La secrétaire d’État chargée du Développement durable, Nezha El Ouafi, vient d’être nommée présidente du Réseau des femmes ministres et hauts fonctionnaires de l’Environnement pour l’Afrique (AFWMLE), lancé en 2015 et hébergé par le bureau régional du PNUE à Nairobi.
Cette nomination qui récompense les efforts de la secrétaire d’État et du Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, va redynamiser le réseau en capitalisant sur les acquis et créant plus de synergie et de convergences avec les différentes initiatives entreprises au niveau africain et mondial.

Le Maroc assure actuellement, en la personne de Mme El Ouafi, le poste de président du Forum régional africain pour le Développement durable (FRADD), suite à son élection en avril 2019, lors de la 5e session du FRADD, organisée les 17 et 18 avril 2019 à Marrakech, sous le Haut patronage de SM le Roi, sous le thème « donner des moyens d’action aux populations et assurer l’inclusion et l’égalité ».

La secrétaire d’État est également vice-présidente du bureau de la conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE), suite à son élection à ce poste lors de 16ème session ordinaire de la CMAE, tenue du 12 au 16 juin 2017, à Libreville au Gabon.

Ce réseau des femmes ministres et hauts fonctionnaires de l’environnement pour l’Afrique, qui est hébergé par le Bureau Régional du programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) en Afrique à Nairobi, a été lancé officiellement en 2015, à l’occasion de la 15e session de la CMAE en Égypte. L’AFWMLE fait partie d’un Réseau mondial des Femmes ministres et hauts fonctionnaires de l’environnement (NWMLE).

Le réseau a mis en œuvre un plan d’action 2015-2017 qui a eu des résultats fructueux ayant trait notamment à l’appui à l’adoption de la politique de la CMAE sur le genre et la création du Réseau africain des femmes entrepreneures dans le secteur de l’énergie (WEE). Il a été renforcé en mars 2019 par le lancement du Réseau des Femmes Africaines Environnementalistes (NAWE).

L’AFWMLE sera en effet un outil pour garantir une prise de décision équilibrée en matière d’intégration de l’aspect genre dans le processus de mise en œuvre des politiques de l’environnement et du développement durable au niveau local, régional et global pour faire face aux défis environnementaux émergents notamment ceux liés aux effets pervers du Changement climatique. 

L’ONEE représenté par son Directeur Général, M. Abderrahim El Hafidi, a participé aux travaux du sommet du Global Sustainable Electricity Partnership (GSEP) qui se tient au Japon le 3 juin 2019.

Lors de ce sommet, le Conseil d’Administration de GSEP approuve, à l’unanimité, l’adhésion de l’ONEE comme membre avec droit de vote à cette alliance et devient ainsi le seul membre d’Afrique et du monde arabe à y siéger parmi les plus grandes entreprises d’électricité au monde. 

A cette occasion, M. El Hafidi a remercié les CEO membres du GSEP d’avoir admis l’ONEE et a présenté les avancées réalisées par le Maroc dans le secteur électrique. Le DG de l’ONEE a, par ailleurs, affiché la disponibilité du Maroc à partager son expérience notamment au sein du continent Africain qui doit faire face à d’énormes challenges pour son électrification. Le GSEP pourrait apporter des solutions pour transformer ces challenges en opportunités d’investissements et contribuer au développement de certains pays Africains.

En raison de son caractère unique, le GSEP constitue, pour les dirigeants des entreprises du secteur mondial de l’électricité, un forum exceptionnel d’échanges de réflexions et d’informations stratégiques sur les facteurs qui auront un impact sur la transformation profonde de ce secteur. Parmi les facteurs discutés lors de ce sommet, la décarbonation, la digitalisation, la décentralisation et la déréglementation.

Le sommet a été également l’occasion pour le DG de l’ONEE d’explorer des partenariats avec les CEO des sociétés membres. Il a ainsi eu des discussions avec les Présidents d’EDF, d’ENEL, d’AEP ou encore Hydro-Québec.

Le Global Sustainable Electricity Partnership (GSEP) est une alliance de compagnies d’électricité leaders dans le monde, ayant une vision commune et qui se sont données pour principale mission de promouvoir le développement énergétique durable par l’électrification.

Créée en 1992, le GSEP est une organisation internationale, dirigée par les PDG des plus importantes entreprises d’électricité dans le monde et qui sont au nombre de huit, dont EDF -France-, Hydro-Québec –Canada-, SGCC -Chine-, Kansai Electric Power -Japon-, AEP –USA…

L’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) vient de lancer un appel à pré-qualification (RfQ) relatif à la deuxième centrale du complexe solaire Noor Midelt (Noor Midelt II).

Cet appel de pré-qualification, qui s’inscrit dans le cadre du développement du complexe solaire Noor Midelt, et après l’adjudication de la centrale Noor Midelt I, constitue la première étape du processus de sélection du partenaire privé en charge de la conception, du financement, de la construction, de l’exploitation et de la maintenance d’une centrale solaire avec stockage, indique un communiqué de MASEN.

Et d’ajouter que Noor Midelt II mettra en compétition l’ensemble des technologies solaires avec stockage mature, notamment le Photovoltaïque (PV) et le Solaire Thermodynamique (CSP) associés aux différentes technologies de stockage thermique ou batterie, dans le but d’assurer une puissance stable injectée dans le réseau de 190 MW pendant les heures de pointe et 230 MW en journée, environ.

« L’innovation est un des vecteurs fondamentaux qui animent l’action de MASEN », a souligné le PDG de MASEN, Mustapha Bakkoury, ajoutant que « l’hybridation entre le CSP et le PV dans le cadre de la centrale NOOR Midelt I, qui a permis de réduire considérablement le prix du kilowattheure, en est une illustration ».

« Aujourd’hui, dans le cadre de Noor Midelt II, nous poursuivons notre quête d’optimisation et souhaitons tirer pleinement profit des dernières évolutions technologiques qu’offre le marché, notamment dans le stockage d’énergie, afin d’améliorer davantage les rendements et les coûts de nos projets », a-t-il ajouté.

La centrale Noor Midelt II permettra d’élargir le champ technologique en donnant la possibilité aux développeurs privés de proposer des configurations optimales combinant le PV, le CSP, le stockage thermique, ou les batteries électriques, poursuit le communiqué. La même source relève que les entreprises intéressées par ce projet sont invitées à télécharger le document de pré-qualification sur le lien https://masen.local-trust.com et ce, à compter du 9 juillet courant.

La date limite de remise des offres relatives à la pré-qualification du Projet Noor Midelt II est fixée au lundi 16 septembre 2019 à 10h00, heure marocaine.
MASEN est le groupe chargé de piloter les énergies renouvelables au Maroc, relève le communiqué, ajoutant que les programmes de développement de projets intégrés portés par MASEN contribuent à l’objectif national, à l’horizon 2030, d’un mix électrique dont +52% est d’origine renouvelable. A fin 2018, 1.215 MW sont en exploitation dans l’éolien, 1 770 MW dans l’hydraulique et plus de 700 MW dans le solaire. A travers la valorisation des énergies renouvelables, MASEN crée une force inépuisable de développement économique, social et environnemental pour le Maroc et au-delà.

Le tissu associatif à Ouarzazate s’est renforcé avec la création d’un Centre des Jeunes Marocains pour l’Energie Durable (CJMED).
La création de ce centre s’inscrit dans le cadre de la dynamique actuelle que connaît le Maroc en tant que pays modèle en matière de transition énergétique, selon les fondateurs du CJMED.

Le centre a pour vocation de renforcer le rôle des jeunes comme acteurs dans la transition énergétique du Royaume et d’assurer, ainsi, leur contribution au développement socio-économique de la région Drâa-Tafilalet.
Après l’adoption du statut de cette association, l’assemblée générale a procédé à l’élection de M. Abdelkrim Amkassou, président du CJMED, ainsi que des membres du bureau administratif.

M. Amkassou a expliqué que la création de cette association a pour objectif de renforcer l’intérêt accordé aux énergies renouvelables et de contribuer à la valorisation des potentialités dont regorge la province de Ouarzazate et la région de Drâa-Tafilalet.

Le centre ambitionne aussi de contribuer à l’appui et à la mise à niveau de ce secteur, ainsi qu’à la formation des jeunes intéressés par ce domaine en vue de renforcer l’efficacité énergétique du Royaume.

De son côté, le secrétaire général du centre, Rachid Naciri, a fait savoir que cette initiative est le fruit d’une série de rencontres entamées en 2017 entre un groupe de jeunes motivés, ambitieux et intéressés par le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique au niveau de la ville de Ouarzazate.

Il a relevé que l’assemblée générale a fixé quatre piliers pour la gestion des affaires du centre: renforcer les capacités des jeunes de la région de Drâa-Tafilalet en matière des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, lancer des projets dans les zones rurales, faire du centre une destination pour les jeunes en quête d’informations inhérentes à ce secteur et enfin veiller à échanger les expériences et les expertises sur le plan international.

Le centre œuvrera également à organiser diverses activités conformément à un plan d’action triennal dédié à tous les acteurs dans ce domaine vital, a-t-il conclu. 

Présentée lors d’une réunion qui s’est déroulée le 10 juillet 2019 au siège de la CGEM, l’étude sur la mobilité durable menée par Nevolys et le Groupe Sunergia en partenariat avec la Fédération de l’énergie fait ressortir une analyse exhaustive du potentiel du marché marocain dans le domaine et émet des recommandations pour implémenter cet écosystème au Maroc. 

En effet, le basculement vers l’électrique est en marche un peu partout dans le monde, ce qui pousse les acteurs nationaux de l’énergie à s’interroger sur l’état des lieux de ce marché en termes d’offre, de parc, des ventes, de chaîne de valeur, d’infrastructures et de cadre législatif et réglementaire. 

L’écosystème marocain est au stade préliminaire de montage et de structuration, à en croire les résultats de cette étude qui pointe du doigt le prix de vente des voitures électriques qui reste plus cher par rapport aux véhicules thermiques, les incitations limitées ne permettant pas de réduire significativement des prix de vente des VE, l’Insuffisance des bornes de recharge rapide sur le réseau routier national et l’inexistence des prises domestiques sécurisées/pilotées. Sans parler du manque de main-d’œuvre qualifiée pour l’entretien et la maintenance des VE et l’absence d’un cadre réglementaire sur la mobilité durable et vente d’énergie par les opérateurs de bornes de recharge. Elle met en garde contre le traitement de la mobilité durable en dehors de la transition énergétique et appréhende l’impact éventuel sur le marché des pièces de rechange et service après- vente.

Selon cette étude, il faudrait, 10 années de transition afin d’effectuer des incitations pour l’utilisation des voitures électriques. L’étude préconise de mettre en place une prime à l’achat pour les voitures électriques (estimée à 50.000 DH) et un remboursement de la TVA à l’achat de voitures électriques pour les entreprises. Elle recommande également de mettre en œuvre des taux préférentiels pour le financement des véhicules électriques par les organismes de financement ainsi que l’application d’offres préférentielles pour l’assurance auto des VE. 

L’étude suggère également de procéder à une prime à la casse pour le transport en commun et d’offrir des avantages à l’utilisation de véhicules électriques (gratuité péage, stationnement, exonération vignette, réduction des frais d’immatriculation, tarif d’homologation des cyclomoteurs). 

Au niveau du développement de l’infrastructure de recharge pour véhicules électriques, elle recommande le déploiement progressif d’un réseau de bornes de recharge rapide des véhicules électriques couvrant le réseau routier national, principalement au niveau des stations-service.

De même, le renforcement de l’écosystème de la mobilité électrique exige la mise en œuvre d’un cadre sur l’exemplarité de l’État et les collectivités territoriales (30% des nouvelles acquisitions à l’horizon 2030).

Dans le cadre de la promotion du partenariat international dans le domaine de l’énergie, le Maroc a accueilli, le 28 juin, le comité exécutif du forum international de l’Energie (IEF). Cet organisme multilatéral est la principale plateforme neutre dont les membres représentent 90% de la demande et de l’offre sur le marché mondial de l’énergie.

Lors de son discours d’ouverture, Aziz Rabbah, ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, a souligné l’importance capitale de cette réunion et a remercié Sun Xiaoshan, Secrétaire Général du Forum International de l’Energie, d’avoir organisé cette réunion pour la première fois au Maroc et en Afrique.

Le Ministre a également souligné que cette réunion constitue une opportunité majeure pour les pays producteurs et consommateurs afin de débattre des questions énergétiques clés et d’intérêt commun.

En effet, l’énergie jouant un rôle de plus en plus important dans le monde d’aujourd’hui tant au niveau économique qu’au niveau géopolitique, il est important d’inventer de nouveaux modèles économiques et de nouvelles politiques énergétiques à même de relever les principaux défis : mettre à disposition une énergie sûre avec un coût raisonnable et, en même temps,  préserver un développement durable.

Le comité de cette année connaîtra la participation d’environ 40 représentants des Pays membres du comité exécutif. Il est à rappeler que l’IEF compte plus de 72 membres actifs dont les acteurs du secteur de l’énergie : USA, Europe, Chine, Arabie Saoudite. Son siège est à Riyad en Arabie saoudite.

Il est à noter qu’en marge de cet événement international, plusieurs rencontres bilatérales seront organisées entre les responsables marocains et les représentants des pays membres. Ce comité examinera également la proposition du Secrétaire Général de l’IEF d’abriter la prochaine réunion ministérielle des pays membres, prévue en 2022, au Maroc.

ENGIE a organisé la 5ème édition du programme « Innovation Week », le Jeudi 20 Juin à Casablanca . Un évènement qui se veut révélateur de talents porteurs de projets innovants, une occasion pour plusieurs étudiants et start-ups de proposer leurs idées innovantes autour de l’énergie.
Les porteurs de projets au Maroc seront sélectionnés parmi des étudiants et lauréats issus des grandes écoles d’ingénieurs et de commerce, ainsi que des start-ups dans le domaine de l’énergie.
La conférence de la matinée a réuni ENGIE et plusieurs experts du secteur autour d’un Panel dédié à l’Innovation.

Face à l’urgence du changement climatique, accélérer l’adoption de meilleures pratiques en matière d’efficacité énergétique est désormais un impératif pour la communauté internationale. Tel est le leitmotiv des dirigeants et opérateurs publics et privés réunis cette semaine à Washington lors du Forum mondial sur l’efficacité énergétique au cours duquel l’expérience du Maroc a été mise en valeur. « Nous sommes un pays qui est cité comme exemple. Cette année, ce sont le Maroc et le Mexique qui étaient à l’honneur », a déclaré le directeur général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), Said Mouline. 

Le prestigieux Prix du Visionnaire en efficacité énergétique (Energy Efficency Visionary Award) attribué en 2017 à Sa Majesté le Roi Mohammed VI par ce même Forum consacre la pertinence et la proactivité du Royaume à travers la stratégie mise en place dans plusieurs secteurs comme l’industrie, les transports, l’agriculture et le bâtiment. Au cours des 12 dernières années, le forum “EE Global” s’est imposé comme lieu de convergence de l’élite de l’efficacité énergétique, des responsables gouvernementaux, des chefs d’entreprise et des représentants de différents secteurs pour un dialogue concret sur l’amélioration de l’utilisation des sources de l’énergie pour accompagner la transition verte.

Selon les experts, à moins que les communautés politiques, financières et philanthropiques internationales n’accordent une plus grande priorité à la mise en œuvre rapide des politiques et des investissements en faveur de l’efficacité énergétique, le taux de réduction des émissions de gaz à effet de serre restera trop lent pour modifier la trajectoire climatique. D’où l’importance des efforts internationaux et nationaux visant à garantir que l’efficacité énergétique soit plus inclusive, plus accessible et plus abordable que jamais et pour que personne ne soit en reste.

De l’avis du directeur général de l’AMEE, l’efficacité énergétique est « un peu le parent pauvre de la transition énergétique, au niveau mondial ». Les énergies renouvelables s’accaparent le gros des investissements, et l’efficacité énergétique nécessite beaucoup plus d’investissements, sachant qu’elle est très rentable, a-t-il indiqué, expliquant que chaque dollar investi dans l’efficacité énergétique rapporte quatre dollars au pays « parce qu’on réduit la facture énergétique, on réduit les émissions de GES, on influe sur la balance des paiements des pays, et sur la facture énergétique des citoyens, qui, au lieu de gaspiller de l’énergie, et payer plus, cet argent est réajusté dans l’économie avec un autre impact important ».

A Washington, les spécialistes du domaine ont focalisé les discussions sur les moyens de garantir l’efficacité énergétique pour les catégories sociales les plus basses et la manière dont les financements et les subventions peuvent toucher ceux qui n’ont pas les moyens pour investir dans des appareils et des lampes qui consomment moins pour pouvoir réduire la facture énergétique. Dans ce sens, les cas du Maroc et du Mexique ont montré, selon lui, l’importance de mobiliser des financements qui ont permis aux banques locales de financer l’efficacité énergétique. 
Un programme comme le MORSEF, Moroccan Sustainable Energy Financial Facility, a permis de mobiliser plus de 1 milliard de dirhams d’investissements pour les industriels, avec 10% de subventions, a indiqué M. Mouline en insistant sur l’importance de généraliser cette approche à tous les acteurs. L’expérience du Maroc dans le domaine de l’agriculture a été en outre évoquée, citant les outils financiers en place pour aider les agriculteurs à investir dans des pompes solaires au lieu des pompes diesel. 

« Il faudrait généraliser ce modèle au reste des citoyens, aux villes, dans les secteurs du transport, parce que c’est important d’accompagner l’investissement dans ce domaine », a-t-il poursuivi car « tout le monde est gagnant avec l’efficacité énergétique, parce que le pays baisse sa facture énergétique, l’industriel réduit sa facture énergétique et devient plus compétitif, la ville peut baisser sa facture énergétique avec son éclairage public et autre, ainsi que le citoyen qui a besoin d’être aidé pour faire ces investissements ». Outre le financement, le forum a aussi braqué les projecteurs sur l’aspect réglementaire. 

Au Maroc, « on a mis en place des normes, des standards, pour les appareils électroménagers, la climatisation, les voitures pour que nous ayons un citoyen averti lorsqu’il va acheter un produit, qu’il sache ce qu’il va lui coûter en terme de facture d’énergie », a souligné M. Mouline, relevant l’importance d’accompagner les citoyens qui ont des appareils électroménagers très anciens (Réfrigérateurs, climatiseurs..) qui consomment énormément d’énergie mais n’arrivent pas à investir dans de nouveaux, à travers des modes de financements, à l’instar de la prime à la casse pour les taxis. « Mais il faut aussi mettre en place des standards et des normes pour les importations. On ne peut pas importer ce qui, parfois, ne coûte pas très cher mais qui consomme beaucoup », a-t-il dit en notant qu’au vu des effets du réchauffement climatique et des pics de chaleurs, les appareils de climatisation sont partout présents, de plus en plus bon marché mais pas très efficace, ce qui alourdit la facture d’électricité. 

Au Maroc, le texte portant sur les standards relatifs à ce domaine, est aujourd’hui au niveau du secrétariat général du gouvernement, et suit sa voie pour qu’ils puisse entrer en vigueur, a précisé M. Mouline, insistant que l’efficacité énergétique passe par les volets de la réglementation, de l’accompagnement technique et financier ainsi que la sensibilisation. Dans ce sens, il a cité le centre de formation sur l’efficacité énergétique de Marrakech, aussi bien pour le Maroc que pour l’Afrique au vu du nombre important de délégations de plusieurs pays du continent qui viennent en formation dans ce domaine.

Dans ce sens, le Forum de Washington a mis l’accent sur l’importance du continent africain avec ses 600 millions d’habitants sans électricité aujourd’hui, ce qui pose l’impératif de veiller à les doter d’électricité selon un modèle complet qui intègre les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Ainsi, l’industrie marocaine présente aujourd’hui, selon M. Mouline, un savoir-faire et des produits développés – du panneau solaire jusqu’aux batteries, qui sont fiables et qui s’exportent au niveau international.

Depuis le 29 mai et jusqu’au 8 juillet 2019, EDF invite les entrepreneurs africains à participer à l’appel à projets dans le cadre de la 3e édition de son concours d’innovation EDF Pulse Africa. 

L’objectif : révéler et accompagner les entreprises engagées pour le développement énergétique du continent. Des dotations allant de 5 000 à 15 000 euros ainsi qu’un programme d’accompagnement complet sont en jeu. Pour cette 3e édition, EDF introduit deux évolutions majeures : outre les start-ups, le concours est désormais ouvert aux PME africaines ; le criblage de projets innovants se fera au plus près du terrain grâce à un « EDF Pulse Africa Tour » couvrant 7 pays où le Groupe EDF est présent. 

A travers les prix EDF Pulse Africa, EDF souhaite encourager la dynamique entrepreneuriale en Afrique avec deux objectifs :
identifier des partenaires potentiels d’EDF en Afrique en dénichant les pépites technologiques du continent 

soutenir l’innovation en offrant aux entrepreneurs locaux l’accès à l’écosystème d’innovation d’EDF 

Pour la première fois, le concours s’adresse également aux PME africaines de moins de 50 salariés. Souvent porteuses de projets innovants, nombre d’entre elles font face aux mêmes difficultés que les start-ups, dont notamment l’accès au financement et à l’appui opérationnel pour passer du stade de projet à celui de déploiement commercial. 

A travers cette initiative, EDF souhaite s’imposer comme un acteur incontournable de l’innovation entrepreneuriale en Afrique et élargir le vivier de futurs partenaires. 

Autre nouveauté́ de taille : EDF diversifie les modalités de criblage de projets pour s’assurer le plus en amont possible de l’adéquation entre la nature des projets, les besoins du tissu économique local et les activités d’EDF dans la région. 

A l’issue d’une présélection via la plateforme d’inscription, les candidats issus de 7 pays dans lesquels EDF est présente (Afrique du Sud, Cameroun, Côte-d’Ivoire, Ghana, Maroc, Sénégal et Togo) seront invités à défendre leurs projets devant un jury d’experts locaux, organisé en partenariat avec les incubateurs africains et des partenaires institutionnels. Les projets retenus dans ce cadre accèderont directement à la finale du concours qui se déroulera à Paris. La présélection des candidats issus des 47 autres pays africains se déroulera selon les mêmes modalités que les années précédentes, via la plateforme en ligne : www.africa-pulse.edf.com 

Un accompagnement sur mesure 

Outre les dotations pour le développement de projet allant de 5000 euros à 15 000 euros, les lauréats bénéficieront d’un accompagnement complet, comprenant : 

 Conseil opérationnel ou financier 

 partenariats de développement de projets avec des acteurs locaux tel que « Energy Generation », (incubateur et centre de formation dédiés aux start-up du secteur de l’énergie basé au Togo) et avec les experts d’EDF, notamment via sa filiale EDF Pulse Croissance www.edf.fr/pulse/croissance 

Accès à l’écosystème d’innovation d’EDF : la R&D et les labos de créativité́ internes d’EDF 

  • Jusqu’ au 8 juillet, dépôt de candidatures via la plateforme www.africa-pulse.edf.com
  • De septembre à octobre : présélections de candidats via la plateforme et les jurys locaux pour les 

pays suivants : 

 MAROC : mercredi 4 septembre à Casablanca 

 SENEGAL : jeudi 12 septembre à Dakar 

 GHANA : mardi 17 septembre à Accra 

 AFRIQUE DU SUD : jeudi 19 septembre à Johannesburg 

 COTE D’IVOIRE : mardi 24 septembre en Abidjan 

 TOGO : mardi 1 octobre à Lomé 

 CAMEROUN : jeudi 3 octobre à Yaoundé 

 21 novembre : finale et remise des prix à Paris 

L’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN) participe, en tant que partenaire, à la première réunion du Partenariat international sur le stockage de l’énergie « ESP : Energy Storage Partnership », tenue à Bruxelles.
La première réunion de ce partenariat organisé par le Groupe de la Banque Mondiale, est focalisée sur la définition du contexte, des objectifs et des champs d’application dudit partenariat. Elle vise, à travers les discussions des partenaires, à mettre en place une nouvelle approche de l’intégration et de la fiabilité des systèmes, axée sur les besoins des pays en développement. 
Selon l’IRESEN, une telle approche accordera un rôle plus important au stockage d’énergie, en tant que solution, pour soutenir l’intégration de parts d’énergie renouvelable plus élevées, sans relever les défis opérationnels, selon les organisateurs.
Il a été proposé d’organiser l’ESP en quatre volets principaux, à savoir « Recherche et Développement », « Démonstration technologiques et applications », « Outils d’intégration et de planification du système », « Politiques, réglementation et approvisionnement » et « Systèmes de gestion et durabilité ».
Afin d’encourager l’utilisation du stockage de l’énergie dans les pays en développement, le Groupe de la Banque mondiale avait lancé un programme d’investissement d’un milliard de dollars pour le stockage de batteries et convoqué le Partenariat international sur le stockage de l’énergie (ESP) avec 30 partenaires en mai 2019, lors de la 4e réunion ministérielle des pays membres de l’initiative « Mission Innovation ». 
L’IRESEN avait intégré, lors de cette réunion ce partenariat important, en tant que membre.