La Conférence internationale sur l’eau et le climat (CIEC) se tiendra les 11 et 12 juillet à Rabat sous le thème « Sécurité Hydrique pour une Justice Climatique ». Organisée en collaboration avec le ministère français de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer et le Conseil Mondial de l’Eau (CME), la Conférence Internationale sur l’Eau et le Climat verra la participation de ministres Africains et de la région MENA, des représentations diplomatiques et d’agences de développement, des bailleurs de fonds, des agences gouvernementales, des institutions intergouvernementales ainsi que des organes de l’ONU. A noter que cet événement est labellisé ‘‘COP22’’.

Il ambitionne de plaider pour une meilleure prise en charge de l’eau dans les négociations du climat lors de la COP de Marrakech.

En amont de la 22ème Conférence des Parties de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22) qui se tiendra du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech, la Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima accueille les 18 et 19 juillet prochain à Tanger la MEDCOP CLIMAT.

Ce forum méditerranéen pour le climat de tous les acteurs gouvernementaux et non étatiques s’inscrit dans une continuité des engagements et enjeux issus de la MEDCOP21 de Marseille. Ce forum permettra pendant deux jours de valoriser, partager, consolider les contributions et définir des plans d’action pour les Etats, les Collectivités territoriales, ONG, associations et entreprises tant pour l’atténuation que pour l’adaptation.

Site de la MEDCOP CLIMAT Tanger

L’Agence de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ADEREE) et le groupe suisse ABB ont signé en mai dernier, un protocole d’accord ayant pour objet le développement et la mise en œuvre de solutions d’efficacité énergétique et sa promotion à travers des actions de formation, de sensibilisation et de démonstration communes.

L’étendue de l’accord couvre :

1) la collaboration au développement de l’efficacité énergétique, notamment dans le secteur de l’Industrie et le Bâtiment,

2) la mise en place des prototypes de démonstration ‘‘demo case’’,

3) l’organisation conjointe des ateliers régionaux de sensibilisation,

4) le partage des expériences et des données,

5) la formation dans l’Efficacité Energétique en Industrie.

 

Pour rappel, ABB est le leader mondial dans les technologies de l’énergie et de l’automation, avec une présence dans environ 100 pays.

Article Le Matin : L’Aderee et le suisse ABB s’allient dans l’efficacité énergétique

Conscient du rôle crucial des énergies renouvelables dans la réduction des gaz à effet de serre et dans l’amélioration de la sécurité énergétique, le Centre National d’Etudes et de Recherche sur l’Eau et l’Energie (CNEREE) relevant de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech a développé, pour la première fois au Maroc, une technologie thermo-solaire pour l’extraction des huiles essentielles des plantes aromatiques et médicinales (PAM) qui constitue une alternative idéale aux combustibles fossiles classiques. Le CNEREE a développé dans la région de Marrakech-Safi un dispositif décentralisé, « la parabole solaire Sheffler Reflector », pour la distillation des PAM en utilisant l’énergie solaire afin d’extraire essences, huiles essentielles et eaux aromatisées, et ce dans le cadre d’un projet mené en collaboration avec l’entreprise allemande Simply Solar, le bureau d’études allemand Com.E et 2 ONG marocaines : CDRT et JECA, en perspective de la COP22, prévue en novembre prochain à Marrakech.

La facture pétrolière du Maroc a enregistré une baisse de 31,2% à fin mai 2016, s’élevant à 19,9 milliards DH au lieu de 28,91 MMDH une année auparavant, selon l’Office des changes. A noter que ce recul est en lien avec la régression des approvisionnements en huile brute de pétrole (-100%), d’après les dernières statistiques rendues publiques par l’Office sur les échanges extérieurs du Maroc. Et dans ses statistiques provisoires, l’Office des changes fait état également d’un retrait du gaz de pétrole et des acquisitions du gas-oil et fuel-oils respectivement de 25,3 et 11% .

Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération et Président de la COP22, a reçu le 17 juin à Rabat les plus importants opérateurs économiques du Maroc, afin de leur présenter les opportunités de partenariat et les modalités de participation dans le cadre de la COP de Marrakech et appeler les patrons « à agir pour que le prochain rendez-vous planétaire du climat joigne l’ambition à l’action » et « faire de la COP22 une étape importante du développement d’un Maroc émergeant ».

Et à cette occasion, le Président du GPBM et de BMCE Bank of Africa, Othman Benjelloun, a indiqué que « le secteur bancaire marocain est impliqué bien avant la COP21 dans la défense des énergies Renouvelables », assurant « de la mobilisation du secteur pour réussir le challenge de la COP de Marrakech ».

De son côté, le vice-président de la CGEM, Fayçal Mekouar, a exprimé la volonté du patronat marocain à contribuer à la réussite de la COP22, indiquant que « dans le cadre de ce rendez-vous mondial, les engagements de la CGEM s’inscrivent dans la durabilité ».

Enfin, le Chef du pôle partenariat public‐privé au sein du comité de pilotage de la COP22, Said Mouline, a assuré que « le secteur privé est le fer de lance de la COP22 ».

 

Les membres du Comité interministériel du suivi de la préparation de la 22e Conférence des Parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22) se sont réunis, mercredi 15 juin à Rabat, pour présenter l’état d’avancement des préparatifs, et se pencher sur les initiatives marocaines en la matière et les perspectives de cet événement international. Et lors de cette réunion présidée par Salaheddine Mezouar, président du comité de pilotage de la COP22, les membres du comité interministériel se sont attelés sur les différentes réalisations concernant l’administration et la finance, la communication, la sécurité et la logistique, la société civile, le partenariat public privé, les Side Events, ainsi que les aspects scientifiques et ayant trait à la négociation.

Le Maroc et l’Espagne ont signé, mercredi 15 juin à Rabat, un mémorandum d’entente dans le domaine de la biotechnologie. Signé par le ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, et la secrétaire d’Etat à la recherche scientifique de l’innovation, Carmen Vela, ce mémorandum porte sur les axes prioritaires de recherche entre les 2 pays, à savoir l’énergie solaire, la protection de l’environnement et des espaces boisés, ainsi que l’agroalimentaire et le développement des ressources marines.

A noter que ce mémorandum vient en application de la Déclaration conjointe, instituant un cadre novateur pour développer une association stratégique, signée le 3 octobre 2012 à l’occasion de la Haute commission mixte.

L’Eau et le Climat seront au centre d’une conférence internationale qui se tiendra à Rabat les 11 et 12 juillet prochain, sous le thème « La sécurité hydrique pour une justice climatique ».
Initiée par le ministère délégué chargé de l’Eau, en partenariat avec le ministère Français de l’Environnement, de l’énergie et de la mer et le Conseil Mondial de l’Eau, cette conférence a pour objectif de mobiliser et assurer l’engagement des acteurs politiques, institutionnels, techniques, financiers et la société civile pour que les enjeux liés à l’eau soient inscrits au premier plan de l’agenda des négociations des parties sur les changements climatiques.
Cette conférence sera organisée en 4 sessions autour de plusieurs thématiques portant notamment sur la vulnérabilité de l’eau aux changements climatiques, la place de l’Eau dans la mise en œuvre de l’accord de Paris et des ODD, l’Alliance « eau-énergie-sécurité alimentaire- santé-éducation », et la place de l’eau dans les mécanismes de financement liés aux changements climatiques.
Cette rencontre internationale mettra également à l’honneur le continent Africain par l’organisation d’une Table Ronde ministérielle, sous le thème « l’Eau en Afrique, pour une justice Climatique », et ce, afin de promouvoir les actions solidaires en faveur du climat en Afrique.
Cette initiative inscrite dans le cadre de la préparation du prochain rendez-vous planétaire COP 22 vise à positionner l’eau comme l’un des secteurs prioritaires pour la mise en œuvre du prochain accord de Paris.

La Coalition marocaine pour la justice climatique (CMJC), réseau de plus de 200 organisations, associations, syndicats, réseaux de la société civile et mouvements sociaux marocains, a mis en place un programme volontariste de mobilisation pour la justice climatique, intitulé « En route vers la COP22 ».
Ce programme prévoit l’organisation au niveau régional (Casablanca, Marrakech, Laâyoune, Oujda) de 4 pré-COP visant à mobiliser les associations, les élus, les services extérieurs ainsi que le secteur privé pour la mise en place de politiques territoriales à même de contribuer à l’atténuation des effets du changement climatique et à la sauvegarde de l’environnement avec une approche qui prend en compte la protection des personnes et des groupes en situation de vulnérabilité, indique un communiqué de la Coalition.
La CMJC appellera également à des rencontres nationales, régionales et internationales de réflexion, de concertation et de dialogue autour des engagements climats et développement durable, lors desquelles associations et chercheurs pourront valoriser leurs initiatives et expériences dans la lutte contre le changement climatique.
Elle inscrira dans les débats des thématiques nouvelles, telles que genre et climat, la question des réfugiés climatiques ou la place et le rôle des jeunes dans la protection de l’environnement et les handicaps.

Une série de manifestations

En novembre, durant la Conférence, la CMJC participera à une série de manifestations en parallèle de l’événement, souligne la même source.
La CMJC poursuivra enfin son activité après la COP22 avec la publication de recommandations et l’organisation de réunions d’évaluation et de suivi des décisions des Etats.
La Coalition s’inscrit dans le prolongement, le renforcement, la solidarité et la convergence des actions menées depuis des décennies par les associations marocaines, maghrébines, africaines, méditerranéennes et internationales qui luttent pour la promotion et la protection des droits sociaux, économiques et environnementaux.
Elle a pour vocation de consolider la prise de conscience populaire marocaine des enjeux environnementaux et du changement climatique à travers une large mobilisation, inclusive, plurielle et autonome, pour mutualiser les efforts vers une dynamique de changement au niveau national, régional, et international pour la justice climatique.