Les systèmes d’éclairage naturel et hybride constituent un enjeu majeur pour l’efficacité énergétique au Maroc, a relevé, le 26 novembre à Rabat, le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement Durable, Aziz Rabbah.

Intervenant à l’occasion d’un atelier de travail dédié à la présentation et la discussion des résultats d’une étude initiée par son département et qui porte sur la conception d’une plateforme de « Recherche, développement, innovation et industrialisation sur les systèmes d’éclairage naturel actifs », M. Rabbah a souligné l’importance d’adopter cette technologie mondiale émergeante qui présente des enjeux économiques, environnementaux et sanitaires, au-delà de l’efficacité énergétique.

« Le domaine de l’éclairage est en pleine mutation, dans la mesure où les tendances technologiques internationales favorisent de plus en plus la réduction de l’éclairage artificiel, qui constitue un poste majeur de la consommation, et l’adoption de nouveaux systèmes d’éclairage naturel et hybride », a-t-il relevé, mettant en avant la volonté du Royaume de renforcer son leadership dans le domaine de la transition énergétique au niveau régional et continental.

Ce projet, dont l’étude est confiée au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB, France), intervient dans un contexte marqué par une dynamique d’accélération et de promotion de l’efficacité énergétique et de la recherche scientifique, poursuit le ministre, soulignant les investissements et partenariats internationaux importants réalisés dans ce domaine « vital pour l’économie marocaine ».

De son côté, le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, a indiqué que la mise en place de cette plateforme permettra à l’économie nationale de rationaliser la production énergétique.

« Au Maroc, nous avons la possibilité d’avoir un éclairage naturel, dont la durée peut atteindre 16 à 17H par 24H », a-t-il précisé, faisant savoir que l’éclairage naturel revêt une importance particulière pour l’ONEE qui « le considère comme un grand gisement de l’efficacité énergétique ». Pour sa part, le consultant au CSTB, Christophe Martinsons a souligné lors de son intervention que cette plateforme vise à créer et structurer une filière « Made in Morocco » portant sur l’éclairage en accompagnant la recherche, le développement, l’innovation et l’industrialisation de systèmes d’éclairage naturel et hybride.

« Ce projet innovant ambitionne d’apporter une solution concrète au problème de la forte consommation énergétique de l’éclairage artificiel », a-t-il noté, estimant que l’efficacité énergétique permet d’exploiter la lumière naturelle en abondance grâce aux facteurs environnementaux dont jouit le Maroc.

En passant en revue les résultats techniques et financiers de l’étude, M. Martinsons a affirmé que cette plateforme, qui constitue une référence internationale en matière d’éclairage, permettra au Maroc de se positionner en tant que « leader sur le continent africain en matière des systèmes d’éclairage naturel et hybride ».

Cette rencontre a été marquée notamment par la participation de représentants des départements ministériels concernés, de consultants, d’acteurs publics et privés et de donateurs internationaux.

Le 10ème Forum arabo-allemand sur l’énergie, qui a clôturé ses travaux le 26 novembre à Berlin, a mis l’accent sur l’existence de nouvelles perspectives de coopération entre le Maroc et l’Allemagne dans le domaine des énergies renouvelables propres, comme l’hydrogène.

Des opérateurs allemands ont souligné, lors d’une conférence tenue en marge de ce forum organisé sous le thème « La transition énergétique dans le monde arabe », que le Maroc constitue un exemple concret de réalisations réussies en matière des énergies renouvelables, assurant que le Royaume dispose d’un potentiel énorme en ce qui concerne l’utilisation de nouvelles sources des énergies renouvelables dans les domaines de l’industrie et du transport durable.

Le Président Directeur-Général de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen), Mustapha Bakkoury, a indiqué, à cette occasion, que le partenariat Maroc-Allemagne remonte à des dizaines d’années, notamment en ce qui a trait aux secteurs durables comme l’eau et l’énergie.

Le partenariat bilatéral connaîtra un saut qualitatif dans le domaine des nouvelles sources des énergies renouvelables comme l’utilisation de l’hydrogène, et ce pour améliorer la performance technique des énergies renouvelables, plus particulièrement dans le stockage et son utilisation dans les secteurs industriels ou le transport.

Le mix énergétique au Maroc est ouvert sur toutes les techniques et les nouvelles sources des énergies renouvelables, a-t-il poursuivi, ajoutant que le Royaume ambitionne de développer le secteur de l’hydrogène pour le stockage de l’électricité.
Dans ce contexte, le Président Directeur-Général de Masen a expliqué que le coût bas de l’électricité renouvelable constitue un élément important qui a incité le Maroc à parier sur le développement de l’hydrogène.

De par sa stratégie nationale dans le domaine énergétique qui a donné des résultats notables, le Maroc pourrait figurer parmi les grands acteurs internationaux en matière de production de l’hydrogène, son utilisation et même son exportation.

Un autre axe de la coopération maroco-allemande s’avère prometteur comme celui de l’assistance à d’autres pays, notamment en Afrique, ou le passage à une coopération multipartite pour la réalisation de projets concrets, a-t-il dit, notant que le Maroc dispose du potentiel nécessaire, comme les infrastructures et l’expertise, pour s’engager dans ce processus.

Organisé deux jours durant, le Forum arabo-allemand sur l’énergie a connu la participation de ministres, responsables et experts représentant des secteurs de l’industrie, de la politique et des sciences.

Le rôle efficient joué par le Royaume du Maroc sur les échelles méditerranéenne, africaine et arabe en matière du développement des énergies renouvelables et son engagement à poursuivre sa dynamique pour réussir la transition énergétique mondiale ont été mis en exergue, le 25 novembre à Berlin.

Lors du 10e forum arabo-allemand sur l’énergie tenu sous le thème « La transition énergétique dans le monde arabe », l’accent a été mis sur la stratégie adoptée par le Maroc en matière énergétique basée sur le partage des expériences dans le cadre de ses relations privilégiées avec ses partenaires européens, africains et arabes.

A cette occasion, il a été procédé à la présentation des grandes lignes de la stratégie marocaine dans le domaine de l’énergie, adoptée il y a 10 ans dans le cadre d’une approche volontariste conformément aux Hautes orientations royales.

Intervenant lors de ce forum, le secrétaire général du ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable, Mohamed Ghazali, a indiqué que la dépendance énergétique nationale est passée d’environ 98% en 2008 à environ 91,7 % en 2018, mettant en exergue une augmentation notable des investissements dans le secteur.

Partant de cette vision basée sur le partage des expériences, le Maroc a pris la présidence de l’instance arabe des énergies renouvelables pour les deux années à venir, a-t-il dit, précisant que le renouvellement de la confiance en le Royaume pour être à la tête de cette organisation consacre sa détermination à transférer son expérience en la matière aux pays arabes et de promouvoir les investissements pour contribuer au développement durable de la région arabe.

En plus, a fait noter M. Ghazali, le Maroc a même placé un nouveau cap plus haut, conformément aux Hautes orientations royales, pour dépasser l’objectif actuel de 52% du mix électrique national fixé à l’horizon 2030.

Un plan a été mis en place pour la période 2019-2023 portant sur le parachèvement de plusieurs projets pour atteindre environ 4.213 MW, dont 99,5% provenant des énergies renouvelables, ajoutant que le mix énergétique marocain est ouvert sur toutes les techniques et les sources des énergies renouvelables.

Par ailleurs, M. Ghazali a indiqué que le Maroc et l’Allemagne disposent d’un cadre institutionnel solide basé sur une déclaration d’intentions pour la mise en place d’un partenariat énergétique entre les deux ministères compétents en la matière, faisant observer que la coopération entre les deux pays atteint un niveau important dans le domaine des énergies renouvelables.

L’Allemagne contribue au financement du programme de l’énergie solaire marocain qui constitue, selon lui, un composant important de la stratégie nationale du développement des énergies renouvelables.

Le responsable marocain avait pris part également à une table ronde organisée par le ministère fédéral de l’énergie et l’Agence allemande de la coopération internationale, lors de laquelle il a exposé les opportunités offertes par le Maroc dans le domaine des énergies renouvelables, notamment à travers l’implication du secteur privé.

S’exprimant à cette occasion, Mme Zohour Alaoui, ambassadeur du Maroc en Allemagne, a mis l’accent sur l’importance de cette rencontre unissant des représentants des secteurs public et privé pour s’informer des opportunités mais aussi des défis du secteur énergétique au Maroc.

Après avoir souligné la nécessité du renforcement de la coopération entre l’Allemagne et le Maroc en matière énergétique, Mme Alaoui a mis en avant le processus de modernisation que connaît le Royaume eu égard à la diversité de son économie, l’amélioration du climat d’affaires et le développement des infrastructures.

Le Maroc a lancé plusieurs projets d’envergure dans le domaine énergétique et plaide pour l’intégration régionale en la matière.

Masen (Agence marocaine pour l’énergie durable) a conclu, le 12 novembre à Johannesburg, un accord de coopération avec l’Africa Finance Corporation (AFC), en marge de la 2e édition de l’Africa Investment Forum (AIF-2019), qui se tient actuellement à Johannesburg.

Cet accord, signé par le PDG de Masen, Mustapha Bakkoury, et le Directeur exécutif pour les services financiers au sein de l’AFC, Sanjeev Gupta, permettra de renforcer la coopération entre les deux parties pour le développement de projets d’énergies renouvelables en Afrique.

L’AFC, née en 2007 et basée au Nigeria, est une institution financière panafricaine qui vise à combler le déficit en matière d’investissement dans les infrastructures. Elle opère dans divers secteurs (énergies, transport, logistique, télécoms…).

Vivo Energy Maroc et de Gaz de Pétrole Liquéfié de marque Butagaz et Myher Holding ont scellé leur partenariat dans la société Sopétrole afin d’accélérer le déploiement de leurs activités de distribution dans les Provinces du Sud du Maroc. 

La co-entreprise sera détenue à 49% par Vivo Energy Maroc et à 51% par MYHER Holding. Elle interviendra dans le stockage, la commercialisation et la distribution de carburants et de lubrifiants de marque Shell dans les provinces sahariennes.  De nombreuses stations-services vont rejoindre le réseau Shell dès 2020. Un dépôt de stockage de carburants à Laâyoune soutiendra le développement de la société dans la région. 

Bernard Le Goff, Directeur Général de Vivo Energy Maroc a déclaré au sujet de ce partenariat : « Nous sommes ravis de nous associer au sein de Sopetrole à MYHER avec qui nous partageons la même vision de développement dans les provinces du Sud. A travers cette co-entreprise, nous pourrons ainsi apporter plus de proximité et de qualité de service à nos clients par un maillage territorial renforcé dans toutes les régions du Maroc du Nord au Sud. »

Sidi Hamdi Ould Rachid, Président Directeur Général de MYHER a quant à lui indiqué : « Nous sommes fiers de la présence à nos côtés d’une entreprise multinationale comme Vivo Energy qui représente les marques de renom Shell et Butagaz. Leur expertise nous permettra de développer de manière pérenne nos activités et contribuer ainsi à renforcer l’attractivité des provinces sahariennes. Notre ambition est de nous inscrire dans le nouveau modèle de développement des Provinces du Sud porté par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. »

Fortement attaché au Maroc, Vivo Energy Maroc poursuit sa politique d’investissement dans le royaume.  Son ambition est de devenir l’entreprise d’énergie la plus respectée du Maroc tout en répondant aux standards internationaux de qualité les plus exigeants. 

Le mémorandum d’entente signé, le 5 novembre à Abou Dhabi, entre l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), constitue un nouveau jalon dans les démarches entreprises par le Maroc pour le succès de la coopération Sud-Sud- au niveau africain, a assuré le PDG de MASEN, Mustapha Bakkoury.

Ce mémorandum d’entente se veut également l’incarnation de la vision de développement prônée par SM le Roi Mohammed VI au profit de l’Afrique et des pays qui entretiennent des relations distinguées avec le Royaume sur les plans économique et social.

Cet accord est de nature à élargir les perspectives de partenariat aux niveaux national et continental, d’autant plus qu’il permettra à plusieurs pays africains de bénéficier de projets conjoints avec l’ONUDI, afin de permettre le transfert des expertises et appuyer certains pays dans l’élaboration de leurs propres stratégies, ainsi que de favoriser les innovations pour le développement de nouveaux projets relatifs à l’énergie solaire ou éolienne.

M. Bakkoury a, dans ce contexte, souligné que ce mémorandum d’entente est de nature à consolider la coopération avec l’ONUDI, qui a débuté à l’occasion de la COP22, dans le cadre des objectifs de l’organisation et conformément à la stratégie marocaine de développement des énergies renouvelables, notant qu’un premier projet de stockage de l’énergie solaire a été mis en œuvre grâce à ce partenariat.

Selon lui, ce projet a permis à l’ONUDI d’accompagner, de près, la stratégie marocaine en matière d’énergie solaire et l’ambition royale de faire de ce secteur un levier du développement économique et social intégré du Royaume.

De son côté, le directeur général de l’ONUDI, Li Yong, s’est réjoui, dans une allocution de circonstance, de la signature de ce mémorandum d’entente qui élargira les perspectives de coopération et d’action conjointe entre l’ONUDI et le Maroc.

Il s’est également félicité de la vision stratégique que le Maroc a fait sienne en matière de développement industriel, d’énergie renouvelable et de grands investissements dans le secteur industriel, ce qui fait du Maroc, a-t-il noté, un modèle à suivre au niveau africain.

En octobre 2017, l’ONUDI, le ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable et MASEN avaient lancé un projet de batterie vanadium adossé à la centrale solaire CPV de 1 MW installée sur la plateforme MASEN R&D, à Ouarzazate.

L’expérience du Maroc en matière de développement durable a été présentée au Caire, dans le cadre de la troisième semaine arabe du développement durable.

Lors d’une séance-débat autour du thème « les pays arabes et la mise en œuvre des objectifs du développement durable », M. El Hou Bouaouane, cadre à la division des Études et de la planification au ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, a mis en exergue les efforts consentis par le Royaume dans le sillage de la stratégie nationale de développement durable.

Dans ce sens, il s’est appesanti sur les étapes d’élaboration et de mise en œuvre de cette stratégie, ses objectifs et axes, outre ses défis, notant que ce plan aspire à une transition vers une économie verte et globale.

Selon M. El Hou Bouaouane, des axes et objectifs ont été fixés à cette stratégie, notamment la consolidation de la bonne gouvernance, la réussite de la transition vers l’économie verte, l’amélioration de la valorisation des ressources naturelles, la préservation de la biodiversité et la réduction des disparités sociales, passant en revue les réalisations accomplies en matière des énergies renouvelables à travers la construction de parcs éoliens, dont celui de Tarfaya, le plus grand du genre en Afrique, le lancement du programme marocain d’énergie solaire « Nour » comprenant la construction de cinq centrales solaires outre la hausse de la part des énergies renouvelables à 52 % à l’horizon 2030.

Il a ajouté dans ce sens que plusieurs plans ont été mis en œuvre, dont le programme national de gestion des déchets ménagers et assimilés, le programme national de valorisation des déchets, le programme national de prévention et de lutte contre la pollution industrielle, le programme national pour l’amélioration de la qualité de l’air (2017-2030) et le programme de protection et de valorisation de la biodiversité.

L’Espagne œuvrera à garantir le « succès » de la 25è Conférence des parties de la Convention-Cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP 25), qui se tiendra, du 2 au 13 décembre prochain à Madrid, a affirmé, le 1er novembre, le président du gouvernement espagnol en fonction, Pedro Sanchez.

« Une excellente nouvelle : Madrid accueillera, du 2 au 13 décembre, le Sommet sur le Climat. L’Espagne œuvre déjà pour garantir son succès », a écrit le chef de l’exécutif sur son compte Twitter.

M. Sanchez a, en outre, réitéré le ferme engagement de son exécutif en faveur d’un développement « durable » et d’une transition écologique « juste ».

« Nous sommes heureux d’annoncer que le bureau de la COP a accepté que la COP25 se tiennent du 2 au 13 décembre à Madrid, en Espagne », a annoncé sur Twitter, la Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Patricia Espinosa.

Le gouvernement espagnol avait proposé jeudi d’accueillir la COP25 à Madrid, à la place du Chili qui a dû y renoncer, en raison de la crise sociale qui secoue le pays.

L’Espagne considère que l’action multilatérale pour le climat est une priorité à l’ordre du jour de l’ONU et de l’Union européenne, ce qui exige un plus grand engagement de tous, a indiqué un communiqué de la Moncloa (présidence du gouvernement), notant que M. Sanchez a fait cette proposition “vu le court délai disponible” et « l’importance de garantir que la COP25 se tienne normalement », après dix mois de préparation.

Le Chili, qui s’était porté volontaire à accueillir la COP 25 après le désistement du Brésil, a renoncé à organiser ce grand événement international, qui devait se tenir du 2 au 13 décembre à Santiago.

L’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) compte sur le Maroc pour mettre en œuvre ses initiatives et projets régionaux relatifs aux énergies renouvelables, a indiqué le 5 novembre à Abu Dhabi son DG Francesco La Camera.

S’exprimant lors d’une entrevue avec Mustapha Bakkoury, président du directoire de l’Agence marocaine de l’énergie solaire (MASEN), M. La Camera a mis l’accent sur le rôle pionnier du Maroc dans le domaine des énergies renouvelables, faisant part de l’appui de IRENA à l’alliance pour l’accès à l’énergie durable qui est une initiative lancée par le Royaume et l’Éthiopie pour l’utilisation massive des énergies renouvelables.

Lors de ces entretiens en présence de Mohamed Ait Ouali, ambassadeur du Maroc à Abu Dhabi, les deux parties ont examiné les moyens de renforcer la coopération entre l’IRENA et MASEN.

Crée en 2010, l’agence MASEN est l’acteur central de l’évaluation de la stratégie du Maroc en matière d’énergie renouvelable Elle est le sponsor officiel et responsable de la mise en œuvre de la Vision nationale pour l’énergie renouvelable, qui a pour objectif de couvrir les besoins nationaux en électricité d’ici 2030 grâce à un mix énergétique composé à 52% de sources d’énergie renouvelables.

L’IRENA, fondée en 2009, est une organisation intergouvernementale basée à Abou Dhabi et qui assiste les pays dans la transition vers l’énergie durable.

 

La 3è édition de la Semaine arabe du développement durable, plus grande plateforme régionale arabe pour débattre des moyens de réaliser les objectifs de développement durable 2030 dans la région, s’est tenue au Caire, en présence de 1500 hauts responsables, experts et décideurs concernés par le développement au niveau de la région arabe.

Le Maroc est représenté à cet événement, organisé sous le thème « Partenariat intégré pour un avenir durable » par la Ligue des États arabes en coopération avec la Banque mondiale, l’Union européenne et les Nations Unies, par MM. Abdellatif Bensfia, directeur de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC) et Lhou Baouane, cadre au ministère de l’énergie, des mines et de l’environnement.

Les participants ont focalisé dans le cadre de 40 rencontres-débats sur trois axes principaux, à savoir la complémentarité entre les partenaires de développement, la transition vers une vie meilleure et les nouvelles perspectives dans un monde en mutation.

La 3è édition de la semaine arabe de développement durable s’est penché aussi sur le rôle des médias dans le développement, la culture de durabilité dans le monde arabe, les défis et les opportunités, les relations entre la jeunesse arabe, l’éducation et le développement durable.
Sur les plans économique et environnemental, les congressistes ont mis l’action notamment sur l’importance d’impliquer le secteur privé dans la réalisation du développement durable et les opportunités et les contraintes des villes durables dans le monde arabe.

Cette 3è édition a été marquée par la signature d’un mémorandum d’entente entre le secrétariat général de la Ligue arabe et l’instance arabe d’investissement et de développement agricole, ainsi que par le lancement de l’alliance internationale pour la paix et le développement et de l’initiative visant à éradiquer la faim dans la région arabe.