Avec le lancement par Sa Majesté le Roi Mohammed VI des travaux de réalisation de la Centrale Noor Ouarzazate IV, le Complexe Noor Ouarzazate, le plus grand complexe énergétique au Monde, arrive à sa dernière ligne droite.
Etendu sur plus de 3.000 hectares, Noor Ouarzazate est constitué de quatre centrales solaires multi-technologiques, développées en total respect des normes internationales, tant au niveau technologique qu’environnemental, et associées à une plateforme de recherche et développement qui s’étend sur plus de 150 hectares.
D’une capacité pouvant atteindre 160 MW, la première Centrale du Complexe Noor Ouarzazate (Noor I), mise en service en février 2016 par SM le Roi Mohammed VI, adopte le procédé de production dit IPP (Independent Power Producer). Cette centrale, développée sur une surface d’environ 480 hectares, fait appel à la technologie thermo-solaire (CSP) à capteurs Cylindro-Paraboliques avec une capacité de stockage thermique prévue de trois heures à pleine puissance.
La deuxième et troisième centrale du complexe solaire Noor Ouarzazate (Noor II et Noor III), dont le taux d’avancement des travaux de réalisation atteint, respectivement, les 76 et 74 %, adoptent également le schéma de production IPP. La centrale Noor II, d’une puissance de 200 MW, est développée sur une surface maximale de 680 ha, sur la base de la technologie thermo-solaire (CSP), avec capteurs cylindro-paraboliques.
La centrale Noor III est, quant à elle, développée en utilisant la technologie thermo-solaire (CSP) avec Tour, et aura une puissance de 150 MW. Elle s’étalera sur une surface maximum de 750 ha.
La dernière tranche du Complexe solaire Noor (Noor IV), lancée en ce jour par le Souverain, sera développée sur une surface d’environ 137 ha en utilisant la technologie photovoltaïque (Photovoltaïque polycristallin avec système de tracking), avec une puissance installée à la pointe de 72 MW. La technologie photovoltaïque permet de produire de l’énergie électrique directement à partir du rayonnement solaire capté par des cellules semi-conductrices. La maturité de cette technologie dans un marché en forte croissance en fait une solution très compétitive pour le Maroc.
Ces quatre projets feront du Complexe Noor Ouarzazate le plus grand site de production solaire multi-technologique au monde avec une capacité totale de 582 MW et un investissement de 2 milliards d’euros, sans compter les infrastructures communes développées par Masen et l’ONEE pour les besoins des développeurs. Ces infrastructures servent les besoins de connexion électrique, de transport routier, d’adduction en eaux brute et potable, de drainage, de télécommunication et de sécurité.
Enfin, ces projets ont également été l’occasion d’activer les leviers de développement socio-économique à travers la mise en place d’actions dans la santé, l’éducation, l’agriculture, l’entreprenariat et l’animation culturelle et sportive. Ainsi, plus de 20.000 personnes ont pu bénéficier de ces mécanismes de solidarité, plus de 30 douars ont pu être alimentés en eau potable et 4 d’entre eux reliés au réseau routier national, réduisant ainsi leur désenclavement territorial.
Outre le complexe « Noor-Ouarzazate », le plan solaire « Noor » prévoit la construction d’une série de centrales solaires multi-technlogiques à Midelt, Laâyoune, Boujdour et Tata, pour une capacité minimum de 2.000 MW.
Avec tous ces projets énergétiques, le Maroc serait capable de satisfaire ses engagements internationaux relatifs à la baisse des émissions de gaz à effet de serre et d’atteindre son objectif majeur de porter la part des énergies renouvelables dans le mix électrique national à 52 % à l’horizon 2030.
Les énergies renouvelables, qui permettent au Royaume de faire face à ses besoins croissants en énergie tout en améliorant sa sécurité énergétique, constituent une réponse, la plus juste et visionnaire, aux problématiques liées à la lutte contre les changements climatiques.

Quatre projets académiques d’étudiants marocains dans le domaine des technologies vertes et des énergies renouvelables ont été primés, le 29 mars à Rabat, par l’Agence marocaine pour les énergies renouvelables (MASEN) dans le cadre de la 4e édition de son « Prix d’Excellence ». Un jury composé d’enseignants, de chercheurs ainsi que d’un représentant de MASEN, a remis le premier prix de la catégorie « Industrie » à Ismail Drhorhi de l’Ecole Nationale des Sciences Appliquées de Kenitra, pour son travail sur le sujet « Amélioration du raccordement du parc éolien de Lafarge Tétouan II au réseau électrique, en concevant un circuit qui permet de garder la connexion des éoliennes même en cas des défauts du réseau électrique ». Dans la catégorie « Développement durable », l’étudiante Ibtissam Bensaadout de l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs, s’est vue décerner le premier prix pour son travail relatif à la « Conception d’un bâtiment à énergie positive : application à la tour Casablanca Finance City ». De même, Achraf El Kasmi de la Faculté des Sciences et Techniques de Tanger a été primé pour son travail de recherche sur le sujet « Dépôt chimique en phase vapeur assisté par pulvérisation pulsée (PSECVD) pour la synthèse de matériaux fonctionnels avec des propriétés catalytiques et optiques en vue des utilisations dans les domaines de l’environnement et l’énergie » et ce, dans la catégorie « Recherche appliquée ». S’agissant de la catégorie « Innovation », l’étudiante Laila Sedki de l’Ecole Mohammedia d’Ingénieurs, a été primée pour son travail sur le sujet « Système d’éclairage solaire par fibre optique ». Ces lauréats se sont vus remettre, à l’issue de la cérémonie de remise des prix, un chèque d’une valeur de 30.000 dirhams, alors que d’autres

étudiants, qui se sont vus décernés les 2e et 3e prix dans chacune des catégories, ont reçu, outre des attestations, un kit de matériel informatique. Intervenant à cette occasion, le Président de MASEN, Mustapha Bakkoury, a souligné que cette initiative a pour principale ambition de « garantir une bonne transition entre le monde académique et le milieu entrepreneurial ». C’est une manière d’encourager les lauréats de ce prix d’Excellence, mais aussi de renforcer les capacités des étudiants marocains dans le domaine des technologies vertes, en les incitant notamment à s’orienter vers les thématiques liées aux technologies vertes. Selon la Présidente du Jury, Touria Barradi, ancienne directrice de l’Ecole nationale supérieure d’électricité et mécanique (ENSEM) de Casablanca, cette édition se distingue par la présence des quatre catégories sur le podium, ainsi que l’offre d’une récompense pécuniaire, notant que les candidatures qui ont connu une forte augmentation (75 participants) cette année, ont été toutes effectuées en ligne. Elle a également mis en relief la forte présence géographique, ainsi que la consolidation de la composante genre qui a largement caractérisé cette 4ème édition du Prix d’Excellence de MASEN. Lancé par MASEN en 2013, le Prix d’Excellence est organisé en partenariat avec l’Agence de Coopération Internationale Allemande pour le Développement (GIZ). Cette initiative met à l’honneur les meilleurs travaux académiques, ainsi que les projets d’études ou de recherche d’étudiants portant sur les énergies renouvelables et leurs applications.

Vivo Energy Maroc et l’association TIBU Maroc ont inauguré leur premier centre de basketball à Mohammedia en présence des autorités de la région et de jeunes bénéficiaires accompagnés de leurs parents. Situé dans les locaux de l’école publique Ibn Habbous dans le quartier Aliyah, cette structure a pour objectif la première année de former au basketball une centaine de jeunes âgés de 8 à 12 ans. Trois terrains sont mis à leur disposition dans le cadre de deux classes de formation.

L’encadrement est composé de sept personnes qui veillent sur leur perfectionnement. Les entraînements sont dispensés tous les mercredi après-midi, ainsi que les samedi et dimanche matin. Dans une approche d’inclusion communautaire, des ateliers de coaching familial et de renforcement des capacités seront proposés aux parents d’enfants

bénéficiant des cours du centre. Vivo Energy Maroc fait de l’éducation un axe majeur de son action citoyenne. L’entreprise contribue au développement d’un large choix de programmes éducatifs. Ils sont destinés aux enfants et aux jeunes dans le but de lutter contre l’abandon scolaire, encourager l’entrepreneuriat, l’apprentissage et l’insertion professionnelle. La promotion du basketball auprès des jeunes s’inscrit dans cette dynamique de faire du sport scolaire un moyen d’action efficace en faveur du soutien à l’éducation.

La Secrétaire générale de l’Agence marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE), Sonia Mezzour, s’est vue décerner le « Prix de l’Excellence Marocaine » par le Club PPP MédAfrique et le Groupe Edifice Capital, pour son « remarquable travail en faveur des Partenariats public-privé (PPP), plus particulièrement en matière énergétique et de développement durable ». Ce prix a été remis à Mme Mezzour, à l’occasion des 10es Rencontres Internationales des PPP qui se sont tenues à Paris le 22 mars, et ce en raison de « son dynamisme, sa contribution et de son excellente connaissance du terrain en matière de PPP », a-t-on indiqué auprès du Club PPP MédAfrique et du Groupe Edifice Capital, qui notent que « le Maroc peut se targuer d’être un pionnier dans ce secteur ». Le jury a été présidé par Marc Teyssier d’Orfeuil, Délégué Général du Club PPP MédAfrique et Nicolas Boudeville, Président du Groupe Edifice Capital, par ailleurs très actif sur le continent africain.

La société de production de l’électricité « Taqa Morocco » a réalisé un résultat net de 1,298 milliard DH au titre de l’exercice 2016. Cette bonne performance en progression de 10,1 % a permis à la société de dépasser les prévisions du Business Plan fixées à 1,180 milliard DH, a indiqué le Directeur général adjoint de « Taca Morocco », Omar Alaoui Mhamdi lors d’un point de presse tenu le 24 mars à Casablanca. Selon Mhamdi, également membre du Conseil d’administration, le résultat net du groupe est en progression de 11,4% par rapport aux prévisions du Business Plan et de 1,3 % par rapport à l’exercice 2015. Cette progression, a-t-il relevé, s’explique principalement par la bonne performance opérationnelle de l’ensemble des Unités tenant compte de la réalisation du Plan de maintenance et la poursuite de la politique rigoureuse de maîtrise des coûts qui a contribué à la progression du taux de marge opérationnel consolidé qui s’établit à 32%, contre respectivement 28% au niveau des prévisions du Business plan et 30% en 2015.

La situation actuelle est à même d’encourager l’entreprise à lancer, au cours de cette année, de nouveaux projets de développement au Maroc et en Afrique subsaharienne. Filiale du Groupe Taqa, « Taqa Morocco » est un acteur majeur du secteur de l’énergie du Maroc.

Une convention de partenariat visant à réduire la facture énergétique des établissements pénitentiaires a été signée récemment entre la Délégation générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR) et la Société d’investissements énergétiques (SIE). En vertu de cette convention, les deux parties s’engagent à mettre en place une stratégie et un plan d’action opérationnel tendant à réduire la facture

énergétique des établissements pénitentiaires par le développement d’un modèle d’efficacité énergétique durable.

Dans ce projet qui répond aux orientations de la stratégie d’efficacité nationale, la SIE se charge d’élaborer un diagnostic de la consommation énergétique des établissements pénitentiaires, proposer des solutions pour la réduction des facteurs liés au gaz, carburant et électricité, et d’assurer des sessions de formation au profit du personnel de la DGAPR. En contrepartie, la DGAPR s’engage à mettre en œuvre les solutions validées suite aux études réalisées, en vue d’atteindre les objectifs communément agréés visant à optimiser la consommation des différentes énergies au sein de ses bâtiments. A travers ce partenariat, la SIE pourra intervenir sur 5 établissements dans un délai d’environ 6 mois, à savoir la prison locale de l’Oudaya (Marrakech), la prison locale d’Ait Melloul 2, le Complexe pénitentiaire d’Ain Sebaa, la maison centrale de Kenitra et la prison locale de Tanger 2. Les actions d’efficacité énergétique pourront être élargies au reste des établissements pénitentiaires du Royaume. La stratégie d’efficacité énergétique nationale œuvre à développer des projets qui contribuent à la réduction et à la rationalisation de la consommation énergétique de bâtiments publics, constituant une action favorable au développement durable et à la protection de l’environnement.

La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement et Alstom Maroc ont lancé le 20 mars leur partenariat pour accompagner sept écoles de Tanger et de la région de Fès dans l’obtention du Pavillon vert.

A noter que les écoles bénéficiaires sont situées dans des quartiers mitoyens des sites de la multinationale. Un atelier a été organisé à Tanger au profit des directeurs, des encadrants des sept écoles et de plus d’une dizaine d’élèves représentant des comités de suivi du programme des différents établissements primaires présents, accompagnés des responsables de l’Académie régionale d’éducation et de formation des régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Fès–Meknès.

La première édition du Forum mondial de Safi pour le développement durable et les changements climatiques (Post COP 22) aura lieu les 20 et 21 mai prochain, à l’initiative de la Fondation Safi pour le développement durable et les changements climatiques. Le Forum de Safi qui devra accueillir entre 1.500 et 20.000 personnes, a pour ambition d’appuyer l’action de la présidence marocaine de la COP22, de préparer sa participation à la COP23 et d’intégrer la société civile qui oeuvre dans le domaine de l’environnement en capitalisant sur les acquis de la COP22. Ce Forum marquera « le coup de départ du processus d’équité et de réconciliation » de Safi avec son passé et avec ses habitants dans le but de créer une renaissance locale intégrée dans la région Marrakech-Safi.

La Fondation a mis en place un programme de pré forum destiné, notamment aux jeunes et aux femmes, d’ici la tenue du Forum. Le pôle scientifique de la Fondation devra travailler sur la création d’un espace scientifique et universitaire propre à l’Afrique à Safi, mener une réflexion autour de la nouvelle ville de Safi ou une Safi verte, aménager en urgence au moins 4 zones industrielles pour encourager les investisseurs nationaux et étrangers de manière à intégrer la ville dans tous les grands projets nationaux. Parmi les événements pré forum qui sont programmés par la Fondation, figurent une rencontre sur « le genre et changements climatiques », le 29 mars prochain, suivie d’une seconde sur « les jeunes et changements climatiques » (le 30 mars) et une troisième sur « l’université printanière des jeunes » (du 31 mars au 02 avril).

La stratégie bois-énergie du Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLD) a été présentée le 21 mars à Agadir, lors d’une cérémonie de commémoration de la Journée internationale de la forêt, placée cette année sous le thème « Forêts et énergie ». Cette stratégie vise un double objectif, à savoir gérer durablement les ressources forestières, en conciliant l’augmentation des ressources en bois-énergie avec la réduction de la consommation et en rendant plus efficace l’utilisation du bois et son remplacement par d’autres combustibles, a indiqué le haut-commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Abdeladim Lhafi qui présidait cette cérémonie. La stratégie est ainsi déclinée en plusieurs axes portant sur la rationalisation de la consommation du bois-énergie, l’augmentation des ressources en cette bioénergie, la promotion des solutions alternatives au bois-énergie, le renforcement de la protection des ressources forestières et le renforcement de la recherche-développement en la matière. Cette journée, célébrée en parallèle avec la 5e édition de la semaine forestière méditerranéenne organisée dans la capitale du Souss, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a été aussi marquée par la présentation de la politique de reboisement au Maroc, destinée à la réhabilitation et la reconstitution des écosystèmes forestiers. Le programme régulier de reboisement a permis, selon le Haut commissariat aux eaux et forêts, de passer de -1% du couvert forestier entre 1990 et 2000 à +2% entre 2000 et 2010. Selon les rapports de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur l’évolution des forêts dans le monde, le Maroc est compté parmi les 25 pays ayant renversé la tendance de dégradation de leurs écosystèmes forestiers. En effet, le reboisement contribue directement à la lutte contre l’érosion, à la production du bois et du fourrage dans les zones adaptées et à l’amélioration des conditions de vie des populations locales en général, selon le HCEFLD. Le programme décennal 2015-2024 se fixe pour objectif de reboiser 600.000 hectares à l’horizon 2024, dans le cadre de projets participatifs, qui tiennent compte des besoins des populations locales et des impératifs de la préservation et de la reconstitution des forêts. Dans l’objectif de s’adapter au contexte climatique du Maroc caractérisé, en particulier, par de longues périodes de sécheresse, et dans l’optique de

l’adaptation aux changements climatiques, une attention particulière est accordée aux principales essences autochtones (30% du programme), telles que le cèdre de l’Atlas, le thuya, l’arganier, le chêne liège et le cyprès de l’Atlas, d’après la même source. En marge de cette cérémonie, tenue en présence du représentant de la FAO au Maroc, Michael George Hage, et la représentante de la Convention sur la diversité biologique, Santamaria Catalina, des prix ont été décernés aux différentes régions ayant réalisé les meilleures performances lors de l’initiative « plantation d’un million d’arbres forestiers en une journée », lancée par le HCEFLD parallèlement au déroulement des négociations de la COP22, tenue en novembre dernier à Marrakech. Cette initiative avait permis de planter 1,5 millions de plants forestiers en une seule journée, dépassant de loin l’objectif assigné au départ. Les régions ayant occupé les trois premiers rangs sont respectivement la région de Fès-Meknès, la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et la région de l’Oriental. Ce classement a été établi sur la base de l’évaluation des apports des différentes régions et en se basant sur des critères liés à l’importance du programme, aux conditions géographiques et à la réalisation des engagements, ainsi qu’à la capacité de mobilisation des partenaires. Selon la FAO, le bois fournit au monde environ 40% de l’approvisionnement global actuel en énergie renouvelable, tandis qu’en Afrique, le bois de feu ou le charbon de bois représente plus de 80% de toute l’énergie domestique utilisée.