La « Carte solaire » qui devra définir les différents projets de fermes solaires dans le pipe des développeurs privés, va bientôt voir le jour, selon l’hebdomadaire Challenge Hebdo qui vient de publier l’information sur son site. En effet, selon une source proche du ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement Durable citée par le journal, ce texte réglementaire qui manquait encore à l’arsenal juridique de la production d’électricité à base d’énergie solaire à des fins de commercialisation à des tiers, sera bientôt promulgué sous forme de décret qui viendra rendre plus applicable la loi 13-09 sur les énergies renouvelables qui date de 2011 (elle-même complétée et modifiée par la loi 58-10 de 2015), sachant que les installations photovoltaïques pour usage d’autoconsommation ne sont soumises à aucune restriction législative.

De quoi s’agit-il au juste, s’interroge Challenge Hebdo ?

Il faut rappeler que les lois précitées avaient prévu, qu’en matière d’énergie solaire (et contrairement aux autres sources d’énergie verte), certaines zones géographiques seront exclues de la libéralisation du secteur en étant exclusivement réservées à l’agence MASEN. Autrement dit, les développeurs privés intéressés par les stations solaires ne peuvent que se rabattre sur les zones en dehors de cette zone de MASEN, laquelle comprend bien évidemment le bassin d’Ouarzazate qui abrite aujourd’hui la station Noor I (et bientôt ses extensions de Noor II et Noor III).

Or devant l’absence de cette « carte solaire », plusieurs développeurs sont restés dans les starting-blocks avec des projets ne pouvant de facto obtenir aucune autorisation contrairement aux projets de fermes éoliennes développés par des acteurs privés dont plusieurs sont aujourd’hui en phase de construction, voire d’exploitation.

Voilà qui devra, enfin, donner un coup de pouce au Plan solaire marocain qui prévoit d’atteindre une capacité de 3000 MW à terme en électricité à base d’énergie solaire et qui est, pour l’instant, porté les seuls investissements publics, conclut Challenge Hebdo.

La promotion de l’usage de l’énergie solaire en agriculture cible une superficie cultivée estimée à 100.000 ha, répartie sur toutes les régions du Royaume, a indiqué, le 8 août à Rabat, le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah. Intervenant lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants sur la politique gouvernementale visant à trouver des alternatives à l’utilisation du gaz butane en agriculture, M. Rebbah a souligné que le programme portant sur la subvention du pompage solaire utilisé en agriculture, est l’un des axes de la stratégie nationale de l’efficacité énergétique à l’horizon 2030, présentée lors du Conseil du gouvernement, le 22 juin 2017, en vue de limiter l’usage du gaz butane subventionné par l’État et diminuer la facture énergétique. En vue d’examiner les mécanismes de financement de ce programme, des réunions de travail ont été tenues entre le ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE) et le ministère de l’Économie et des Finances, a fait savoir M. Rebbah, ajoutant que la stratégie nationale de l’efficacité énergétique à l’horizon 2030 sera présentée au Conseil des ministres pour son approbation. Il a rappelé qu’en 2013, il a été procédé à la signature d’une convention entre le ministère de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, l’AMEE et le Crédit agricole du Maroc, visant à accorder une subvention ne dépassant pas 75.000 DH pour chaque

agriculteur, pour une superficie de moins de 5ha, précisant qu’un budget de 400 MDH a été alloué pour l’exécution de ce programme, dont 100 MDH accordés par le Fonds de développement énergétique et l’AMEE, alors que 300 MDH ont été débloqués par le Fonds de développement agricole. Concernant l’impact de la politique des énergies renouvelables sur la vie quotidienne des citoyens, M. Rebbah a souligné la mise en place d’une stratégie énergétique visant la variation des sources d’énergie, tout en accordant la priorité aux énergies renouvelables, qui doivent, selon les objectifs escomptés, représenter 42% de l’électricité produite à l’horizon 2020 et 52% en 2030. Il a, dans ce sens, noté que des projets intégrés et ambitieux ont été lancés en matière d’énergie solaire, éolienne et hydraulique d’une capacité de production qui atteindra 2000 MGW pour chacun de ces sources, rappelant que ces projets permettront au Maroc de réduire sa dépendance énergétique à l’étranger, de répondre à la demande croissante en énergie et d’exploiter des ressources alternatives susceptibles de lui épargner les fluctuations énergétiques dans le marché mondial.

Le Maroc a enregistré des records historiques de la puissance électrique appelée et de la consommation journalière en énergie électrique, respectivement les 7 et 8 août en raison de la période de forte chaleur qui sévit actuellement sur l’ensemble des régions du Royaume, a annoncé le 9 août l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE).
Le Maroc a enregistré des records historiques de la puissance électrique appelée et de la consommation journalière en énergie électrique, respectivement les 7 et 8 août en raison de la période de forte chaleur qui sévit actuellement sur l’ensemble des régions du Royaume, a annoncé le 9 août l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE). « Le Maroc a enregistré des records historiques de la puissance électrique appelée, aussi bien au niveau de la pointe du matin que celle du soir du lundi 7 août 2017 ainsi que de la consommation journalière en énergie électrique le Mardi 8 août 2017 », précise l’ONEE dans un communiqué, expliquant que ces records sont dus, notamment à l’utilisation massive de la climatisation et des pompages agricoles pour les besoins d’irrigation. L’ONEE a précisé que la pointe de 13h00 (GMT+1) du lundi 7 août 2017 de la puissance appelée a atteint 6.060 MW, soit une hausse de 70 MW par rapport à la pointe maximale du matin enregistrée l’année précédente, ajoutant que la pointe du soir de la même journée a affiché 6.180 MW à 21h30 , en hausse de 130 MW, par rapport à la pointe maximale du soir enregistrée en 2016. Quant à la consommation journalière maximale, elle a atteint, le mardi 8 août 2017, 124 190 MWh dépassant de 2 931 MWh la consommation maximale journalière enregistrée en 2016.

La coopération Sud-Sud est « très importante » pour la contribution à la réalisation des objectifs de l’Agenda 2030 pour le développement durable et l’implémentation des dispositions de l’Accord de Paris sur le climat. La déclaration est de la secrétaire d’État chargée du Développement durable, Nezha El Ouafi, lors d’un atelier de travail sur le renforcement de la coopération Sud-Sud pour l’action climatique et le développement durable organisé, le 26 juillet à Rabat. El Ouafi a, par ailleurs, précisé que la coopération Sud-Sud était l’un des sujets suivis avec grand intérêt à l’occasion de la COP 22 à Marrakech, notamment lors du Sommet africain de l’Action.

« Le renforcement de la coopération Sud-Sud constitue un choix stratégique pour le Maroc et sa participation aux efforts de la communauté internationale à l’égard des questions environnementales et du climat, un des principes directeurs qui sous-tendent la vision de S.M. le Roi Mohammed VI vis-à-vis des questions environnementales et climatiques », a relevé la secrétaire d’État.

Elle souligne que cette participation se traduit par la solidarité avec tous les pays menacés par le changement climatique et qui souffrent déjà de ses conséquences, en particulier les pays africains et les petits États insulaires, en leur proposant des partenariats « novateurs » leur permettant de bénéficier de l’expérience marocaine dans certains domaines.

Salaheddine Mezouar, président de la COP 22, a indiqué pour sa part dans une allocution lue en son nom par Saïd Mouline, directeur général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), que le Forum de haut niveau sur la coopération Sud-Sud, co-organisé par le Maroc et la République populaire de Chine, a été un des moments-phares de cette conférence.

« La présidence de la COP 22 a mis en exergue à cette occasion la coopération Sud-Sud, basée sur la solidarité et l’équité, qui comprenait plusieurs dimensions en ce qui concerne les changements climatiques, à savoir le partage des connaissances et des expériences, l’accès aux données climatiques, le développement et le renforcement de capacités, le transfert de technologies et le financement », affirme Mezouar.

Ce dernier a, en outre, précisé que lors de la COP 22, ce leadership a été démontré concrètement et avec éclat, dans une logique de coopération Sud-Sud, par la déclaration du premier Sommet africain de l’action en faveur d’une Co-émergence continentale ainsi que par la Vision de Marrakech adoptée par le Forum des pays vulnérables aux changements climatiques.

La promotion de l’usage de l’énergie solaire en agriculture cible une superficie cultivée estimée à 100.000 ha, répartie sur toutes les régions du Royaume, a indiqué, le 8 août à Rabat, le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah.
Intervenant lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants sur la politique gouvernementale visant à trouver des alternatives à l’utilisation du gaz butane en agriculture, M. Rebbah a souligné que le programme portant sur la subvention du pompage solaire utilisé en agriculture, est l’un des axes de la stratégie nationale de l’efficacité énergétique à l’horizon 2030, présentée lors du Conseil du gouvernement, le 22 juin 2017, en vue de limiter l’usage du gaz butane subventionné par l’État et diminuer la facture énergétique.

Le Maroc a adopté une politique proactive pour lutter contre le fléau du réchauffement climatique et protéger l’environnement, a souligné, le 5 août à Amman, M. Mohamed Bnikhlef, membre du bureau de l’Alliance marocaine pour le climat et le développement durable.
Intervenant lors d’une séance organisée dans le cadre de la réunion régionale initiée par la fondation Friedrich Ebert et les organisations de la société civile membres du réseau Action climat dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), l’expert marocain a mis l’accent sur l’importance du plan national de l’eau lancé au Maroc depuis 2013 qui vise, entre autres objectifs, la résolution de la problématique de la surexploitation préoccupante des ressources hydriques.
M. Bnikhlef, également président de l’association marocaine pour la protection des espaces maritimes et le développement durable, a relevé que la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) du Maroc dans le cadre de la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique fait partie des contributions les plus ambitieuses présentées par les pays arabes et comprend des mesures visant à la fois l’atténuation et l’adaptation aux effets du changement climatique.
Le Maroc a élaboré sa contribution tout en étant convaincu que les ambitions internationales pour lutter contre les effets du changement climatique requièrent de toutes les parties membres un engagement sincère aussi bien au niveau de l’atténuation et de l’adaptation qu’au niveau des mécanismes de mise en œuvre.
Dans ce cadre, il a exposé les contributions du Royaume pour atténuer les effets du changement climatique qui se concrétisent particulièrement à travers la baisse des émissions de CO2 de 13 % à l’horizon 2030 et une baisse supplémentaire de 19 % sous condition d’un appui international.
L’expert a cité aussi la substitution de l’exploitation de 85 millions m3 annuellement des nappes phréatiques exposées à une surexploitation par les eaux de surface et l’augmentation de la superficie utilisant l’irrigation localisée pour passer de 154 mille hectares actuellement à 555 mille hectares ainsi que le reboisement de 200 mille hectares de forêts.
Pour sa part, M. Hamza Oudghiri, membre du Réseau Action Climat dans le monde Arabe et président de l’Association économie verte et justice climatique, a indiqué que le Maroc a élaboré dans le cadre de la lutte contre le changement climatique plusieurs projets et plans, notamment la charte nationale du développement humain, la politique des barrages, le plan Maroc vert et le plan national de lutte contre le réchauffement climatique visant à baisser de 29 % les émissions des gaz à effet de serre au niveau national à l’horizon 2030.
L’expert marocain a évoqué aussi le plan national de l’énergie et de l’efficacité énergétique avec ses projets dans le domaine de l’énergie renouvelable et des technologies propres, citant dans ce sens le parc éolien de Tanger, la centrale solaire de Ouarzazate, la création d’un ministère chargé de l’eau, outre un observatoire national et des observatoires régionaux pour l’environnement.
Cette réunion qui a connu la participation des représentants de la société civile de plusieurs pays arabes dont le Maroc vise à mettre en place une feuille de route pour lutter contre les manifestations futures du changement climatique et à échanger sur la COP23 prévue fin 2017 à Berlin en Allemagne.
Cette rencontre de trois jours, dont les travaux se sont ouverts vendredi, constitue aussi une occasion pour débattre de l’importance de l’énergie et de l’énergie renouvelable dans le monde arabe et des politiques climatiques internationales actuelles, notamment les besoins du monde arabe en la matière, les initiatives et les lacunes à combler pour lutter contre les effets dangereux du changement climatique.

Le « Green Africa Innovation Booster » a connu lors de sa première édition un franc succès et une belle dynamique avec la réalisation de l’ensemble des objectifs fixés en vue de faire de l’Afrique un continent de l’innovation, a relevé le Directeur Général de l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN), Badr Ikken.
« L’Afrique dispose d’un fort potentiel, ainsi le Maroc représente une locomotive en matière de la recherche, du développement et de l’innovation pour notre continent », a déclaré M. Ikken à l’issue de la clôture de la première édition du « Green Africa Innovation Booster » qui s’est tenue les 12 et 13 juillet à Marrakech.
Il a de même exprimé la volonté de continuer sur la même lancée pour encourager l’innovation au sein des startups et des projets de recherche de manière à exploiter les importantes opportunités et potentialités dont regorge le continent africain.
M. Ikken a aussi mis l’accent sur les inventions, projets et startups ayant participé à cette première édition, en présentant des solutions efficaces et efficientes pour le continent à travers des produits verts et durables.
« Lors de cette première rencontre nous avons pu mobiliser plus de 16 pays dont des pays subsahariens avec plus de 70 startups. Nous avons vécu pendant deux jours une belle expérience si enrichissante pour le continent africain », a-t-il noté.
Par ailleurs, la cérémonie de clôture a été marquée par la remise de prix à trois startups les plus innovantes, au meilleur projet de R&D et à deux thèses de doctorat.
Le « Green Africa Innovation Booster » a rassemblé plus de 450 personnes venant d’Afrique, Europe, Asie et d’Amérique, pour encourager l’esprit de créativité verte ainsi que les outils et mécanismes de soutien de la recherche et de l’innovation en Afrique.
Les stratégies et les modèles réussis de l’innovation des quatre coins du monde ont été présentés lors de ce carrefour énergétique mondial, outre un village de l’innovation « Green Tech Village », mis en place pour offrir des espaces d’exposition et permettre aux startups en provenance de plusieurs continents d’exposer leurs produits, services et process les plus innovants dans les domaines des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, la mobilité durable, des réseaux intelligents et de la ville africaine du futur.

La récente annonce du projet d’envergure de l’unité mutualisée de dessalement de l’eau de mer à Chtouka pour l’irrigation et l’alimentation en eau potable de la région Souss Massa, consacre le plein engagement du Royaume en faveur d’un développement durable et respectueux de l’environnement.
Conçu comme étant le plus grand du genre à l’échelle mondiale de par sa capacité de production mutualisée pour les besoins de l’irrigation et de l’eau potable, ce projet intervient dans la foulée de la centrale solaire Noor de Ouarzazate, un autre chantier titanesque de la stratégie marocaine des énergies renouvelables.
Les conventions pour la réalisation de cette unité ont été signées en juin dernier à Rabat, entre le ministère de l’Economie et des Finances, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), des entreprises espagnoles et le groupe BMCE.
Ce vaste projet nécessitera, dans ses deux composantes (eau potable et eau agricole), un coût global de 4 milliards de dirhams, et devrait permettre, à terme, de sécuriser l’approvisionnement en eau potable du Grand Agadir et fournir de l’eau pour l’agriculture irriguée à haute valeur ajoutée de la zone de Chtouka.
Le recours au dessalement de l’eau de mer a été dicté par la nécessité d’accompagner le développement de cette zone, caractérisée par son dynamisme socio-économique, urbanistique et touristique.
Aujourd’hui, le Souss-Massa est alimentée à partir des ressources superficielles à raison de 80% et des ressources souterraines à hauteur de 20%.
Le projet de dessalement de l’eau de mer se veut ainsi une solution incontournable pour sécuriser l’approvisionnement en eau potable du Grand Agadir et fournir l’eau pour l’agriculture, sachant que la région assure notamment 65% de la production nationale d’agrumes et de primeurs, destinée en grande partie à l’exportation.
Il faut rappeler que les apports en eau de surface du Souss-Massa sont caractérisés par l’irrégularité et l’impact des changements climatiques. La zone subit des sécheresses longues et sévères et la pluviométrie moyenne ne dépasse pas 150 mm par an dans les plaines et 600 mm par an sur les sommets.
Devant une forte demande, la gestion de ces ressources demeure une opération complexe. Le déficit en eau estimé à 271 millions m3, s’est accompagné d’une baisse du niveau de la nappe phréatique et une montée des eaux de mer avec des répercussions sur l’environnement et l’économie.

Face à cette réalité, le secteur agricole s’est orienté vers les eaux souterraines qui constituent une part importante du potentiel en eau du bassin de Souss-Massa.
Selon les données officielles, les ressources hydriques de surface et souterraines de la région s’élèvent à 1,271 millions m3 par an, alors que les retenues des huit barrages représentent 765 millions m3 auxquelles s’ajoutent 1,4 million m3 au niveau des barrages collinaires.
Depuis quelques années déjà, une approche participative impliquant les utilisateurs, les planificateurs et les décideurs à tous les niveaux, a été privilégiée pour mobiliser l’ensemble des intervenants.
L’objectif de cette unité est de réduire la pression exercée sur l’eau souterraine qui se trouve dans un état de surexploitation chronique et commence à présenter un réel danger pour la pérennité des investissements déjà réalisés et à hypothéquer le développement de la région, selon l’Agence du Bassin hydraulique Souss-Massa.
Basé sur le scénario de préservation, le contrat de nappe comporte, pour sa part, notamment la reconversion de 50.000 ha en irrigation localisée en mettant un dispositif financier plus motivant avec l’arrêt de l’extension des périmètres irrigués, la suspension de l’utilisation des eaux souterraines au niveau des périmètres irrigués à partir des barrages, ainsi que l’amélioration du rendement des réseaux d’irrigation, ce qui a permis une économie en eau de 144 millions m3 par an.
La rareté des ressources en eau et les menaces que pèsent la surexploitation, la pollution et l’impact des changements climatiques sont une réalité palpable dans cette région.
La réalisation de l’unité mutualisée de dessalement de l’eau de mer à Chtouka vient à point nommé pour répondre aux contraintes liées au déficit hydrique et donner l’élan requis à la dynamique de croissance tirée par des secteurs clés comme le tourisme, l’agriculture, le bâtiment et les industries de transformation.

L’ONHYM vient de signer un contrat de reconnaissance avec ENI Maroc BV, filiale de la société pétrolière italienne ENI.

L’accord porte sur la zone offshore « El Jadida Offshore », située au large de la ville.

Rappelons qu’ENI a déjà noué un partenariat avec l’ONHYM pour la zone de « Rabat Deep Offshore ».
En parallèle, la société britannique, Gulfsands Petroleum, vient d’annoncer l’expiration de sa licence sur le permis de Moulay Bouchta (Fès). Via sa filiale Gulfsands Petroleum Morocco, la compagnie pétrolière avait obtenu une prolongation de son contrat par l’ONHYM en février.

L’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE) et l’association

« Women Engage for Common Future » collaborent pour le renforcement des capacités du réseau associatif féminin marocain sur les solutions et les applications de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables

En déclinaison de leur convention de partenariat, l’AMEE et l’association « Women Engage or Common Future », ont organisé, les 11 et 12 juillet à la Green Platform de l’AMEE à Marrakech, un atelier de formation-sensibilisation sur les technologies et les systèmes d’énergie renouvelables et de l’efficacité énergétique.

Cet atelier a bénéficié à un groupe d’une vingtaine de participantes, constitué par la WECF et le CNDH, représentant des collectivités territoriales et d’associations nationales et régionales de défense des droits des femmes et environnementales, qui forment un pôle de compétences et d’expertise croisées sur l’égalité de genre, le climat et l’Agenda 2030.

Cette formation a permis aux participants de prendre connaissance des différents aspects techniques et pratiques des applications et des systèmes d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique, notamment les méthodes de dimensionnement et les règles d’une utilisation optimale de ces systèmes.