Le Ministère des Habous et des Affaires Islamiques et la Société d’Investissements Energétiques (SIE) ont lancé un Programme d’Efficacité Énergétique dans les Mosquées avec un objectif d’optimisation de la consommation énergétique dans les mosquées à travers le pays.

Dans cette Phase Modèle, le programme vise la réhabilitation d’un groupe de 64 mosquées reparties sur six villes du Royaume.

Une convention de partenariat relative à l’amélioration de la performance énergétique de plusieurs mosquées a été signée le 8 juin 2016 entre les deux parties afin d’amorcer le processus.

En marge des préparatifs de la COP22 à Marrakech, la SIE et le MHAI lancent le présent appel d’offres ouvert afin de réaliser le projet de réhabilitation énergétique de ces mosquées.

Jean-Louis Bonenfant deviendra directeur général de Total Maroc le 1er septembre 2016. Il succèdera à Arnaud Le Foll, qui a été à la tête de la filiale Marketing & Services du groupe Total dans le Royaume pendant trois ans.

Jean-Louis Bonenfant, 59 ans, travaille pour le groupe Total depuis 35 ans, où il a exercé différentes fonctions commerciales, logistiques, financières et stratégiques au sein de la branche aval du Groupe.

Il a exercé ces différentes fonctions en France, en Grande-Bretagne, en Europe de l’Est, ainsi que dans les Caraïbes et l’Océan Indien.

Avant d’être nommé à la tête de Total Maroc, Jean-Louis Bonenfant était Vice Président de Total Marketing & Services pour l’Europe de l’Est.

En outre,Total Maroc annonce deux nouvelles nominations au 1er septembre 2016 au sein de son comité de direction :

-M. Abdellatif Boumediane remplacera M. Youssef Malal en tant que directeur réseau et monétique;

-M. Sami Logani remplacera M. Abdesslam Rhnimi en tant que directeur gaz de pétrole liquéfié.

Acteur de premier plan dans le secteur de la distribution pétrolière dans le Royaume, Total Maroc a mis en œuvre un plan d’investissement ambitieux, en procédant au cours de ces dernières années à l’ouverture d’une douzaine de stations-service chaque année et en renforçant ses infrastructures, en particulier pour ses activités liées à la distribution de gaz et au stockage de produits pétroliers. L’entreprise a par ailleurs multiplié les initiatives pour toujours mieux répondre aux besoins de ses clients en matière de produits et services, et a notamment lancé en janvier dernier le carburant TOTAL EXCELLIUM au Maroc. Total Maroc opère au Maroc depuis près de 90 ans et est cotée à la bourse de Casablanca depuis mai 2015.

La société emploie près de 600 personnes et génère plus de 4000 emplois indirects.

« Changements globaux et ressources en eau: Etat des lieux, adaptations et perspectives » est le thème du 5è colloque international du réseau « Eaux et Climats » qui se tiendra les 12 et 13 octobre à Fès.
Cette manifestation est organisée par le réseau « 
Eau et Climat au Maghreb » qui regroupe 12 universités et 15 laboratoires situés au Maroc, en Algérie, en Tunisie et en France.

Cette association, qui compte un nombre important de chercheurs travaillant sur des thématiques variées, œuvre depuis 2010 pour une meilleure connaissance de la variabilité climatique (tendance et évolution) et des conséquences des changements climatiques sur l’environnement naturel.
Initiée en collaboration avec le Laboratoire Géo ressources et Environnement relevant de la faculté des sciences et techniques de Fès, cette rencontre s’intègre dans le cadre de la mobilisation scientifique qui va précéder la tenue de la COP 22 climat, prévue en novembre à Marrakech.
Ce colloque international vise à rassembler la communauté scientifique autour du thème des changements globaux et leurs effets notamment sur les ressources en eau dans l’objectif de dresser un état des lieux des mesures d’atténuations et d’adaptabilités de l’échelle globale à celle locale sur l’ensemble de cette région.
Afin de répondre aux attentes des scientifiques travaillant sur les changements globaux, ce colloque sera l’occasion de donner la parole aux spécialistes dont le thème de recherche est axé sur la connaissance des processus de ces changements et de leurs impacts sur les ressources en eau.
Au programme figurent des interventions exhaustives et diversifiées sur des problématiques qui touchent, entre autres, tout le bassin méditerranéen et qui s’avèrent aujourd’hui comme un enjeu majeur pour le XXIe siècle.
« 
Variabilité climatique et tendance », « Fluctuations climatiques », « Etat des ressources renouvelables et perspectives », « Qualité de l’eau et vulnérabilité des hydro–systèmes », « Vulnérabilité des milieux et impact atrophique », « Changement global : Sécheresse et étiages, Crues et inondations, Mutation des écosystèmes et des milieux naturels » et « adaptabilité et résilience » sont parmi les thématiques au menu de cette manifestation.

M. Salaheddine Mezouar, président du Comité de pilotage de la COP22 a rencontré le 18 août, le ministre des Changements climatiques et de l’Environnement des Emirats Arabes Unis, Thani Ahmed Al Zeyoudi, qui était en visite officielle à Rabat.

Lors de leur entretien, les deux hommes ont notamment discuté de la coopération entre les deux pays à la veille de la 22e session de la Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Ainsi, Salaheddine Mezouar arappelé la relation étroite qu’entretiennent Rabat et Abu Dhabi ainsi que les multiplesquestions environnementales sur lesquelles les deux pays ont une vision partagée. « Je remercieles Emirats Arabes Unis pour le soutien qu’ils témoignent aux actions qu’entreprend le Maroc afin de garantir la réussite de la COP22 », a-t-il déclaré.

Cette visite officielle du ministre émirati entre dans le cadre de la signature d’un Memorandum of Understanding, le 22 avril dernier, au siège des Nations Unies à New York, en marge de la signature de l’Accord de Paris.

Ce Memorandum prévoit l’organisation d’événements conjoints avant la COP (un événement de l’Agenda Action Climat sera d’ailleurs organisé lors de l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre), le renforcement de la coopération entre les pays arabes pendant les négociations et le partage de bonnes pratiques dans la lutte contre les changements climatiques.

« Les Emirats Arabes Unis travailleront main dans la main avec le Maroc pour s’assurer que la COP22 de Marrakech poursuive sur la même lancée qu’à la COP21, celle qui a vu naître l’Accord de Paris », a déclaré pour sa part Thani Ahmed Al Zeyoudi. « Les Emirats Arabes Unis sont convaincus que le travail avec la société civile et les entreprises est indispensable pour trouver des solutions durables et concrètes aux changements climatiques. Nous sommes impatients de partager nos expériences en la matière lors de la COP22 », a poursuivi le ministre émirati.

La région de Rabat-Salé-Kénitra organise, les 10 et 11 octobre prochain à l’École Mohammadia d’ingénieurs à Rabat, la Pré-COP de Rabat-Salé-Kénitra, dans le cadre de la préparation de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 22) qui aura lieu du 7 au 18 novembre à Marrakech.
Dans ce sens, la Commission régionale des droits de l’Homme (CRDH) de Rabat-Kénitra, la Coalition marocaine pour la justice climatique, la wilaya de Rabat-Salé-Kénitra, le Conseil de la région et les trois universités de la région se sont engagés à faire de cette manifestation un carrefour riche de rencontres et de débats. Cet événement connaîtra l’organisation d’une Conférence inaugurale, le 10 octobre, placée sous le thème «De Paris à Marrakech» qui sera marquée par la participation de plusieurs personnalités marocaines et étrangères, de négociateurs, de représentants de la Coalition marocaine pour la justice climatique et d’acteurs marocains impliqués dans la problématique des changements climatiques. La journée du 11 octobre sera, quant à elle, consacrée aux «Side Events» qui se déclineront en trois espaces, «la zone bleue», «la zone verte» et «la zone rouge».
«La zone bleue» est un espace de concertation sur le plan régional qui s’articule autour de trois axes : «États des lieux de la région», «Les points forts de la région» et «Les perspectives d’avenir», sur la Déclaration de Rabat-Salé-Kénitra, ainsi que sur l’implication des élus pour les préparer à la participation au Sommet des Villes et à la rencontre des maires qui s’organiseront conjointement avec la COP 22. Pour ce qui est de «la zone verte», elle est consacrée aux forums thématiques, alors que la «la zone rouge» est dédiée aux forums auto-gérés. Cette Pré-COP sera précédée, le 8 octobre, par une Journée de mobilisation dans toutes les prisons de la région, sur le thème «Prisons et changements climatiques» et, le 9 octobre, par un marathon sur le thème «Genre et Climat», organisé dans la ville de Rabat sous le parrainage de Nezha Bidouane.
Le président de la CRDH de Rabat-Kénitra, Abdelkader Azria a relevé que «le principal but de cette Pré-Cop réside dans la mobilisation de tous les acteurs de la société et à travers eux la population, notamment les jeunes et les enfants, contre les changements climatiques».

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération et président de la COP22, Salaheddine Mezouar a tenu, jeudi 18 août, une réunion de travail avec des membres de la La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Il s’agit de Richard Kinley, Secrétaire exécutif adjoint de la CCNUCC, James Grabert, Directeur du mécanisme de développement durable, et Nick Nuttall, Directeur de la communication.
S’inscrivant dans le cadre des préparatifs de la COP22, qui aura lieu à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016, cette rencontre inaugure les réunions de travail qui auront lieu, entre le Comité de pilotage de la COP22 et la CCNUCC, dont l’objectif est d’examiner et d’harmoniser la collaboration entre les deux organismes et les moyens pour pérenniser l’élan politique jusqu’à la conférence de Marrakech.
Cette session de deux jours sera également consacrée aux discussions sur les rôles de la présidence de la COP22 et de la CCNUCC, l’agenda des conférences, ainsi que les messages clés à diffuser afin d’aboutir à la réalisation des priorités et des objectifs fixés à la COP 22, qui se résument comme suit :

– L’accélération de la ratification de l’accord de Paris,

– Le renforcement de la mobilisation des acteurs étatiques et non étatiques dans le cadre de l’agenda climat,

– L’appui aux négociations en vue de parvenir à des solutions concrètes avec des initiatives et des projets importants au service des populations pour un développement durable humain.

Le ministre a souligné que sous le leadership du Roi Mohammed VI, le Royaume est engagé à faire de la COP22 une étape importante dans le début de l’implémentation de l’Accord de Paris.
Le Commissaire de la COP22, Abdeladim Lhafi, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement chargée de l’environnement, Hakima El Haité, l’Ambassadeur pour les négociations multilatérales, Aziz Mekouar, ainsi que les chefs de pôles du comité de pilotage de la COP22, ont également pris part à cette réunion.

Le pôle Société Civile du Comité de pilotage de la COP22 entreprend à partir du 13 août une série de rencontres avec des ONG, réseaux et coalitions dans divers pays du continent africain, avec pour objectif de renforcer la mobilisation des acteurs non gouvernementaux africains et leur participation à la 22ème conférence des Nations-unies sur le climat, qui aura lieu en novembre prochain à Marrakech.
La première phase de cette mission concerne l’Afrique du sud, le Cameroun, l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Nigéria, l’Ouganda, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, le Soudan, le Swaziland et la Tanzanie, précise le Comité de pilotage de la COP22 dans un communiqué.
« La participation de la société civile africaine à la COP22 est essentielle pour plusieurs raisons : d’abord parce que la société civile internationale a joué avec les chercheurs et les experts un rôle important dans le processus qui a abouti à l’accord de Paris. Aussi, la conférence de Marrakech se veut le relais des préoccupations des suds, l’Afrique et les îles insulaires notamment. Enfin, la résistance au changement climatique exige d’agir au niveau international, régional et local », a déclaré M. Driss El Yazami, chef du pôle société civile de la COP22.
Le programme de cette tournée africaine est préparé en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et de la coopération et bénéficie du soutien du réseau diplomatique marocain, ajoute-on de même source.
Le pôle Société Civile a pour mission de contribuer à une prise de conscience plus forte des acteurs non étatiques marocains sur les enjeux environnementaux, mais aussi de se rapprocher et établir des partenariats forts avec la société civile internationale et agir en faveur de dynamiques structurelles durables, portées par les acteurs non étatiques, qui se prolongent au-delà de la COP22.

Le Comité de pilotage de la COP22 lance une vaste campagne de communication afin de sensibiliser les citoyens aux enjeux de la lutte contre le réchauffement climatique et les mobiliser à l’approche de l’événement COP22.

Cette campagne articulée en 2 phases revêt une importance majeure puisqu’il s’agit de la campagne officielle qui sensibilisera le grand public à la tenue de la COP22 à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016 et à ses enjeux.

La 1ère phase qui s’étend jusqu’au 31 août 2016 comprend un mini documentaire intitulé “Il suffit d’ouvrir les yeux”, qui a pour objectif de sensibiliser le grand public à l’importance de la préservation de notre patrimoine naturel et écologique et une campagne d’affichage “Ensemble nous avons le pouvoir d’agir” qui vient en complément du mini documentaire pour fédérer et mobiliser le grand public.

La 2ème phase quant à elle débutera en septembre 2016, et sera également accompagnée d’un 2ème mini documentaire.

A travers ce 1er mini documentaire, le Comité de Pilotage de la COP22 a souhaité mettre à l’honneur les richesses naturelles du Maroc, la diversité de sa nature, mais aussi sa tradition et sa sagesse ancestrales en termes de respect de l’environnement et l’ingéniosité de ses systèmes de gestion de la rareté des ressources.
L’équipe de tournage a sillonné le Royaume des portes de Marrakech aux dunes du Sahara marocain, du littoral de Sidi Ifini sur l’Atlantique à la baie de Tamuda sur la Méditerranée, de Chefchaouen dans le Rif à Midelt dans l’Atlas.

Les images capturées exclusivement au Maroc racontent une spectaculaire et émouvante histoire qui démontre qu’il suffit d’ouvrir les yeux pour se rendre compte de la richesse inestimable que renferme le patrimoine naturel national.

Une richesse qu’il appartient à chacun de nous de préserver et de perpétuer pour que les générations futures puissent également en profiter.

Adapté en arabe classique, en arabe dialectal, en français, dans les différents dialectes du berbère, ainsi qu’en anglais et en espagnol, le mini documentaire est décliné aussi bien en formats TV et cinéma qu’en format Web pour être accessible au plus grand nombre.

“Il suffit d’ouvrir les yeux” est un message puissant adressé, à travers le Maroc, au monde entier pour stimuler la prise de conscience de tous les êtres humains, de la nature qui les entoure et l’importance de sa pérennité.

Les valeurs qu’il porte transcendent les cultures, les frontières et les langues pour que chacun d’entre nous puisse se les approprier.

Plus grand événement jamais accueilli par le Maroc, la 22ème Conférence des Parties sera l’occasion pour tous de faire sien le sujet de la lutte contre le réchauffement climatique et de prendre part activement à la COP de l’action.

Chacun, à son échelle, peut développer son esprit écologique et ses actions écoresponsables, en agissant aux côtés du Maroc, contre le réchauffement climatique.

Vidéo :

Dans le cadre de la tenue de la COP22 à Marrakech, Casablanca Finance City a annoncé un événement international de haut niveau « Climate Finance Day» (CFD) qui se déroulera le 4 Novembre prochain à Casablanca.

Casablanca Finance City succède ainsi à Paris EUROPLACE, qui avait organisé en 2015 dans le cadre de la COP21 la dernière édition de cette importante manifestation.

Une convention de partenariat pour le lancement d’un nouveau mode de transport innovant et écologique « UberGreen » lors de la COP22, prévue en novembre à Marrakech, a été signée à Tanger entre les groupes Derichebourg Maroc et Uber.

En vertu de cet accord, conclu dans le cadre de la MEDCOP Climat tenues les 18 et 19 juillet, les deux parties conviennent de lancer, du 1er au 30 novembre, un nouveau produit UberGreen pour permettre aux participants de la COP22 et aux habitants de la cité ocre en général de se déplacer en voiture électrique.
Cette solution innovante s’inscrit dans le cadre des initiatives destinées à développer un écosystème de mobilité qui place le véhicule électrique au cœur de la transformation énergétique au Maroc. Derichebourg Maroc s’engage en effet à exploiter les véhicules électriques et à employer les chauffeurs de véhicules, alors qu’Uber devra, de son côté, fournir la solution technologique permettant de mettre en relation les chauffeurs de véhicules électriques et les passagers, note la même source. La technologie peut contribuer au succès des smart cities tournées vers le développement durable et l’efficacité énergétique pour le futur, selon la directrice générale d’Uber Maroc, Meryem Belqziz.
Elle a souligné que la société, qui propose un mode de transport sécurisé, fiable et économique pour se déplacer en ville, prend à cœur l’intérêt des communautés locales.
Selon le directeur général de Derichebourg, Thomas Derichebourg, la mobilité urbaine constitue aujourd’hui l’un des principaux défis pour les villes, ajoutant que l’amélioration de la qualité de vie des citoyens passe par la disponibilité de moyens de transport efficaces et durables.
Cette solution de mobilité, bâtie sur le respect de l’environnement et l’utilisation des nouvelles technologies, devra offrir aux citoyens marocains un moyen de mobilité durable, flexible et abordable.