L’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE) et l’association

« Women Engage for Common Future » collaborent pour le renforcement des capacités du réseau associatif féminin marocain sur les solutions et les applications de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables

En déclinaison de leur convention de partenariat, l’AMEE et l’association « Women Engage or Common Future », ont organisé, les 11 et 12 juillet à la Green Platform de l’AMEE à Marrakech, un atelier de formation-sensibilisation sur les technologies et les systèmes d’énergie renouvelables et de l’efficacité énergétique.

Cet atelier a bénéficié à un groupe d’une vingtaine de participantes, constitué par la WECF et le CNDH, représentant des collectivités territoriales et d’associations nationales et régionales de défense des droits des femmes et environnementales, qui forment un pôle de compétences et d’expertise croisées sur l’égalité de genre, le climat et l’Agenda 2030.

Cette formation a permis aux participants de prendre connaissance des différents aspects techniques et pratiques des applications et des systèmes d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique, notamment les méthodes de dimensionnement et les règles d’une utilisation optimale de ces systèmes.

Pour la quinzième année consécutive, le gestionnaire délégué à la distribution d’eau et d’électricité de Casablanca, Lydec participe à l’opération « Plages propres » et parraine la plage Lalla Meryem.

« L’océan, une ressource à préserver » est le thème choisi par Lydec cette année, indique le délégataire dans un communiqué. L’objectif est de sensibiliser les estivants aux enjeux liés à la préservation des océans et de l’environnement, à travers l’organisation d’animations ludiques. Cette action, portée par la Fondation Lydec, a démarré le 3 juillet et se poursuivra jusqu’au 28 août, souligne la même source.

Tout au long de cette période, la Fondation déploie un programme varié à la plage Lalla Meryem. Des ateliers sur le changement climatique, l’eau, l’énergie, les déchets et la biodiversité sont organisés chaque semaine par l’Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre. Les week-ends, des partenaires de la Fondation Lydec, à savoir la Fondation M’jid et les associations Espod, Casa Environnement et Théâtre Nomade, viennent présenter leurs actions et proposer des ateliers ludiques aux estivants. Aussi, une animation axée sur l’environnement, l’océan et l’Afrique, incluant des jeux éducatifs et une radio plage, est assurée tout au long de cette période. Environ 8.000 estivants, notamment des enfants, sont ainsi attendus à l’espace d’animation de Lydec.

Par ailleurs, la Fondation Lydec a mis en place une signalisation et des panneaux d’affichage et a réhabilité les infrastructures nécessaires comme les blocs sanitaires, les rampes d’accès, les tours de surveillance et les abris pour la Protection civile et la Police.

À noter que les eaux de baignade de la plage Lalla Meryem sont de bonne qualité (niveau A). Pour rappel, l’ensemble des plages du Grand Casablanca, dont Nahla et Essaada, est conforme aux exigences de la norme marocaine (NM 03-7-200) de surveillance de la qualité des eaux de baignade, et ce, grâce au Système anti-pollution du littoral Est qui a permis de supprimer les rejets directs en mer et d’atteindre, depuis mai 2015, un taux de dépollution des eaux usées de la métropole de 100%.

La World LPG Association (WLPGA), l’association mondiale pour le développement du GPL (butane/propane) dans le monde organise, du 3 au 5 octobre 2017, à Marrakech, le 30e Forum Mondial de l’industrie du GPL (World LPG Forum). Cet événement, d’envergure internationale et unique en son genre, est le premium évènement annuel de l’industrie du GPL (butane/propane) dans le monde. Le World LPG Forum regroupe chaque année et dans différentes villes du monde, des acteurs institutionnels et du secteur privé de 1er plan, ainsi que l’ensemble des intervenants de la chaîne de valeur de l’industrie du GPL, pour échanger autour des dernières évolutions du secteur, de ses potentiels de croissance à long terme, ainsi que de l’établissement de nouvelles relations d’affaires. A noter que plus de 2 000 personnalités et experts des métiers du GPL, en provenance de 115 pays, sont attendus dans la ville ocre.

Bilan d’étape pour les programmes engagés par le ministère de l’énergie, des mines et du développement durable dans la région de Marrakech-Safi.

Aziz Rabbah a mis ainsi le point sur l’état d’avancement des projets menés dans cette région. Le ministre fait ainsi savoir que 10.234 douars ont été électrifiés. Le taux d’électrification rurale est ainsi estimé à 99,40% et ce moyennant un investissement de 6,9 MMDH.

Et ce n’est pas tout puisque 290 douars supplémentaires sont programmés actuellement en vue d’atteindre un taux d’électrification de plus de 99,80%. La région a également bénéficié de projets phares dans le secteur de l’électricité et des énergies renouvelables.

Citons dans ce sens la centrale à charbon propre de Safi. Les travaux de réalisation de cette centrale dont la mise en service est prévue en 2018 vont bon train. Dotée d’une puissance de 1.386 MW, la centrale porte sur un investissement de 24 MMDH.

Le ministre a également fait savoir que la région verra la réalisation de projets solaires en bout de ligne, d’une puissance de 200 MW, nécessitant un investissement de 2,5 MMDH.

S’agissant de la filière éolienne, en plus du parc d’Amagdoul d’une puissance de 60 MW mis en service depuis 2007, d’autres projets éoliens verront le jour dans la région portant sur une puissance cumulée de 410 MW et un investissement dépassant 9 MMDH.

Une station d’ElectroMobilité a été inaugurée, jeudi 27 juillet à l’Université Ibn Tofail (UIT) à Kenitra, pour en faire une première « Smart University » à l’échelle nationale.
« La station est le résultat d’un projet de fin d’étude de deux étudiants de l’école nationale des sciences appliquées de Kenitra, toute la conception, le dimensionnement, le cahier de charge et le suivi a été fait par nos étudiants », a indiqué dans une déclaration à la presse, le président de l’UIT, Azzedine El Midaoui.
Ce concept ancré dans les pays anglophones consiste à produire de l’électricité pour charger les vélos électriques, mais également pour alimenter la présidence de l’université, a fait savoir M. El Midaoui, ajoutant que dans les quatre prochaines années, 60% des besoins énergétiques de l’université seront couverts.
Il a également relevé l’importance de ce projet, qui constitue un instrument de formation aux étudiants ingénieurs, soulignant que l’université n’est pas simplement un lieu de formation et de recherche mais veille également à accompagner les grands projets du pays.
L’université constitue également, selon lui, une plateforme de transfert technologique, qui est l’un des piliers pouvant faire basculer un pays vers l’industrialisation, comme c’est le cas dans plusieurs pays, notamment le Japon.
La construction d’une station d’épuration qui va servir au recyclage des eaux usées pour l’arrosage des espaces verts figure également parmi les projets prévus par l’université.
La station, inaugurée à l’occasion du 18è anniversaire de l’Intronisation de SM le Roi Mohammed VI, s’inscrit dans une politique visant la réalisation d’un projet innovateur qui met l’accent sur trois grands axes dans le monde de l’Energétique, à savoir l’Autoconsommation, l’Electromobilité et l’Efficacité Energétique.
L’électromobilité est une notion assez nouvelle dans le domaine du transport, consistant à s’orienter vers l’utilisation de véhicules électriques (voitures, vélos, …). Ces véhicules rechargeables s’approvisionnent en électricité via des bornes de recharges alimentées par le réseau ou par des installations de production à base des énergies renouvelables.

Le « Green Africa Innovation Booster » a connu lors de sa première édition un franc succès et une belle dynamique avec la réalisation de l’ensemble des objectifs fixés en vue de faire de l’Afrique un continent de l’innovation, a relevé le Directeur Général de l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN), Badr Ikken.
« L’Afrique dispose d’un fort potentiel, ainsi le Maroc représente une locomotive en matière de la recherche, du développement et de l’innovation pour notre continent », a déclaré M. Ikken à l’issue de la clôture de la première édition du « Green Africa Innovation Booster » qui s’est tenue les 12 et 13 juillet à Marrakech.
Il a de même exprimé la volonté de continuer sur la même lancée pour encourager l’innovation au sein des startups et des projets de recherche de manière à exploiter les importantes opportunités et potentialités dont regorge le continent africain.
M. Ikken a aussi mis l’accent sur les inventions, projets et startups ayant participé à cette première édition, en présentant des solutions efficaces et efficientes pour le continent à travers des produits verts et durables.
« Lors de cette première rencontre nous avons pu mobiliser plus de 16 pays dont des pays subsahariens avec plus de 70 startups. Nous avons vécu pendant deux jours une belle expérience si enrichissante pour le continent africain », a-t-il noté.
Par ailleurs, la cérémonie de clôture a été marquée par la remise de prix à trois startups les plus innovantes, au meilleur projet de R&D et à deux thèses de doctorat.
Le « Green Africa Innovation Booster » a rassemblé plus de 450 personnes venant d’Afrique, Europe, Asie et d’Amérique, pour encourager l’esprit de créativité verte ainsi que les outils et mécanismes de soutien de la recherche et de l’innovation en Afrique.
Les stratégies et les modèles réussis de l’innovation des quatre coins du monde ont été présentés lors de ce carrefour énergétique mondial, outre un village de l’innovation « Green Tech Village », mis en place pour offrir des espaces d’exposition et permettre aux startups en provenance de plusieurs continents d’exposer leurs produits, services et process les plus innovants dans les domaines des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, la mobilité durable, des réseaux intelligents et de la ville africaine du futur.

Le Maroc se veut l’une des locomotives du continent africain dans le domaine des innovations vertes, grâce notamment au nombre croissant de startups innovantes qui se lancent dans le domaine solaire, en relation avec les réseaux intelligents et la gestion de l’énergie, a indiqué, le 12 juillet à Marrakech, le directeur général de l’Institut de Recherches en Energies Solaires et Energies Nouvelles (IRESEN), Badr Ikken.

« Le Maroc est en train de se positionner sur le marché africain des innovations vertes, car il dispose d’un très fort potentiel pour l’entreprenariat. Nous souhaitons que l’Afrique devienne un continent de l’innovation et non pas seulement celui des potentialités, qu’il est déjà », a dit M. Ikken qui s’exprimait à l’ouverture de la première édition du « Green Africa Innovation Booster ». Il a, de même, souligné que cette rencontre constitue une plateforme idoine d’échange et de partage des meilleures expertises et innovations énergétiques durables dans le monde en vue de protéger l’avenir de la planète.

Intervenant par la même occasion, la Directrice de cabinet au ministère ivoirien des Mines, de l’énergie et du pétrole, Fatimata Thès, a relevé que les pays africains doivent consolider leurs efforts en vue d’ancrer cette dynamique d’énergies durables à l’échelle continentale. Même son de cloche chez la représentante du président du Bénin, Mme Modupe Anastasie Christelle Senami Hazoume, qui a appelé à nouer davantage de partenariats et d’accords entre les structures africaines dans le domaine énergétique pour inscrire l’Afrique dans une dynamique de développement durable.

Quant au chancelier de l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques, Mostapha Bousmina, il a plaidé pour la mise en œuvre de stratégies entre les pays du Sud en vue d’ériger un espace d’opportunités, d’échange et de développement tourné vers l’avenir.

Le directeur de la recherche scientifique et de l’innovation au sein du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Abdelhak Mouradi, a, quant à lui, jugé nécessaire le rapprochement des différents réseaux et plateformes et startups œuvrant dans le domaine énergétique de manière à booster une croissance verte en Afrique.

Pour la directrice de l’Innovation de KIC InnoEnergy, relevant de l’Institut européen d’innovation et de technologie, Elena Bou, elle a invité les pays africains à capitaliser les capacités et les opportunités offertes en vue de promouvoir une industrie énergétique durable, aussi bien à l’échelle continentale que mondiale.

L’Institut de recherches en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) a procédé, le 12 juillet à Marrakech, à la signature de deux protocoles d’accord pour promouvoir les échanges scientifiques et techniques et faciliter la réalisation de projets de formation et de recherche & développement dans le domaine des énergies renouvelables.

Signé dans le cadre de la première édition du « Green Africa Innovation Booster » qui s’est tenu, les 12 et 13 juillet à Marrakech, le premier accord conclu avec le Consortium RES4MED d’Italie (Renewable Energy Solutions for the Mediterranean) vient définir les conditions générales et établir les bases contractuelles de coopération entre les parties dans le domaine des énergies renouvelables.

Cette coopération concerne tous les domaines, notamment ceux liés à la promotion de projets de production d’énergies renouvelables, ainsi que les projets d’assistance et de formation dans le cadre d’une ou plusieurs activités.

S’agissant de la deuxième convention, elle porte sur la mise en place d’un réseau africain de l’innovation verte avec plusieurs partenaires, en l’occurrence la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Bénin, le Mali, le Burkina Faso, le Soudan, la Tunisie et le Maroc. Dénommé « GAIN pour Green Africa Innovation Network », ce réseau veille à renforcer la coopération scientifique à travers le continent dans le domaine des énergies renouvelables et du développement durable et promouvoir les aspects économiques, scientifiques et techniques.

A travers la signature de ces deux conventions, l’IRESEN s’engage dans une étroite collaboration avec les partenaires africains et européens, afin de renforcer la coopération universitaire et scientifique et de contribuer au développement mutuel de la formation, de la recherche appliquée et de l’innovation dans les domaines des énergies renouvelables.

ABB fournira une sous-station hybride pour un parc éolien nécessitant un investissement de 16 millions de dollars, cette dernière aidera le Maroc à réduire son empreinte carbone.

Les prévisions établies par le royaume indiquent que la demande énergétique du pays va augmenter constamment au cours des années qui viennent. Le pays dispose d’abondantes ressources en énergies renouvelables – à savoir l’énergie solaire, éolienne, et hydraulique – et s’est fixé un objectif de porter la part des énergies renouvelables à 52% à l’horizon

2030, tout en réduisant sa dépendance à l’égard des combustibles fossiles importés. Le gouvernement se focalise actuellement sur le développement de l’infrastructure électrique afin d’intégrer les énergies renouvelables, avec des objectifs de production de plus d’électricité grâce au vent et à d’autres sources d’énergies renouvelables.

ABB travaille avec la société EEM (Energie Eolienne du Maroc) pour construire une nouvelle sous-station hybride au sud du Maroc, qui contribuera au raccordement du réseau électrique national.

Une première de son genre au Maroc, une sous-station hybride conçue pour résister aux intempéries du désert et aux conditions atmosphériques maritimes. Le nouveau parc éolien de Nareva a reçu le label COP22, lors de la 22e édition de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques qui s’est tenue à Marrakech en fin 2016.

La sous-station hybride aura une capacité de 225/33 Kilovolts (Kv) et sera flexible et évolutive, avec une possibilité d’extension jusqu’au 400kV ou d’augmentation de la puissance du parc éolien jusqu’à 300MW. Nareva est impliquée dans le développement de plusieurs parcs éoliens à travers le Maroc.

La société cherchait un support fort de son fournisseur potentiel. L’équipe ABB de l’Espagne, du Maroc, de l’Italie, de la Turquie, de la Suisse et de la Suède ont collaboré ensemble pour organiser des séminaires techniques, et fournir diverses analyses sur les coûts du cycle de vie. La sous-station hybride comprendra les dernières technologies d’ABB à savoir PASS, la Cellule MT ZS2, les transformateurs de puissance de 150MW, les transformateurs de mesure, les parafoudres, le système d’automatisation de poste, ainsi que les produits de protection et de contrôle.

La nouvelle sous-station améliorera la présence d’ABB en Afrique et contribuera à la réalisation de l’objectif d’ABB Power Grids qui est de fournir un réseau plus fort, plus intelligent et plus vert pour ses clients.

L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) vient de mettre en service un important projet d’alimentation en eau potable à partir du barrage d’Al Wahda pour la ville de Kariat Ba Mohamed et des communes avoisinantes.

Ce projet, d’un coût de 320 millions de dirhams, consiste en la réalisation d’une prise d’eau brute au niveau du barrage Al Wahda, d’une station de traitement d’une capacité de 360 litres par seconde, d’une station de pompage, de 2 réservoirs de 1 000 m3 chacun ainsi que la pose de 36 km de conduites d’eau brute et d’eau traitée.

Il contribuera ainsi à l’amélioration de la qualité de vie d’une population totale de 400 000 habitants relevant de la Commune de Kariat Ba Mohamed ainsi que des Provinces de Taounate, Ouezzane et Chefchaouen.