Le plan marocain pour le développement des énergies renouvelables prévoit de réduire la consommation d’énergie de 20% à l’horizon 2030, a indiqué le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah.
Participant récemment à la première réunion virtuelle du Conseil de la transition énergétique, lancé par le Royaume-Uni dans le cadre de sa présidence de la COP 26, M. Rabbah a relevé que le plan national pour le développement des énergies renouvelables prévoit également de dépasser 52% de la puissance électrique installée à partir de sources renouvelables, selon un communiqué du ministère.
Suite aux Hautes Orientations de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc s’est engagé dans le processus de la transition énergétique depuis 2009 pour développer les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique tout en renforçant l’intégration régionale, a souligné le ministre qui a participé à la session de haut niveau des travaux de cette réunion “Energie propre en Afrique”. Selon le responsable gouvernemental, l’objectif est d’optimiser le mix électrique marocain autour de choix technologiques fiables et compétitifs, en combinant les différentes technologies offertes dans le domaine des énergies renouvelables.
M. Rabbah a en outre a appelé à explorer les opportunités spécifiques de coopération et à renforcer la coopération nord-sud, en particulier dans les domaines des technologies énergétiques propres, de développement des cadres politiques et réglementaires pour encourager les investissements, de l’accroissement de l’efficacité énergétique et de la réalisation des Objectifs du développement durable, en exploitant des solutions énergétiques propres centralisées et décentralisées pour parvenir à un accès universel à une énergie durable et moderne d’ici 2030.
Les travaux de ce Conseil ont été coprésidés par Alok Sharma, Président de la COP26 et Damilola Ogunbiyi, Représentant spécial du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) pour l’Energie Durable et Présidente Directrice Générale de “Sustainable Energy For All – (SEforAll)”.
Cet événement, qui vise à accélérer la transition mondiale vers une énergie propre et équitable pour atténuer les effets des changements climatiques dangereux et limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius, s’est concentré sur les moyens susceptibles de surmonter les défis auxquels est confrontée l’accélération de la transition énergétique propre, notamment la problématique des investissements dans les domaines des énergies renouvelables pour passer rapidement en toute sécurité à une énergie propre.
Le Conseil de la transition énergétique reconnaît la nécessité de relever ce défi mondial par le renforcement de la coopération internationale pour trouver rapidement des solutions aux aspects techniques, économiques et sociaux de la transition vers des systèmes électriques à faible coût, à faibles émissions de carbone, inclusifs et résilients.
Les travaux de cette réunion ont comporté trois sessions en parallèle, de dialogues de Haut Niveau portant sur les thématiques suivantes: Énergie propre en Afrique, Énergie propre en Asie et Économies en transition.
Ont pris part à cet événement, les ministres chargés de l’énergie du Bangladesh, du Canada, du Danemark, de l’Indonésie, du Myanmar, du Nigéria, du Pakistan, de l’Espagne et de l’Afrique du Sud, ainsi que de hauts fonctionnaires de la Chine, de l’Égypte, de la France, de l’Allemagne, du Japon, du Kenya, du Laos, des Philippines, des Pays-Bas, de Norvège et du Vietnam.
Ont également participé à cette rencontre les dirigeants d’organisations internationales mondiales concernées par le secteur de l’énergie.
L’Allemagne poursuivra ses efforts pour soutenir la promotion de l’énergie verte au Maroc, “de façon à ce qu’il puisse atteindre ses objectifs de développement en la matière”, a affirmé le 10 décembre, l’ambassadeur d’Allemagne à Rabat, Götz Schmidt-Bremme.
De ce fait, des fonds supplémentaires seront consacrés à la promotion de l’hydrogène vert, particulièrement pour la construction de la première installation de référence industrielle sur le continent africain, a fait savoir M. Schmidt-Bremme, lors d’une conférence de presse virtuelle sur l’avancée de la coopération financière et technique maroco-allemande.
Il sera également question de la mise en place des structures nécessaires à la réalisation de cette ambition et de la mise à disposition de recherches scientifiques avancées et des innovations du secteur.
Rappelant l’excellence des relations de coopération et des liens d’amitié entre les deux pays, M. Schmidt-Bremme a noté que la coopération au développement constitue un pilier central des relations entre le Maroc et l’Allemagne.
Pour sa part, le directeur résident de l’agence allemande de coopération (GIZ) au Maroc, Lorenz Petersen, a relevé que l’Agence a élargi son appui au Royaume à travers sept nouveaux projets, particulièrement dans le développement des offres de formation professionnelle en milieu de travail, la promotion des métiers verts et de l’efficacité énergétique, l’amélioration de l’efficacité et la réutilisation de l’eau en milieu urbain, ainsi que la création d’emplois dans différents secteurs.
La GIZ, mandatée par le ministère de la Coopération économique et du développement, continue à accompagner ses partenaires marocains dans la mise en œuvre des réformes, ainsi que dans la relance économique et durable du Maroc, notamment via le développement de la production d’hydrogène vert et la mise en place des projets de recherche et d’investissement sur l’utilisation de cette source d’énergie écologique.
“La production de l’hydrogène vert et son utilisation représentent un potentiel considérable avec des effets positifs sur le climat dans la mesure où il permet son stockage à long terme et contribue à l’économisation du mix-énergétique”, a affirmé M. Petersen, notant que deux projets ont été présentés dans ce sens par l’Agence marocaine de l’énergie solaire (Masen) et l’Institut de recherche sur l’énergie solaire et les nouvelles énergies (Iresen) relatifs à la production d’hydrogène vert et la mise en place d’une plateforme de recherche sur cette source d’énergie ainsi que le transfert de connaissances et le renforcement des compétences en la matière.
Abordant la crise du Covid-19, il a souligné que son impact économique a nécessité des mesures globales pour limiter ses effets à long terme, notant que dans ce contexte, la GIZ a effectué des adaptations appropriées des concepts et des mesures de ses projets bilatéraux, de l’ordre de près de 14 millions DH.
Et de poursuivre: “À travers des mesures d’urgence contre les effets sociaux-économiques de la pandémie, la GIZ a pu mettre en œuvre douze mesures proches des priorités du Partenariat pour les réformes avec l’objectif de préserver les emplois, notamment en assurant la sécurité des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) ainsi que les start-ups”.
Ces mesures, a précisé M. Petersen, mettent l’accent sur les secteurs clés pour la gestion de la pandémie, tels que les services sociaux, la santé et l’hygiène, en particulier à travers de nouvelles approches numériques et en promouvant la transformation digitale.
Il a, par ailleurs, relevé que la GIZ continue à accompagner le Maroc dans sa dynamique des réformes engagées, notamment en matière de réforme du secteur financier, d’amélioration du climat des affaires et de l’investissement et de renforcement de la régionalisation avancée, dans l’optique de développer davantage le potentiel du secteur privé et de promouvoir une croissance économique durable et créatrice d’emplois.
Dans le même sillage, le directeur du bureau de la banque allemande de développement (KfW), Markus Faschina, a souligné que la coopération financière allemande repose essentiellement sur le secteur des énergies (production renouvelable et efficacité énergétique), l’approvisionnement en eau, l’assainissement et l’irrigation, ainsi que l’appui aux différentes réformes du secteur privé.
Les efforts déployés par KFW, visent essentiellement à favoriser le développement du secteur financier, en appuyant notamment les ambitieuses réformes du système financier menées par le ministère des finances, soutenir le mécanisme de garantie destiné aux Petites et moyennes entreprises (PME), faciliter l’accès aux microcrédits et l’utilisation des moyens de paiement digitaux et démocratiser l’accès aux divers produits d’assurances, a-t-il fait valoir.
Il s’agit, également, de financer des programmes d’alimentation en eau potable en milieu rural dans le cadre de programmes de réduction des disparités territoriales et sociales et l’équipement des villages de systèmes d’évacuation des eaux usées.
Le Maroc a été classé à la 4e position en termes de performance climatique au niveau mondial, selon le Rapport de l’Indice de Performance Climatique de 2021.
Dans ce rapport rendu public lundi par les Organisations Non Gouvernementales Germanwatch, le Réseau international d’Action pour le Climat ainsi que l’Institut allemand New Climate Institute, le Maroc arrive derrière la Suède, la Grande Bretagne et le Danemark.
Les pays qui ont fait l’objet de cette évaluation (57 pays, plus l’Union européenne) et qui représentent ensemble 90% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ont été classés sur la base d’une grille de 14 indicateurs dans les quatre catégories suivantes : les énergies renouvelables, les émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation de l’énergie et la politique climatique.
Premier en Afrique et dans le monde Arabe, le Maroc doit cette position à sa contribution déterminée au niveau national (NDC), considérée parmi les plus ambitieuses au niveau international grâce à son alignement avec la trajectoire d’un réchauffement climatique de moins de 2°C, conformément à l’Accord de Paris sur le climat ainsi qu’aux efforts déployés dans le cadre de sa stratégie énergétique pour le développement des énergies renouvelables et propres.
Le Maroc a reçu également une note élevée pour sa politique climatique internationale, souligne la même source, précisant que le fort engagement du Royaume dans le cadre de l’Accord de Paris, sa participation active dans les alliances climatiques mondiales ainsi que les initiatives régionales ambitieuses qu’il a lancés sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, lui confèrent un rôle de leadership en matière d’énergie et de durabilité sur le continent africain.
Par ailleurs, le Maroc a honoré tous ces engagements dans le cadre de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique en matière de reporting notamment en soumettant déjà trois Communications nationales et deux rapports biannuels actualisés sur les efforts d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, note le ministère, rappelant en outre que l’Indice de Performance Climatique est un outil de surveillance indépendant permettant de suivre les performances des pays en matière de protection du climat.
Cet indice vise à renforcer la transparence de la politique internationale en matière de lutte contre le changement climatique et permet de comparer les efforts de protection du climat et les progrès réalisés par chaque pays, souligne le communiqué, faisant savoir que le rapport sur l’indice de performance climatique de 2021 met en évidence la diminution des émissions dans plus de la moitié des pays analysés et note que les pays producteurs d’énergies fossiles et fort consommateurs d’énergie restent les moins performants.
Un plan d’action sera déployé à travers la commission nationale de l’hydrogène afin d’accompagner le développement des marchés et de la demande dans cette filière, a indiqué le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah.
S’exprimant à l’occasion de la première édition virtuelle du WorldPtXSummit (1-3 décembre), organisée par l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et l’Université Mohammed VI polytechnique, M. Rabbah a précisé que ce plan d’action vise aussi à préparer les infrastructures de l’export et à mettre en place un cadre réglementaire adéquat.
“Les priorités de ce plan d’action concernent le renforcement des compétences à travers la formation et la R&D, ainsi que la mise en place d’écosystèmes et de clusters dédiées à cette filière”, a ajouté le ministre qui a présenté les avancées du Royaume dans ce secteur.
Placé sous l’égide du ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement avec l’Allemagne comme invité d’honneur, cet événement digital mondial a constitué une plateforme régionale d’échange, dédiée à l’Hydrogène Vert et à ses applications (filière Power-To-X).
Lors de la session inaugurale de ce sommet, M. Rabbah a rappelé que l’Hydrogène Vert offre aujourd’hui une réelle opportunité pour le Royaume, soulignant que le partenariat international est un facteur clé pour l’émergence de la filière.
A cet égard, le premier accord signé avec l’Allemagne constitue un premier jalon.
Le directeur général de l’Association internationale des énergies renouvelables (IRENA), M. Francesco La Camera, a de son côté félicité le Royaume pour avoir été élu par ses membres comme coordinateur de l’initiative de l’Hydrogène Vert aux côtés de l’UE.
Pour sa part, le directeur général d’IRESEN, co-organisateur de ce sommet, Badr Ikken, a annoncé que l’institut est en train de mettre en place une nouvelle plateforme de recherche et de test dans le domaine Power to X.
Cette plateforme comprend, selon lui, différents projets pilotes pour produire de l’ammoniac vert, du méthanol vert et des carburants synthétiques avec des partenaires importants, tels que l’Université Mohammed VI Polytechnique, l’OCP et Fraunhofer, avec un fort soutien du gouvernement allemand.
Le Maroc conforte ainsi son rôle de contributeur actif dans la stratégie environnementale mondiale et se place d’ores et déjà comme acteur majeur dans le secteur de l’hydrogène vert et de ses applications.
Dans le cadre du Power to X Summit 2020, organisé par l’IRESEN et l’UM6P du 1er au 3 décembre 2020, le président de la Fédération de l’Énergie M. Rachid IDRISSI KAITOUNI a présidé la session consacrée au déploiement industriel au Maroc, du Power to X en général, et de l’hydrogène en particulier.
Cette session a vu la participation d’intervenants de haut niveau représentant différentes institutions et entreprises spécialisées dans le développement des solutions Power to X dans la monde :  Reiner Lemoine Institute, Siemens, Engie, Thyssenkrupp, McPhy, John Cockerill et Cummins.
En ouverture de cette session, le président de la Fédération de l’Energie a mis l’accent sur l’important potentiel du Maroc dans le développement de cette nouvelle filière. Ce potentiel est basé, d’une part, sur l’important gisement en énergies de sources renouvelables dont dispose le Maroc, et d’autre part, sur sa position géographique privilégiée, permettant l’exportation de molécules vertes vers l’Europe.
Au cours de cette session, les panélistes ont partagé leurs expériences en matière de défis liés à l’intensification des technologies, en particulier l’industrie des électrolyseurs. Ils ont également donné leur vision sur la façon de transformer les grands projets de développement d’infrastructures en décisions d’investissement rentables et positives.
Les panélistes ont aussi partagé leurs points de vue sur la création des synergies entre les acteurs clés de la chaîne de valeur de PtX et leurs impacts sur le réseau de distribution, les installations de stockage et la logistique d’approvisionnement.
Après une séance  de questions/réponses, cette session a été clôturée par une intervention de M. Rachid IDRISSI KAITOUNI qui a résumé les principaux points des différentes interventions.
Le Maroc a accompli plusieurs objectifs préparatifs afin de contribuer à l’émergence de la filiale hydrogène verte, a affirmé le 1er décembre le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah.
S’exprimant lors des travaux du World Ptx Summit 2020 qui se sont ouverts mardi par visioconférence, le ministre a indiqué que l’hydrogène offre aujourd’hui une opportunité pour le Royaume qui a accompli plusieurs objectifs dans le but de contribuer à l’émergence de cette filiale verte.
“Nous avons réalisé un certain nombre d’études spécifiques afin d’évaluer la maturité des technologies et des potentiels en la matière, et nous avons aussi étudié les opportunités socio-économiques de l’hydrogène pour notre pays”, a relevé le ministre à l’occasion de cet évènement auquel prennent part les représentants de dizaines de pays.
Grâce aux orientations royales, le Maroc jouit de plusieurs atouts mis au profit de son développement durable et de celui du continent africain, en l’occurrence la stabilité politique, le partenariat avancé notamment avec des pays de l’Union-européenne et un climat des affaires attractif.
Le Maroc jouit également d’un potentiel hydrogène important, d’un gisement des énergies renouvelables considérable avec une expérience reconnue à l’échelle internationale, d’une connectivité maritime et électrique, d’une expérience reconnue dans l’exécution de les secteurs de l’énergie, des infrastructures, de l’industrie, de l’agriculture et de l’eau.
Le Maroc dispose d’une industrie innovante, réactive et résiliente en mesure aujourd’hui d’utiliser une énergie renouvelable et compétitive, a indiqué le 1er décembre le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy.
Dans une allocution lors des travaux du World Ptx Summit 2020 qui se sont ouverts mardi à Rabat, M. Hafid Elalamy a souligné que le plan de relance de l’industrie marocaine, fort de multiples atouts, “a placé la décarbonation du tissu productif en priorité absolue”.
SM le Roi Mohammed VI, convaincu du bien-fondé du développement durable, a donné ses Hautes directives pour réaliser une série de réformes et d’investissements permettant aujourd’hui au Maroc d’envisager la transformation de son économie et de la rendre décarbonée.
Cette vision royale a positionné le Royaume en pays de référence aussi bien en termes de développement d’énergies renouvelables qu’en matière de compétitivité pure, a-t-il relevé, notant qu’il bénéficie désormais de cet avantage de taille lui permettant de proposer à ses opérateurs et investisseurs une énergie propre à des coûts très compétitifs.
“Bien que nos énergies renouvelables soient parmi les plus compétitives au monde, une intégration plus en profondeur de notre industrie nécessitera aussi de générer de la chaleur compétitive et décarbonée”, a fait remarquer le ministre, rappelant que l’industrie marocaine a généré plus de 500.000 emplois entre 2014 et 2019, sachant que l’automobile s’est hissé au premier rang des secteurs exportateurs.
Le Maroc, de par son potentiel éolien et solaire, est outillé pour accueillir d’importantes capacités de production dans le cadre d’une approche de complémentarité qui permettrait à l’Europe de renforcer sa puissance industrielle et au Royaume son positionnement en tant que base industrielle offrant à ses partenaires européens des gisements de compétitivité et de productivité décarbonés.

Le directeur général de l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles, M. Badr Ikken lors de l’ouverture par visioconférence de la première édition du “World PtX Summit.

La première édition du World Ptx Summit 2020 centrée sur l’hydrogène vert a ouvert ses travaux, mardi en ligne, avec la participation de représentants d’une soixantaine de pays dont des responsables et d’experts marocains et étrangers. Le sommet a été organisé du 1er au 3 décembre à Rabat par l’Institut de recherche en énergie solaire et en énergies nouvelles (IRESEN), dans le cadre d’un effort conjoint avec l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), dans l’objectif de favoriser la création d’une plateforme régionale dédiée à l’hydrogène vert et à ses applications dans l’ensemble de l’économie “Power-To-X” (PtX).

Cette plateforme ambitionne de déclencher des discussions de haut niveau et des partenariats pour une nouvelle ère d’énergie propre, rendue possible grâce aux opportunités offertes par l’hydrogène vert, ainsi que de rassembler les principaux investisseurs, les décideurs politiques, les innovateurs, les leaders de l’industrie et les experts de la recherche dans le domaine. A cette occasion, le directeur de l’IRESEN, Badr Ikken a indiqué que le World Ptx Summit vise à devenir un véritable carrefour pour la communauté des hydrogènes verts où divers plans, visions et stratégies se rencontrent, positionnant le Maroc et l’Afrique en tant que partenaire fort pour impulser un marché international des hydrogènes verts et façonner ensemble l’avenir d’un monde plus sain et plus propre.

Le partenariat international est la clé du développement du marché de l’hydrogène vert et de l’économie, permettant de répondre aux challenges d’un déploiement à grande échelle en termes de pérennité, de coûts des technologies et de préparation de la chaîne d’approvisionnement, a relevé M. Ikken. “En dépit des difficultés de la pandémie de Covid-19, la communauté internationale n’a pas abandonné et a élaboré un plan de relance écologique représentant aujourd’hui de réelles opportunités pour la mise en place des économies durables de l’hydrogène vert”.

De l’avis du directeur, il est nécessaire d’assurer des chaînes d’approvisionnement plus résilientes “et nous devons être capables de le faire grâce à des alliances régionales sur l’hydrogène vert”, une condition sine qua non pour garantir un impact socio-économique positif et un développement durable. Les multiples sessions de la conférence accompagnées de stands virtuels interactifs donneront un aperçu approfondi et actualisé des tendances et avancées récentes liées au déploiement de l’économie basée sur l’hydrogène vert. Plus de 200 personnes issues d’une soixantaine de pays des cinq continents ont déjà confirmé leur participation à ce sommet international, un rendez-vous institutionnel d’excellence qui devrait déclencher des discussions de haut niveau en présence, notamment, de ministres du Maroc, du Portugal, d’Allemagne et de responsables de la Commission européenne.