondé en collaboration avec ses partenaires une alliance marocaine bâtiments et constructions regroupant l’ensemble des intervenants dans l’acte de construire (architectes, ingénieurs, promoteurs immobiliers, entreprises, fédérations professionnels et société civile) à laquelle vont se joindre d’autres membres, a dit le ministre.

Le Maroc propose de mettre en place un guichet unique pour mobiliser la finance climatique et accélérer l’accès à ces financements pour les projets bancables, notamment pour les pays en développement, selon le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Nizar Baraka en marge du 1er Forum Mondial des Alliances et Coalitions pour le climat. Le Maroc propose de mettre en place une plateforme électronique « Fast Track Finance », une sorte de guichet unique qui permettra à tous les pays de connaitre les différents fonds existants, les critères d’éligibilité et les possibilités d’accès à ces crédits. Ce guichet unique sera mis en place à travers l’établissement d’une cartographie des acteurs de la finance climatique, la mobilisation des acteurs pour l’assistance technique à la conception des projets soumis au financement, et le développement d’un réseau des acteurs de la finance climatique partenaires de l’initiative et permettant d’avoir un Fast Track, a expliqué Baraka.

Le Maroc présentera, lors de la COP22, une nouvelle proposition « l’oasis durable » qui consiste à préserver cet espace pour l’avenir, a annoncé le 23 juin à Rabat, le ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, en marge du premier Forum Mondial des Alliances et Coalitions pour le climat.

Akhannouch a ajouté que l’initiative d’adaptation pour l’Afrique (AAA) et la proposition de l’oasis durable sont donc les fers de lance du Maroc lors de la COP 22.

Cette initiative AAA, ne concerne pas uniquement le Maroc mais toute l’Afrique avec des solutions basées sur la séquestration du carbone, la plantation des arbres, l’utilisation et l’optimisation des ressources en eau et la gestion des risques, a indiqué M. Akhannouch.

Le Maroc souhaite partager son expérience en la matière avec le monde, a noté le ministre, relevant l’importance du financement pour l’Afrique afin que l’agriculture africaine soit en rendez-vous au niveau international.

L’initiative AAA permettrait de relever les trois principaux défis auxquels le continent fait face aujourd’hui. Il s’agira de garantir des financements aux projets, en particulier ceux liés à l’adaptation de nos agricultures aux changements climatiques, d’œuvrer à l’augmentation de la productivité agricole et d’augmenter le pouvoir de séquestration des sols africains, avec un bénéfice double d’atténuation et d’adaptation, en ligne avec les recommandations de l’initiative française « 4 pour 1000 » (augmentation chaque année de la matière organique des sols de 4 grammes pour 1.000 grammes de CO2).

La Conférence internationale sur l’eau et le climat (CIEC) se tiendra les 11 et 12 juillet à Rabat sous le thème « Sécurité Hydrique pour une Justice Climatique ». Organisée en collaboration avec le ministère français de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer et le Conseil Mondial de l’Eau (CME), la Conférence Internationale sur l’Eau et le Climat verra la participation de ministres Africains et de la région MENA, des représentations diplomatiques et d’agences de développement, des bailleurs de fonds, des agences gouvernementales, des institutions intergouvernementales ainsi que des organes de l’ONU. A noter que cet événement est labellisé ‘‘COP22’’.

Il ambitionne de plaider pour une meilleure prise en charge de l’eau dans les négociations du climat lors de la COP de Marrakech.

En amont de la 22ème Conférence des Parties de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22) qui se tiendra du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech, la Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima accueille les 18 et 19 juillet prochain à Tanger la MEDCOP CLIMAT.

Ce forum méditerranéen pour le climat de tous les acteurs gouvernementaux et non étatiques s’inscrit dans une continuité des engagements et enjeux issus de la MEDCOP21 de Marseille. Ce forum permettra pendant deux jours de valoriser, partager, consolider les contributions et définir des plans d’action pour les Etats, les Collectivités territoriales, ONG, associations et entreprises tant pour l’atténuation que pour l’adaptation.

Site de la MEDCOP CLIMAT Tanger