Les Ambassadeurs, Représentants Permanents du Maroc et de la France auprès des Nations Unies à New York, Omar Hilale et François Delattre, ont organisé le 20 juillet une réunion de travail du Groupe « des amis sur le climat ». La réunion s’est tenue en marge du Forum Politique de Haut Niveau sur le Développement Durable, tenu du 11 au 20 juillet.

Cette réunion a été marquée par la participation de notamment la ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, chargée des relations internationales sur le Climat de la France, Ségolène Royale, et de la Représentante Spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour l’énergie durable pour tous, Rachel Kyte. Elle a été consacrée à la discussion des prochaines étapes de la mise en œuvre de l’Accord de Paris et de sa contribution à la réalisation des Objectifs du Développement Durable (ODD).

Dans le cadre du suivi de l’organisation de la COP22, une réunion a été tenue, lundi 25 juillet au siège du ministère de l’Intérieur pour l’examen de l’état d’avancement des aspects logistique et organisationnel.
A cette occasion, les points relatifs au suivi et à l’évaluation des préparatifs de la COP22 ont été examinés. Il s’agit notamment de l’état d’avancement des travaux d’aménagement du site de la Conférence, des conditions d’accueil et d’hébergement des participants, de la couverture sanitaire et de la participation de la société civile.
Par ailleurs, l’accent a été mis sur la nécessité d’une très grande mobilisation de l’ensemble des intervenants dans l’organisation de cet évènement afin d’assurer une participation internationale à la hauteur des aspirations de notre pays, considéré comme un acteur majeur dans la lutte contre le changement climatique comme en témoignent les chantiers ambitieux initiés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le domaine des énergies renouvelables.

 

La Commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des marocains résidant à l’étranger à la Chambre des représentants a adopté à l’unanimité, lundi 25 juillet, le projet de loi n° 42.16 portant approbation de l’accord de Paris sur les changements climatiques adopté le 12 décembre 2015, et 16 conventions internationales bilatérales et multilatérales signées par le Maroc.
La ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mbarka Bouaida, a qualifié l’accord de Paris d’historique, notant que le Maroc, qui organisera la COP 22 en novembre prochain, est l’un des premiers pays à débattre cet accord au niveau du Parlement et à avoir des engagements très ambitieux eu égard à son positionnement politique, économique et géographique.
Dans leurs interventions, plusieurs membres de la commission ont indiqué que l’accord de Paris met l’accent sur la responsabilité partagée entre l’ensemble des pays en vue de préserver la planète et de garantir la justice environnementale.

Platinum Power, opérateur indépendant d’électricité panafricain, et Groupe E, créent Sarine Engineering SA, une société détenue à 65% par Platinum Power et à 35% par Groupe E. La coentreprise (joint-venture) a pour mission la fourniture de prestations en ingénierie pour les projets de Platinum Power, et, à terme, de tiers dans le secteur de l’énergie en Afrique.

Platinum Power et Groupe E s’associent afin de contribuer au développement d’une production d’électricité respectueuse de l’environnement en Afrique. Société basée au Maroc, Platinum Power a développé un portefeuille de 25 projets de production d’électricité à partir de sources renouvelables, hydraulique, éolienne et solaire. Ces projets sont situés au Maroc, en Côte d’Ivoire, au Cameroun et, à terme, couvriront  l’ensemble du continent africain qui n’exploite à ce jour que 5% de son potentiel hydroélectrique. Ils représentent une capacité de près de 2’000 MW pour un total d’investissement estimé à EUR 4 milliards (CHF 4,37 milliards).

Afin de réaliser ces projets, Platinum Power et Groupe E ont créé une société commune baptisée Sarine Engineering. Trouvant ses bases à Fribourg, en Suisse, et à Casablanca au Maroc, Sarine Engineering est détenue à 65% par Platinum Power et à 35% par Groupe E. Sa mission principale consiste en l’accompagnement et l’assistance technique en amont et en aval de la réalisation de ces projets. A  terme, la nouvelle société pourra offrir ses prestations à des sociétés autres que Platinum Power. Cette nouvelle structure vise également à développer un savoir-faire local dans les pays où se situeront les ouvrages.

Si Groupe E se joint aux efforts de développement de Platinum Power, c’est du fait des similitudes des ouvrages dont dispose le groupe suisse avec ceux que le groupe marocain compte construire prochainement. Au travers de ses compétences en ingénierie au service de projets hydroélectriques d’envergure en Suisse mais également sur le continent africain, la société met à la disposition de son partenaire son savoir-faire dans le domaine des ouvrages hydrauliques et du développement du réseau électrique. Ses ingénieurs accompagneront les projets au niveau technique ; ils apporteront leur expertise au niveau de la conception et de la construction des centrales de production d’énergie hydroélectrique, mais aussi des installations de raccordement et de transport d’électricité en basse, moyenne, haute et très haute tension.  Au travers de cette joint-venture, Groupe E conseillera et soutiendra Platinum Power dans les différents chantiers en cours et à venir. Les activités en ingénierie de Sarine Engineering débuteront fin août avec une première mission de reconnaissance.

 

Les Présidents des régions, les maires des villes du pourtour méditerranéen et les grands réseaux d’autorités locales ont adopté, mardi 19 juillet lors de la cérémonie de clôture du 2ème Forum du climat (MedCOP Climat) à Tanger, la Charte de gouvernance des territoires de la Méditerranée. Les signataires de la Charte s’engagent ainsi à promouvoir une nouvelle gouvernance territoriale climatique, conciliant les objectifs d’atténuation et d’adaptation avec le développement économique et le progrès social dans le bassin méditerranéen.

Le Groupe de travail maroco-russe chargé de la mise en œuvre du mémorandum d’entente sur la coopération dans le domaine énergétique conclu en mars dernier lors de la visite effectuée en Russie par SM le Roi Mohammed VI, a tenu mardi 19 juillet à Moscou sa première réunion.

Lors de cette réunion, le vice-ministre russe de l’énergie, Kirill Molodtsov a réitéré l’intérêt des sociétés russes d’investir au Maroc, notamment en matière de production de l’électricité, du gaz naturel, des énergies renouvelables ou encore la prospection d’hydrocarbures.
De son côté, le secrétaire général du ministère de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Abderahim El Hafidi, qui a co-présidé cette réunion avec M. Molodtsov, a évoqué les grands axes et objectifs de la nouvelle stratégie énergétique marocaine, notamment dans le domaine des énergies renouvelables.
Une stratégie qui s’inscrit dans le cadre des Hautes Orientations Royales et dévoilée lors la dernière conférence internationale sur les changements climatiques à Paris (COP 21), a-t-il rappelé, indiquant que cela vise essentiellement à accroître la part des énergies renouvelables à hauteur de 52 pc dans la production électrique pour atteindre 10.000 Mégawatts d’ici à 2030.
M. El Hafidi a également fait savoir qu’il a passé en revue les réformes législatives dans le domaine énergétique, soulignant que le Maroc offre d’immenses opportunités d’investissement évaluées à 40 milliards de dollars dont plus de 30 milliards de dollars dans le secteur des énergies renouvelables.
Il a aussi mis en avant l’envergure du projet de réalisation d’un terminal de gaz naturel liquéfié qui nécessite un investissement d’environ 4, 6 milliards de dollars.
Lors de cette visite à Moscou, la délégation marocaine composée de responsables d’établissements publics et d’entrepreneurs, notamment le président de la Fédération de l’énergie, aura des entretiens avec des opérateurs russes et effectuera des visites dans des centrales près de la capitale russe.
Le groupe de travail maroco-russe chargé de la mise en œuvre du mémorandum d’entente sur la coopération dans le domaine énergétique, définira également, à cette occasion, le programme d’action pour les deux années à venir.

Un congrès préparatoire à la Conférence des parties sur les changements climatiques (COP22), prévue en novembre prochain à Marrakech, sera organisé les 23 et 24 juillet à Oujda par la wilaya de la région de l’Oriental en partenariat avec le Conseil de la région et la Coalition marocaine pour la justice climatique.

Casablanca Finance City (CFC) a annoncé à Londres l’organisation de la conférence « Climate Finance Day-2016 » le 4 novembre prochain à Casablanca, en marge de la COP22 prévue à Marrakech.

L’annonce a été faite par la Directrice générale adjointe de Casablanca Finance City Authority, Lamia Merzouki, lors du dernier sommet « Business & Climat » organisé à Londres pour élaborer des recommandations pour la 22ème conférence de l’ONU sur les changements climatiques prévue en novembre prochain à la cité ocre.

Casablanca Finance City succède ainsi à Paris EUROPLACE, qui avait organisé en 2015 dans le cadre de la COP21 la dernière édition de cette importante manifestation.

La conférence du « Climate Finance Day » de Casablanca devrait réunir des investisseurs internationaux, des grandes banques et assureurs, des représentants d’organisations internationales et d’organismes multilatéraux ainsi que des membres de think-tanks.

Les participants devront débattre de thématiques ayant trait notamment aux financements verts, au rôle du secteur privé dans l’agenda climatique avec un accent particulier sur le continent africain et de plusieurs autres questions prioritaires pour le secteur privé.

La conférence proposera également des panels sectoriels dédiés à l’énergie et à l’agriculture, dans un esprit pragmatique et dans le cadre de l’implémentation de l’accord de Paris.

Le « Climate Finance Day » (CFD) comptera des partenaires internationaux d’envergure tel que Paris EUROPLACE, la Banque Africaine de développement (BAD), la Banque Européenne d’Investissement (BEI), International Development Finance Club (IDFC), United Nations Principles for Responsible Investment (UNPRI) ainsi que les banques marocaines, la fédération des assurances et la CGEM.

Cet événement, labellisé COP22, ambitionne de présenter à la fin de ses travaux des recommandations pragmatiques contribuant au financement de l’agenda climatique international.

Dédié au rôle de la finance privée avec la participation de banques publiques, le CFD sera suivi d’une journée consacrée au rôle spécifique des banques de développement, organisée par le club IDFC.

Casablanca prend ainsi le relais de « l’agenda de l’action » dans le domaine de la finance pour le climat. L’objectif étant de maintenir la dynamique créée au cours des deux dernières années et particulièrement par la COP 21, en lui donnant une nouvelle impulsion vers l’action concrète et vers le Sud et l’Afrique en particulier.

Platinum Power est un opérateur spécialisé dans le développement, le financement, la construction et l’exploitation de projets de production d’énergie à partir de sources renouvelables. Véritable pionnier dans son secteur, cet opérateur indépendant d’énergie est présent au Maroc, en Côte d’Ivoire, et au Cameroun, avec un pipeline de près de 1 000 MW de projets hydroélectriques, et éoliens.
Platinum Power est une société marocaine, dont l’actionnaire de référence est le fonds américain BrookstonePartners. Basé à New-York, ce dernier est présent sur le continent depuis 2009 via son entité africaine BrookstoneAfrica, la première société à avoir reçu le statut Casablanca Finance City au Maroc.

Green of Africa

est un opérateur privé spécialisé dans le développement de projets, le financement, la construction et l’exploitation de centrales électriques utilisant les énergies renouvelables.
Green of Africa est une joint-venture établie entre trois grands groupes marocains : AKWA Group, FinanceCom et Groupe Amhal.
Fort du potentiel qu’apporte les membres de son groupement dans les secteurs financiers, énergétiques et industriels, Green of Africa envisage de répondre à la demande grandissante de l’Afrique en matière d’énergie verte, particulièrement à l’ambitieux programme Marocain qui vise à augmenter sa capacité de production d’électricité de sources renouvelables à 52% d’ici l’horizon 2030, avec 20% d’origine solaire, 20% d’origine éolienne et 12% d’origine hydraulique.
Green Of Africa se positionne comme un acteur majeur et incontournable dans la production d’électricité verte au niveau national et a comme objectif d’accompagner le continent africain dans son développement énergétique durable.