Le Maroc accorde une grande importance à la lutte contre les changements climatiques et à la protection de l’environnement et se positionne en tant que « leader régional » dans le domaine des énergies renouvelables, a indiqué l’Institut européen de la Méditerranée (IEMed).
Dans un récent rapport intitulé « le financement vert en Méditerranée », l’Institut relève que le Maroc, en concrétisation de ses engagements internationaux, a adopté la charte nationale de l’environnement et du développement en 2009 et a procédé à la mise en oeuvre de deux stratégies nationales relatives à la protection de l’environnement et au développement, en plus de la création d’un centre des compétences en changement climatique en vue de coordonner les initiatives dans ce domaine.
En 2016, Il a été également procédé à l’actualisation de la stratégie nationale d’énergie qui vise à augmenter la contribution des énergies renouvelables à la production d’électricité à hauteur de 52 % à l’horizon 2030, a fait observer le document, rendu public à l’occasion de la 14e conférence de la Commission méditerranéenne de la Ligue européenne de coopération économique (4-5 octobre à Rome).
Le rapport rappelle, dans ce sens, que le Maroc dispose d’un projet d’envergure, le premier du genre à l’échelle mondiale, en l’occurrence le parc solaire de Ouarzazate, notant que ce complexe géant est un projet pionnier à l’échelle mondiale.
Financé par de nombreux acteurs nationaux et internationaux, le complexe porte sur la création, durant la période 2015-2020, de cinq parcs d’énergie solaire qui permettront la production de 2000 mégawatt d’électricité, explique la même source.
De même, la banque centrale du Maroc, poursuit le rapport, a intégré dans sa stratégie le financement de projets de l’économie verte.
Le document indique, par ailleurs, que le financement vert constitue désormais une ligne de conduite principale au pôle financier de Casablanca qui ambitionne de devenir le hub de l’Afrique pour les finances vertes.
Le rapport de l’IEMed a été élaboré avec la contribution de nombreux acteurs et experts d’établissements internationaux concernés par les questions liées au climat et à l’environnement.
Des ministres et responsables arabes chargés de l’énergie ont appelé lundi 1er octobre à Marrakech, à tirer profit de la complémentarité entre les pays arabes dans le domaine énergétique.
Lors d’une plénière destinée à présenter les stratégies et visions des pays arabes dans le domaine de l’énergie, dans le cadre de la 11è Conférence arabe sur l’énergie, ces ministres ont renouvelé leur engagement en faveur du renforcement de la coopération arabe commune dans le domaine de l’énergie.
Intervenant à cette occasion, le ministre de l’Energie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah, qui présidait cette plénière, a noté que les pays arabes accordent un grand intérêt à la question de l’énergie, à la diversification de ses sources et à la réalisation de la « sécurité énergétique ».
Pour se faire, explique M. Rabbah, plusieurs pays ont adopté des stratégies énergétiques visant à augmenter les taux de production du pétrole et gaz pour répondre aux demandes de la consommation locale en constante évolution.
D’autres pays arabes ont procédé à l’évaluation de l’économie des énergies renouvelables et l’évaluation et la sélection des meilleures compétences économiques à même de promouvoir l’utilisation de ces énergies et l’identification des principales initiatives de nature à développer un secteur durable des énergies renouvelables.
Le Conseiller pour les entreprises au ministère saoudien de l’énergie, de l’industrie et des ressources minières, Abdul Rahman bin Muhammad Abdul Kareem, a pour sa part, exposé la stratégie 2020-2030 de son pays et qui vise la construction d’une industrie pétrolière plus forte et d’une chaîne complémentaire de production de pétrole (exploration, production, traitement, transport, raffinage).
Et de faire savoir que l’Arabie saoudite investira 200 milliards de dollars dans l’énergie solaire tout en visant 200 Gigawatts à l’horizon 2030, ce qui est de nature à créer plus de 100.000 postes d’emploi et à réduire le coût de la production de l’électricité.
M. Abdul Rahman bin Muhammad Abdul Kareem a relevé que son pays demeure engagé à préserver la stabilité du marché du pétrole sans porter atteinte aux intérêts des consommateurs, à renforcer la coopération entre les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et à coordonner avec les pays producteurs en dehors de l’OPEP.
Le ministre égyptien du pétrole et de la richesse minière, Tarek Al-Molla, a de son côté, relevé que la stratégie énergétique 2020-2030 de son pays est de nature à répondre aux besoins énergétiques de l’économie nationale et partant garantir une augmentation de la contribution de l’énergie dans le produit intérieur brut (PIB), faisant savoir que la contribution du mix des énergies renouvelables atteindra 40% à l’horizon 2035. La stratégie énergétique 2020-2030 vise à transformer l’Egypte en un centre régional énergétique.
Le ministre algérien de l’Energie, Mustapha Guitouni, a de son côté, mis l’accent sur les efforts « considérables » de l’Etat algérien dans le domaine du raccordement à l’électricité et au gaz naturel, faisant savoir dans ce contexte que le taux de couverture du raccordement à l’électricité à atteint 99% et celui du gaz naturel plus de 60%.
Et d’indiquer que le programme national de transition énergétique vise à produire 22.000 Mégawatts à l’horizon 2030 et permettra de répondre aux besoins du marché national algérien en constante évolution.
M. Mustapha Guitouni a en outre, souligné que son pays œuvre à adapter le cadre juridique et fiscal pour les activités d’exploration et de production pour le rendre plus attractif pour les investisseurs étrangers.
Le ministre de l’énergie et de l’industrie du Qatar, Mohammed bin Saleh, a pour sa part relevé le rôle important de l’Organisation des pays arabes exportateurs du pétrole (OAPEC) dans le développement de l’industrie du pétrole au monde arabe, soulignant que la stratégie de son pays vise à transformer le Qatar à l’horizon 2030, en un pays développé capable de réaliser le développement durable et la prospérité à son peuple pour des générations futures.
M. Mohammed bin Saleh a passé en revue la vision de son pays dans le domaine énergétique qui vise à préserver la position du Qatar en tant que pays pionnier de production du gaz naturel.
Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette rencontre a examiné, quatre jours durant, la situation de l’énergie, ses évolutions récentes et futures et son impact sur le secteur énergétique dans le monde arabe.
Organisée par le ministère de l’énergie, des mines et du développement durable, le Fonds arabe pour le développement économique et social, la Ligue arabe, l’OAPEC, et l’Organisation arabe du développement industriel et minier (OADIM), cette conférence a discuté aussi de la sécurité énergétique en tant que partenariat mondial et des investissements nécessaires au développement du secteur de l’énergie dans les pays arabes.
Le groupe Valorem, opérateur en énergie verte, pionnier de l’éolien en France et acteur mondial des énergies renouvelables (EnR), et DLM EnR, filiale du Groupe Delattre Levivier Maroc, spécialiste des solutions d’autoconsommation électrique à base d’énergies propres et de systèmes d’approvisionnements complémentaires en électricité, ont convenu de mettre en commun leurs savoir-faire respectifs.
Ce partenariat prend la forme d’une augmentation du capital de DLM EnR par l’entrée du Groupe Valorem. Ce dernier est désormais actionnaire de DLM EnR à hauteur de 25%, et entend faire de ce rapprochement
stratégique un vecteur de croissance pour le secteur marocain et africain des EnR. Leur objectif : enrichir le marché de solutions fiables, efficaces et innovantes pour aider encore les industriels à produire de l’électricité et à maîtriser leurs factures énergétiques.
Par son positionnement privilégié au Maroc et en Afrique, l’expertise de ses équipes et leur longue expérience dans le domaine des énergies propres appliquées aux secteurs de l’industrie, de l’agriculture et des services, DLM EnR s’est très vite imposée comme un acteur de référence sur le marché continental des énergies renouvelables. Pour sa part, le Groupe Valorem, qui souhaite étendre davantage son champ d’expertise sur les marchés marocain et africain, entend élargir la palette des solutions qu’il propose aux clients souhaitant optimiser et maîtriser leur consommation en électricité.
Aussi, ce rapprochement répond aux impératifs environnementaux qui exigent des entreprises industrielles, marocaines et africaines, une meilleure optimisation de leur énergie, ainsi que la réduction des effets de leur empreinte environnementale.
Des objectifs rendus désormais possible par l’introduction de dispositifs innovants capables de réduire significativement la dépendance vis-à-vis du réseau électrique classique, et ce par voie de diversification des sources d’énergie. Des solutions portées aujourd’hui par le Groupe Valorem et DLM EnR qui ont fait le choix d’unir leurs forces pour faire avancer l’offre et le marché et faire bénéficier le Maroc et l’Afrique des technologies les plus efficaces et les plus pointues en EnR, porteuses d’une réelle valeur ajoutée pour l’environnement et l’industrie.
- A propos du Groupe Valorem
Opérateur français et indépendant en énergies vertes, le groupe Valorem maîtrise tout le processus de valorisation des énergies renouvelables, du développement à l’exploitation-maintenance en passant par des prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage, de construction ou d’audit. Pionnier de l’éolien en France et fort de près de 200 collaborateurs, Valorem est également présent aux Caraïbes, en Amérique Latine, en Europe et en Afrique. Depuis 2014, Valorem est certifié ISO 9001:2015 et ISO 14001:2015 et depuis 2017 OHSAS :18001.
- A propos de DLM EnR
DLM EnR est la filiale spécialisée dans les énergies renouvelables de Delattre Levivier Maroc (DLM), leader de la construction métallique. Portant les ambitions que nourrit DLM pour le développement des énergies vertes et les innovations qui permettent de les utiliser efficacement dans l’alimentation des processus de production, DLM EnR accompagne ses clients dans leur
démarche d’ouverture aux énergies propres, et leur utilisation comme source complémentaire d’approvisionnement en énergie. Ainsi, DLM EnR propose des solutions clé en main, et se spécialise dans l’ingénierie & l’expertise technique, la maintenance, l’audit énergétique et l’assistance à maîtrise d’ouvrage.
Le groupe d’ingénierie et de technologie SENER s’apprête à entamer les derniers essais à Noor Ouarzazate III, après avoir achevé, en août dernier, la première synchronisation de l’installation solaire. Avec ces étapes clés, SENER entame la dernière phase avant la mise en service commerciale de la centrale et sa livraison finale au client.
Il s’agit de la deuxième installation équipée de la technologie de tour centrale et du système de stockage de sels fondus, concue par SENER.
Noor Ouarzazate III est également l’une des premières au monde à appliquer cette configuration à une échelle commerciale. Les hautes performances de cette technologie permettent d’atteindre des températures optimales comparées aux autres technologies CSP. Les températures élevées maximisent l’efficacité thermodynamique et permet de gérer l’énergie solaire et répondre à la demande du réseau, même en l’absence de rayonnement. Cette caractéristique unique du CSP change radicalement le rôle des sources d’énergies renouvelables à l’échelle mondiale.
Pour le cas de la centrale solaire Noor Ouarzazate III, SENER a pris en charge l’ingénierie conceptuelle, qui comprend l’installation, l’ingénierie détaillée, la fourniture des équipements du système de stockage thermique, l’ingénierie et la construction du champ solaire et du récepteur des sels fondus ainsi que la mise en service totale de la centrale. Celle-ci devra être livrée au client a la fin de 2018.
Noor Ouarzazate III est composée d’un champ solaire de 7 400 héliostats HE54 (conçu et breveté par SENER).Ces derniers dirigent le rayonnement solaire vers un récepteur situé au sommet de la tour à hauteur de 250 m grâce à un système de suivi très précis, connu sous le nom de «tracker solaire». En collaboration avec des entreprises marocaines, le groupe a également pris en charge la conception et la construction du récepteur, doté d’une puissance de plus de 600 MW thermiques.
Noor Ouarzazate III est équipé d’un système de stockage de sel fondu qui lui permet de produire de l’électricité pendant 7,5 heures sans rayonnement solaire garantissant ainsi une distribution de l’électricité optimale. De la même façon, SENER a entièrement développé un élément majeur dans ce type d’installation: le système de contrôle intégré du récepteur et du champ solaire.
Anas Raisouni, Directeur Général Régional de SENER au Maroc, a déclaré: «La synchronisation de Noor Ouarzazate III est la dernière étape avant la livraison finale à ACWA et à MASEN. Avec son investissement visionnaire dans l’énergie solaire, MASEN a assuré au Maroc un approvisionnement propre, durable et gérable en électricité, tout en développant l’industrie nationale dans un secteur de pointe comme le CSP. Nous sommes très fiers d’avoir travaillé pour ces deux entités (ACWA et MASEN), en concevant et construisant l’une des centrales solaires thermiques les plus avancées au monde. Une fois opérationnelle, celle-ci marquera un tournant dans le secteur des CSP et consolidera ainsi la position de SENER en tant que société d’ingénierie leader dans le secteur ».
Noor Ouarzazate III fait partie du complexe Noor, piloté par MASEN qui est le plus grand complexe solaire au monde. Dans ce complexe, SENER fait partie du consortium de constructeurs clé en main des centrales Noor Ouarzazate I et Noor Ouarzazate II dotées de la technologie des capteurs cylindro-paraboliques SENERtrough®, et Noor Ouarzazate III qui applique les innovations évoluées de la pionnière centrale Gemasolar, à Séville (Espagne), développée et construite par SENER.
Premier semestre encourageant pour Taqa Morocco. Le groupe affiche une production de 7.658 GWh avec un taux de disponibilité global de 93,4%. Ce producteur privé d’électricité a vu son bénéfice net part du groupe progresser de 1,3% à 543 millions de DH. Son résultat net consolidé frémit de 0,1% sur un an à 702 millions (+0,1%).
Sur la période, le groupe a affiché un chiffre d’affaires consolidé de 4,172 milliards, soit 2,4% de plus. Cette croissance s’explique par la bonne tenue opérationnelle de l’ensemble des Unités 1 à 6. Elle est aussi attribuée à l’augmentation des frais d’énergie de 7% consécutive à l’évolution du prix d’achat du charbon sur le marché international. La dépréciation du dollar face au dirham enregistrée sur le 1er semestre de l’année a également pesé dans la balance. Le résultat d’exploitation consolidé s’est, pour sa part, contracté de 2% à 1,316 milliard de DH.
Une baisse motivée par «la poursuite des efforts d’optimisation des charges d’exploitation et de maintenance, compensée par l’effet de la dépréciation de la parité dollar/dirham», a indiqué le DGA du pôle finance et développement de Taqa Morocco, Omar Alaoui M’hamdi, lors de la présentation des résultats financiers du groupe, le 25 septembre à Casablanca.
Globalement le résultat financier s’est amélioré de 11,9%, suite à l’effort de remboursement de la dette sur la période et de l’optimisation du placement des excédents de trésorerie. «La structure bilancielle a connu une amélioration continue entre 2014 et 2017, une tendance qui se confirme sur le 1er semestre avec une baisse de l’endettement et le renforcement des fonds propres», souligne le responsable.
Ces derniers s’élèvent à 5,866 milliards de DH et le besoin en fonds de roulement fléchit à 706 millions. À noter que le groupe a distribué, en juillet dernier, un dividende de 40 DH par action, soit 8% de plus qu’en 2016. «Nous affichons une hausse régulière depuis la première distribution en 2013, en ligne avec la progression des résultats réalisés par rapport aux prévisions du business plan», précise le top management du groupe qui reste confiant pour l’ensemble de l’année.
Vivo Energy a annoncé avoir conclu un accord avec Engen Holdings Limited pour restructurer l’acquisition d’Engen International Holdings (Mauritius) Limited par Vivo Energy Investments BV, filiale de Vivo Energy.
La transaction restructurée est désormais inconditionnelle, hormis les conditions de clôture habituelles, et les clauses de changements défavorables importants.
Toutes les autorisations réglementaires et de la concurrence requises ont été approuvées pour le transfert des activités internationales d’Engen dans neuf pays de l’Afrique subsaharienne.
La restructuration permet d’achever la transaction, annoncée pour la première fois le 4 décembre 2017, pour dérouler dans tous les pays autres que la République Démocratique du Congo. La finalisation est prévue pour le 1er mars 2019.
La transaction restructurée ajoutera des opérations dans huit nouveaux pays et plus de 225 stations-service portant la marque Engen seront ajoutés au
réseau de Vivo Energy, portant ainsi sa présence à plus de 2 000 stations-service réparties sur 23 marchés africains.
Les nouveaux marchés pour Vivo Energy sont le Gabon, le Malawi, le Mozambique, la Réunion, le Rwanda, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe. Les opérations d’Engen au Kenya (où Vivo Energy opère déjà) sont le neuvième pays inclus dans la transaction.
Conformément à l’accord du 4 décembre 2017 et à la suite de la restructuration de la transaction, la contrepartie du transfert d’EIHL est de 203,9 millions USD, comprenant une émission par Vivo Energy de 63,2 millions d’actions nouvelles évaluées au prix d’introduction en bourse de Vivo Energy de 165 pence par action1 et 62,1 millions de dollars en espèces, ce qui a conduit EHL à détenir une participation d’environ 5,0% dans Vivo Energy.
Le paiement de la contrepartie en espèces sera financé par un prélèvement sur la facilité de crédit multidevises de Vivo Energy, établie en mai 2018.
M. Abderrahim El Hafidi, Directeur Général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a reçu, le 17 septembre 2018 à Rabat, la délégation d’hommes d’affaires qui accompagne M. Denis ZVIZDIC, Président du Conseil des Ministres de la Bosnie-Herzégovine, en visite officielle dans notre pays.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la volonté exprimée par le Royaume du Maroc et la République de Bosnie-Herzégovine pour développer la coopération bilatérale dans le but de faire évoluer sensiblement les échanges économiques et commerciaux. Lors de cet entretien, le Directeur Général de l’ONEE a présenté les grands projets et activités de l’ONEE dans les secteurs de l’électricité, de l’eau potable et de l’assainissement liquide.
Il a également exposé les opportunités d’investissements représentant des volumes très importants prévus durant la période 2019-2030 dans les domaines de la production et du transport de l’électricité, ainsi que de l’eau et de l’assainissement liquide. Monsieur EL HAFIDI a invité les entreprises de la Bosnie-Herzégovine à saisir ces opportunités et investir dans les secteurs d’activités de l’Office.
Pour sa part, le Président de la délégation des hommes d’affaires de la délégation de Bosnie-Herzégovine et Président de la Chambre de Commerce, a chaleureusement remercié le DG de l’ONEE pour l’accueil et la qualité des échanges et a montré un intérêt particulier à l’égard des possibilités d’investissement, qui seront exposées à d’autres investisseurs et toute entreprise concernée par ces domaines dans l’objectif d’aboutir à la concrétisation de projets communs.
Les deux parties se sont félicitées de cette opportunité ayant permis de nouer les contacts mutuels et prospecter les possibilités de coopération.
Des experts, spécialistes et universitaires nationaux et internationaux concernés par la question de la mobilité urbaine au Maroc ont plaidé, le 25 septembre à Marrakech, pour le développement d’une mobilité urbaine durable à bas carbone au Maroc.
Lors du forum « Green Mobility Forum » organisé par l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN), FAAR Industry, l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique (AMEE) et la Moroccan Foundation for Advanced Science, Innovation and Reserarch (MASCIR), sous le thème « Les nouvelles technologies de la mobilité urbaine », ces acteurs ont souligné l’importance de développer une mobilité verte à base d’énergies renouvelables et des solutions innovantes et durables à même de permettre de redonner à la ville sa qualité d’air.
Intervenant à cette occasion, le directeur général de l’IRESEN, M. Badr Ikken, a fait savoir que ce forum offre une réelle opportunité pour tous les intervenants de traiter les différents sujets technologiques et socio-économiques dédiés à la mobilité verte et qui mèneront vers des villes marocaines plus propres et respectueuses de l’environnement.
Dans une présentation sur les chiffres actuels et les nouvelles technologies de la mobilité urbaine, M. Ikken a constaté un développement de plus en plus important de la mobilité électrique au niveau international, notant, à cet effet, que le parc de voitures électriques a dépassé les 3 millions en 2017.
Dans ce cadre, il a indiqué les 10 principaux pays leaders en matière d’adoption de véhicules électriques ont mis en place une série de réglementations visant à promouvoir l’adoption des voitures électriques, ajoutant que le véhicule électrique offre un large spectre d’avantages, notamment en matière de consommation et de préservation de l’environnement.
Pour sa part, le directeur général de l’AMEE, M. Said Mouline, a relevé l’importance de la mobilité durable au Maroc dans un contexte où l’efficacité énergétique touche différents secteurs, notamment l’industrie, le transport, le bâtiment, l’éclairage et l’agriculture.
Dans cette optique, il a appelé à revoir la mobilité verte dans sa globalité, notamment en matière du transport en commun dans les villes et avoir une infrastructure convenable pour favoriser l’usage des véhicules électriques.
De son côté, le représentant de l’Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ) et Conseiller technique principal du projet d’appui à la politique énergétique du Maroc (PAPEM), M. Gunnar Lorenz, a mis en exergue les axes du projet « Feuille de route pour une mobilité durable au Maroc », réalisé sous la tutelle du ministère de l’Equipment, du transport, de la logistique et de l’eau et soutenu par la GIZ, et qui vise à faire évoluer une vision partagée afin de rendre le transport un vrai contributeur au développement durable.
A ce titre, il a précisé que le projet invite tous les acteurs de la mobilité à participer et à identifier ensemble les priorités et opportunités pour une mobilité durable, performante sur le plan économique, énergétique, environnemental et social, notant que « le moment est venu pour réfléchir sur les prochaines étapes » permettant de faire avancer la mise en œuvre de ce projet.
Lors de ce forum, des décideurs, chercheurs, investisseurs et élus ont débattu les meilleures innovations, services et orientations politiques pour l’avenir du secteur de la mobilité, en vue de faire de la mobilité durable un outil de base pour répondre aux besoins croissants du Maroc en termes de transport vert, d’accélérer la croissance du secteur et capitaliser sur ses possibilités économiques.
Cette journée interactive s’est articulée autour de cinq piliers principaux à savoir « Visions stratégiques du gouvernement Marocain pour le développement de la mobilité durable », « Défis et ambitions au Maroc vus par les professionnels », « La Recherche et développement au service de la mobilité durable » et « Les technologies au service de la mobilité : Solutions, témoignages et expériences vécues ».
L’inventeur marocain Majid El Bouazzaoui a remporté sept distinctions pour son invention « système de changement d’orientation automatique de panneaux photovoltaïques », aux salons d l’invention au Canada et en Chine, indique l’association OFEED dans un communiqué.
L’invention qui permet d’éviter l’accumulation de la poussière et du sable sur la surface des panneaux photovoltaïques grâce à un changement d’orientation automatique, a été primée lors du concours international de l’invention et de l’innovation iCan, organisé le 1er septembre à Toronto, de la 10e édition de l’exposition internationale de l’invention (IEI), ainsi que la 3e édition du Forum international de l’invention et de l’innovation (WIIF), qui ont eu lieu du 13 au 15 septembre à Foshan (Chine), souligne le communiqué.
A ce titre, El Bouazzaoui a remporté au Canada la médaille d’or iCan ainsi qu’un certificat des organisateurs en reconnaissance de la contribution exceptionnelle du Maroc au succès de ce concours, selon la même source.
L’inventeur s’est, par ailleurs, distingué en Chine en décrochant la médaille d’or IEI, les trophées IFIA « spécial 50 ans » en or et « Genius » de la part de « Citizen innovation Singapour », les certificats du Salon international des inventions d’Italie (ANDI) et du Conseil égyptien pour la créativité, l’innovation et la protection de la propriété intellectuelle en reconnaissance des activités en faveur des femmes inventeurs.
Outre ces distinctions, cette invention qui permet d’assurer un haut niveau de rendement énergétique à long terme tout en économisant d’énormes quantités d’eau potable et contribue à la préservation de l’environnement contre la pollution de l’air, a remporté 10 autres médailles d’or en Suisse, au Taiwan, en Arabie Saoudite, en Malaisie, en Pologne et en Corée du Sud, selon le communiqué.
L’inventeur a représenté le Maroc au Forum WIIF, avec la présentation « La terre tourne grâce à l’invention », qui vise à promouvoir l’invention au niveau international et son importance face aux défis à relever, note la même source, relevant que El Bouazzaoui a été désigné par les organisateurs parmi
les six membres du jury chargés d’évaluer les 350 inventions exposées par les 68 pays participants.
La production nationale de l’énergie électrique s’est renforcée de 6% à fin juillet 2018, après une hausse de 2,8% une année auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Économie et des finances. Cette progression s’explique par l’accroissement de la production privée de 4,2%, conjuguée à la hausse de 6,6% de celle de l’ONEE qui a bénéficié du bon comportement de la production d’énergie d’origine hydraulique (+21,3%) et thermique (+4,3%), explique la DEPF dans une note de conjoncture publiée jeudi. Sur un autre volet, la production des projets développés dans le cadre de la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables a été à l’origine de 31,5% de cette évolution suite à une progression de 53,9% à fin juillet 2018, après +16,7% à fin juillet 2017, ajoute la DEPF. Du côté du solde des échanges de l’énergie électrique avec l’Algérie et l’Espagne, il a diminué de 28,3% à fin juillet 2018, résultant du recul de 27,2% du volume de l’énergie importée et de la hausse de 21,2% des exportations et ce, compte-tenu d’une quasi-stagnation de l’énergie nette appelée (+0,1%, après +5% il y a une année).
Quant à la consommation de l’énergie électrique, elle s’est repliée au terme des sept premiers mois de 2018 de 1,6%, après une hausse de 4,3% une année plus tôt, relève la DEPF, soulignant que cette baisse recouvre un recul des ventes de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension de 2,4%, conjointement à une hausse de celles de basse tension de 1,4%.
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