La production nationale de l’énergie électrique a enregistré une progression de 7,5% à fin octobre, après +6% au premier semestre 2018 et +3,1% il y a une année, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Économie et des finances.
Ce résultat provient, notamment, de la bonne performance de la production privée (+8,2%), de celle des projets développés dans le cadre de la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables (+73,3%) et de celle de l’ONEE (+2,2%), précise la DEPF dans sa note de conjoncture du mois de décembre 2018.
En revanche, la consommation de l’énergie électrique s’est repliée de 1,9% à fin octobre 2018, après un retrait de 2,6% à fin septembre et une hausse de 4,3% un an auparavant, relève la même source, expliquant cette évolution par la baisse des ventes de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension de 6,2%, conjuguée à une quasi-stagnation de celles de basse tension (+0,3%).
Parallèlement, le solde des échanges de l’énergie électrique avec l’Algérie et l’Espagne (importations-exportations) s’est réduit de 35,8% à fin octobre 2018, en raison du recul du volume de l’énergie importée de 33,8% et de la hausse de celle exportée de 42,1%, dans un contexte d’une légère hausse de l’énergie nette appelée de 0,6%, après +5% à fin octobre 2017, fait savoir la note.

La centrale thermique de Safi, la première de type ultra-supercritique en Afrique, ayant nécessité un investissement global de 23 milliards de dirhams, vient d’être mise en service à la suite de 49 mois de travaux, ont annoncé, le 18 décembre l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et la société « Safi Energy Company » (Safiec), dans un communiqué conjoint.
« Le Conseil d’administration de la société « Safi Energy Company » (Safiec), réuni le 13 décembre 2018 à Casablanca, a pris acte et s’est félicité de la mise en service commerciale de la centrale thermique de Safi, intervenue le 8 décembre 2018 à la suite de 49 mois de travaux », indique le communiqué.

La centrale de Safi s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale, mise en œuvre par l’ONEE et visant à doter le Maroc de moyens de production électrique diversifiés permettant de satisfaire la demande croissante d’électricité et garantir l’équilibre offre-demande du système électrique national, au moindre coût et dans le respect de l’Environnement.

Dotée de deux unités totalisant une puissance installée de 1.386 MW, la centrale de Safi pourra satisfaire, à compter de 2019, jusqu’à 25% de la demande électrique nationale. L’ensemble de l’électricité produite sera fourni à l’ONEE dans le cadre d’un contrat d’achat et de fourniture d’électricité d’une durée de 30 ans, selon un montage de type Partenariat Public Privé (PPP) prévoyant le transfert total des actifs de la centrale à l’ONEE à la fin du contrat (schéma BOOT).

La centrale est développée, financée, construite et exploitée par la société de droit marocain Safiec dont les actionnaires sont Engie (35%), Nareva Holding (35%) et Mitsui & Co (30%). Le consortium formé par ces trois sponsors du projet a été retenu par l’ONEE en 2013, à l’issue d’un appel d’offres international, fait-on savoir.

La centrale de Safi est la première centrale thermique de type ultra-supercritique en Afrique. Cette technologie se distingue par un rendement énergétique plus élevé et une empreinte environnementale plus réduite, en comparaison avec les centrales au charbon conventionnelles, notamment en matière d’émissions de CO2.

Elle contribuera fortement au développement économique et social de la région de Safi, notamment en matière de création d’emplois directs et indirects et de développement du tissu des PME locales. A ce titre, la construction de la centrale a nécessité 48 millions d’heures de travail, soit en moyenne 6.800 emplois sur la durée du chantier de quatre ans. Pour la maintenance et l’exploitation, 900 emplois permanents sur site sont créés avec 200 emplois auprès de Safiec et 700 auprès de ses sous-traitants. Cette grande centrale électrique a nécessité un investissement global de 23 milliards de dirhams financé par un mix de fonds propres et de dette bancaire. Un nombre important de banques et institutions financières marocaines et internationales a participé au financement du projet : Attijariwafa Bank, Banque Centrale Populaire, Japan Bank for International Cooperation (JBIC), Nippon Export and Investment Insurance (NEXI), Crédit Agricole, Société Générale, BNP Paribas, Standard Chartered Bank, Banque Islamique de Développement, Bank of Tokyo, Mitsubishi UFJ, Sumitomo Mitsui Banking Corporation, Sumitomo Mitsui Trust Bank Limited et Mizuho Bank.

La construction de cette centrale a été confiée, dans le cadre d’un contrat de type EPC (clés en mains), à la société sud-coréenne Daewoo Engineering & Construction.

Des hommes d’affaires marocains et mauritaniens se sont réunis, le 10 décembre à Nouakchott, pour débattre des opportunités de développement du partenariat dans les domaines de l’électricité, des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Une vingtaine de sociétés marocaines spécialisées dans les domaines de l’électricité, des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique participent à ce séminaire, organisé par la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables et parrainé par la Fédération africaine de l’électricité, créée en 2011 à Casablanca, en partenariat avec la Société mauritanienne d’électricité.
S’exprimant à cette occasion, l’ambassadeur du Maroc à Nouakchott, Hamid Chabar, a affirmé que cette rencontre est l’occasion de discuter et d’échanger sur la thématique de l’énergie, qui se trouve au centre de toute politique viable de développement durable.

Il a indiqué que cette initiative, parrainée par l’ambassade du Maroc à Nouakchott, vise à rapprocher les secteurs privés et les opérateurs de ce domaine et servira à favoriser l’échange d’expériences et à examiner les voies et moyens à même de renforcer la coopération dans le secteur énergétique à travers notamment la promotion des investissements et des échanges commerciaux, mutuellement bénéfiques.
Le diplomate a rappelé que le Maroc a adopté, ces dernières années, une stratégie énergétique, basée essentiellement sur le développement des énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et la consolidation de l’intégration régionale, ajoutant que ces efforts visent à porter la part des énergies renouvelables dans la consommation globale à hauteur de 42% d’ici 2020 et 52 % à l’horizon de 2030.

Dans le même ordre d’idées, il a relevé qu’il s’agit d’une “perspective prometteuse” et d’un “grand défi” qui est en train d’être relevé par le Royaume, qui accorde un grand intérêt à la coopération avec la Mauritanie dans le domaine de l’énergie, en général, et de l’électricité en particulier dans l’objectif stratégique de renforcer la complémentarité énergétique entre les deux pays, à travers l’interconnexion de leurs réseaux respectifs.
Il a, dans ce sens, exprimé la disposition du Maroc à accompagner la Mauritanie dans ses efforts consistant à généraliser l’accès à l’électricité à des prix abordables, y compris le développement de l’électrification dans les zones rurales, l’efficacité énergétique et la promotion des énergies renouvelables.

De son côté, le président du conseil d’Affaires mauritano-marocain, Ahmed Hamza, a mis l’accent sur le saut que connaissent les relations maroco-mauritaniennes sur le plan économique.
M. Hamza, qui est également président de la Fédération mauritanienne des industries minières, a souligné l’importance du développement du partenariat et des affaires dans la promotion des rapports bilatéraux, relevant que la Mauritanie constitue pour le Maroc un pont vers le continent africain.

Pour leur part, le directeur du département de l’électricité au ministère mauritanien de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Dah Sidi Bona, et le directeur de la réglementation et de l’amélioration de la qualité au ministère du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, Mohammed Abdollah Othman, ont insisté sur l’importance de ce genre de réunions dans le renforcement de la présence en Mauritanie des entreprises marocaines opérant dans les secteurs de l’électricité et des énergies renouvelables, le développement de leurs activités et le transfert des expertises accumulés sur le terrain.
De son côté, le président de la Fédération Nationale de l’Electricité, de l’Electronique et des Energies Renouvelables, Khalil Guermai a affirmé que la réunion de Nouakchott constitue une occasion pour le partage des expériences et l’échange d’expertises accumulées par les entreprises marocaines, notamment dans le domaine de l’électrification rurale.

L’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) a organisé, le 10 décembre au « Green Energy Park » de Ben Guerir, une conférence sur les nouvelles technologies photovoltaïques sous la thématique « Vision globale sur les derniers développements du photovoltaïque : Cas du Maroc et de la Turquie ».

Initiée en partenariat avec le Centre turc de recherche et d’applications sur l’énergie solaire (GÜNAM) et l’Agence nationale turque de financement de la recherche (TÜBITAK), cette conférence a été l’occasion d’échanger sur les derniers développements des technologies photovoltaïques, notamment à travers la présentation des activités de recherche scientifique et du développement économique du secteur au Maroc et en Turquie.

Cette journée, organisée dans le cadre du renforcement des activités de R&D de l’IRESEN, a été l’occasion d’évaluer les centres d’intérêts communs et les instruments d’accompagnement permettant de répondre conjointement aux besoins nationaux et régionaux, ajoute la même source. L’événement a accueilli plus de 200 participants et plusieurs intervenants experts qui ont présenté les technologies de demain, telles que les cellules couches minces imprimés sur des supports flexibles et sur des carreaux en céramique destinés aux façades et aux pavés de voies publiques, les cellules solaires tandem à base de carbone, matériau abondant ainsi que des applications permettant de démocratiser l’utilisation du photovoltaïque pour alimenter les accessoires grand public, souligne-t-on.

Cité dans le communiqué, le directeur général de l’Institut, Badr Ikken, a relevé que “le Maroc est le pont entre l’Afrique et l’Europe et la Turquie est le pont entre l’Asie et l’Europe, voilà pourquoi le renforcement de la coopération scientifique entre ces deux pays contribuera à rapprocher les trois continents et à renforcer les capacités et le transfert technologique dans le domaine du solaire photovoltaïque”. Pour sa part, le directeur du GÜNAM, Pr. Rachid Turan, a insisté sur le potentiel de coopération et de complémentarité entre les chercheurs marocains et turcs.
Les travaux de cette journée permettront d’élaborer un appel à projet bilatéral entre l’IRESEN et la TÜBITAK en vue du financement de projets de recherche, appliqué dans le secteur des énergies renouvelables et destiné aux universités et entreprises marocaines et turques.

L’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique (AMEE), l’Association Marocaine des Industries Solaire et Eolienne (AMISOLE) et le Cluster Solaire ont lancé, le 4 décembre à Casablanca, « Taqa pro », le label Qualité du solaire photovoltaïque au Maroc. Cette manifestation s’est déroulée en présence de M. Mohamed GHAZALI, Secrétaire Général du Ministère de l´Energie, des Mines et du Développement Durable et de M. Wolf Grundies, Ministre Conseiller de l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne.

En effet, le marché du petit et moyen solaire photovoltaïque, du pompage solaire aux installations pour l’autoconsommation ou en site isolé, est en pleine effervescence au Maroc et devrait se développer encore plus. Or les problèmes de qualité, souvent dus à une mauvaise installation ou des équipements qui ne répondent pas aux normes, sont récurrents et ternissent la réputation du solaire photovoltaïque, technologie mature et largement prouvée au Maroc, notamment dans les secteurs du bâtiment résidentiel et tertiaire, de l’Industrie ou de l’Agriculture. La qualité reste donc un enjeu vital pour le développement durable du secteur. « Taqa pro » répond à cet enjeu en fédérant les entreprises des systèmes photovoltaïques petits et moyens, autour d’une démarche Qualité, bénéfique pour leur image et leur notoriété ; et procurant aux clients de meilleures garanties de Qualité et de Sécurité de leur installation.

Une relation win-win entre les entreprises et les clients. « Taqa pro » se décline en 3 labels : « Taqa pro Pompage Solaire » pour les installations de pompage dans l’agriculture, « taqa pro PV » pour les petites installations, et « taqa pro PV+ » pour les installations de plus grande taille. Le Label est octroyé sur la base d’un processus, comprenant un certain nombre de critères d’éligibilité ainsi qu’une formation des installateurs, validée par un test final. Les entreprises qui choisissent « Taqa pro » s’engagent aussi envers les règles du Label, à travers la signature d’une charte déontologique qui prévoit notamment la possibilité d’audits de leurs installations.  

Le Label, développé dans le cadre du Partenariat Energétique Maroco-Allemand PAREMA avec le soutien de la coopération technique allemande GIZ et de l’association solaire allemande BSW pour le compte du Ministère fédéral Allemand de l’Économie et de l’Énergie BMWi, est le fruit d’un partenariat entre trois institutions clé du secteur photovoltaïque. Aujourd’hui à Casablanca, M. Saïd Mouline, Directeur Général de l’AMEE, M. Obaid Amrane, Secrétaire Général du Cluster Solaire, et M. Khalid Semmaoui, président de l’AMISOLE, ont scellé ce partenariat à travers la signature d’une convention tripartite inscrivant dans la durée la coopération des trois institutions pour la gestion de ce premier label national du secteur.

Pour plus d’informations, www.taqapro.ma

Vivo Energy Maroc vient d’inaugurer la station-service Shell « Parc Bouskoura » d’une superficie de 8200 m2. Cette nouvelle station est dotée d’une offre enrichie, incluant la Grignotière, un concept de restauration rapide et original et une boulangerie.

Un espace d’entretien rapide « Auto Point » est aussi implanté sur ce site pour proposer une offre en vidange, en mécanique rapide et en pneumatiques complète. Un programme d’action marketing vient animer cette inauguration par une cérémonie de remise des clés de trois voitures pour récompenser les membres du Shell Club Fidélité et parfaire l’expérience client.

La station-service a été inaugurée en présence de M. Asaf Vehbi Sasaoğlu, Président Directeur Général de Vivo Energy Maroc, des partenaires de Vivo Energy Maroc, et de représentants des autorités locales.

Visa, la société mondiale de technologie de paiement, et Vivo Energy ont annoncé la signature d’un accord panafricain visant à fournir des services de paiement numérique aux consommateurs dans 15 pays africains où les deux entreprises sont présentes.

Ce partenariat vise à développer le commerce numérique et offrira davantage de points acceptant les paiements par carte Visa dans les stations-service et les boutiques du réseau Shell de Vivo Energy en Afrique.

Selon M. David Mureithi, Vice-Président Exécutif de Vivo Energy, « Vivo Energy et Visa partagent le même objectif, à savoir aider les consommateurs à effectuer leurs paiements en toute confiance, en toute transparence et en toute sécurité. Ce partenariat s’inscrit dans notre stratégie globale visant à proposer des solutions innovantes et pratiques à nos clients, afin de développer une relation durable avec eux. A travers cette alliance avec Visa, nous souhaitons élargir la gamme de services que nous proposons à nos clients et leur permettre également d’effectuer leurs paiements de manière simple et facile dans nos stations-service Shell. »

De son côté Mme Aida Diarra, présidente de Visa pour l’Afrique subsaharienne a déclaré que « Nous nous efforçons constamment de réduire la dépendance aux espèces et d’encourager le développement d’un écosystème de paiement numérique tant pour les particuliers que pour les entreprises. Notre partenariat avec Vivo Energy correspond au type de collaboration que nous recherchons – celles qui nous aideront à étendre notre portée dans l’écosystème commercial africain à mesure qu’il évolue et se développe, et qui créeront des opportunités commerciales mutuellement bénéfiques. »

Les transactions numériques sans espèces permettront non seulement aux clients de bénéficier des carburants, lubrifiants et services Shell de haute qualité de Vivo Energy, mais également de contrôler et de surveiller leurs dépenses. Ce partenariat améliorera l’expérience des clients tout en leur permettant de profiter de la technologie de paiement Visa. Il leur offrira commodité, sécurité et efficacité lorsqu’ils feront leur plein et qu’ils achèteront de la nourriture, des boissons, des magazines et bien d’autres articles dans les boutiques et restaurants situés dans les stations-service Shell.

Les deux entités sont convaincues que cette initiative stimulera l’adoption du paiement sans espèces dans un environnement ou l’utilisation des espèces par les consommateurs et les commerçants est encore prépondérante. Les recherches montrent que près de 80% des transactions en boutiques sont faites en espèces, les 20% restants étant des transactions mobiles et par carte.

 

L’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) et CMI Energy ont annoncé la signature, le 28 novembre à Casablanca, d’un mémorandum d’entente portant sur les technologies de récepteurs solaires, selon un communiqué de l’agence.
Paraphé par le président de Masen, Mustapha Bakkoury et le président de CMI Energy Jean-Michel Gheeraerdts, ce partenariat permettra, à terme, un accompagnement des industriels marocains dans leur montée en compétences pour maîtriser ce maillon critique de la chaîne de valeur des tours solaires. 

Ainsi, une tour solaire expérimentale pourrait être montée sur la plateforme Masen R&D à Ouarzazate, précise le communiqué, notant que cette plateforme accueille déjà les projets co-développés avec d’autres partenaires industriels de Masen sur des technologies solaires à concentration tels que la technologie solaire Fresnel et la technologie solaire parabolique à concentration.
Différents éléments des tours solaires seront étudiés et testés par les deux parties, en particulier les récepteurs solaires. Par ailleurs, CMI Energy accompagnera Masen dans la conception d’échangeurs ainsi que dans l’ingénierie et la maintenance des technologies de tours solaires, souligne la même source.

« Cette opportunité de collaboration est tout à fait en ligne avec la stratégie R&D de Masen, nous permettant ainsi d’intégrer le cercle restreint des développeurs de technologies haute température pour tours solaires », a déclaré M. Bakkoury.
« Nous sommes heureux de renforcer nos liens avec Masen. En tant que concepteur d’équipements-clé des centrales solaires, CMI se réjouit d’apporter son expérience et son savoir-faire au développement des tours solaires de demain ainsi que de renforcer son ancrage au Maroc », a affirmé pour sa part M. Gheeraerdts.

La première édition de la « Global Energy School : (GES) », un événement académique de haute facture, dédié à accompagner les jeunes leaders nationaux pour l’examen des questions relatives notamment à l’énergie et aux changements climatiques, a tenu ses travaux du 29 novembre au 2 décembre à Essaouira. 

Placée sous le thème « Engagement civique des jeunes : L’opportunité de faire progresser les initiatives d’équité énergétique », cette école a rassemblé quelque 80 jeunes étudiants, ingénieurs, chercheurs et acteurs de la société civile, en provenance des différentes régions du Royaume, ainsi que des experts étrangers. 

Organisée sous l’égide du ministère de l’énergie, des mines et du développement durable, la « Global Energy School » est un « followship » programme mis en oeuvre conjointement par la Fondation Konard Adenauer Stiftung (KAS-Maroc), et l’Association « Moroccan Millenium Leaders » (MML), en collaboration avec l’OCP Group. 

La séance inaugurale de la GES-Essaouira a été rehaussée par la présence notamment de M. André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi et président-fondateur de l’Association Essaouira-Mogodar, de Mlle Nour Al Houda Sarf, directrice de la « GES », et co-fondatrice de la Global Energy Initiative, de MM. Yassine El Hakimi, directeur exécutif de la Global Energy Initiative, et Marouane El Idrissi, président de l’Association MML, ainsi que d’autres personnalités. 

Ouvrant les travaux de cette rencontre, M. Azoulay a adressé ses vifs remerciements aux organisateurs de la GES pour lui avoir accordé le privilège de lancer à Essaouira la partie de ce programme, réitérant son soutien à cette initiative qui se focalise sur les énergies dans leurs différents aspects, et symbolise également cette habilité et capacité à inciter ce large auditoire à se donner rendez-vous dans la cité des alizés.
« En développant cette vision, vous démontrez ce que la génération future et émergente peut faire pour notre pays », a dit M. Azoulay, mettant en relief la pertinence de la question sur laquelle ces jeunes leaders travaillent et qui intéresse le Royaume.

« Votre vision n’est pas simplement une opportunité de rencontre. Elle est également inclusive et globale », s’est félicité M. Azoulay, relevant que « ce programme que vous développez à plusieurs niveaux aussi bien pédagogique, d’éducation que de citoyenneté, est également un modèle éloquent d’une approche qui peut être partagée à plus grande échelle ».

Quant aux autres intervenants, ils se sont félicités de se retrouver à Essaouira pour débattre des questions intéressant l’énergie, un secteur important au Maroc, notant que cette initiative se veut l’illustration de la détermination des jeunes à être des acteurs agissants en matière d’accompagnement des grands chantiers menés par le Royaume sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

La « Global Energy School » poursuit et accompagne les différentes stratégies et politiques énergétiques conçues conformément à la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Elle traduit cette volonté d’intégrer la jeunesse dans les différentes politiques publiques. 

Cet événement a été l’occasion pour les jeunes étudiants et chercheurs de profiter des conseils avisés d’une pléiade de responsables en charge des questions énergétiques, mais aussi d’avoir une idée claire sur les différents défis que le Maroc se doit de relever dans les années à venir. 
Cet événement permettra aux jeunes leaders de prendre part à une série de conférences, de formations et d’ateliers sur les questions de leadership environnemental et énergétique, tout en leur offrant l’opportunité de renforcer leurs capacités en matière de communication, de prise de parole en public et d’argumentaire, afin de trouver conjointement des solutions accessibles, pratiques et durables en la matière. 

Le MML est une organisation à but non lucratif engagée à promouvoir le développement durable et à sensibiliser les parties prenantes. 
A travers son réseau, le MML s’engage, en outre, à encourager et promouvoir les politiques de développement durable, tout en établissant un programme de leadership national mais surtout africain, pour être en mesure de relever les défis du millénaire. 

Pour atteindre ces objectifs, le MML a lancé une initiative citoyenne baptisée « Global Energy Initiative : (GEI) ». Ce projet, développé en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer Maroc, vise à établir un Pacte énergétique citoyen, réunissant toutes les parties prenantes (décideurs, opérateurs économiques, associations professionnelles, universitaires et scientifiques, ONG et initiatives citoyennes). 

Le GEI se propose de créer des passerelles de dialogue entre toutes les parties prenantes du secteur de l’énergie, et d’associer les citoyens à la réflexion sur les enjeux énergétiques nationaux, mais aussi sur les défis africains, considérant que les questions liées à l’énergie, sont des questions citoyennes et constituent un défi de dimension mondiale. 
Pour atteindre sa mission, le GEI repose sur une méthodologie innovante axée sur trois actions majeures à savoir « Global Energy Day », « Global Energy School » et « Global Energy Master-Class », à travers lesquelles les jeunes sont dotés d’outils et de capacités d’innovation et de développement qui ouvriraient la voie à un avenir prospère. 

Le Maroc a été porté à la présidence de l’Union arabe de l’électricité (2019/2021) lors du sixième congrès général de cette institution en Jordanie, avec la participation de représentants d’environ 35 pays et d’organismes arabes et étrangers, ainsi que des experts du secteur.

Dans une déclaration, Abderrahim El Hafidi, Directeur Général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a mis l’accent sur l’importance de redoubler les efforts pour repositionner l’Union arabe de l’électricité dans le système énergique et électrique mondial au moment où plus de 10 millions de personnes dans le monde arabe n’ont pas encore accès à l’ électricité. 

Et d’ajouter que le Maroc présentera une feuille de route pour donner un nouveau souffle à cette institution arabe et ce pour relever les défis qui s’imposent dans le secteur de l’électricité au niveau mondial et arabe, notant que lors du conseil d’administration il sera procédé à la présentation de propositions pour revoir le statut de l’Union arabe de l’électricité.

Le Maroc fera également des propositions relatives à la mise en œuvre des études réalisées dans le cadre de l’interconnexion électrique entre les pays arabes.
L’interconnexion électrique entre les pays arabes demeure un rêve, a-t-il dit, rappelant que le Maroc est parmi les premiers pays ayant développé l’interconnexion électrique avec l’Algérie et l’Europe via l’Espagne et œuvre actuellement pour établir l’interconnexion électrique avec le Portugal, la Mauritanie et le Sahel.